Archive pour le Tag 'KLM'

Politique-Pourquoi une énarque, en plus de Benjamin Smith, pour piloter Air France-KLM ?

Politique-Pourquoi une énarque avec Benjamin Smith pour piloter Air France-KLM ?

Le pouvoir politique voudrait organiser la pagaille à Air France qu’il ne s’y prendrait pas autrement. Il vient effet de nommer une pure technocrate qui n’a pas montré une grande compétence et le moins qu’on puisse dire gestion par ailleurs comme présidente du groupe Air France. Or on se souvient que pour recruter un directeur général compétent, il a fallu faire le tour du monde et trouver Benjamin Smith un vrai professionnel du secteur et qui a montré son efficacité pour redresser et diriger Air France. Sans doute les technocrates du gouvernement n’ont-ils pas abandonné l’idée de toujours avoir une main sur une entreprise qui peut-être réussit trop en ce moment.

Bien qu’elle soit désormais membre du conseil d’administration en remplacement d’Isabelle Parize (reprenant ainsi son mandat en cours jusqu’à l’assemblée générale 2026), son arrivée doit encore être ratifiée par les actionnaires lors de la prochaine assemblée générale. Celle-ci est prévue en mai 2024. L’ancienne ministre devra ensuite être désignée présidente en remplacement d’Anne-Marie Couderc dans l’année qui suit. Cela pourra néanmoins intervenir avant la date butoir.

Florence Parly a passé huit ans chez Air France, de 2006 et 2014. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle a laissé un mauvais souvenir vivace chez les salariés. Plusieurs sources syndicales des différentes catégories de personnels font ainsi état de « réactions épidermiques » à l’annonce de son nom, neuf ans après son départ. Comme le rappelle l’une d’entre elles, qui juge que cela aurait été plus facile à gérer si cela avait été quelqu’un d’autre, la dirigeante a mené coup sur coup deux politiques d’attrition forte d’abord comme directrice générale adjointe en charge du Cargo (2008-2012) puis comme directrice générale adjointe en charge de l’activité passagers à Orly et des escales France (2012-2014).

En quatre ans, le nombre d’avions de fret en exploitation est alors divisé par deux. Une attrition qu’Air France tente aujourd’hui de compenser avec huit Airbus A350F. Mais le moment le plus compliqué intervient sur son poste suivant, à la tête d’Orly et des escales France, avec la lourde tâche de réorganiser ce pôle structurellement déficitaire dans le cadre du plan Transform 2015. Le comble est que celui-ci perd toujours de l’argent et qu’Air France a pris la décision de se retirer d’Orly en 2026.

Florence Parly, qui devrait alors être enfin présidente, va donc hériter de cette situation qui continue de susciter une forte opposition chez les salariés basés sur l’aéroport et chez les élus locaux franciliens et provinciaux concernés. Et le chèque de 675.800 euros reçu de la part d’Air France au titre d’indemnités lors de son départ reste également dans les mémoires.

Cette nomination sent la politique business et le mal profond créé par le réseau des technocrates ( ni de gauche, ni de droite !) dans la société et l’économie française.

Air France-KLM : de quoi tenir seulement pendant un an

Air France-KLM : de quoi tenir seulement pendant un an

Les aides apportées à Air France-KLM par les États français et néerlandais permettront au groupe « de tenir moins de 12 mois », a estimé son directeur général Benjamin Smith dans un entretien au journal l’Opinion publié ce lundi, évoquant une « éventuelle recapitalisation ».

« Si nous nous basons sur les dernières semaines, il est clair que le rebond du trafic sera plus lent que prévu. Lorsque nous avons négocié l’aide de l’État au printemps, nous avions annoncé que nous ne retrouverions pas le niveau de 2019 avant 2024. C’est pourquoi nous allons devoir continuer à nous adapter », a expliqué Ben Smith.

« KLM a obtenu au printemps une aide de 3,4 milliards d’euros de l’État néerlandais [dont 2,4 milliards de garantie]. Pour Air France, c’est 7 milliards, dont 4 milliards de prêt garanti. Ces soutiens nous permettent de tenir moins de 12 mois », a-t-il poursuivi.

« Nous sommes en train de discuter avec nos actionnaires de la manière de renforcer notre bilan au-delà de cette période. Un, trois ou cinq milliards d’euros? Il est trop tôt pour chiffrer le montant d’une éventuelle recapitalisation », a-t-il ajouté, précisant que cette question serait « décidée avant la prochaine assemblée générale » qui se tient habituellement au cours du deuxième trimestre.

Air France-KLM condamné à la faillite?

Air France-KLM condamné à la faillite?

 

C’est l’avis du ministre des finances néerlandais si Air France KLM qui perd actuellement 10 millions d’euros par jour ne parvient pas à réduire encore de manière très significative ses coûts. Bien entendu les  pertes colossale proviennent en grande partie de la crise sanitaire. Reste que le ministre des finances néerlandais estime qu’il y a aussi des problèmes structurels antérieurs à la crise sanitaire. Pour lui, la survie du groupe pourrait être en cause.

Il faut aussi prendre en compte l’évolution structurelle du rapport de l’usager à l’avion, un rapport qui fait baisser la demande. De ce point de vue,  on ne prévoit pas une vraie reprise de l’activité avant plusieurs années dans le transport aérien mondial. En d’autres termes, le ministre des finances néerlandais considère qu’en dépit de l’aide de 10 milliards consentis par les pouvoirs publics, l’avenir de l’entreprise n’est cependant pas assuré et qui conviendra donc d’aller au-delà des 16 à 20 % de réduction d’effectifs sans parler du gel des rémunérations

Air France-KLM : catastrophe financière

Air France-KLM : catastrophe financière

 

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : un peu plus d’un milliard de chiffres d’affaires pour les six premiers mois et un déficit de plus de 4 milliards. Une entreprise qui aurait disparu du ciel mondial sans la dizaine de milliards apportés par la puissance publique. Même avec cet apport rien n’est joué car la crise n’est pas simplement conjoncturelle, c’est une autre conception de la mobilité qui est en train d’émerger affectant le volume et la nature des flux. Les plans de réduction des coûts prévus jusque-là pourtant importants notamment sur les personnels seront sans doute insuffisants pour rétablir la situation.

Le groupe franco-néerlandais affiche un résultat net négatif de 4,4 milliards d’euros sur les six premiers mois de l’année. Les deux compagnies ont transporté 62 % de passagers de moins que l’an dernier sur la même période. Au deuxième trimestre, le chiffre d’affaires est tombé à 1,18 milliard, en baisse de 5,84 milliards sur un an…

Le groupe précise disposer de 14,2 milliards d’euros de liquidités ou de lignes de crédit « pour faire face à la crise et restructurer son activité ». Air France-KLM a bénéficié d’un prêt garanti par l’Etat français de 4 milliards d’euros et d’un prêt direct de Bercy de 3 milliards. Les Pays-Bas ont également mis la main à la poche - en injectant 3,4 milliards .

« Ce contexte nous pousse à accélérer notre transformation », affirme le directeur général, Ben Smith, qui a déprécié pour 520 millions d’euros d’actifs en décidant de mettre un terme prématurément à l’emploi d’Airbus A 380. Air France prévoit une réduction de 6.560 équivalents temps plein d’ici la fin de l’année 2022. De son côté, KLM a déjà obtenu 2.000 départs volontaires en équivalent temps plein. KLM s’apprêterait par ailleurs à supprimer 1.100 postes supplémentaires, a rapporté jeudi soir la chaîne néerlandaise de télévision NOS, citant des sources proches du dossier.

 

4 milliards pour KLM

4 milliards pour KLM

une aide de près de 4 milliards d’euros à KLM,

Les Pays-Bas débloqueront cette somme sous la forme de prêts directs ou garantis et nommeront un membre au sein du conseil d’administration du groupe, qui ne disposera pas du droit de vote, ont précisé ces sources.

Air France a de son côté obtenu début mai une aide de sept milliards d’euros de l’Etat français pour surmonter la crise liée à la pandémie de Coronavirus. Pour l’instant on ne sait pas comment seront reconvertis  ces prêts garantis, soit sous forme de remboursement ,soit sous forme de participation soit peut-être les deux.

KLM en grand danger

KLM en grand danger

C’est sans doute le paradoxe, il y a encore quelques semaines les Pays-Bas revendiquaient  une plus grande indépendance de KLM vis-à-vis d’Air France voire même une séparation . En gros, on assistait au même phénomène qu’entre Nissan et Renault. Air France avait sauvé KLM mais la bonne santé économique retrouvée l’entreprise appuyée par son gouvernement souhaitait en quelque sorte se détachait  de cette alliance Air France KLM. Aujourd’hui le discours est très différent puisque ce qui est en question c’est l’existence même de KLM et même de l’aéroport Schiphol d’Amsterdam .

Dans la crise globale du transport aérien à dimension mondiale, les plus petites compagnies n’ont pas forcément la surface financière visant pour résister au choc. Preuve,KLM, branche néerlandaise d’Air France-KLM, a dévoilé vendredi un ensemble de mesures censé lui permettre de passer la crise sanitaire avec jusqu’à 2.000 suppressions d’emploi et l’annulation d’au moins 40% de ses vols dans les mois à venir.

La compagnie veut réduire ses dépenses d’un montant susceptible d’atteindre les 400 millions d’euros.

Wobke Hoekstra n’a pas détaillé les conditions d’un possible renflouement mais a souligné qu’Air France-KLM était “vitale pour l’économe néerlandaise.

Il a ajouté qu’il était en contact étroit avec ses collègues en France et avec la direction de la compagnie aérienne.

Une source au ministère français des Finances a déclaré samedi qu’une montée de l’Etat français au capital d’Air France-KLM “n’est pas d’actualité aujourd’hui”.

Selon l’Association internationale du transport aérien (Iata), les compagnies aériennes mondiales pourraient enregistrer cette année jusqu’à 113 milliards de dollars de pertes de revenus en raison de cette épidémie.

Air France-KLM : la dernière chance

Air France-KLM : la dernière chance

Les syndicats d’Air France-KLM ont critiqué le choix d’un nouveau directeur général du groupe aérien, le Canadien Benjamin Smith. Certes on aurait pu peut-être trouver un responsable origine française mais la désignation du nouveau patron d’Air France est une garantie en termes d’expérience et de gestion. La première conséquence d’un échec du nouveau patron  serait sans doute d’abord d’opérer un divorce entre Air France et KLM, cette dernière compagnie appréciant de moins en moins les soubresauts de sa maison-mère et réclamant justement davantage d’autonomie voire une indépendance totale. Le fameux savoir-faire d’Air France est une illusion car tous ceux qui ont  voyagé sur d’autres compagnies ont pu mesurer la qualité de service et la compétitivité des sociétés concurrentes d’Air France. La spécificité d’Air France c’est surtout le cout de ses pilotes (les plus chers du monde) intégrant le temps réel de travail. Sans parler de la velléité permanente du SNPL de vouloir cogérer l’entreprise y comprise au détriment des autres catégories de personnel. Le transport aérien mondial présente la particularité de constituer un marché très concurrentiel où  les compagnies sont substituables sans dommage pour la qualité de service et sans dommage pour la compétitivité. Ce que n’ont jamais compris les corporatistes du syndicat national des pilotes de ligne d’Air France qui vivent encore sur le fantasme d’une entreprise nationale disposant d’un  monopole.

Air France-KLM un Canadien nommé à cause des pilotes

Air France-KLM un Canadien nommé à cause des pilotes

 

 

 

Les pilotes corporatistes notamment du SNPL sont largement responsables de la nomination d’un étranger à la tête d’Air France. Certes,  ils ont tenu à manifester leur opposition à cette décision mais cela ne remet pas en cause leur responsabilité. Il est clair en effet qu’Air France était devenu difficilement gérable par un patron français lié au pouvoir politique sur lesquels les pilotes d’Air France ont toujours exercé une pression.  Le jusqu’au-boutisme des pilotes français va sans doute conduire à un désengagement progressif du  gouvernement. Si les pilotes devaient s’entêter,  il est à craindre que la gouvernance glisse progressivement sur le territoire néerlandais où se situe KLM avant peut-être de s’inscrire dans une alliance internationale encore plus large qui d’une certaine manière diluerait encore le pouvoir des pilotes Benjamin Smith, qui a 46 ans et maîtrise la langue française, est directeur de l’exploitation d’Air Canada, où il s’est taillé une réputation de fin négociateur. Il a fait toute sa carrière dans l’aérien et est entré en 2002 à Air Canada, dont il est membre du comité exécutif depuis 2007. . “(…) un dirigeant qui n’a pas la fibre nationale aura plutôt tendance à délocaliser l’activité”, a déclaré sur franceinfo Philippe Evain, président du SNPL, principal syndicat de pilotes d’Air France. Pour James Halstead, consultant indépendant pour Aviation Strategy, “la difficulté, c’est qu’Air France n’a pas restructuré ses accords sociaux comme ses concurrents l’ont fait”. “British Airways a accompli ça il y a près de 20 ans. Lufthansa l’a fait progressivement et est parvenue à un compromis correct ces dernières années mais ça leur a pris beaucoup de temps. Air France n’a pas été capable de le faire.” Selon des analystes du secteur aérien, Benjamin Smith est considéré comme l’un des architectes de la transformation d’Air Canada en un groupe aérien d’envergure mondiale et pouvait prétendre à la succession de l’actuel directeur général Calin Rovinescu.

Et si Air France-KLM choisissait un patron chinois ?

Et si Air France-KLM choisissait un patron chinois ?

Dans un journal économique, on évoque la possibilité du choix d’un futur président qui serait américain. Cette affaire de choix de la gouvernance tourne un peu au ridicule. Faute de pouvoir choisir un candidat français on a mis en place à Air France une gouvernance provisoire. Sans doute le meilleur moyen de prolonger pour un temps l’instabilité déjà dangereuse de la compagnie. Maintenant on parle d’un candidat des États-Unis ou du Canada comme s’il n’existait pas en France des centaines et des centaines de managers capables de gérer une entreprise certes un peu spécifique compte tenu de sa culture mais finalement une entreprise comme une autre qui a d’abord besoin de remettre à plat certaines féodalités internes, d’alléger les structures, d’augmenter la compétitivité et de convertir certaines catégories de personnel notamment les pilotes qu’ils ne sont pas des fonctionnaires mais des salariés opérant dans une entreprise dont l’activité se situe dans un marché hyper concurrentiel bref les convaincre que les voyageurs d’Air France ne sont pas des usagers mais des clients. Le problème du choix d’un étranger comme patron d’Air France est aussi alimenté par la guerre des castes. Pour y échapper certains au gouvernement pensent donc choisir un patron étranger pourquoi pas alors un chinois ou mieux un représentant des émirats qui aurait  l’avantage de savoir comment on développe une entreprise rentable  et avec une grande qualité de service. Pour corser la difficulté,  le gouvernement semble vouloir aussi séparer les fonctions de président de groupe de général. Bref l’inverse ceux qui se pratique dans la plupart des gens entreprises pour des soucis de cohérence et d’efficacité. Ni ce président, ni ce directeur-général n’aurait de fonctions exécutives à Air France comme chez KLM. Bref des dirigeants un peu hors-sol

 

Air France-KLM : on cherche un président sur le Bon coin !

Air France-KLM : on cherche un président sur le Bon coin ! 

 

Situation vraiment surréaliste pour la compagnie aérienne dont d’abord le PDG a démissionné volontairement alors qu’il n’y était pas juridiquement contraint. Ensuite,  cette nomination d’un président intérimaire, une sorte d’innovation curieuse en manière de gouvernance. Enfin cette recherche laborieuse d’un nouveau président avec comme pour les candidats députés d’En marche, un recrutement sur candidature avec CV. Comme si dans le réservoir inépuisable des dirigeants français (ou étrangers), on ne connaissait nombre de personnalités compétentes capables de faire le job. Bref,  Macron continue de gérer la France et les entreprises comme une start-up. Le problème c’est qu’Air France n’est pas une start-up que son rôle est très stratégique et qu’il faut sauver l’entreprise dans l’intérêt national sinon le pavillon français disparaitra du ciel national, européen et mondial.  Réuni le 12 juillet, le conseil d’administration d’Air France-KLM a fait un point, par téléphone, sur la gouvernance, deux mois après la démission de Jean-Marc Janaillac à la tête du groupe le 15 mai et trois semaines seulement après les dissensions intervenues au sein du conseil d’administration à la suite du choix du comité de nomination de proposer le directeur financier de Veolia, Philippe Capron, comme PDG d’Air France-KLM. Un choix contesté par Delta Air Lines, actionnaire depuis un an d’Air France-KLM qui a poussé le comité de nomination, piloté par la présidente par intérim du groupe Anne-Marie Couderc, à reprendre le processus à zéro, en associant non seulement Delta mais aussi China Eastern, actionnaire comme la compagnie américaine à hauteur de 8,8% du capital d’Air France-KLM. Le futur Pdg devra évidemment convenir à ces deux actionnaires mais aussi l’État (14,7%). Sans surprise, il n’y a pas eu de fumée blanche à l’issue du conseil d’administration qui s’est déroulé le 12 juillet. Le Figaro avait annoncé le 9 juillet que Catherine Guillouard, la Pdg de la RATP, allait être nommée Pdg d’Air France-KLM cette semaine. Air France-KLM cherche toujours un Pdg détenant une solide expérience à l’international, connaissant le transport aérien ou l’aéronautique ou le transport en général, et si possible francophone. Les candidatures sont à adresser au bon Coin !

Accor Hôtels dans Air France-KLM

Accor Hôtels dans   Air France-KLM

 

Accor Hôtels pourrait prendre une participation dans Air France et renforcer ainsi les synergies entre les deux groupes de voyage ; ce pourrait être à l’occasion d’un désengagement de l’Etat de l’entreprise nationale ou tout simplement d’un rachat d’actions (dont les cours sont très bas)  non détenus par l ‘Etat. Ce pouraiat aussi être uen piste pour trouver un management plus stable et plus déterminé nécessaire à un group aérien toujours sur la ligne de crête et freiné dans sa politique de développement pas des syndicats de pilotes très corpos.  Accor Hôtels  s’est donc  déclaré   dimanche avoir repris des « réflexions » au sujet de « l’éventualité d’une prise de participation minoritaire » au capital d’Air France-KLM afin de « conforter un projet industriel de croissance ». Dans un communiqué, le groupe hôtelier affirme toutefois qu’il « n’existe aucune certitude sur le fait que ces initiatives donneront lieu à un quelconque accord ou une quelconque mise en œuvre ». Accor Hôtels rappelle avoir conduit à plusieurs reprises ces dernières années « des discussions avec Air France-KLM en vue de développer notamment des projets digitaux communs et une plate-forme commune de fidélisation et de services qui permettraient aux clients des deux groupes, leaders mondiaux du voyage, de bénéficier d’une offre enrichie de services autour de la mobilité à travers le monde ».

Air France-KLM : Anne Marie Coudert, une présidente intérimaire, la pire des solutions !

Air France-KLM : Anne Marie Coudert, une présidente intérimaire, la pire des solutions !

C’est la pire des solutions qui a été retenue pour Air France avec la nomination d’Anne Marie Coudert comme président intérimaire pendant deux ans en attendant un autre président. D’une certaine manière on institutionnalise l’instabilité dans une entreprise déjà aux prises de secousses sismiques économiques et sociales. Il faut vraiment n’avoir jamais mis les pieds dans une entreprise privée soumise à la concurrence pour avoir sortir ce concept de gouvernance provisoire. Quels engagements sérieux et surtout durables va pouvoir prendre cette direction tant sur le plan technique que social voire technologique ? En permanence les clients, fournisseurs, investisseurs et salariés pourront douter de la valeur de l’engagement. A moins évidemment de jouer le pourrissement t de la société qui doit pourtant revoir son organisation, son management et sa stratégie de négociation sociale. La tactique d’attente est particulièrement périlleuse pour une société dont la valorisation boursière a déjà perdu la moitié de sa valeur depuis le début de l’année.  Attendre un patron pour lancer la refondation sociale chez Air France serait une façon de mettre devant leurs responsabilités les organisations syndicales, et en particulier celle des pilotes, le SNPL, qui a soufflé sur les braises du conflit. Pour l’heure, l’intersyndicale n’a pas déposé de nouveau préavis. La tactique guide aussi la posture de l’État actionnaire: le gouvernement reste délibérément en retrait, renvoyant la recherche de solutions à la gouvernance de l’entreprise. Un entreprise qui doit revoir sa stratégie alliance avant que KLM n’ait des envie de partir, de conforter Transavia et Hop.

Le PDG d’Air France-KLM menace le SNPL

Le PDG d’Air France-KLM  menace le SNPL

Jean-Marc Janaillac le PDG d’Air France-KLM et président d’Air France a écrit au pilote ce mardi, pour «attirer leur attention sur les enjeux qui s’y attachent et souligner les conséquences du choix qu’auront à effectuer ceux d’entre eux qui y participeront ». Cette consultation a été lancée par le bureau du SNPL Air France sur ce propre proposition corporative avec l’emblématique négociations ». Ce « souci d’ouverture » qui l’a conduit, lui et Franck Terner, le directeur général d’Air France, à « accepter à plusieurs reprises de faire évoluer le contenu du projet d’accord dans le sens souhaité par les représentants « (du SNPL), « ne doit pas être pris pour de la faiblesse ». « Aujourd’hui, nous sommes parvenus au bout de ce que nous pouvions accepter, y compris sur les points sur lesquels nous ne sommes pas parvenus à un accord avec le bureau du SNPL », assure-t-il. « Ainsi qu’il a été  indiqué au Président du SNPL, le seul projet d’accord sur lequel nous sommes aujourd’hui engagés, et que nous sommes susceptibles de signer, est celui que nous avons proposé à la signature des syndicats de pilotes à questions la suite de plusieurs mois de négociation avec eux. La version portée par le bureau du SNPL n’engage que lui. Dans le triple choix compliqué qui vous est proposé aujourd’hui, il doit être très clair que voter en faveur du projet porté par le bureau du SNPL revient à voter contre tout accord », explique Jean-Marc Janaillac. Jean-Marc Janaillac s’est montré menaçant en disant que ce projet « indispensable pour remettre durablement Air France sur une trajectoire de croissance profitable » sera créé d’une manière ou d’une autre. «Si le résultat de la consultation conduisait au rejet du projet d’accord que nous avons proposé, ou si celui-ci ne faisait pas l’objet d’une signature rapide, alors que le délai imparti aura été particulièrement long, je convoquerai donc immédiatement le Conseil d’administration d’Air France KLM afin de lui proposer une voie alternative pour y parvenir. Il est en effet de ma responsabilité vis-à-vis d’Air France, de ses personnels et de ses clients que la Nouvelle compagnie soit créée, d’une manière ou d’une autre », a-t-il écrit. Pour certains en interne, cette alternative serait de rattacher ce transporteur non plus à Air France mais à Air France-KLM, sans nécessité de faire appel à des pilotes d’Air France, qui-plus-est avec des contrats d’Air France. Un scénario qui sortirait cette compagnie de l’orbite d’Air France et du SNPL Air France. Et qui priverait les possibilités d’évolution de carrière des pilotes d’Air France. Pour autant, selon de nombreux pilotes, un vote favorable semble se dessiner. Une bonne partie de la base grogne contre le bureau du SNPL qu’ils accusent au mieux de  ralentir la création de cette compagnie.

Air France-KLM: La compagnie « Boost » devra se faire

Air France-KLM: La compagnie « Boost » devra se faire

 

 

Le syndicat corpo des pilotes d’Air France, le SNPL, aurait sans doute bien te de continuer à s’opposer à la création de la compagnie Boost. Compagnie dont le principe a reçu l’approbation du personnel par référendum contre l’avis dudit syndicat. Le patron d’Air France a clairement déclaré que cette compagnie sera créée. Si l’opposition du syndicat des pilotes devait continuer, il n’est pas exclu que la nouvelle compagnie puisse être créée sous pavillon étranger, par exemple  près de KLM. Air France espère donc  lancer l’hiver prochain « Boost », compagnie aux coûts réduits de 15% à 18% dotée de 28 avions, afin de sauvegarder des lignes lourdement déficitaires, mais doit d’abord obtenir l’aval de ses pilotes. La croissance de KLM, plus forte que celle d’Air France ces dernières années, a déséquilibré l’accord passé entre les deux compagnies lors de leur fusion en 2004 pour répartir les heures de vol de leurs pilotes respectifs en fonction du poids de chacune, a-t-il estimé. « L’objectif de ‘Boost’ est de donner les moyens à Air France de croître plus (…) et absolument pas de gêner, de ralentir ou de freiner la croissance de KLM », a martelé Jean-Marc Janaillac lors de l’assemblée générale des actionnaires d’Air France-KLM, démentant une information du quotidien néerlandais De Telegraaf. Jean-Marc Janaillac, qui a également pris la présidence d’Air France, a déclaré que seule « Boost » permettrait de respecter l’équilibre entre les deux compagnies soeurs. « ‘Boost’ devra se faire d’une manière ou d’une autre », a-t-il dit à la veille du conseil du Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), majoritaire chez Air France et très critique à l’égard du projet.

Air France-KLM: encore en perte sur le chemin d’Alitalia ?

Air France-KLM: encore en perte sur le chemin d’Alitalia ?

 

Nouveau déficit pour Air-France qui faute de modernisation que refusent  les syndicats pourrait bien un jour suivre la voie d’Alitalia au bord de la liquidation. Et pour les mêmes motifs : le corporatisme aveugle.  Air France-KLM a en effet creusé sa perte nette au premier trimestre, en raison d’effets de change négatifs, mais a mis en avant la réduction de ses coûts et l’amélioration de son trafic qui démontrent selon le groupe sa « résilience». Le groupe aérien franco-néerlandais a essuyé une perte nette de 216 millions d’euros au premier trimestre, contre 155 millions un an plus tôt, a-t-il précisé dans un communiqué, tandis que l’excédent brut d’exploitation est ressorti stable, à 269 millions d’euros. Alitalia qui comme Air France a rarement dégagé des profits et surtout accumulé des dettes du fait du corporatisme des personnels.   Corporatisme qui caractérise le personnel d’Alitalia et qui risque d’aboutir à une restructuration sévère voir à une liquidation. Un exemple qui devrait faire réfléchir les salariés d’Air France et surtout leurs syndicats qui ne cessent de s’opposer à la modernisation de leur compagnie. Comme Air France, Alitalia est rarement parvenu à dégager des bénéfices ou alors de manière insignifiante. Cela en dépit des recapitalisations et des ventes d’actifs. Certes la situation d’Air France est moins préoccupante pour l’instant mais l’immobilisme des syndicats corporatistes pourrait bien conduire un jour cette entreprise sur le chemin de la compagnie italienne. Cette compagnie  se prépare à être placée sous un régime d’administration judiciaire après le rejet de son tout dernier plan de sauvetage par ses salariés, ce qui prive la compagnie aérienne italienne de toute nouvelle aide financière indispensable à la poursuite de son activité. Malgré un accord provisoire prévoyant des réductions de postes et de salaires conclu avec les syndicats le 14 avril, Alitalia n’est pas parvenue lundi à obtenir l’aval indispensable du personnel à l’octroi d’une aide d’environ deux milliards d’euros. Alitalia a été renflouée par l’Etat et des investisseurs privés à plusieurs reprises et pendant des années. Le ministre italien de l’Industrie Carlo Calenda a exclu mardi une renationalisation de la compagnie aérienne et a jugé qu’une nouvelle injection de deniers publics était une « option non viable » mais certains salariés espèrent toujours que le gouvernement ne laissera pas tomber une telle entreprise. Détenue à 49% par Etihad Airways, Alitalia n’est parvenue à dégager un bénéfice annuel qu’à de rares occasions durant ses 70 ans d’existence. Le transporteur, qui emploie quelque 12.500 personnes, perd au moins 500.000 euros par jour. La restructuration devra être faite avec célérité, soit qu’Alitalia reste une entité autonome soit qu’elle soit vendue en tout ou partie. Sinon, une procédure de liquidation sera enclenchée.

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