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Nouveau procès Kerviel ? Non, un enterrement progressif de l’affaire

Nouveau procès Kerviel ? Non,  un enterrement progressif de l’affaire

Comme l’indique l’avocat de la Société Générale, au terme des différents recours judiciaires des différentes parties il y a de grandes chances pour que leur affaire soit enterrée d’ici trois ou quatre ans. En cause évidemment le rapport de force déséquilibrée entre l’armée d’avocats financés par la banque et Kerviel le bouc émissaire bien pratique pour dissimuler la responsabilité des spéculations qui ont entraîné les pertes financières de la Société Générale.  La justice française a décidé lundi de reporter sa décision concernant la tenue d’un nouveau procès de Jérôme Kerviel, réclamée par l’ancien trader condamné deux fois pour avoir fait perdre 4,9 milliards d’euros à la Société Générale.  Un scandale d’Etat qui met en cause le pouvoir politique ancien et actuel, la justice, plus généralement l’omerta de l’oligarchie qui détient tous les pouvoirs. Un scandale politique car le pouvoir a voulu masqué la spéculation du système bancaire (pas seulement celle de la Société Générale car d’autres banques ont été concernées). Pire on a accordé une indemnité fiscale de 1.7 milliards à la société générale  pour préjudice subi alors que la banque s’est toujours refusée de publier les comptes de cette affaire. Un scandale aussi de la justice mise sous tutelle du politique et des groupes financiers et qui en « toute indépendance »  a enfoncé  le lampiste Kerviel, certes pas innocent mais qui ne pouvait être le seul responsable de ces dérives. Comment a-t-on pu autorisé Kerviel à engager de l’ordre de  50 milliards (avec une  perte de 5 milliards), soit l’équivalent des fonds propres de la banque. La fraude de Kerviel (qui au passage ne s’est pas enrichi personnellement) ou les défaillances informatique ne peuvent expliquer cela.  La police s’est aussi laissée manipuler en tronquant les résultats de l’enquête. Aujourd’hui encore les grands médias sont d’une prudence suspecte vis-à-vis de cette affaire. Pas étonnant tout le monde se  tient par la barbichette. L’oligarchie qui maitrise  tous les pouvoirs en France (politique  et économique notamment) a savamment cadenassé la problématique en recentrant toute la responsabilité sur un pauvre type dont on s’est servi quant il permettait d’encaisser des profits mais qu’on a condamné quand les pertes se sont accumulées. Kerviel  a surtout une insuffisance rédhibitoire, il n’appartient pas à cette oligarchie, ni énarque, ni polytechnicien pas même sorti d’un institut politique, c’est la victime expiatoire rêvée. A noter que pas un dirigeant de la Société Générale n’a été inquieté (alors que la responsabilité de la banque a été reconnue), que dans d’autres affaires des grands dirigeants pour des faits d’enrichissement personnel ont écopé de peines dérisoires. Du coup les réseaux sociaux ont décidé  de suppléer des grands médias défaillants en relayant et en expliquant ce sandale d’Etat. Il  ne fait aucun doute quel’  oligarchie va s’efforcer d’étouffer à nouveau cette affaire si l’opinion ne prend pas le relai ; Une affaire qui met en cause le système politique, judicaire, économique et au-delà  la démocratie.

Kerviel: l’ex-PDG de la Société Générale mis en cause

Kerviel: l’ex-PDG de la Société Générale mis en cause

Nouvelles révélations dans Challenges « le PDG de la banque à l’époque, avait informé plusieurs banquiers concurrents du « débouclage » imminent des positions prises par Jérôme Kerviel. Et ce, bien avant l’annonce officielle du scandale, pour leur demander leur aide. La journaliste financière Marie-Jeanne Pasquette cite plus précisément deux banquiers, dont un, interrogé par Mediapart, a toutefois démenti. Il s’agit de Philippe Dupont, ancien président des Banques populaires, et Georges Pauget, ancien directeur du Crédit agricole. Selon des propos rapportés par cette journaliste, Daniel Bouton les aurait appelés dès le dimanche 20 janvier 2008, soit quatre jours avant la conférence de presse du 24 janvier qui allait officialiser « l’affaire Kerviel ». Ebruiter ainsi une opération boursière aussi sensible, qui consiste à solder pour plusieurs milliards d’euros de pertes, avant que les marchés ne soient officiellement informés, reviendrait à orchestrer un délit d’initiés et une manipulation. Face à ces accusations de délit d’initiés, le groupe bancaire à annoncé une plainte en diffamation. « Les avocats de Société Générale ont pour instruction de porter plainte pour diffamation » contre les directeurs des deux publications et les journalistes impliqués, a indiqué Jean Veil, avocat de la Société Générale. Me Veil estime que les informations relayées par les deux publications ont pour effet d’accuser l’ancien patron du géant bancaire Daniel Bouton de « délit d’initiés », ce qui est selon lui « intolérable ». Me Veil soutient que si Daniel Bouton a informé d’autres banquiers, il ne l’a fait que dans les règles, dans la soirée précédant la conférence de presse, ou juste avant, hors ouverture des marchés. Le géant bancaire s’insurge également contre une autre information mise en avant notamment par les Inrocks: un éventuel « bluff » de la banque afin d’alourdir la perte attribuée à Jérôme Kerviel, officiellement 4,9 milliards d’euros. Ce qui aurait permis de masquer d’autres défaillances, sans lien avec l’ex-trader. Cette version avait été défendue lors du procès en appel de l’ex-trader par Philippe Houbé, alors employé d’une filiale de la Société Générale. Dans un communiqué, la banque évoque des « pseudo-révélations » qui n’ont « pas été retenues par les tribunaux ». Un « travail de recyclage », selon le groupe bancaire. Recyclage ou pas, une ramification de plus pourrait s’ajouter à la tentaculaire affaire Kerviel qui, huit ans après, n’en finit plus d’occuper les tribunaux français. L’ex-trader, qui reproche à la banque d’avoir couvert ses phénoménales prises de risque en toute connaissance de cause avant de le lâcher, tente en particulier de faire réviser sa condamnation pénale. »

(Avec AFP)

Plongeon de la Société générale en Bourse : encore la faute à Kerviel ?

Plongeon de la Société générale en Bourse : encore la faute à Kerviel ?

 

Les cours de la Société Générale se sont effondrés jeudi lorsque la banque a annoncé au marché qu’elle n’était plus en mesure de confirmer son objectif de rentabilité pour 2016 en raison des incertitudes qui pèsent sur l’économie mondiale. Du coup, on s’interroge sur la responsabilité de cette baisse de la bancaire. L’établissement financier attribue cette responsabilité à l’irrationalité du marché, pourquoi pas aussi encore une fois la responsabilité au bouc émissaire Kerviel ? La baisse des bancaires découle en réalité des incertitudes sur le montant des risques (crédit et actifs douteux). Même si les banques américaines sont davantage exposées les banques françaises ne sont pas non plus à l’abri. La panique pouvant par ailleurs accentuer le mouvement baissier. Faute d’explications claires en cherche des boucs émissaires : le tassement économique mondial, la faiblesse des taux, la situation géopolitique, la baisse du pétrole, les marchés qui ne comprendraient rien et pourquoi pas Kerviel ! Certes certains éléments cités font parti des facteurs explicatifs mais la vraie cause c’est le risque pris à l’international dans des opérations dangereuses voir douteuses. La dernière fois que la société générale avait perdu 5 milliards après des engagements hasardeux on avait fait porter le chapeau au lampiste Kerviel. Un lampiste, certes pas innocent mais qui ne pouvait être le seul responsable de ces dérives. Comment a-t-on pu autoriser  Kerviel à engager de l’ordre de  50 milliards (avec une  perte de 5 milliards), soit l’équivalent des fonds propres de la banque. La fraude de Kerviel (qui au passage ne s’est pas enrichi personnellement) ou les défaillances informatique ne pouvaient expliquer cela.  La police s’est aussi laissée manipuler en tronquant les résultats de l’enquête. Aujourd’hui encore les grands médias sont d’une prudence suspecte vis-à-vis de cette affaire. Pas étonnant tout le monde se  tient par la barbichette. L’oligarchie qui maitrise  tous les pouvoirs en France (politique  et économique notamment) a savamment cadenassé la problématique en recentrant toute la responsabilité sur un pauvre type dont on s’est servi quant il permettait d’encaisser des profits mais qu’on a condamné quand les pertes se sont accumulées. Kerviel  a surtout une insuffisance rédhibitoire, il n’appartient pas à cette oligarchie, ni énarque, ni polytechnicien pas même sorti d’un institut politique, c’était  la victime expiatoire rêvée. A noter que pas un dirigeant de la Société Générale n’a été inquiété (alors que la responsabilité de la banque a été reconnue). Aujourd’hui la Société Générale connaît des difficultés en bourse, demain sans doute dans ses résultats, pourquoi ne pas ressortir l’épouvantail Kerviel qui d’ailleurs n’est encore pas innocenté en dépit des manipulations maintenant prouvées de la justice.

Affaire Kerviel : la justice deux fois ridiculisée

Affaire Kerviel : la justice deux fois ridiculisée

 

 

 

Dans l’affaire Kerviel la justice a été ridiculisée à deux reprises. D’une part lorsqu’elle a décidée d’exonérer de toute responsabilité la Société générale suite à la plainte de Kerviel d’autre part avec cette déclaration de la magistrate déclarant récemment n’avoir subi aucune pression. Exactement le contraire de ce qu’elle avait affirmé dans l’enregistrement réalisé à son insu où  elle déclarait que « la société générale savait ». Comment la juge peut-elle par ailleurs considérer qu’aucune pression n’a été que j’ai exercé sur la brigade financière alors que la policière en charge du dossier affirme exactement le contraire ? De toute manière cette volte-face met réellement en cause l’indépendance de la justice et ceux  qui la servent. D’une certaine manière cette affaire Kerviel constitue un scandale d’État qu’on peut d’autant plus facilement comprendre quand on connaît les connexions douteuses entre le pouvoir politique et le pouvoir financier. A  qui fera-t-on croire qu’il était possible qu’un trader puisse perdre de l’ordre de 5 milliards sans la bienveillance coupable de la banque. ? Ou alors les dirigeants de la société générale sont des incompétents notoires. « La magistrate Chantal de Leiris affirme mercredi dans Le Monde que les enquêtes sur l’affaire Kerviel n’ont pas été manipulées par la Société Générale, contrairement à ce que laissaient supposer des propos enregistrés à son insu et reproduits dimanche dans la presse.  »La Société Générale n’a pas eu prise sur moi, ni sur la Brigade financière », a déclaré Mme de Leiris au quotidien daté de jeudi. Alors vice-procureur au parquet de Paris, la magistrate avait en particulier travaillé sur des plaintes déposées en 2012 par Jérôme Kerviel et son avocat David Koubbi. Ces derniers accusent la Société Générale d’avoir « truqué » l’enquête sur sa perte de près de 5 milliards d’euros, révélée en 2008 et dont Jérôme Kerviel a, au moins au pénal, été jugé seul coupable.   »Les plaintes ont été classées parce qu’il n’y avait pas matière à poursuivre », a dit Mme de Leiris au Monde, assurant que les enquêtes ont été « conduites avec rigueur ». Dimanche, à quelques heures d’une audience sur une demande de révision déposée par Jérôme Kerviel, 20 Minutes et Mediapart avaient publié des propos fracassants de cette même magistrate. Mme de Leiris a été enregistrée à son insu par Nathalie Le Roy, une commandante de la Brigade financière devenue témoin à charge contre la banque, qu’elle accuse d’avoir orienté les enquêtes.  »La Société générale savait, savait, c’est évident, évident », aurait dit Mme de Leiris à Mme Le Roy, en lançant à la policière: « C’est vrai ce que vous dites, vous avez été entièrement manipulée par la Société Générale ».

 

Affaire Kerviel : la discrétion des grands médias

Affaire Kerviel : la discrétion des grands médias

Il n’est sans doute pas surprenant que les grands médias fassent preuve depuis le début d’une telle discrétion à propos de l’affaire Kerviel. Une discrétion qui se comprend quand on sait que la Société Générale fait partie des grands annonceurs dont la pub finance la presse écrite ou audiovisuelle. Il s’agit pourtant d’une affaire d’État qui met en cause la responsabilité de la société générale et qui a été purement et simplement enterrée par la justice ; pire, Kerviel, le bouc émissaire, idéal a été condamné à trois ans de prison et à rembourser 5 milliards ( remboursement annulé ensuite tellement il était ridicule car il aurait fallu des centaines d’années à l’intéressé pour respecter cette condamnation). Pire encore, la société générale a bénéficié d’une petite ristourne fiscale d’un milliard pour le préjudice subi. Pourtant la policière de la brigade financière en charge du dossier avait émis des doutes sérieux concernant la responsabilité de Kerviel et c’est pour cette raison qu’elle a été écartée du dossier de même ensuite pour  la juge qui pensait à peu près la même chose , aujourd’hui elle aussi mise dans Un placard. « Elle assure des missions de réserve » d’après la chancellerie ! Pas étonnant quand on connaît son véritable sentiment sur cette affaire «Quand vous en parlez, tous les gens qui sont un peu dans la finance, ils rigolent, sachant très bien que la Société générale savait», déclare Chantal de Leiris la juge.  Jérôme Kerviel a été condamné définitivement à cinq ans de prison dont trois ferme en avril 2014, mais la Cour de cassation a rejeté la somme de 4,9 milliards d’euros de dommages-intérêts demandée par la Société Générale, soit l’équivalent de sa perte, en reprochant à la banque d’avoir failli dans ses mécanismes de contrôle.  Chantal de Leiris revient sur le classement de ces plaintes par le parquet en 2012 et met en cause sa hiérarchie directe. «C’est surtout Michel Maes (chef de la section financière au parquet à l’époque, ndlr). Sans arrêt, il me disait : « Tu vas pas mettre en défaut, en porte-à-faux, la Société générale. Ça a été jugé, t’as pas à y revenir« . C’est eux qui ont voulu à tout prix sabrer (les plaintes) (…) Mais c’est vrai ce que vous dites: vous avez été entièrement manipulée par la Société générale», déclare Chantal de Leiris à son interlocutrice, selon les extraits. Et d’ajouter: «Maes, c’est les avocats de la Société générale». Dans cette affaire d’État on attend que l »’exemplaire » Christine Taubira prenne enfin les moyens d’assurer l’indépendance de la justice. »

Affaire Kerviel : la justice manipulée

Affaire Kerviel : la justice manipulée

La justice a été manipulée de l’aveu même de la juge qui a instruit l’affaire dans le cadre de la plainte déposée par Jérôme Kerviel. C’est donc le deuxième témoignage dans ce sens après les déclarations de la policière qui avait traité le dossier à la brigade financière (cette dernière ayant été mutée comme par hasard lorsqu’elle avait fait part de ses doutes sur la procédure concernant la société générale). Cette fois la justice aura bien du mal à enterrer le dossier dont Kerviel réclame la réouverture. Dans un enregistrement clandestin On y entend Chantal de Leiris, qui avait classé sans suite les plaintes déposées par Jérôme Kerviel contre son ancien employeur, expliquer à Nathalie Leroy (la policière de la brigade financière) qu’elle a été « entièrement manipulée par la Société générale ». « Dans cette affaire, il y a des choses qui ne sont pas normales. Quand vous en parlez, tous les gens qui sont dans la finance rigolent, sachant très bien que la Société générale savait. La SG savait, savait… C’est évident. Evident ! Et alors, c’est vrai que sur le montant du préjudice, les 4 milliards et quelques [de pertes], il n’y a aucune expertise. Il n’y a rien… », ajoute-t-elle également. La confirmation que le pouvoir politique et économique a voulu faire porter la responsabilité de la crise financière au seul bouc émissaire Jérôme Kerviel. Il faut d’ailleurs noter  qu’en France aucun banquier n’a été inquiété Un scandale d’Etat qui met en cause le pouvoir politique ancien et actuel, la justice, plus généralement l’omerta de l’oligarchie qui détient tous les pouvoirs. Un scandale politique car le pouvoir a voulu masqué la spéculation du système bancaire (pas seulement celle de la Société Générale car d’autres banques ont été concernées). Pire on a accordé une indemnité fiscale de 1.7 milliards à la société générale  pour préjudice subi alors que la banque s’est toujours refusé de publier  les comptes de cette affaire. Un scandale aussi de la justice mise sous tutelle du politique et des groupes financiers et qui en « toute indépendance »  a enfoncé  le lampiste Kerviel, certes pas innocent mais qui ne pouvait être le seul responsable de ces dérives. Comment a-t-on pu autoriser Kerviel à engager de l’ordre de  50 milliards (avec une  perte de 5 milliards), soit l’équivalent des fonds propres de la banque. La fraude de Kerviel (qui au passage ne s’est pas enrichi personnellement) ou les défaillances informatique ne peuvent expliquer cela.  La police s’est aussi laissée manipuler en tronquant les résultats de l’enquête. Aujourd’hui encore les grands médias sont d’une prudence suspecte vis-à-vis de cette affaire. Pas étonnant tout le monde se  tient par la barbichette. L’oligarchie qui maitrise  tous les pouvoirs en France (politique  et économique notamment) a savamment cadenassé la problématique en recentrant toute la responsabilité sur un pauvre type dont on s’est servi quant il permettait d’encaisser des profits mais qu’on a condamné quand les pertes se sont accumulées. Kerviel  a surtout une insuffisance rédhibitoire, il n’appartient pas à cette oligarchie, ni énarque, ni polytechnicien pas même sorti d’un institut politique, c’est la victime expiatoire rêvée. A noter que pas un dirigeant de la Société Générale n’a été inquiété (alors que la responsabilité de la banque a été reconnue), que dans d’autres affaires des grands dirigeants pour des faits d’enrichissement personnel ont écopé de peines dérisoires. Du coup les réseaux sociaux ont décidé  de suppléer des grands médias défaillants en relayant et en expliquant ce sandale d’Etat. Il  ne fait aucun doute que l’  oligarchie va s’efforcer d’étouffer à nouveau cette affaire si l’opinion ne prend pas le relai ; Une affaire qui met en cause le système politique, judicaire, économique et au-delà  la démocratie.

Kerviel, le bouc émissaire soutenu par les Français

Kerviel, le bouc émissaire  soutenu par les Français

 

 

Un  sondage démontre que plus de la moitié des Français (53%) ont une bonne image de l’extrader de la Société Générale . sans doute pas vraiment un soutien mais l’expression du sentiment que Kerviel n’a été qu’un bouc émissaire dans cette affaire. A noter qu’il a été le seul condamné, aucun responsable de la Société générale ou des autres banques qui ont perdu de l’argent dans les mêmes conditions n’ont été inquietés.  Grâce sans doute à’ » l’indépendance de la justice » implacable pour les voleurs de poules mais tolérante vis  à vis des grosse magouilles financières. Dernier exemple en date, dans affaire Bettencourt, Banier condamné à un an réel de prison pour des dizaines de millions détournés. Ne parlons pas de l’affaire Tapie ! Dans cette affaire Kerviel,  la justice s’est une   nouvelle fois complètement discréditée non seulement en ne jugeant pas de manière équitable mais en magouillant les rapports de police. de prison .   Sept ans après l’affaire Kerviel, de nouvelles révélations ont fait renaître le soupçon sur l’éventuelle connaissance par la Société Générale des agissements de l’ex-trader, qui ont placé la banque française au bord du gouffre début 2008. La commandante de police qui avait dirigé l’enquête sur la perte de 4,9 milliards d’euros déclarée en janvier 2008 par le groupe a déclaré récemment à un juge qu’une partie de la hiérarchie de la Société générale « ne pouvait ignorer » les engagements colossaux pris sur les marchés par Jérôme Kerviel, selon Mediapart. Mercredi, six parlementaires de tous bords ont demandé ensemble à la ministre de la Justice Christiane Taubira de faire une demande de révision du procès Kerviel. Les Français sont 78% à estimer que les banques françaises n’ont pas tiré les leçons de l’affaire Kerviel et qu’une telle affaire aurait autant de chances de se produire aujourd’hui, souligne le sondage. Un nouveau procès au civil est prévu du 20 au 22 janvier 2016

 

Kerviel : le bal des faux culs

Kerviel : le bal des faux culs

 

C’est d’abord avec une prudence extrême que les grands médias ont rendu compte des révélations d’une  policière sur la responsabilité de la Société Générale dans l’affaire Kerviel. Le plus souvent on s’est limité à diffuser de dépêches d’agences, l’étonnement  de l’avocat de la banque ou encore la nouvelle  plainte de Kerviel. En cause évidemment le poids économique de la Société Générale et son influence sur le marché de la pub qui finance ces grands médias. Il s’agit pourtant d’un des plus grands scandales . Un scandale d’Etat qui met en cause le pouvoir politique ancien et actuel, la justice, plus généralement l’omerta de l’oligarchie qui détient tous les pouvoirs. Un scandale politique car le pouvoir a voulu masqué la spéculation du système bancaire ( pas seulement celle de la Société Générale car d’autres banques ont été concernées). Pire on a accordé une indemnité fiscale de 1.7 milliards à la société générale  pour préjudice subi alors que la banque s’est toujours refusée de publier r les comptes de cette affaire. Un scandale aussi de la justice mise sous tutelle du politique et des groupes financiers et qui en « toute indépendance »  a enfoncé  le lampiste Kerviel, certes pas innocent mais qui ne pouvait être le seul responsable de ces dérives. Comment a-t-on pu autorisé Kerviel à engager de l’ordre de  50 milliards ( avec une  perte de 5 milliards) , soit l’équivalent des fonds propres de la banque. La fraude de Kerviel ( qui au passage ne s’est pas enrichi personnellement) ou les défaillances informatique ne peuvent expliquer cela.  La police s’est aussi laissée manipuler en tronquant les résultats de l’enquête. Aujourd’hui encore les grands médias sont d’uen prudence suspecte vis-à-vis de cette affaire. Pas étonnant tout le monde se  tient par la barbichette. L’oligarchie qui maitrise  tous les pouvoirs en France ( politique  et économique notamment ) a savamment cadenassé la problématique en recentrant toute la responsabilité sur un pauvre type dont on s’est servi quant il permettait d’encaisser des profits mais qu’on a condamné quand les pertes se sosnt accumulées. Kerviel  a surtout une insuffisance rédhibitoire , il n’appartient pas à cette oligarchie, ni énarque, ni polytechnicien pas même sorti d’un institut politique, c’est la victime expiatoire rêvée. A noter que pas un dirigeant de la Société Générale n’a été inquieté ( alors que la responsabilité de la banque a été reconnue) , que dans d’autres affaires des grands dirigeants pour des faits d’enrichissement personnel ont écopé de peines dérisoires . Du coup les réseaux sociaux ont décidé  de suppléer des grands médias défaillants en relayant et en expliquant ce sandale d’Etat. Il  ne fait aucun doute quel’  oligarchie va s’efforcer d’étouffer à nouveau cette affaire si l’opinion ne prend pas le relai ; Une affaire qui met en cause le système politique, judicaire, économique et au-delà  la démocratie.

 

 

Kerviel : le procès de la finance folle ( Joly)

Kerviel : le procès de la finance folle ( Joly)

La députée européenne Eva Joly (EELV) réagit pour leJDD.fr aux révélations de Mediapart.

Comment accueillez-vous les nouvelles révélations de Mediapart dans l’affaire Kerviel?
J’ai toujours pensé que la vérité finirait par sortir. Le témoignage de la policière chargée de l’enquête, Nathalie Le Roy est à prendre au sérieux. Son intégrité et son honnêteté ne peut être mises en doute. Elle a d’abord été convaincue de la version de la Société générale. Mais quand elle a commencé à enquêter sur les dossiers de constitution de partie civile (faux et usage de faux), déposé par l’avocat de Jérôme Kerviel, elle a changé d’opinion. Elle a vu qu’elle rencontrait des obstacles. Par exemple, elle n’a jamais réussi à obtenir les courriels échangés par la direction de la Société Générale. Elle a constaté des graves dysfonctionnements du parquet. Elle a fini par se rendre compte – et cela a dû être très douloureux pour elle – qu’on ne cherchait pas à établir la responsabilité globale dans ce dossier.

Pourquoi très douloureux?
C’est une femme très dévouée dans son travail. Se rendre compte qu’on a été manipulé n’est jamais agréable.

Appelez-vous à une révision du procès?
La justice ne doit pas s’arrêter là et il faut maintenant aller au bout du chemin. La justice s’honorerait si le procureur général ou la ministre de la Justice saisissait la commission de révision. Cela serait une occasion de montrer que la justice est indépendante.

Selon vous, la justice a complètement failli dans cette affaire?
La justice a été borgne. Elle a vu la responsabilité, qui n’est pas contestée, de Jérôme Kerviel mais elle a refusé de voir qu’il n’était pas seul. On ne peut pas se contenter des affirmations de la banque concernant ses pertes. Je déplore qu’il n’y ait toujours pas eu d’expertise indépendante dans ce dossier.

Jean-Luc Mélenchon demande l’ouverture d’une commission d’enquête parlementaire. Vous en pensez quoi?
Cela serait tout à fait utile. Même si ce qui doit primer, c’est la révision du procès Kerviel.

Cela vous étonne de voir des gens aussi différents que Georges Fenech (UMP), Jean-Luc Mélenchon (FDG) ou vous-même se battre pour la révision du procès Kerviel?
Peu importe qui le demande. En tout cas, pour moi c’est une évidence depuis que je me suis plongé dans le dossier l’année dernière. J’ai regardé les comptes de la Société générale et je me suis rendu compte que la banque avait dégagé 7 milliards d’euros l’année de la catastrophe bancaire grâce aux produits dérivés. Il fallait voir ce qu’il s’était passé dans le dossier Kerviel, cela m’a paru comme une évidence. On n’a pas encore fait le procès de la finance folle.

 

Kerviel : Sarkozy a couvert tout ça ( Mélenchon)

Kerviel : Sarkozy a couvert tout ça ( Mélenchon)

 

 

Mélenchon a raison le scandale D4Etta que constitue l’affaire de la société générale n’a pas pu exister sans l’aval du pouvoir en place, relayé ensuite pas le pouvoir actuel ( Sapin a traité Kerviel d’escroc !).  Il est clair qu’il fallait préserver les intérêts de la banque ( comme ceux des autres banques) , faire plonger un lampiste ( au demeurant qui n’a pas pris la précaution de sortir de sciences, de l’ENA ou de polytechnique). En fait un étranger à l’oligarchie qui ne pouvait remettre en cause la logique des banques. Une logique de spéculation avec les dépôts et les prêts de la BCE . car ce sont sur ces activités spéculatives que les banques réalisent de prodigieux profits, que les grands patrons s’en mettent plein les poches ( plus de 300 millionnaires parmi les dirigeants des banques françaises) et arrosent les actionnaires. En 2009 on avait promis de mettre fin à ces activités spéculatives des banques de dépôt. Mais Hollande, qui l’avait aussi promis a refusé ( avec Moscovici) de séparer activités de marchés ( spéculatives) et activités de dépôt. Conclusion on continue comme avant et c’est en spéculant sur les actions, les taux de change, les matières premières ( y compris alimentaires quitte à affamer les pays pauvres) que les banques se remplissent les poches. Avec parfois des prises de risques considérables  qui dépassent leurs fonds propres. Du coup il fallait ne pas briser cette belle logique qui rapporte tant et enfoncer ce pauvre type de Kerviel. Pire on attribué 1.7 milliards à la société générale ( l’argent du contribuable), distribués ensuite aux dirigeants et aux actionnaires en compensation du préjudice ! C’est évidemment le un scandale et le pouvoir en place à l’époque , Sarkozy en tête  a étouffé l’affaire société générale. « C’était le président de la république Nicolas Sarkozy qui a couvert tout ça », affirme l’ancien candidat du Parti de gauche à RTL.  »On ne peut pas décider d’attribuer 1,7 milliard d’euros à une banque sans que la décision vienne du plus haut sommet de l’État« , explique-t-il. Dans la foulée, il en appelle à Nicolas Sarkozy afin de donner des explications.  « Rien n’a été contrôlé, par conséquent il va falloir que monsieur Sarkozy rembobine le film et nous explique pourquoi il a pris cette décision. Il y a eu une grande manœuvre« , insiste Jean-Luc Mélenchon. 

 

 

Kerviel : le début d’une autre affaire Société Générale

Kerviel : le début d’une autre affaire Société Générale

 

Dans une Interview à l’Express Kerviel régit aux révélations de la policière qui met en cause la Société Générale et considère que c’est une bombe.

Il y a un an, vous demandiez – en vain – à François Hollande de garantir la protection des personnes prêtes à témoigner des dysfonctionnements dans le traitement de votre dossier. L’une d’entre elles parle aujourd’hui à visage découvert. Est-ce la fin de l’affaire Kerviel?

La fin, je ne sais pas, je l’espère. C’est à tout le moins le début de l’affaire Société générale. C’est une bombe, car non seulement ce témoignage fait sauter la banque en démasquant sa version officielle, mais il provient de la personne la plus au fait de l’affaire. C’est elle qui a mené l’intégralité de l’enquête depuis 2008 et qui a rédigé le procès-verbal de synthèse qui concluait à ma seule responsabilité. Elle connaît le dossier comme personne, probablement mieux que tous les magistrats qui ont été amenés à me juger. Pour moi, ça a valeur de réhabilitation. Je suis stupéfait par le courage de cette personne qui aujourd’hui trouve la force d’assumer et de dire: j’ai été trompée. Je ne sais que trop ce que ça peut lui coûter. Je ne sais pas si, à sa place, j’aurais eu ce courage. J’espère que les magistrats prendront à sa juste valeur cet acte de bravoure.

S’il avait été protégé, ce témoin aurait pu vous épargner d’être incarcéré. Vous le saviez lorsque vous avez été interpellé. Qu’avez-vous ressenti alors?

Un mélange de peine, de dégoût, de rage aussi. Car j’avais acquis la certitude que des dysfonctionnements existaient. C’était ce qui ressortait de l’enquête de Mediapart publiée la veille de mon arrestation. Ça coûtait quoi à l’Etat d’assurer l’anonymat des témoins? On était alors en plein débat sur le statut des lanceurs d’alerte et la manière de les protéger. J’ai toujours été respectueux de la justice française en espérant qu’elle fonctionne, je n’ai jamais fui, je me suis rendu en temps et en heure, sur décision du parquet, qui avait pourtant cinq ans pour mettre à exécution ma peine. Mais ce qui s’est passé ce jour-là était à l’opposé de l’image de la France, de ses valeurs telles qu’on me les a inculquées. Il n’y a pas un jour en prison où je n’ai pas espéré que l’un d’entre eux ait le courage de parler.

Aujourd’hui, comment vous sentez-vous?

Libéré, en paix avec moi-même. Quelle que soit la décision que prendront les juges, au moins, la promesse faite à ma mère, rendre l’honneur au nom de ma famille, est confortée. Au-delà de ma réhabilitation, c’est aussi celle de tous ces gens qui m’ont soutenu, ceux qui ont accepté de témoigner pendant mon procès, qui ont pris le risque de mettre en jeu leur carrière au nom d’un certain idéal de justice et qui ont été successivement raillés, maltraités et sanctionnés. Ce que je ressens comme une réhabilitation leur revient en priorité, car ils ont eu raison avant tout le monde.

Votre avocat, David Koubbi, a déposé la semaine dernière un recours en révision. Qu’en attendez-vous?

La réouverture du dossier, la tenue d’une vraie enquête à charge et à décharge, une véritable expertise financière indépendante sur les pertes de la banque. Mais aussi l’espoir que la justice arrête de dérailler, que le parquet cesse cette énorme mascarade, que les magistrats, les hommes politiques et les citoyens saisissent l’enjeu de ce qui est train de se passer.

A votre sortie de prison, vous avez déclaré que vous aspiriez désormais à « une vie normale ». Cela semble plus compliqué que vous ne l’aviez imaginé…

Je n’avais pas anticipé à quel point on se sent en sécurité dans une cellule de 9 m2. En prison, votre agenda est réglé comme du papier à musique, vous n’avez pas besoin de vous projeter, vous ne réfléchissez pas à l’avenir, le temps ne compte plus. Surtout que je m’étais mis en tête que j’allais purger la totalité de ma peine, c’est-à-dire trois ans. Je me le répétais tous les jours. C’était compter sans la pugnacité de mon avocat et de ses collaborateurs du cabinet 28 octobre. Sans eux, on ne serait pas allé jusqu’au bout et je ne serais peut-être pas là aujourd’hui. Une fois dehors, ce processus psychologique, destiné à me protéger, m’a sauté à la figure. Pendant des semaines, je me suis levé avec la peur de sortir dans la rue. Le moindre bruit de clefs ou de portes me renvoyait à la prison. Je me posais un milliard de questions, je culpabilisais d’être dehors et de ne pas me sentir heureux. J’ai mis plusieurs mois pour reprendre conscience et accepter qu’il me fallait entamer un travail sérieux sur moi-même. Ce que j’ai fait. Je ne sais pas si vous mesurez tout ce que j’endure depuis 2008. Sept ans, c’est long, mais nous ne lâcherons pas.

Vous aviez entamé une « marche contre la tyrannie des marchés financiers ». Comment allez-vous poursuivre ce combat?

Ça chemine. Des gens nous rejoignent, des professeurs d’économie, des universitaires, d’anciens traders, des hommes politiques. On réfléchit à importer un concept qui a fait ses preuves aux Etats-Unis, qui consiste à racheter des prêts étudiants pour les financer par des dons. J’adorerais l’appliquer en France à des personnes surendettées. On envisage aussi de lancer un site Internet pour intéresser les citoyens au monde de la finance, donner des clefs, bref, éveiller les consciences.

Kerviel : deux justices, celle de oligarchie, celle des autres

Kerviel : deux justices, celle de oligarchie, celle des autres (article de  mai 2014)

 

Kerviel qui a certes commis des fautes très importantes ne s’est pas pour autant enrichi ; il a pourtant écopé de 5 ans de prison. Messier lui qui a coulé Vivendi et qui est coupable d’abus de biens sociaux ne vient  d’être condamné qu’à 10 mois de prion avec sursis. Explication, kerviel est un pauvre type qui n’appartient pas à l’oligarchie et ne bénéficie du soutien d’aucune structure. Messier ; lui est polytechnicien et énarque. Il n’a dû sa place chez Vivendi qu’à son passage comme conseiller politique de Balladur. En clair il doit sa promotion à l’oligarchie, à ses amitiés politiques et n’a jamais mis un ou dans son entreprise. C’est l’illustration de la « grandeur » et de « l’indépendance » de la justice en France qui veut ni s’attaquer aux excès de la financiarisation de l’économie, ni à l’oligarchie (énarques et polytechnicien) qui gouverne le pays. La cour d’appel de Paris a donc condamné lundi Jean-Marie Messier à dix mois de prison avec sursis et 50.000 euros d’amende pour abus de biens sociaux lors de son départ de la direction de l’ex-Vivendi Universal mais l’a relaxé pour sa communication financière de 2000 à 2002. Le parquet général avait proposé sa condamnation à vingt mois de prison avec sursis – contre trois ans en première instance – et la confirmation de son amende de 150.000 euros. « Cette décision met fin à la légende selon laquelle Vivendi aurait été mal géré », a dit lundi à la presse son avocat Me Francis Szpiner. « Jean-Marie Messier a démontré que rien de ce qu’il avait fait durant la gestion de Vivendi n’était blâmable ou coupable », a-t-il ajouté. « Les actionnaires n’ont jamais été trompés. » Le groupe Vivendi a pris acte « avec satisfaction » de l’arrêt de la cour d’appel, notant dans un communiqué que celle-ci n’avait « retenu aucune responsabilité à son encontre » et déclaré nulle la demande d’indemnisation de certains actionnaires ou ex-actionnaires. En première instance, Jean-Marie Messier avait été reconnu coupable de diffusion d’informations fausses ou trompeuses sur la situation financière du groupe. Les juges l’avaient alors qualifié de « prestidigitateur de dettes », considérant qu’il avait trompé le public et les actionnaires sur l’état du groupe dont il disait qu’il allait « mieux que bien » alors que les créanciers étaient à ses portes. En raison de sa relaxe, les petits porteurs qui avaient été reconnus parties civiles en 2011, ont été déboutés en appel de leurs demandes d’indemnités. Me Frédérik-Karel Canoy, représentant des actionnaires individuels, s’est dit « déçu » et a annoncé un pourvoi en cassation. « Le combat continue », a-t-il déclaré. Jean-Marie Messier se pourvoira également en cassation concernant sa condamnation pour abus de biens sociaux. Comme en première instance, les juges ont retenu contre lui la signature, en juillet 2002, sans approbation préalable du conseil d’administration ni vote de l’assemblée générale, d’une convention de fin de contrat lui octroyant 18,6 millions d’euros d’indemnités ainsi que 1,9 million d’euros d’autres avantages. « Le fait pour un dirigeant de mettre indûment à la charge de la société qu’il dirige une dette à son égard est constitutif d’abus de biens sociaux », écrit la cour dans son jugement. Me Szpiner souligne quant à lui que l’accord « avait été demandé par les gens qui avaient chassé Jean-Marie Messier, pour une somme qu’il n’a jamais touchée. » Deux anciens dirigeants de Vivendi Universal ont par ailleurs été condamnés en appel pour délit d’initié. Guillaume Hannezo, ancien directeur général adjoint et directeur financier, a été condamné à 850.000 euros d’amende dont la moitié avec sursis, et Edgar Bronfman Jr, ex-vice président de Vivendi Universal, à une amende de cinq millions d’euros dont la moitié avec sursis. Entre 1996 et 2002, Jean-Marie Messier a transformé la Compagnie générale des eaux en géant mondial de la communication, avec notamment le rachat de Canal+ et du groupe canadien Seagram, qui contrôlait le studio de cinéma Universal. Etranglé par les dettes et les pertes, le groupe a ensuite été contraint à une lourde restructuration. En janvier 2010, aux Etats-Unis, un jury populaire avait retenu la responsabilité de Vivendi mais écarté celle de Jean-Marie Messier pour des faits de communication trompeuse. Une procédure au civil a été engagée en France contre Vivendi devant le tribunal de Grande Instance de Paris avec une audience prévue fin mai, parallèlement à une action devant le tribunal de commerce, a indiqué Me Frédérik-Karel Canoy.Par contre  Pas le bol pour kerviel il a toute l’oligarchie administrative, juridique et politique contre lui. C’est un escroc a dit notamment Sapin qui comme l’ oligarchie ne souhaite pour rouvrir le dossier Société générale afin de ne pas mettre en cause ses petits copains de l’ENA (ou de polytechnique) ; kerviel est la victime idéale, le profil type du »pauvre type » auquel on va faire porter le chapeau de toutes les dérives bancaires ; certes il est aussi responsable, mais le principal coupable c’est la spéculation effrénée des banques qui a abouti au krach financier. Kerviel n’a pas le bol, il n’appartient à aucune confrérie, aucune mafia, aucun parti. Il faut donc vite mettre en prison celui qui serait de faire émerger le procès des excès de la financiarisation de l’économie et les erreurs de gestion des patrons de banques. Avec l’accord de l’oligarchie politique, économie, juridique et même médiatique. Après deux jours de suspense, l’ex-trader de la Société générale est finalement rentré en France pour se rendre à la police. Il devrait être incarcéré pour purger sa peine de trois ans de prison. En deux jours, Jérôme Kerviel aura bien entretenu le suspense. Dimanche soir avant minuit – soit juste avant la limite fixée par la justice française – il a finalement franchi la distance qui sépare l’Italie de la France, avant d’être discrètement et rapidement interpellé par deux policiers en civil. Il s’est engouffré dans un véhicule qui l’a probablement emmené vers le commissariat de Menton. « Je suis libre car la liberté, c’est dans la tête », a-t-il déclaré peu de temps avant cette interpellation, annonçant que sa marche se poursuivrait sans lui, par l’intermédiaire de son compagnon de marche le Père Patrice Gourrier. Ce dernier était très ému au moment de l’arrestation de l’ex-trader. Avec la désormais célèbre veste rouge sur le dos, il a annoncé la tenue d’un sit-in devant le commissariat de Menton.

 

 

Affaire Kerviel: la Société générale a menti

Affaire Kerviel:   la Société générale a menti

Comme on pouvait s’en douter la Société général a menti dans l’Affaire Kerviel. En fait elle était au courant des agissements de Kerviel et les couvrait. Comment en effet aurait-on  pu ignorer que 50 milliards avaient été engagés ( plus que les fonds propres de la banque) et qu’une perte de 5 milliards en résultait. Kerviel ( par ailleurs aussi irresponsable que sa banque) a joué le rôle de lampiste. Il a été condamné par l’oligarchie bancaire y compris par le gouverneur de la Banque de France ( « voleur, escroc, terroriste peut être »). Pas le moindre responsable de la société générale n’a été inquiété. Après les révélations d’une policière pas sûr que le procès de Kerviel soit à nouveau ouvert  car ce serait alors la mise en cause de la banque , du système bancaire et même des responsables politiques. Il y a fort à parier que compte tenu des enjeux, la justice « indépendante » va enterrer l’affaire sur recommandation politique. Selon Mediapart, la Société générale connaissait les agissements de son trader Jérôme Kerviel, coupable d’avoir fait perdre cinq milliards d’euros à son employeur. Le site publie ce lundi le témoignage d’une enquêtrice chargée de l’affaire.  L’affaire Kerviel pourrait rebondir. Jérôme Kerviel, l’ancien trader de la Société Générale, a été jugé coupable en appel d’avoir fait perdre cinq milliards d’euros à son employeur, la banque Société Générale, en 2008. Mais ce lundi Mediapart publie un témoignage : celui de l’enquêtrice en charge de cette affaire. Elle assure que la banque était au courant des agissements du trader. Et ce n’est pas le témoignage d’une simple policière. Nathalie est la commandante de police qui était en charge de l’enquête sur l’affaire Kerviel à deux reprises. C’est donc un témoin clef. Au début de l’affaire en 2008, son enquête accable d’abord Jérôme Kerviel, considéré comme le seul responsable de la perte de cinq milliards d’euros. Il est condamné en première instance mais porte plainte pour escroquerie au jugement.  Nathalie Le Roy écope à nouveau de l’enquête et elle commence à douter. « J’ai eu le sentiment puis la certitude« , dit-elle, « que la hiérarchie ne pouvait ignorer les positions prises par Jérôme Kerviel« . Ces mots, elle les prononce le mois dernier, début avril dans le bureau de Roger Le Loire, le juge qui mène l’instruction après la plainte de Kerviel. Selon Mediapart, Nathalie Le Roy y détaille par exemple le témoignage d’un ancien salarié qui explique que les risques pris par Jérôme Kerviel étaient connus. Il dit avoir envoyé un mail dès 2007 à plusieurs responsables avec une tête de mort pour les alerter. Nathalie Le Roy assure que la Société Générale a orienté l’enquête depuis le début. La justice va-t-elle rouvrir le dossier? La question s’était déjà posée au moment du procès et du procès en appel du trader. Cette nouvelle audition pourrait rabattre les cartes.

 

Jérôme Kerviel, le bouc émissaire relâché

Jérôme Kerviel, le bouc émissaire relâché

A de nombreuses reprise nous avons dénoncé la scandaleuse affaire de la Société Générale qui s’est conclue par la condamnation du bouc émissaire Kerviel, certes coupable aussi  mais sûrement pas responsable des excès spéculatifs de la banque. Des spéculations (pas seulement de la Société Générale et pas seulement des banques américaines)  bien entendu qui ont par parenthèse créé les conditions de la crise financière de 2009. Spéculations en outre qui continuent comme avant notamment en France où on s’est contenté d’une mini réforme bancaire à la demande des banquiers. Kerviel, lui a payé, pas les grands patrons de banques, aucun n’a été condamné et pourtant ce sont des dizaines de milliards qui se sont envolés. L’ancien magistrat Georges French (et député) dénonce auusi cette situation dans une tribune au JDD : « La remise en liberté sous bracelet électronique de Jérôme Kerviel ne peut constituer le point d’orgue d’une affaire qui est loin d’avoir livré toute sa vérité. Bien que revêtue du lourd manteau de l’autorité de la chose jugée, la déclaration de culpabilité du trader ne pourra indéfiniment occulter la défaillance d’un système bancaire trop prompt à désigner un coupable idéal, qui aurait agi en « loup solitaire ». À l’évidence, ce procès à rebondissements provoque un malaise jusqu’au sein de l’institution judiciaire, à telle enseigne que, successivement, la Cour de cassation a annulé les dommages et intérêts et que la cour d’appel de Paris a remis en liberté Jérôme Kerviel. Le syndrome de l’erreur judiciaire ou, a minima, celui d’un procès inéquitable envahit les esprits. Comment se satisfaire en effet d’une instruction au cours de laquelle les défenseurs s’est heurté à une justice sourde et aveugle face à de nombreuses demandes d’actes? Le principe d’une instruction menée à charge et à décharge ainsi que celui des droits de la défense garantis par la Cour européenne des droits de l’homme semblent avoir été bafoués. Chacun sent bien qu’un salarié isolé sur son desk delta one, aussi génial soit-il, ne pouvait à l’insu de toute sa hiérarchie engager jusqu’à 50 milliards d’euros en valeur absolue. La présentation d’un maillon de la chaîne comme unique responsable est un défi pour l’intelligence et ne peut s’accommoder d’une réalité infiniment plus complexe du fonctionnement d’un établissement bancaire de dimension internationale. Assurément, la justice n’a pas été jusqu’au bout et de nombreuses questions restent en suspens. Ainsi, pourquoi a-t-elle toujours refusé de faire droit à une demande d’expertise pour établir la réalité des préjudices subis par la banque, laquelle a de surcroît bénéficié d’une surprenante exonération fiscale de 2,2 milliards, supportée en définitive par le contribuable? Pourquoi la justice n’a-t-elle pas fait droit à des demandes d’auditions de salariés pourtant détenteurs d’informations déterminantes pour la manifestation de la vérité et dont il semble que le silence ait pu être monnayé? Pourquoi les bandes d’enregistrement des aveux prétendument complets de Jérôme Kerviel recueillis par la partie civile n’ont-elles pas été soumises à une expertise contradictoire pour en vérifier la réalité? Puisse un jour ces interrogations trouver réponse, sans doute à l’occasion des plaintes déposées par la défense de Jérôme Kerviel, sur le fondement, notamment, de l’escroquerie au jugement. Il y va de l’intérêt du système bancaire français, du fonctionnement de l’institution judiciaire et de l’honneur d’un homme. »

 

Kerviel : le mauvais feuilleton pour protéger la mafia financière

Kerviel : le mauvais feuilleton pour protéger la mafia financière

Nouvel épisode du mauvais feuilleton Kerviel, bouc émissaire de la crise financière. Le trader qui a certes commis des imprudences est le seul à avoir payé pour la crise financière,  d’abord condamné à rembourser 5 milliards (sanction tellement ridicule qu’elle a été annulée) pour finalement condamné à 5 ans de prison. Après une centaine de jours de prison, une mise en liberté sus condition était envisagée. Autant dire un désaveu cinglant  pour une justice qui ne s’intéresse qu’aux lampistes puisqu’aucun dirigeant de banques n’a été inquiété après les milliards envolés lors de la crise. Le pouvoir est bien ennuyé, il faut quand même un peu de justice mais parallèlement un bouc émissaire est bien utile pour faire oublier que les patrons de banques (la plupart passés dans les cabinets ministériels)  ont non seulement commis de scandaleuses erreurs de gestion mais en plus se sont gavés (et continuent).   »C’est gagné! » C’est par ces quelques mots que l’avocat de Jérôme Kerviel, Me David Koubbi, avait  annoncé mardi à la mi-journée que le juge d’application des peines avait accédé à la demande de son client, qui a été condamné en mars dernier pour avoir causé une perte de 4,9 milliards d’euros à la Société Générale. Mais l’avocat a-t-il parlé trop vite? Selon le parquet d’Evry, le juge a indiqué qu’il avait en fait mis sa décision en délibéré à vendredi prochain. Bien que David Koubbi maintienne que le juge a donné son feu vert dès mardi, c’est donc à cette date que le parquet envisagera de faire appel ou non de cette décision. « En l’état, le parquet d’Evry est dans l’attente de cette décision qui lui permettra de prendre connaissance des motivations retenues et d’exercer, le cas échéant, les voies de recours qui lui sont offertes », a-t-il dans un communiqué. Jérôme Kerviel devra donc encore patienter. D’autant que si un aménagement de peine est bien accordé en fin de semaine, le parquet fera « très vraisemblablement » appel de cette décision, avait déclaré dans un premier temps le procureur d’Evry, Eric Lallement. L’appel du parquet suspend l’aménagement de la peine. Une nouvelle audience devrait alors être organisée dans un délai de deux mois. Si le parquet ne faisait pas appel, Jérôme Kerviel « sortirait dans le cadre de cet aménagement de peine avec un bracelet électronique, avec des heures de sortie qui lui permettent d’aller travailler et de rentrer à son domicile le soir », a expliqué David Koubbi mardi devant les chaînes de télévision, qui avait fait part du « soulagement immense » de son client. Il aurait une « activité normale », un « appartement normal », a décrit l’avocat. En mars, Jérôme Kerviel avait été condamné à cinq ans d’emprisonnement dont trois ferme. Mais une fois déduite la détention provisoire de 41 jours en 2008, ainsi que les remises de peine automatiques prévues par la loi, la durée prévisible de sa détention n’était plus que de deux ans et quatre mois environ, avec une date de sortie envisageable en septembre 2016. En juillet 2015, soit à la moitié de sa peine, la loi l’autorisait à solliciter, comme tout condamné, une libération conditionnelle. Les avocats de Jérôme Kerviel se sont appuyés sur les dispositions de l’article 723-7 du code de procédure pénale, qui prévoit qu’une mesure d’aménagement de peine « peut être exécutée un an avant » la mi-peine.

 

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