Archive pour le Tag 'KGB'

Biélorussie : après le « traitement » du KGB l’opposant arrêté passe aux aveux !

Biélorussie : après le « traitement » du KGB l’opposant arrêté passe aux aveux !

 

On se croirait revenu au bon temps du communisme pur et dur avec l’usage de la torture et les fausses confessions témoin cette déclaration télévisée de l’opposant arrêté après le traitement du KGB : « Le personnel se comporte avec moi de façon tout à fait adéquate et en respectant la loi, je continue de collaborer avec les enquêteurs et suis passé aux aveux concernant l’organisation de troubles massifs », a-t-il affirmé dans cette vidéo dans laquelle il s’exprime assis à une table, face caméra.

« Voici à quoi ressemble Roman sous pression physique et morale », a écrit sur Twitter la figure de l’opposition en exil, Svetlana Tikhanovskaïa, dénonçant une vidéo diffusée par « les chaînes de propagande du régime ».

Par le passé, les autorités bélarusses ont déjà été accusées d’avoir diffusé des confessions de détenus obtenues sous la contrainte.

Un vaccin russe sur les critères du KGB

Un  vaccin russe sur les critères du KGB

 

Poutine, ancien responsable du KGB, applique les mêmes méthodes dans tous les domaines, politique, économique ou même scientifique. Ainsi n’hésite-t-il pas à violer toutes les règles scientifiques pour imposer par la force un vaccin russe. Poutine s’assoit sur toutes les règles et tous les protocoles en faisant l’économie de la période d’essai suffisante pour vérifier l’efficacité d’un vaccin et les contre-indications possibles. L’absence de données publiques sur le vaccin russe, notamment en terme de fabrication, de sécurité, de l’immuno-réponse et de prévention de l’infection par le COVID-19, prive les scientifiques, les autorités sanitaires et le public de données essentielles.

Ayfer Ali, spécialiste de la recherche pharmaceutique à la Warwick Business School, en Grande-Bretagne, a mis en garde contre les effets indésirables potentiels d’un vaccin approuvé aussi rapidement. François Balloux, expert à l’Institut Génétique de l’UCL, estime pour sa part qu’il s’agit d’”une décision imprudente et stupide”.

“La vaccination de masse avec un vaccin testé de façon inappropriée est contraire à l’éthique”, a-t-il ajouté.

“Tout problème lié à la campagne de vaccination russe serait désastreux, à la fois en raison de ses effets négatifs sur la santé, mais aussi parce qu’il retarderait davantage l’acceptation des vaccins par la population.”

Une analyse partagée par Danny Altmann, professeur d’immunologie à l’Imperial College de Londres, pour qui les “dommages collatéraux” liés à la diffusion de tout vaccin dont la sécurité et l’efficacité ne sont pas encore connues “exacerberaient de manière insurmontable nos problèmes actuels”. “Normalement, il faut qu’un grand nombre de personnes soient testées avant d’approuver un vaccin”, a dit Peter Kremsner, expert de l’hôpital universitaire de Tuebingen en Allemagne qui travaille sur les études cliniques du candidat vaccin pour CureVac.

Pour Keith Neal, spécialiste de l’épidémiologie des maladies infectieuses à l’université britannique de Nottingham, “il est impossible de savoir si le vaccin russe s’est avéré efficace sans la publication des documents scientifiques à analyser”.

Tandis que la Russie se félicite de son vaccin, plus d’une demi-douzaine de laboratoires à travers le monde sont en train de mener des essais pour un potentiel vaccin anti-COVID-19. Plusieurs de ces fabricants, dont Moderna, Pfizer et AstraZeneca, espèrent démontrer l’efficacité et la sûreté de leurs vaccins d’ici la fin de l’année.

Ukraine : propagande russe mode KGB

Ukraine : la propagande russe mode KGB

L’intoxication, c’est la philosophie permanente de Poutine (et si ça ne fonctionne pas la répression). À la télévision russe, il faut exalter l’héroïsme et le patriotisme des « résistants » prorusses. Les soldats ukrainiens « désertent en masse » et ont subi « d’énormes pertes », d’après Rossiya 1, la chaîne du Kremlin. Vendredi, le bulletin télévisé annonçait « plus de 10.000 morts » dans les dernières vingt-quatre heures pour l’armée ukrainienne, rien que dans la région de Louhansk. « Trois brigades entières ont disparu », se félicite un « résistant » barbu, maigre et édenté, mais présenté comme une source sérieuse. Deux camions militaires brûlés sont montrés à l’antenne. « Bientôt, nous n’aurons plus personne avec qui nous battre, se réjouit un autre rebelle. Les officiers se sauvent, abandonnant leurs soldats, qui meurent de faim. » Des paroles bues comme du petit-lait par le correspondant « en direct de la République populaire de ­Louhansk », qui conclut ainsi pour signifier le plus clairement possible sa solidarité avec les séparatistes. Parfois la télévision russe se heurte à d’autres interprétations de la réalité. Plusieurs journalistes britanniques, qui suivaient le convoi humanitaire russe stationné à la frontière, ont vu des colonnes de blindés russes pénétrer en territoire ukrainien jeudi et vendredi. « Ils étaient déçus de ne pas trouver des armes dans le convoi humanitaire russe et ont cru nécessaire d’inventer un scoop pour faire plaisir à leurs employeurs », ironise le présentateur de Rossiya 24. Effaré, le journaliste Andreï Malguine souligne la différence entre la propagande actuelle et la puissante propagande soviétique : « Jamais les autorités n’ont menti de manière aussi outrancière et honteuse. » Prenant l’exemple de l’avion sud-coréen abattu en 1983 par un avion de chasse soviétique, il note qu’à l’époque la propagande ne niait pas les faits mais se contentait d’affirmer que les pilotes sud-coréens avaient « changé leur itinéraire de manière provocatrice ». Dans le cas du Boeing 777 de la Malaysian Airlines abattu le 17 juillet dernier, les chaînes russes ont raconté tout et n’importe quoi : l’avion de ­Poutine était en fait visé (il volait en réalité à plus de 1.000 km plus au nord) ; l’appareil s’est écrasé tout seul ; une bombe a explosé à bord ; il aurait été abattu par un missile sol-air ukrainien ou par un avion ukrainien Su-25. Cette version était basée sur les « révélations » d’un prétendu aiguilleur du ciel espagnol travaillant à Kiev… qui n’existait pas. Derrière cette catastrophe, l’ombre, bien sûr, des services secrets américains, déterminés à ternir l’image de Moscou. La palme de l’absurde est revenue à Rossiya 1, pour qui le Boeing volait en pilote automatique avec, à son bord, des cadavres décomposés. En Russie, la télévision porte bien son surnom : « la boîte zombifiante ».

 




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