Archive pour le Tag 'keynésienne ?'

Croissance : le FMI pour une relance keynésienne ciblée

Croissance : le FMI pour une relance keynésienne ciblée

 

 

 

À mesure que les prévisions économiques mondiales sont révisées à la baisse, le FMI ne cesse d’insister sur la nécessité de relance ciblée notamment en direction des infrastructures. Relance qui pourrait trouver un terrain favorable compte tenu notamment  de l’extrême faiblesse des taux mais qui se heurte évidemment au niveau d’endettement dans de nombreux pays. En fait on pourrait bien se satisfaire d’une croissance de 3 % environ en 2016 au lieu des 3,4% pronostiqués encore récemment. Deux facteurs explicatifs à cette de panne de croissance : la faiblesse aussi bien de la consommation que des investissements des entreprises. Du coup progressivement le FMI semble ce convertir au principe de la relance keynésienne mais sans le dire. D’un certain point de vue cet appel à l’utilisation de l’outil budgétaire constitue une nouveauté et contredit sur bien des points l’austérité préconisée notamment en Europe Le comité de pilotage du Fonds monétaire international (FMI) a donc  invité les Etats membres de l’organisation à orienter leurs dépenses vers le soutien à la croissance et appelé le Fonds à envisager de nouveaux prêts à des pays confrontés au ralentissement de la croissance. « Les risques de dégradation des perspectives de l’économie mondiale ont augmenté depuis octobre, ce qui fait entrevoir la possibilité d’un ralentissement plus généralisé et d’un retrait soudain des flux de capitaux », déclaré le Comité monétaire et financier international (CMFI) dans un communiqué publié samedi à l’issue de sa réunion de printemps. Exprimant les mêmes préoccupations que les ministres des Finances et les banquiers centraux du G20 vendredi, les 24 membres du CMFI appellent les Etats à s’ »abstenir de toute forme de protectionnisme et de dévaluation compétitive, et à laisser les taux de change réagir aux variations des paramètres économiques fondamentaux ». « Une politique budgétaire propice à la croissance est nécessaire dans tous les pays », souligne le communiqué, ajoutant que le maintien de politiques monétaires accommodantes reste approprié dans plusieurs économies avancées et que des réformes structurelles doivent accompagner des politiques de soutien à la demande. Le CMFI, présidé par le gouverneur de la banque centrale mexicaine, Agustin Carstens, appelle parallèlement le FMI à réexaminer sa panoplie d’instruments de prêt pour « réfléchir à ce qu’il pourrait faire pour mieux aider les États membres à gérer la volatilité et l’incertitude – notamment au moyen de concours financiers, y compris à titre de précaution ».

La BCE pour une relance keynésienne ?

La BCE pour une relance keynésienne ?

Mario Draghi  tire un bilan très mitigé de la politique monétaire accommodante de la BCE. Sur la tendance la BCE estime que l’Europe est condamnée à la croissance molle, c’est-à-dire à une progression du PIB  de 1,4 à 1,5 % par an pendant plusieurs années. Depuis la fin de la récession en 2013, la croissance trimestrielle de la zone euro n’a pas dépassé 0,4 %. Au troisième trimestre 2015, elle était encore de 0,3 %. -De la mollesse de l’activité générale : une inflation très insuffisant (environ 1 % au lieu des 2 % visés). Contrairement à ce qui est affirmé ici ou là il s’agit dune  pression sur les prix qui n’est pas seulement lié à la baisse des matières premières. C’est essentiellement la faiblesse de la demande qui pèse sur les prix de l’offre. Dès lors la BCE entend poursuivre et même accélérer sa politique accommodante notamment par le rachat d’actifs mais aussi par de nouvelles interventions sur les taux. Pour autant Mario Draghi semble conscient des limites de l’action monétaire. Il n’hésite pas non plus à mettre en cause la rigueur budgétaire qui a pesé de manière négative sur la reprise. Du coup de manière feutrée il semble adhérer à la nécessité d’une politique keynésienne qui permettrait de relancer l’investissement, salaires et consommation. Pas sûr cependant qu’ils parviennent maintenant à persuader  les Etats encore convaincus des bienfaits de la rigueur budgétaire. Le principal pays à convaincre sera l’Allemagne toujours enfermée dans ses dogmes. Une Allemagne qui ne changera sans doute pas de position à moins comme c’est probable que son taux de croissance ne vienne à s’effriter dangereusement.




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