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Mobilités : croissance exponentielle et rupture structurelle attendue jusqu’en 2030

Mobilités : croissance exponentielle et  rupture structurelle attendue jusqu’en 2030

Dans un environnement de croissance exponentielle de la mobilité on pourrait bien assister aussi à une rupture structurelle de la demande et de l’offre. En clair, la mobilité assurée par une voiture personnelle pourrait bien diminuer au profit d’une demande beaucoup plus diversifiée et dont l’offre serait mutualisée.  Dans sa septième édition de son Digital Auto Report, le cabinet américain confirme ce que tout le monde soupçonnait depuis longtemps: le rapport à la mobilité est à la veille d’une rupture conceptuelle majeure.

  »70% des clients automobiles souhaitent recevoir des offres de mobilité personnalisées et il en va de même pour les millennials -près de la moitié de la population mondiale- qui semblent être indifférents à la performance des véhicules ou encore à leur marque », d’après François Jaumain, associé en charge du secteur automobile chez PwC. L’étude constate ainsi que la proportion de consommateurs qui aux Etats-Unis et en Europe sont attachés à la propriété automobile va passer de 4 sur 5 à tout juste la moitié dans un horizon de temps de cinq à dix ans. 47% des Européens sont prêts à abandonner leur voiture individuelle au profit d’une solution dite de « robotaxi ». Il s’agit d’un véhicule 100% autonome (donc sans chauffeur) et qui serait utilisé plus intensivement (donc plus vite amorti). Les experts estiment que le robotaxi va rapporter le coût de la mobilité à un prix si bas, que le coût d’une voiture individuelle deviendra comparativement prohibitif.

Bien entendu, ce marché est tributaire de l’avancée de la voiture autonome et l’accomplissement du level 5, celui qui permet de supprimer le volant et donc le chauffeur. Or, ce niveau d’autonomie n’est pas attendu avant 2030.

Infrastructures : enterrement des grands projets jusqu’en 2050

Infrastructures : enterrement des grands projets jusqu’en 2050

Les grands projets notamment de lignes à grande vitesse ont du plomb dans l’aile avec le rapport présenté le 1er février par le conseil d’orientation des infrastructures de transport. L’essentiel des investissements devrait être consacré comme attendu à la mobilité du quotidien. Certes la réalisation de certains tronçons d’infrastructures lourdes n’est pas écartée mais comme d’habitude elle est conditionnée à des recettes nouvelles voire à une réaffectation d’une partie des recettes actuelles. Le vrai problème en France n’est d’ailleurs pas l’insuffisance des recettes fiscales pour financer les infrastructures mais leur détournement au profit des dépenses générales du budget. Les nombreuses taxes qui affectent le transport ne sont en effet pas affecté aux investissements pas plus d’ailleurs qu’au fonctionnement si l’on en juge par l’état des routes et du réseau ferroviaire. Ces recettes seraient largement suffisantes pour développer une des infrastructures modernes  et complémentaires. Malheureusement, faute de réformes de l’État et plus généralement des collectivités, la fiscalité transport est utilisée pour boucher les trous et assurer les dépenses de fonctionnement notamment de personnel. Le conseil d’orientation des infrastructures de transport a prudemment établie trois scénarios mais qui finalement ne diffèrent  pas de manière significative  puisqu’il prévoit des enveloppes de dépenses sur 20 ans qui varient de d’environ 50 milliards à 80 milliards. De toute façon, les orientations définies par le gouvernement à partir de ce rapport ne seront pas davantage tenues que les grands plans définis par d’autres gouvernements. D’ici 2050,  les nombreuses échéances électorales pèseront sur les orientations qui risquent d’être revues à plusieurs reprises dans les 30 ans qui viennent.

Dans un « scénario 1″, le COI envisage que 48 Mds € en vingt ans soient affectés à l’AFIFT. S’il n’engage pas de nouvelles dépenses sur 2018-2020, il situe la dépense globale à 2,4 Mds € par an à partir de 2021, soit 25 % au-dessus des investissements réalisés entre 2012 et 2016. Le surcoût obligerait à prolonger le gel décrété par Emmanuel Macron pendant cinq à dix ans, ce qui repousserait la majorité des projets autour de 2050.

  • Un « scénario 2″, bâti sur un effort financier plus soutenu, prévoit de réunir 60 Mds € en vingt ans, soit 3 Mds € par an (55 % au-dessus de la trajectoire 2012-2016). La priorité serait donnée aux « mobilités du quotidien » (TET-Intercités, TER) pendant dix ans, et permettrait d’avancer les premières phases de grands projets de LGV.
  • Un « scénario 3″, conçu pour répondre aux souhaits des collectivités territoriales d’accélérer la réalisation des LGV, mobiliserait 80 Mds € en vingt ans, ce qui suppose de doubler la dépense de la trajectoire 2012-2016. Il permettrait d’engager au plus tôt la réalisation des grands projets.

Sur la base de ces hypothèses de financement, le COI juge le projet de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan (LNMP) non prioritaire : « La commission classe le projet parmi les secondes priorités, quel que soit le scénario considéré». Le COI évoque plutôt la mise en oeuvre, sur ce tronçon, de « mesures de domestication » pendant les périodes où la saturation est la plus forte. Ces mesures consistent à faire rouler sur une ligne, pour une durée déterminée, tous les trains (TGV, TER, fret, etc.) à la même vitesse. Dans le rapport remis par le COI, d’autres dossiers, avec celui de la LNMP, sont jugés non prioritaires : la LGV Rhin-Rhône, la LGV Bordeaux-Dax, les lignes nouvelles Ouest-Bretagne-Pays de Loire, ou encore l’A45 entre Lyon et Saint-Étienne. Pour sa part, la LGV Bordeaux-Toulouse semble à peine mieux lotie..

 

 

Brexit dans l’union économique jusqu’en 2021

Brexit dans l’union économique  jusqu’en 2021

La Grande-Bretagne ne quittera l’union économique le 1er janvier 2021. C’est ce qui ressort d’un accord qui fixe aussi une période de transition de 21 mois à compter du Brexit  qui commencera en mars 2019. Certains pourront trouver ce délai relativement long mais il est sans doute nécessaire à la fois pour des motifs politiques, aussi compte tenu de la complexité du dossier. Il s’agit de prévoir les conditions de sortie de l’union européenne mais aussi les nouvelles relations commerciales entre les deux zones.  Il y a aussi la dimension politique et l’hypothèse d’un renoncement au Brexit.  Invité dimanche du Grand Rendez-vous d‘Europe 1-CNews-Les Echos, le commissaire européen aux Affaires économiques et financières, Pierre Moscovici, a déclaré que la porte restait “ouverte” si le Royaume-Uni souhaitait revenir sur la décision de quitter l‘UE votée par référendum le 23 juin 2016. “La porte est ouverte: si les Britanniques veulent changer d‘avis, très bien ! Mais je veux marquer un peu de scepticisme: les Britanniques ont voté, et je regrette ce vote, même si je le respecte”, a-t-il dit. D’ici 2021 l’opinion des Britanniques pourrait bien évoluer la situation politique aussi d’autant que les prochaines élections législatives auront lieu en 2022. Du coup à Londres, où les plus fervents avocats du Brexit s‘inquiètent de ce que cette transition soit une “trahison” du vote des électeurs, le nouveau ministre d‘Etat au Bureau du Cabinet, David Lidington, a appelé le Parti conservateur à l‘unité. “Ce que je dis à tous mes collègues, c‘est que la famille conservatrice doit se rassembler dans un esprit de respect mutuel et regarder l‘ensemble du tableau”, a-t-il déclaré dimanche sur la BBC. Un sondage ICM pour le Guardian a montré vendredi soir que 47% des Britanniques interrogées étaient favorables à un référendum de ratification de l‘accord final entre Londres et les Européens, contre 34% d‘un avis contraire et 19% sans opinion. Cette option a été catégoriquement rejetée par le cabinet May qui craint évidemment l’hypothèse d’un Brexit dur.

La demande pétrolière augmentera jusqu’en 2040 (lobby du pétrole)

La demande pétrolière augmentera jusqu’en 2040 (lobby du pétrole)

 

Il est clair que la baisse relative de la demande de pétrole à moyen terme ne va pas dans le sens des intérêts des pétroliers. Du coup depuis des mois, le lobby du pétrole ne cesse de pronostiquer la remontée des cours ce qui se comprend puisque plus les coûts sont hauts  et plus les profits des pétroliers sont importants. Sans doute pour contredire les orientations de l’accord mondial sur le climat, le lobby du pétrole veut croire à une progression de la demande jusqu’en 2040. Une projection tout à fait fantaisiste mais qui a  surtout pour objet de soutenir le cours des actions des pétroliers et  en même temps que les cours du pétrole. Selon les prévisions de BP, l’augmentation de la demande sur la période, qui est de 1 million de barils par jour actuellement, devrait ralentir pour tomber à 400.00. 0 bpj à l’horizon 2035, année où la consommation atteindra environ 110 millions de bpj. La demande continuera à augmenter jusque dans les années 2040, estime Spencer Dale, l’économiste en chef de BP. En raison de la force croissance économique des pays en développement d’Afrique et d’Asie, la consommation de plastique et de fibres textiles fabriquées à partir du pétrole alimentera la hausse de la demande globale. « L’essentiel de la croissance n’est pas lié aux transports (…) mais plutôt au fait que le pétrole est une matière première pour d’autres produits, notamment dans la pétrochimie et le textile », explique Spencer Dale. Malgré l’amélioration de l’efficacité énergétique des moteurs à essence et la multiplication par 100 du nombre de véhicules électriques, la demande pétrolière globale liée à l’automobile devrait passer de 19 millions de bpj en 2015 à 23 millions de bpj en 2035 parce que le parc automobile mondial va augmenter, estime le pétrolier. Le parc automobile électrique, qui devrait atteindre 100 millions de véhicules d’ici 2035, ne devrait représenter que 5 à 6% du parc total, estime BP. L’an dernier, BP tablait sur 70 millions de véhicules électriques en 2035. Cette prévision a été relevée de 30 millions d’unités en raison notamment de la baisse du coût des batteries, explique Spencer Dale. Sur le plan de l’environnement, BP anticipe un ralentissement marqué de l’augmentation des émissions de dioxyde de carbone sur les 20 prochaines années. Ces émissions, qui augmentent de 2,1% par an actuellement, ne devraient plus progresser que de 0,6% par an, ce qui représenterait le taux d’augmentation le plus faible depuis 1965. Au total, les émissions de CO2 augmenteront de 13% entre maintenant et 2035.

Grèce étalement de la dette jusqu’en 2080 ?

Grèce étalement de la dette jusqu’en 2080 ?

 

 

Finalement on aura perdu beaucoup de temps pour rien avec le psychodrame de la Grèce. En effet il semble bien qu’on s’oriente vers un compromis consistant à étaler la dette dans le temps. En réalité on ne veut pas parler d’annulation de la dette pour ne pas fâcher les Allemands mais son n’étalement revient strictement au même.  FMI envisage même un échelonnement jusqu’en 2080. Selon le Wall Street Journal, qui cite des sources proches du dossier, l’institution internationale proposerait un moratoire jusqu’en 2040 de tous les remboursements de la Grèce puis leur étalement entre 2040 et 2080. «L’opinion du FMI va toujours dans la bonne direction», se félicite Olga Gerovasili, la porte-parole du gouvernement grec. Le FMI juge en effet nécessaire un important allégement de la dette grecque, ce à quoi certains pays européens sont réticents. Confiante sur le fait que le FMI saura assouplir sa position, mais également consciente qu’elle devra faire des concessions, l’Europe propose à la Grèce un allégement de la dette qui reposerait sur des délais de grâce et des échéances rallongés à partir de 2018. À condition que, d’ici là, elle ait accompli toutes les réformes convenues dans le cadre de son dernier programme de renflouement. «Le problème le plus urgent, pour la Grèce n’est pas le service de la dette mais le respect du programme (de réformes) et la capacité du pays à retrouver son indépendance économique», affirme le président de la Bundesbank, Jens Weidmann dans une interview à l’alliance des journaux européens Lena, dont Le Figaro fait partie. Cette offre, qui apparaît comme un compromis entre l’Allemagne, qui ne croit pas que la Grèce ait besoin d’un tel allégement, et le FMI qui le juge indispensable, sera détaillée par les secrétaires d’État aux Finances d’ici mardi prochain, date à laquelle les Européens espèrent parvenir un accord. L’adoption de ces réformes est d’autant plus nécessaire qu’elle doit permettre le déblocage, pour une Grèce écartée des marchés de la dette depuis 2014, d’une nouvelle tranche d’aide dans le cadre du troisième plan de sauvetage signé l’été dernier avec ses créanciers (Union européenne, Banque centrale européenne, FMI). «Étant donné que la Grèce s’active déjà pour inscrire dans la loi les mesures antérieures, je pense que nous pouvons être assez optimistes sur le fait que ces conditions préalables seront remplies», a déclaré un responsable européen.

 

(Avec le Figaro)

Valls : veut enterrer le dossier d’Air France jusqu’en 2017

Valls : veut enterrer le dossier d’Air France jusqu’en 2017

 

 

C’est en substance ce que souhaite Valls à savoir :  mettre en sourdine les questions de restructuration à Air France pour les reporter en 2017. Et d’affirmer avec l’assurance de l’incompétence que le plan d’Air France doit être remis en question. Sur quels critères, quelle argumentation économique ? « Les responsabilités ne sont pas toutes du même côté » à déclarer l’inénarrable Ségolène. De quoi parle-t-elle ? Elle n’en sait sans doute strictement rien. Comme les autres membres du gouvernement, elle souhaite mettre une sourdine à ce conflit très médiatisé pour ne pas s’hypothéquer davantage les chances du PS aux  prochaine élections. Certes il faut sans doute améliorer la qualité du dialogue mais de ce point de vue les syndicats corpos d’Air France et en particulier ceux des pilotes portent une lourde responsabilité Reste la question de fond à savoir améliorer la compétitivité d’Air France dont les coûts sont supérieurs de 20 à 25 % à ceux de la concurrence à moins de se résoudre à une disparition progressive de la compagnie. Le chef du gouvernement s’est donc  inscrit dans la suite des propos tenus par les ministres de l’Ecologie, Ségolène Royal, et du Travail, Myriam El Khomri, qui avaient toutes deux dit ne pas penser que ces suppressions de postes soient nécessaires. « Nous, nous pensons que ce plan peut être aujourd’hui évité si le dialogue social s’approfondit, c’est le cas depuis quelques jours et qu’on puisse avancer avec l’ensemble des professions qui travaillent à Air France », a dit Manuel Valls. « Le dialogue social est la meilleure solution pour permettre demain à la compagnie d’affronter les grands défis du monde », a-t-il ajouté lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale.

Sondage emploi : pessimisme jusqu’en 2017

Sondage emploi : pessimisme jusqu’en 2017

 

Il n’ya sans doute que Hollande pour croire que le chômage va s’améliorer. Les Français eux n’y croient pas. Plusieurs raisons à cela, il faudrait d’abord retrouver uen croissance significative, ce qui n’est pas gagné compte tenue notamment de la fragilité de l’économie mondiale. Il faudrait une croissance avec emploi, ce qui n’est pas certain car les entreprises pour améliorer leur compétitivité plombée par la fiscalité recherche en permanence des gains de productivité, des gains évidemment destructeurs d’emplois à court terme. Enfin il y a la démographie , très dynamique en France ;  le nombre de demandeurs potentiels d’emplois ne cesse de progresser. Les Français restent donc pessimistes face à la situation de l’emploi puisque 77 % d’entre eux pensent que la courbe du chômage ne va pas s’inverser d’ici la fin du quinquennat de François Hollande. C’est ce que révèle le sondage de l’institut Viavoice réalisé pour France Info, le Monde et BPCE.  Malgré les récentes prévisions optimistes de l’Unedic, l’assurance-chômage, qui prévoit une baisse du chômage dès la mi-2015, les Français restent très pessimistes face à la situation de l’emploi. Plus des trois-quarts des Français interrogés pensent que la courbe du chômage ne va pas s’inverser d’ici la fin du quinquennat de François Hollande. C’est ce que révèle le sondage de l’institut Viavoice réalisé pour France Info, le Monde et BPCE.  Ce résultat est un vrai paradoxe pour François Miquet-Marty, président de Viavoice. « Ce sondage montre que les Français ne croient pas aux prévisions de l’Unedic, » confirme François Miquet-Marty.

Manuel Valls à Premier Ministre jusqu’en 2017

Manuel Valls à Premier Ministre jusqu’en 2017

 

Valls a tenu dimanche à réaffirmer sa solidarité totale avec Hollande, pour cela il affirme vouloir l’accompagner comme Premier Ministre jusqu’en 2017. En fait une solidarité habile car Valls sait bien que la gauche n’a aucune chance en 2017 mais par contre qu’en 2022, lui, Valls pourrait être  élu compte tenu de l’usure du pouvoir de la droite pendant la période 2017-2022. Les reformes a effectuer pendant cette période seront en effet difficiles à  faire passer et elles laisseront des traces électorales. Manuel Valls a donc déclaré dimanche 7 décembre sur France 2 être à Matignon « pour assumer les responsabilités » de Premier ministre « jusqu’à la fin du quinquennat » de François Hollande en 2017. « Je veux exercer pleinement cette responsabilité qui est de servir mon pays et j’irai jusqu’au bout tant que j’ai la confiance du président de la République, le soutien de la majorité, la capacité de changer le pays », a affirmé le chef du gouvernement, interrogé à propos des rumeurs évoquant l’hypothèse de son départ de Matignon dans les prochaines semaines. « C’est ce que nous avons convenu avec le président de la République, et je ne suis pas un déserteur, a-t-il ajouté. Je partirai pour préparer je ne sais quelle étape, je ne sais quel destin ? Non ».  Par ailleurs, interrogé par France 2 sur ses relations avec François Hollande, il a répondu: « Nous discutons beaucoup et la base c’est la confiance », « il ne peut pas en être autrement, d’abord par loyauté: c’est ainsi que j’envisage ma fonction ». « Il y a suffisamment de problèmes dans notre pays pour que je n’en rajoute pas », a poursuivi le chef de gouvernement. « Ensemble nous voulons la réussite du pays, nous nous parlons tous les jours, nous nous voyons régulièrement, nous gouvernons ensemble ce pays ». Le président fixe la ligne et lui, exécute, a demandé le journaliste de France 2. « Je n’aime pas ce genre de phrase parce qu’elle ne correspond pas à la réalité », a répondu Manuel Valls. « Et donc c’est ensemble que nous décidons de l’essentiel ».

 

Baisse d’impôt : pérennisée jusqu’en 2017 , du pipeau !

Baisse d’impôt : pérennisée jusqu’en 2017 , du pipeau !  

 

Contrairement à ce que disent Valls et Sapin, il ne s’agit pas de baisse d’impôt mais d’annulation de hausses et qui en fait ne concernera pas 16 millions de contribuables qui, eux, vont devoir supporter des augmentations. Globalement c’est une hausse de la fiscalité avec un nouveau matraquage des couches moyennes. La baisse d’impôt annoncée par le Premier ministre Manuel Valls s’appliquera jusqu’en 2017, annonce Michel Sapin ce lundi. Elle profitera à 3 millions de Français, et 1,8 million seront même exonérés d’impôt sur le revenu. La mesure de réduction d’impôt annoncée vendredi par le Premier ministre Manuel Valls et permettant à 1,8 million de personnes de ne pas payer d’impôt sur le revenu « s’applique dès maintenant en 2014″ et « sera ensuite transcrite dans la loi de finances pour 2015, dans la durée », a déclaré dimanche le ministre des Finances Michel Sapin au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI. « Ce n’est pas une mesure « un coup » pour cette fois-ci, c’est une mesure qui sera pérennisée en 2015, 2016 et 2017. » Michel Sapin a rappelé que la sortie de l’impôt concernait « 1,8 million de foyers qui depuis trois ans ont payé des impôts sur le revenu sans avoir vu leur revenu augmenter ». Le ministre a aussi rappelé que la baisse des cotisations salariales, prévue pour 2015 dans le cadre du pacte de responsabilité, viendrait « en plus de (cette) mesure ». D’après le ministre, la France a déjà engrangé 764 millions de recettes fiscales supplémentaires au titre des fonds rapatriés de Suisse par des contribuables français. Un milliard d’euros supplémentaire devraient s’ajoutent d’ici la fin de l’année, qui serviront à financer les baisses d’impôts pour les ménages modestes.

La France ne pourra pas tenir avec Hollande jusqu’en 2017

La France ne pourra pas tenir avec Hollande jusqu’en 2017

 

Il faut se rendre à l’évidence la France ne peut pas tenir avec la politique de Hollande jusqu’en 2017. Il ne s’agit pas d’une question d’alternance politique  mais de survie du pays condamné sinon au déclin, au chômage, à une pauvreté croissante. Hollande est incompétent, c’est évident comme lest son gouvernement de fonctionnaires, comme le sont les députés (55% de fonctionnaires). Ils ne comprennent rien aux réalités économiques et sociales, ne raisonnent qu’en termes de lois, de fiscalités, de procédures administratives. La situation est tellement grave qu’on peut même se demander  la France peut se payer le luxe d’une alternance. Un gouvernement d’union nationale ou sans doute mieux de sauvetage national s’imposerait.  Le système politique  est prisonnièr de ses propres intérêts, certes ce n’est pas le système mafieux de certains pays de l’Est mais c’est la même culture. Il s’agit d’une appropriation du pouvoir par une oligarchie qui se protège et se reproduit. Un énarque remplace un autre énarque, un fonctionnaire une autre fonctionnaire, un apparatchik succède à un autre. Personne n’est en capacité de réaliser les réformes qui s’imposent notamment les reformes structurelles qui se heurtent à trop d’intérêts. Il faut constater l’incompétence totale de ce gouvernement et de Hollande. Il faut dés maintenant poser  la problématique de la gestion du pays dès maintenant. Institutionnellement Hollande peut rester mais il faut qu’il se consacre aux chrysanthèmes et qu’il transmette le pouvoir à de vrais gestionnaires. Sinon on passera de 7 à 8 millions de chômeurs aujourd’hui (chômeurs de pôles emploi, chômeurs non déclarés, RSA, bénéficiaires adultes handicapas etc.). à 10 millions en 2017.

Magasins bricolage : ouverts le dimanche jusqu’en juillet 2015

Magasins bricolage : ouverts le dimanche  jusqu’en juillet 2015

 

Les magasins de bricolage ont le droit de déroger au repos dominical jusqu’au 1er juillet 2015, en raison d’un décret publié ce mardi 31 décembre au Journal officiel. Ils se sont par ailleurs engagés à doubler la rémunération des salariés. « Cette dérogation vise à apporter, à titre transitoire, un cadre juridique stable pour les ouvertures dominicales constatées dans ce secteur dans l’attente d’une refonte globale de nature législative des dérogations au repos dominical qui doit rester la règle générale », assurent dans un communiqué commun, les ministres du Travail et du Commerce, Michel Sapin et Sylvia Pinel.  Confrontés à une forte polémique sur le travail dominical et face à la situation actuelle confuse dans le commerce, le gouvernement avait promis « un nouveau cadre législatif » en 2014 à l’issue d’une période de concertation. « Les partenaires sociaux de la branche du bricolage engageront donc le 9 janvier prochain des négociations en vue de la conclusion d’un accord fixant les contreparties pour les salariés et les engagements en termes d’emploi auxquels les enseignes concernées auront souscrit », confirment les deux ministres.   »Les enseignes s’engagent – dès aujourd’hui dans l’attente des conclusions de la négociation – sur des garanties pour les salariés travaillant le dimanche : seuls les salariés volontaires travailleront le dimanche, doublement au minimum de la rémunération, attribution d’un repos compensateur, engagements en terme d’emploi et d’accès à la formation », précise le communiqué. Tous ces éléments « constituent le socle de garanties et de contreparties que s’engagent à appliquer les enseignes dès aujourd’hui », souligne pour sa part dans une déclaration Frédéric Sambourg, président de la fédération des magasins de bricolage et de l’aménagement de la maison (FMB) qui regroupe la quasi-totalité des enseignes de la profession.  La fédération a dressé une liste de près de 180 établissement concernés par l’ouverture du dimanche, principalement des enseignes Bricomarché, Bricorama, Castorama, Leroy-Merlin et Mr Bricolage. Le décret inscrit temporairement les « établissements de commerce de détail du bricolage sur la liste des catégories d’établissements pouvant déroger de droit au repos dominical » et précise que « cette disposition est prévue jusqu’au 1er juillet 2015″.

 

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