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Le non confinement : AXEL KAHN DÉNONCE « UNE ERREUR POLITIQUE

Le non confinement : AXEL KAHN DÉNONCE « UNE ERREUR POLITIQUE

Le non confinement national constitue une grave erreur politique d’après le célèbre généticien. Interrogé sur BFMTV-RMC ce mardi matin sur de possibles nouveaux reconfinements locaux annoncés dans les prochains jours, le généticien a souligné un « deux poids, deux mesures » dans la lutte contre le coronavirus ainsi qu’un manque de cohérence.

« Il y a eu une très importante erreur de faite. Lorsqu’on a essayé de faire baisser la circulation virale avec un certain succès lors du confinement de novembre, on a été obligé d’interrompre le 8 décembre pour permettre l’activité et l’économie de Noël et des fêtes de prospérer. Il fallait finir le boulot le 8 janvier, les gens s’y attendaient, il n’y aurait pas eu énormément de protestations, et on ne serait plus dans la situation actuelle », estime-t-il.

Pour lui, ne pas avoir pris ces décisions en temps voulu est l’une des raisons pour lesquelles la France se retrouve actuellement dans une situation « intolérable. »

« La situation actuelle, même si elle n’évolue pas, est tout simplement intolérable. On est depuis maintenant deux mois à plus de 25.000 personnes hospitalisées, les réanimations augmentent chez les plus jeunes. Le Covid laisse de très cruelles séquelles dans les corps, y compris les jeunes, et on accepte de vivre avec un taux de circulation virale parmi les plus élevés d’Europe. C’est une erreur sanitaire, et c’est une erreur politique d’avoir fait cette erreur sanitaire », martèle celui dont l’essai Et le bien dans tout ça? est publié chez Stock ce mercredi.

Pandémie : « croissance exponentielle » ( Axel Kahn)

Pandémie : « croissance exponentielle » ( Axel Kahn)

Le généticien et président de la Ligue contre le cancer Axel Kahn estime car le confinement est incontournable compte tenu de la troisième vague très invasive. Notons que les Français se préparent puisque 72 % estiment probable ce recours confinement.

« Urgence », écrit-il, prévenant d’un imminent « coup de tabac annoncé » vis-à-vis de la situation sanitaire dans le pays.  Il décrit une « recroissance exponentielle des contaminations par souche établie de CoV-2 » et pointe la « diffusion de la souche V1 anglaise » et « l’implantation de la V2 sud-africaine ».

Le généticien estime qu’ »un confinement dur est en vue » et appelle à la mobilisation générale. « Vaccination avant, adaptation après », conclut-il.

Axel Kahn sera l’invité de Stéphane Carpentier dans RTL Soir ce vendredi à 18h15. Il évoquera bien évidemment la crise sanitaire, et notamment la campagne de vaccination, sujette à de nombreuses critiques.

Vaccination «l’autopsie d’un désastre» (Axel Kahn)

Vaccination «l’autopsie d’un désastre» (Axel Kahn)

 

Sur son site internet, le médecin et président de la Ligue Nationale Contre le Cancer a publié un texte dans lequel il dresse «l’autopsie d’un désastre». L’ancien chercheur tente de trouver des explications au retard de la France et estime que «la raison principale en est la lourdeur administrative et la rigidité procédurale des corps de l’État, notamment dans le domaine sanitaire».

 

La Haute autorité de santé «applique les règles dont elle n’est pas même capable de penser l’adaptation aux circonstances». Les personnes fragiles, notamment en Ehpad, sont prioritaires. « Il faut évidemment respecter la règle du consentement, prendre toutes ses précautions, encadrer dans les Ehpad la vaccination de consultations espacées : la procédure dure 5 jours.» Sur Europe 1, le généticien s’agace : «Il est normal de demander le consentement. C’est vraiment profondément ma culture et le consentement est au centre de ma réflexion. Mais il ne faut pas exagérer !»

 

Le choix de la prudence face à la crainte des Français est une «très importante erreur stratégique de communication», juge-t-il. Selon lui, il existe «entre 30 et 35% de vaccino-sceptiques» pour qui «on ne pourra rien». Il suggère donc de cibler « les personnes terriblement hésitantes» en leur apportant «la vérité et la transparence, mais également de l’enthousiasme», reprochant à l’exécutif d’«avancer à tout petit pas». Avec cette attitude, «on va les convaincre qu’en effet, si on va si lentement, c’est qu’on n’est pas sûr de soi et qu’il y a un danger», observe-t-il.

Coronavirus : un fort retour en novembre », ( Axel Kahn)

Coronavirus : un fort retour en novembre », ( Axel Kahn)

Le médecin généticien Axel Kahn estime sur Europe 1 que « le mois le plus critique sera sans doute novembre » et appelle la population « à faire très attention », « sinon tout ce qu’on aura fait n’aura servi à rien ». 

La crainte d’une deuxième vague se fait chaque jour de plus en plus forte. La circulation du coronavirus est ainsi en « nette augmentation », selon le dernier bilan publié par les autorités. Le médecin généticien Axel Kahn, invité vendredi soir sur Europe 1, a assuré « ne pas être catastrophiste ». Mais il met en garde : « Je pense que le mois le plus critique sera sans doute celui de novembre ».

« En attendant le mois de novembre, il faudra faire encore plus de tests, et notamment dans les aéroports pour qu’il n’y ait pas de gens qui reviennent de l’étranger et qui pourraient être porteurs du virus », demande le médecin, qui appelle également la population à redoubler d’attention et à respecter scrupuleusement les gestes barrières. « Il y a aussi les mesures barrières : nous avons demandé, avec d’autres médecins, que les masques soient obligatoires dans les endroits peuplés clos, et nous l’avons obtenu. Il faut donc faire très attention. »

Le généticien Axel Kahn s’inquiète des conditions d’acceptation de l’IA

Le généticien Axel Kahn s’inquiète des conditions d’acceptation de l’IA

 

 » L’intelligence artificielle c’est le big data, la capacité à stocker d’énormes quantités de données, l’algorithme pour exploiter cette ressource, la robotique, et l’intelligence artificielle proprement dite. Ensuite nous n’avons plus qu’à imaginer les performances qu’atteindra l’intelligence artificielle d’ici dix ans. Sachant par exemple qu’un système expert peut sans doute déjà délivrer des diagnostics médicaux plus fiables qu’un médecin. Dans ce contexte, quelle place laissera l’évolution de l’intelligence artificielle à un agir proprement humain ?  Pour résumer, rappelons tout d’abord que ce problème majeur de l’intelligence artificielle traite des relations de l’Homme avec ses outils : une vieille thématique. Dès l’origine l’Homme fabrique des outils, c’est l’homo faber. Nous sommes très intimidés par les performances de la machine, par la capacité d’une chaîne d’embouteillage, la vitesse d’une voiture, l’aptitude d’un avion à décoller… A partir de l’invention du premier boulier, l’Homme a commencé à fabriquer des machines à penser. Etre intimidé par une voiture, une embouteilleuse ou un avion ce n’est pas grave… Mais être intimidé par des machines à penser c’est très différent, ça peut devenir grave pour l’humanité »  il explique pourquoi : « Nous assistons à l’implosion de la vie individuelle. La vie privée a complètement changé de définition, son étanchéité appartient au passé, et c’est ce monde qui va s’établir. Cela se passe de deux manières. Tout d’abord avec la numérisation des données de santé. La Commission nationale de l’informatique et des libertés, la CNIL, a déployé beaucoup d’efforts pour crypter, protéger les données de santé mais aucun code n’est inviolable. Tout le monde le sait. Protéger les citoyens va devenir difficile. Mais il y a plus pervers encore. Une grande partie de ce qui peut être transformé en données n’est protégé par aucun code. Il suffit de suivre le comportement des internautes. On est désormais capable de détecter le début d’une nouvelle épidémie avant même que les centres de contrôle soient au courant. Il suffit juste pour cela d’analyser le comportement des gens connectés ! Si la machine sait mieux que vous ce que vous allez vouloir, que reste-t-il ? La dictature de « Big Brother » avait besoin d’espions. Nous sommes devenus nos propres « Big Brother », parce que nous dévoilons notre intimité volontairement » a déroulé Axel Kahn, évoquant les comportements sur Internet et les réseaux sociaux. ». Finalement une vue assez pertinente mais aussi fataliste face au développement des machines à penser.

 

Comment virer Hollande ( J-F Kahn)

Comment virer Hollande ( J-F Kahn)

Compte tenu de l’amateurisme qui gouverne la réforme territoriale, l’incapacité du président à faire face à la crise, ou l’absence de vision sur l’Europe, sommes-nous aujourd’hui arrivés à un seuil tel qu’il n’est plus possible de garder François Hollande à la tête de l’Etat ? N’a-t-il plus le pouvoir suffisant pour gouverner ?

Jean-François Kahn : M’auriez-vous posé cette question au sujet de Nicolas Sarkozy ? Il est intéressant de constater que l’on peut la poser concernant Hollande, mais pas Sarkozy. J’ai été le premier à faire une Une de ce type sur Hollande, dans Marianne, « Pourquoi et comment il faut dégager Hollande (par le haut) ? » Personne ne me l’a reproché, mais si j’avais fait la moitié sur Sarkozy, les critiques auraient fusé.

C’est quelque chose d’assez étonnant.

Si nous nous trouvions dans un régime démocratique, comme ceux qui nous entourent en Europe, avec un Premier ministre élu par le Parlement, la question ne se poserait pas, puisque s’il ne suscite plus assez de confiance, il est remplacé par un autre. Notre système est unique, il est rigide et obsolète. Il faudrait donc surtout se demander s’il n’est pas temps de sortir de la Cinquième République, afin de ne pas se retrouver bloqué pendant cinq ans avec un incapable, un psychopathe ou un fou au pouvoir.

Selon vous, quel est le scénario le plus réalisable ? Comment François Hollande peut-il concrètement être mis hors-jeu ?

Jean-François Kahn : L’article vingt de la Constitution dispose que c’est le Premier ministre qui gouverne, avec une majorité au Parlement. Le président de la République est censé être un arbitre. Pour l’instant, hors un putsch ou la réforme que je souhaite, la seule solution réside dans l’application stricte de cet article. Même si Hollande refusait de promulguer certaines lois, sa capacité de blocage serait celle d’un président de cohabitation, ni plus ni moins.

Les socialiste risquent tellement d’être éradiqués que, bien que ce ne soit pas probable dans l’immédiat, cela pourrait devenir possible un jour. Mais nous n’avons pas la possibilité de souplesse des Italiens qui se sont débarrassés de Berlusconi lorsque la situation n’était plus tenable. Pour l’instant nous avons le choix entre ne rien faire et aller jusqu’au bout avec toutes les conséquences que cela peut avoir, ou faire un putsch..

Qui pourrait être à la manœuvre pour appliquer un tel scénario ?

Jean-François Kahn : En privé, les socialistes ne cessent de dire que François Hollande les mène à la catastrophe, qu’il fait le jeu du Front National, et qu’il doit prendre de la hauteur en devenant une « reine d’Angleterre ».  Manuel Valls ne peut pas mener le mouvement, car cela s’apparenterait à une sorte de coup d’Etat. En revanche le groupe parlementaire peut taper du poing sur la table. Il est d’ailleurs incompréhensible qu’ils ne l’aient pas encore fait. Dans le cas de la réforme territoriale, personne n’ose se prononcer contre, sauf que Hollande le fait avec un amateurisme inouï. C’est pourquoi je dis que c’est moins sa politique que l’homme qui est mise en cause.

Un des proches de François Hollande ose le lui dire en privé, mais il est le seul. Les autres ministres, même s’ils le connaissent bien, sont tellement liés à lui qu’ils le poussent à s’accrocher au pouvoir et à tenir tête à Valls. Dans ce système absurde de la Cinquième République, tout ce que Hollande fait a pour but d’étouffer le Premier ministre.

Quelles seraient les conséquences concrètes du scénario le plus plausible ? Comment la gouvernance se fait-elle dans ces conditions ?

Jean-François Kahn : Si l’article 20 de la Constitution est strictement appliqué, dans le cas de la présidence de François Hollande on se retrouvera dans une situation classique de cohabitation. Il garderait ses fonctions de chef des armées, il représenterait le pays à l’international, mais laisserait la conduite de la politique interne au Premier ministre. Or ce n’est pas ce dernier qui a défendu la réforme territoriale, mais Hollande, sur un bout de table, en téléphonant aux présidents de régions pour tenter de ne pas trop les mécontenter. Nous aurions tout intérêt à nous mettre au diapason de nos voisins européens, or notre système n’existe nulle part, sauf dans la Russie de Poutine.

 

(interview Atlantico)




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