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Prix du gaz : le blocage maintenu jusqu’aux élections présidentielles

Prix du gaz : le blocage maintenu jusqu’aux élections présidentielles

Jean Castex fait évidemment des promesses qu’il  ne pourra pas tenir en indiquant que le blocage des prix du gaz réglementé concernera toute l’année 2022. Tout au plus, il peut affirmer que le dispositif s’appliquera jusqu’aux élections présidentielles. Ensuite évidemment un nouveau gouvernement- voir- une nouvelle majorité- remettra certainement en cause des mesures dans certaines ont bien entendu des aspects électoraux.

 

En outre en considérant toutes les promesses et décisions du gouvernement, il y a fort à parier qu’on justifiera une certaine rigueur budgétaire après les prochaines élections présidentielles et législatives. Un rituel classique dans la gestion budgétaire de l’État.

 

De ce fait, les déclarations de Jean Castex n’engagent que lui-même quand il affirme:. «Le 30 septembre dernier, je vous ai dit que nous pensions (l’arrêter) fin avril. Les experts nous indiquaient qu’à partir d’avril, les tarifs commenceraient leur décrue. Aujourd’hui, les experts nous disent que cette décrue interviendra mais sera plus lente donc nous avons pris nos responsabilités en maintenant les blocages des prix sur tout le long de l’année 2022», a-t-il expliqué.

La distribution de milliards jusqu’aux élections présidentielles ?

La distribution de milliards jusqu’aux élections présidentielles ?

 

Un article de Marc Landré  dans le Figaro attire l’attention sur la dérive possible d’une distribution très large de milliards jusqu’aux élections présidentielles . Le  risque en effet compte-tenu de la fragilité des équilibres politiques, c’est que le chef d’État soit tenté de faire une annonce de dépense à chaque intervention.

« Comme avant chaque présidentielle, le chef de l’État sortant – surtout quand il est candidat (déclaré ou non) à sa propre succession – sort le carnet de chèque de l’État pour arroser large et ouvre grandes les vannes de la dépense. Emmanuel Macron ne déroge pas à la règle et le budget 2022, qui doit être présenté le 22 septembre prochain, en est un exemple flagrant.

Pas une semaine ne passe sans qu’une nouvelle dépense ne soit annoncée. Ce jeudi matin, c’est Olivier Véran qui a officialisé la gratuité de la pilule et de tous les soins/consultations attenants pour les moins de 25 ans à compter du 1er janvier… 2022. Et ce pour limiter les grossesses non désirées. Le coût, dévoilé par le ministre de la Santé ? 21 millions d’euros par an.

Mais s’il n’y avait que cela… À Marseille la semaine dernière, lors de son déplacement de trois jours dans la capitale phocéenne, le président de la République a aligné pas moins de 1,5 milliard d’euros en aides d’urgence pour la ville… « 

Ferrand reste au gouvernement … jusqu’aux législatives !

Ferrand reste au gouvernement … jusqu’aux législatives !

 

 

Pour calmer les esprits et gagner du temps (ou en perdre !), le parquet de Brest a ouvert jeudi une enquête préliminaire sur les activités passées du ministre de la Cohésion des territoires, Richard Ferrand. En fait un enquête qui n’apprendra pas grand-chose car il n’y a rien d’illégal dans cette histoire mais moralement elle  est condamnable car Ferrand a permis à sa compagne de s’enrichir à bon compte. Macron et le gouvernement tiendront  jusqu’au 18 juin, ensuite il y aura un nouveau gouvernement …sans Ferrand.  En attendant, le Premier ministre Edouard Philippe a déclaré que l’enquête ne changeait rien aux règles édictées par le gouvernement. « L’ouverture d’une enquête préliminaire ne change strictement rien à la position que j’ai moi-même formulée, que j’ai formulée publiquement : aussi longtemps qu’il n’y a pas de mise en examen il n’y a aucune raison de demander à M. Ferrand de quitter le gouvernement », a-t-il déclaré lors d’un déplacement à Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne). L’enquête « aura pour but de recueillir tout élément permettant une analyse complète des faits et de rechercher si ceux-ci sont susceptibles ou non de constituer une infraction pénale en matière d’atteintes aux biens, de manquements au devoir de probité et aux règles spécifiques du code de la mutualité », a déclaré le procureur de la République, Eric Mathais, dans un communiqué. Cette décision fait suite à de nouvelles révélations dans la presse, cette semaine, sur les activités passées de Richard Ferrand, notamment lorsqu’il était directeur général des Mutuelles de Bretagne. Le 26 mai, à la suite de premières informations du Canard enchaîné, Eric Mathais avait fait savoir qu’il ne comptait pas ouvrir d’enquête préliminaire, aucun des faits relatés n’étant à ses yeux « susceptible de relever d’une ou plusieurs qualifications pénales ». Jeudi, il fait d’état d’ »éléments complémentaires susceptibles de mettre en cause M. Ferrand ». Le ministre de la Cohésion des territoires est accusé d’avoir permis à la société civile immobilière (SCI) de sa compagne, Sandrine Doucen, d’emporter un marché immobilier en 2011 lors de la location d’un local commercial par les Mutuelles de Bretagne, dont il était alors le directeur général. Or cette SCI n’existait pas encore légalement et n’était pas encore propriétaire des surfaces proposées. Richard Ferrand, député socialiste du Finistère depuis 2012 et premier parlementaire à avoir rallié En Marche! en 2016, a dirigé les Mutuelles de Bretagne de 1998 à 2012.

La SNCM sauvée… jusqu’aux élections

La SNCM sauvée… jusqu’aux élections

 

En apparence la SNCM est sauvée, jusqu’à quand ? Jusqu’aux élections municipales et européennes, En effet ce n’est pas une avance de trésorerie de 30 million de la part de l’Etat qui va sauver une entreprise qui perd 20 à 30 millions par an et surtout qui doit rembourser 440 millions d’aides (illicites d’après Bruxelles). En outre si le principe de l’investissement dans 4 nouveaux navire a été retenu, on ne sait toujours pas commente les financer. On va étudier l’affaire a déclaré le gouvernement ! Les salariés de la SNCM ont donc voté jeudi la fin de la grève à la compagnie maritime après avoir obtenu de l’Etat des garanties sur la lutte contre la concurrence déloyale et l’achat de nouveaux navires, mais l’horizon n’est pas encore dégagé. La Société nationale Corse Méditerranée (SNCM), en grève depuis le 1er janvier, connaît de grandes difficultés. La Commission européenne réclame le remboursement de 440 millions d’euros d’aides d’Etat reçues par la compagnie, ce qui provoquerait sa faillite et la mise à pied de ses 2.600 salariés. L’Etat lui a accordé fin décembre une avance de trésorerie de 30 millions d’euros. La compagnie, qui assure notamment la liaison entre la Corse et le continent, est détenue à 66% par Transdev, coentreprise de Veolia Environnement et de la Caisse des dépôts, à 25% par l’Etat et à 9% par ses salariés. Les syndicats réclamaient un engagement du gouvernement à appliquer le projet industriel signé avec la direction et les actionnaires, qui ont notamment validé la commande de quatre navires et la suppression de 500 postes sans licenciements secs. Ils ont voté la fin d’une grève de huit jours, au grand soulagement de la direction. « La reprise de notre activité est une très bonne nouvelle pour toute l’entreprise », peut-on lire dans un communiqué. « Nous sommes très satisfaits que l’Etat confirme (…) son soutien au plan de vie et de relance industriel de notre Compagnie, bâti par le management, partagé par l’ensemble de l’Entreprise et voté par les actionnaires. » Dans une lettre adressée mercredi aux salariés à l’issue d’une table ronde, l’Etat annonce qu’il proposera sous deux mois, avec l’aide de la CDC et de la Banque publique d’investissement (Bpifrance), une solution de financement pour le renouvellement de la flotte de la SNCM. « Ce montage financier devra être présenté au conseil de surveillance de la SNCM au plus tard le 15 avril, de sorte que la commande des deux premiers navires de type ‘ROPAX’ puisse intervenir au plus tard le 30 juin 2014″, peut-on y lire. La CGT Marins a déjà fait part de son souhait de voir ces navires commandés auprès des chantiers navals de Saint-Nazaire, pour favoriser l’emploi local. Le plan social et le plan de départs volontaires seront mis en oeuvre dans les 15 jours, ajoute le texte rédigé par le ministère et avalisé par les syndicats à l’issue de la réunion. Les collectivités publiques désireuses d’apporter « une contribution » à l’avenir de l’entreprise seront reçues au ministère, qui conviera ensuite l’ensemble des acteurs autour d’une nouvelle table ronde. Parallèlement, un décret, qui vise à lutter contre la concurrence déloyale entre les entreprises maritimes, est en cours de rédaction au ministère des Transports, où une réunion technique est prévue jeudi à ce sujet. Les syndicalistes de la SNCM accusent leur concurrent Corsica Ferries de procéder à un « dumping social », en employant des travailleurs sous contrat étranger.Ce décret visera à imposer les règles de droit social français dans les entreprises maritimes opérant sur les mêmes lignes ou secteurs d’activité dans les eaux territoriales françaises, dit le texte, sans préciser le calendrier de son entrée en application. « Le ministre portera avec constance et détermination sur le plan européen (…) les avancées nécessaires pour tendre vers un modèle aux antipodes de la concurrence exacerbée des pavillons et des travailleurs maritimes », ajoute le texte. La France est en conflit avec Bruxelles sur le remboursement des 440 millions d’euros, contre lequel elle a introduit des recours. Selon des sources proches du dossier, le dépôt de bilan est envisagé par les actionnaires privés afin de favoriser une reprise par un investisseur.

 




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