Archive pour le Tag 'jusqu’à'

États-Unis–Chine des droits de douane jusqu’à 104 %

États-Unis–Chine des droits de douane jusqu’à 104 %

Cette fois la guerre est déclarée entre les États-Unis et la Chine. Pékin qui a augmenté ses droits de douane en réplique à l’augmentation des taxes américaines de 54 % sur les importations. Du coup Trump menace de faire passer les droits de douane à 104 % !

Or les relations entre les États-Unis et la Chine constitue l’enjeu majeur de la recomposition des échanges mondiaux puisque la Chine est en quelque sorte l’usine du monde.

Donald Trump a menacé lundi d’alourdir encore fortement les droits de douane américains sur les produits chinois si Pékin maintient sa riposte à son offensive douanière. «Si la Chine ne retire pas son augmentation de 34% [de droits de douane sur les produits américains] (…) d’ici demain [mardi] 8 avril, les États-Unis imposeront des droits de douane ADDITIONNELS de 50% sur la Chine, à partir du 9 avril», a affirmé le président américain sur sa plateforme Truth Social.

Climat-France: Des températures jusqu’à 50° dans l’avenir

Climat-France: Des températures jusqu’à 50° dans l’avenir

Pour le futur, Météo-France prévoit que des températures supérieures à 40 °C pourront se produire tous les ans, et des pics inédits de chaleur pourraient atteindre jusqu’à 50 °C.

Avec une température moyenne de +2 degrés en 2030, +2,7 degrés en 2050 et +4 degrés en 2100, l’institut prévoit que des températures supérieures à 40 °C pourront se produire tous les ans, et des pics inédits de chaleur pourraient atteindre jusqu’à 50 °C localement dans le futur. « Aujourd’hui, ce seuil n’a jamais été atteint en Europe », rappelle Jean-Michel Soubeyroux, directeur adjoint scientifique de la direction de la Climatologie chez Météo-France.

Plus précisément l’institut s’attend à cinq fois plus de jours de vague de chaleur à l’horizon 2050 et dix fois plus en 2100. Or, « les chaleurs extrêmes ont des impacts importants sur la santé humaine », rappelle ainsi Jean-Michel Soubeyroux, expliquant que certaines régions seront plus touchées que d’autres.
Mais le dérèglement climatique ne frappera pas la France qu’en été. Le reste de l’année, les pluies intenses se renforceront, avec une hausse de 10 % en 2050 sur tout le territoire et pour 2100 une hausse de 15 % en moyenne, et jusqu’à + 20 % sur la moitié nord du pays. « Cela aggravera le risque d’inondation, notamment dans les secteurs fortement imperméabilisés comme les villes », met en garde Jean-Michel Soubeyroux.

Enfin, durant l’hiver, la montagne sera elle aussi victime d’une température plus élevée. En moyenne montagne, l’enneigement deviendra inférieur à deux mois en 2100. Or l’enneigement est important pour le tourisme, mais aussi et surtout pour l’arrivée de l’eau dans les vallées et la production d’électricité hydraulique.

Climat-France: Des températures jusqu’à 50° dans l’avenir

Climat-France: Des températures jusqu’à 50° dans l’avenir

Pour le futur, Météo-France prévoit que des températures supérieures à 40 °C pourront se produire tous les ans, et des pics inédits de chaleur pourraient atteindre jusqu’à 50 °C.

Avec une température moyenne de +2 degrés en 2030, +2,7 degrés en 2050 et +4 degrés en 2100, l’institut prévoit que des températures supérieures à 40 °C pourront se produire tous les ans, et des pics inédits de chaleur pourraient atteindre jusqu’à 50 °C localement dans le futur. « Aujourd’hui, ce seuil n’a jamais été atteint en Europe », rappelle Jean-Michel Soubeyroux, directeur adjoint scientifique de la direction de la Climatologie chez Météo-France.

Plus précisément l’institut s’attend à cinq fois plus de jours de vague de chaleur à l’horizon 2050 et dix fois plus en 2100. Or, « les chaleurs extrêmes ont des impacts importants sur la santé humaine », rappelle ainsi Jean-Michel Soubeyroux, expliquant que certaines régions seront plus touchées que d’autres.
Mais le dérèglement climatique ne frappera pas la France qu’en été. Le reste de l’année, les pluies intenses se renforceront, avec une hausse de 10 % en 2050 sur tout le territoire et pour 2100 une hausse de 15 % en moyenne, et jusqu’à + 20 % sur la moitié nord du pays. « Cela aggravera le risque d’inondation, notamment dans les secteurs fortement imperméabilisés comme les villes », met en garde Jean-Michel Soubeyroux.

Enfin, durant l’hiver, la montagne sera elle aussi victime d’une température plus élevée. En moyenne montagne, l’enneigement deviendra inférieur à deux mois en 2100. Or l’enneigement est important pour le tourisme, mais aussi et surtout pour l’arrivée de l’eau dans les vallées et la production d’électricité hydraulique.

France: Climat–Des températures jusqu’à 50° dans l’avenir

France: Climat–Des températures jusqu’à 50° dans l’avenir

Pour le futur, Météo-France prévoit que des températures supérieures à 40 °C pourront se produire tous les ans, et des pics inédits de chaleur pourraient atteindre jusqu’à 50 °C.

Avec une température moyenne de +2 degrés en 2030, +2,7 degrés en 2050 et +4 degrés en 2100, l’institut prévoit que des températures supérieures à 40 °C pourront se produire tous les ans, et des pics inédits de chaleur pourraient atteindre jusqu’à 50 °C localement dans le futur. « Aujourd’hui, ce seuil n’a jamais été atteint en Europe », rappelle Jean-Michel Soubeyroux, directeur adjoint scientifique de la direction de la Climatologie chez Météo-France.

Plus précisément l’institut s’attend à cinq fois plus de jours de vague de chaleur à l’horizon 2050 et dix fois plus en 2100. Or, « les chaleurs extrêmes ont des impacts importants sur la santé humaine », rappelle ainsi Jean-Michel Soubeyroux, expliquant que certaines régions seront plus touchées que d’autres.
Mais le dérèglement climatique ne frappera pas la France qu’en été. Le reste de l’année, les pluies intenses se renforceront, avec une hausse de 10 % en 2050 sur tout le territoire et pour 2100 une hausse de 15 % en moyenne, et jusqu’à + 20 % sur la moitié nord du pays. « Cela aggravera le risque d’inondation, notamment dans les secteurs fortement imperméabilisés comme les villes », met en garde Jean-Michel Soubeyroux.

Enfin, durant l’hiver, la montagne sera elle aussi victime d’une température plus élevée. En moyenne montagne, l’enneigement deviendra inférieur à deux mois en 2100. Or l’enneigement est important pour le tourisme, mais aussi et surtout pour l’arrivée de l’eau dans les vallées et la production d’électricité hydraulique.

Dette publique : soutenable jusqu’à quand ?

 Dette publique : soutenable  jusqu’à quand ?

 

L’économiste Maxime Menuet revient dans une tribune au « Monde » sur les débats que soulève la dette publique française. A partir de quand devient-elle trop lourde ? Les spécialistes du sujet ne s’entendent pas. Réduire les dépenses devient cependant inévitable.

 

En abaissant, le samedi 14 décembre, la note de la dette souveraine française d’un cran, l’agence Moody’s s’est-elle prise pour un empereur romain baissant le pouce lors des jeux pour déclarer l’insoutenabilité de nos finances publiques ?

Fort heureusement, Moody’s n’a pas ce pouvoir impérial sur les marchés. Comme souvent, sa décision aura peu d’effet sur les taux d’intérêt, les agences de notation validant généralement des anticipations déjà intégrées par les investisseurs. Mais cette dégradation soulève une vraie question : la France pourra-t-elle honorer ses engagements et refinancer sa dette ? En clair, la dette publique française est-elle réellement soutenable ?

Certains y voient une exigence comptable, comme si la soutenabilité dépendait uniquement de calculs savants sur la croissance et le déficit, dans le but de respecter des règles strictes. Mais soyons honnêtes, les prévisions budgétaires de Bercy sont à peu près aussi fiables que les prévisions météo d’autrefois.

D’autres y voient un argument moral, affirmant qu’une dette insoutenable pèserait lourdement sur les générations futures, ou la présentent comme un prérequis pour assurer l’efficacité des politiques économiques et protéger l’économie des crises. En réalité, la soutenabilité est devenue un mantra, un concept fourre-tout que chacun brandit pour servir sa cause : prôner la rigueur budgétaire, légitimer des règles comptables ou jouer la carte de la morale intergénérationnelle.

Les économistes eux-mêmes peinent à s’accorder. Certes, ils s’entendent sur les dangers d’une dette publique qui deviendrait incontrôlable – le fameux effet boule de neige –, mais ils ne parviennent pas à en définir les contours…

Biden autorise enfin l’Ukraine à frapper la Russie jusqu’à 300 km en profondeur

Biden autorise enfin l’Ukraine à frapper la Russie jusqu’à 300 km en profondeur

Jusque-là l’Ukraine n’avait pas été autorisée à utiliser les missiles américains ATACMSJoe Biden, après plusieurs mois de demandes pressantes, a donné son accord à Volodomyr Zelensky pour utiliser les missiles américains ATACMS, d’une portée de 300 kilomètres, contre la Russie, a annoncé un responsable américain à l’AFP, confirmant une information du New-York Times 

Cette décision est un changement important dans la conduite des opérations ukrainiennes. Avec ces missiles d’une portée maximale de plusieurs centaines de kilomètres, l’Ukraine pourrait toucher des sites logistiques des forces russes et des aérodromes d’où décollent ses bombardiers. Le président russe, Vladimir Poutine, avait prévenu qu’une telle décision signifierait que «les pays de l’Otan sont en guerre contre la Russie».

 

 

Social-Jusqu’à 200 000 emplois au moins menacés

Social-Jusqu’à 200 000 emplois au moins menacés

Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, demande dans une interview à « La tribune » un moratoire sur les licenciements pour « préserver l’outil industriel ».

Plusieurs grandes entreprises, comme Auchan, Michelin, annoncent des plans de licenciement, des fermetures de sites. Vous êtes inquiète  ?

SOPHIE BINET - La CGT alerte depuis des mois. Quand j’ai rencontré Michel Barnier, qui arrivait à Matignon, je lui ai présenté une liste de plus de 180 plans sociaux, que nous avons recensés. Aujourd’hui, cette liste frôle les 200. Et il y en aura d’autres. Dans l’automobile, chez les constructeurs, les équipementiers, mais aussi dans la chimie, etc.  : tous les secteurs sont impactés. Tous les jours, il y a de nouvelles annonces. Dans le secteur bancaire, le CCF vient, par exemple, d’annoncer près de 1 000 suppressions de postes. Ces dernières semaines, la catastrophe sociale s’accélère…

Le chômage va remonter  ?

C’est inévitable. On estime que plus de 150  000 emplois vont disparaître, probablement plus. Car il y a un effet domino sur toute la chaîne de sous-traitance. Les plans de licenciement des grands donneurs d’ordres entraînent toujours des suppressions de postes dans les petites entreprises. Nous sommes au début d’une violente saignée industrielle… Une saignée due chaque fois à la même stratégie de ces entreprises.

C’est‑à-dire  ?

La stratégie consistant à toujours augmenter les marges. Et donc les prix. Dans l’automobile, les constructeurs font le choix de sortir des véhicules électriques chers, à 40  000, 50  000, 60  000, 70  000 euros, alors qu’ils pourraient en faire de beaucoup moins chers, produits en France, plus petits, d’une autre génération, qui se vendraient mieux. Ce sont les mêmes qui refusent d’augmenter les salaires. Cela produit donc une chute de la demande. Le problème, c’est la boucle prix/profits  !

En parallèle, les entreprises affrontent une concurrence chinoise féroce, un contexte international difficile…

Certes, mais toutes font aussi le choix de distribuer toujours plus de profits aux actionnaires. On atteint des records de versement de dividendes. Chez Michelin, par exemple, le groupe fait entre 2 et 3 milliards d’euros de bénéfices chaque année et distribue 1 milliard en dividendes. Mais il ferme les sites pour financer le coût du capital. C’est inacceptable. Cette catastrophe sociale confirme le naufrage de la politique de l’offre d’Emmanuel Macron. Elle laisse les multinationales et les fonds d’investissement faire la pluie et le beau temps et coûte « un pognon de dingue », avec près de 200 milliards d’euros d’aides aux entreprises sans conditions, sans contreparties.

Michel Barnier dit qu’il va demander des comptes aux entreprises qui ont touché de l’argent public.

C’est avant le versement des aides qu’il faut en demander  ! En instaurant un avis conforme, pour qu’une entreprise ne puisse pas toucher d’aides si l’avis des représentants du personnel est défavorable. C’est de la prévention, qui permettrait de déclencher des signaux d’alarme. Chez Sanofi, par exemple, nous aurions pu dire  : «  Non, Sanofi n’a pas le crédit impôt recherche parce qu’il licencie des chercheurs depuis des années. » Il faut aussi que ces aides s’accompagnent d’une véritable transparence que les représentants du personnel n’ont pas aujourd’hui. À la CGT, nous demandons que ces aides soient conditionnées au maintien de l’emploi. Si une entreprise licencie, elle les rembourse. Ces aides aux entreprises, aujourd’hui, ce sont des chèques en blanc.

Visiblement, Marc Ferracci n’a pas compris son rôle : il n’est pas ministre des licenciements, mais de l’Industrie !

 

Pour vous, il est urgent de revoir le système.

Oui, parce que c’est un levier puissant d’intervention de l’État sur l’économie. S’il réoriente les aides publiques, les conditionne à certains critères, les centre sur les entreprises qui en ont vraiment besoin, il peut agir sur l’économie. Mais, aujourd’hui, il y en a tellement que le gouvernement n’est même plus capable de les évaluer, alors qu’elles représentent un tiers du budget de l’État. La solution pour soutenir notre industrie, ce ne sont pas des aides aux entreprises, captées par les plus grandes, c’est une vraie politique industrielle.

Marc Ferracci, le ministre de l’Industrie, promet de veiller au meilleur accompagnement social des salariés licenciés.

Le ministre installe l’idée qu’il n’y a plus lieu de se battre : « prenez le chèque et taisez-vous ». Visiblement, il n’a pas compris son rôle  : il n’est pas ministre des licenciements, mais de l’industrie  ! Les travailleurs ne se battent pas pour avoir des indemnités et partir, ils se battent pour défendre leur emploi. Ils sont tellement en colère  ! Il n’y a pas pire violence sociale que le chômage. Imaginez quand vous travaillez dans une usine depuis vingt, trente, quarante ans et qu’en dix minutes, comme à Michelin, vous apprenez sa fermeture  ! C’est pourquoi, à la CGT, nous demandons un moratoire sur les licenciements, pour éviter ces drames et préserver notre outil industriel, nos qualifications. L’Allemagne l’a fait pendant la crise de 2008-2009, nous l’avons fait pendant le Covid… Il faut geler ces licenciements, exiger une pause et permettre aux salariés, aux pouvoirs publics, aux collectivités locales, aux directions de trouver des alternatives, des repreneurs, de reconvertir les activités, etc. D’ailleurs, dans de nombreux cas, la CGT a des projets de reconversion des sites, comme à Chapelle Darblay et Gardanne, par exemple, mais nous ne sommes pas entendus.

 

En ce moment, dans le cadre de la réforme de l’assurance chômage, vous négociez avec le patronat et les autres syndicats sur l’emploi des seniors. Ils seront les premiers impactés par ces licenciements  ?

C’est évident, ce sont toujours les premiers dans les plans de suppression d’emplois. Je crains des mesures de régression pour ces salariés seniors. La CGT se bat pour qu’il n’y ait pas de recul de droits des privés d’emploi au moment où les licenciements se multiplient. Le problème, c’est que le gouvernement, dans cette négociation, veut encore nous imposer des économies. Alors qu’au vu de la situation il faudrait au contraire renforcer les protections, mettre en place une sécurité sociale professionnelle environnementale, des dispositifs mutualisés au niveau des branches pour les transitions collectives, etc.

En même temps, on le voit à l’occasion de la discussion budgétaire, l’État n’a pas d’argent.

La dette a été créée par cette politique de l’offre au service des plus riches et des plus grandes entreprises, pas question que l’on demande encore au monde du travail de payer la facture  ! Le budget d’austérité proposé par le gouvernement va d’ailleurs avoir un effet récessif violent et aggraver la casse sociale. Quand il impose 5 milliards d’économies aux collectivités territoriales, ce sont des investissements en moins, par exemple pour rénover des collèges ou des lycées… Ce sont des coupes dans les dépenses sociales. On voit déjà, faute d’argent, des licenciements dans des structures d’action sociale, des associations. C’est lunaire.

Mercosur : La France toujours opposée à l’accord « en l’état »

 Mercosur : La France toujours opposée à l’accord « en l’état »

 les négociations avec les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay et Bolivie) ont repris ces derniers mois sous l’impulsion de pays européens dont l’Allemagne ou l’Espagne. Mais la ministre de l’agriculture Annie Genevard a rappelé l’opposition de la France à la signature de cet accord « en l’état ».

« C’est un mauvais accord (qui) va faire déferler sur notre pays une quantité de productions qui vont venir concurrencer directement nos producteurs: 99.000 tonnes de boeuf, 180.000 tonnes de sucre, autant de (viande de) volailles. En plus, cela se fait au prix de la déforestation et de normes environnementales », a-t-elle dit.

Reste que la France pourrait faire évoluer sa position si le texte de l’accord Mercosur pouvait évoluer dans le sens des intérêts nationaux. La question est jusqu’à quel point. ?

 

 

Jusqu’à 200 000 emplois au moins menacés

Jusqu’à 200 000 emplois au moins menacés

Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, demande dans une intreview à « La tribune » un moratoire sur les licenciements pour « préserver l’outil industriel ».

Plusieurs grandes entreprises, comme Auchan, Michelin, annoncent des plans de licenciement, des fermetures de sites. Vous êtes inquiète  ?

SOPHIE BINET - La CGT alerte depuis des mois. Quand j’ai rencontré Michel Barnier, qui arrivait à Matignon, je lui ai présenté une liste de plus de 180 plans sociaux, que nous avons recensés. Aujourd’hui, cette liste frôle les 200. Et il y en aura d’autres. Dans l’automobile, chez les constructeurs, les équipementiers, mais aussi dans la chimie, etc.  : tous les secteurs sont impactés. Tous les jours, il y a de nouvelles annonces. Dans le secteur bancaire, le CCF vient, par exemple, d’annoncer près de 1 000 suppressions de postes. Ces dernières semaines, la catastrophe sociale s’accélère…

Le chômage va remonter  ?

C’est inévitable. On estime que plus de 150  000 emplois vont disparaître, probablement plus. Car il y a un effet domino sur toute la chaîne de sous-traitance. Les plans de licenciement des grands donneurs d’ordres entraînent toujours des suppressions de postes dans les petites entreprises. Nous sommes au début d’une violente saignée industrielle… Une saignée due chaque fois à la même stratégie de ces entreprises.

C’est‑à-dire  ?

La stratégie consistant à toujours augmenter les marges. Et donc les prix. Dans l’automobile, les constructeurs font le choix de sortir des véhicules électriques chers, à 40  000, 50  000, 60  000, 70  000 euros, alors qu’ils pourraient en faire de beaucoup moins chers, produits en France, plus petits, d’une autre génération, qui se vendraient mieux. Ce sont les mêmes qui refusent d’augmenter les salaires. Cela produit donc une chute de la demande. Le problème, c’est la boucle prix/profits  !

En parallèle, les entreprises affrontent une concurrence chinoise féroce, un contexte international difficile…

Certes, mais toutes font aussi le choix de distribuer toujours plus de profits aux actionnaires. On atteint des records de versement de dividendes. Chez Michelin, par exemple, le groupe fait entre 2 et 3 milliards d’euros de bénéfices chaque année et distribue 1 milliard en dividendes. Mais il ferme les sites pour financer le coût du capital. C’est inacceptable. Cette catastrophe sociale confirme le naufrage de la politique de l’offre d’Emmanuel Macron. Elle laisse les multinationales et les fonds d’investissement faire la pluie et le beau temps et coûte « un pognon de dingue », avec près de 200 milliards d’euros d’aides aux entreprises sans conditions, sans contreparties.

Michel Barnier dit qu’il va demander des comptes aux entreprises qui ont touché de l’argent public.

C’est avant le versement des aides qu’il faut en demander  ! En instaurant un avis conforme, pour qu’une entreprise ne puisse pas toucher d’aides si l’avis des représentants du personnel est défavorable. C’est de la prévention, qui permettrait de déclencher des signaux d’alarme. Chez Sanofi, par exemple, nous aurions pu dire  : «  Non, Sanofi n’a pas le crédit impôt recherche parce qu’il licencie des chercheurs depuis des années. » Il faut aussi que ces aides s’accompagnent d’une véritable transparence que les représentants du personnel n’ont pas aujourd’hui. À la CGT, nous demandons que ces aides soient conditionnées au maintien de l’emploi. Si une entreprise licencie, elle les rembourse. Ces aides aux entreprises, aujourd’hui, ce sont des chèques en blanc.

Visiblement, Marc Ferracci n’a pas compris son rôle : il n’est pas ministre des licenciements, mais de l’Industrie !

 

Pour vous, il est urgent de revoir le système.

Oui, parce que c’est un levier puissant d’intervention de l’État sur l’économie. S’il réoriente les aides publiques, les conditionne à certains critères, les centre sur les entreprises qui en ont vraiment besoin, il peut agir sur l’économie. Mais, aujourd’hui, il y en a tellement que le gouvernement n’est même plus capable de les évaluer, alors qu’elles représentent un tiers du budget de l’État. La solution pour soutenir notre industrie, ce ne sont pas des aides aux entreprises, captées par les plus grandes, c’est une vraie politique industrielle.

Marc Ferracci, le ministre de l’Industrie, promet de veiller au meilleur accompagnement social des salariés licenciés.

Le ministre installe l’idée qu’il n’y a plus lieu de se battre : « prenez le chèque et taisez-vous ». Visiblement, il n’a pas compris son rôle  : il n’est pas ministre des licenciements, mais de l’industrie  ! Les travailleurs ne se battent pas pour avoir des indemnités et partir, ils se battent pour défendre leur emploi. Ils sont tellement en colère  ! Il n’y a pas pire violence sociale que le chômage. Imaginez quand vous travaillez dans une usine depuis vingt, trente, quarante ans et qu’en dix minutes, comme à Michelin, vous apprenez sa fermeture  ! C’est pourquoi, à la CGT, nous demandons un moratoire sur les licenciements, pour éviter ces drames et préserver notre outil industriel, nos qualifications. L’Allemagne l’a fait pendant la crise de 2008-2009, nous l’avons fait pendant le Covid… Il faut geler ces licenciements, exiger une pause et permettre aux salariés, aux pouvoirs publics, aux collectivités locales, aux directions de trouver des alternatives, des repreneurs, de reconvertir les activités, etc. D’ailleurs, dans de nombreux cas, la CGT a des projets de reconversion des sites, comme à Chapelle Darblay et Gardanne, par exemple, mais nous ne sommes pas entendus.

 

En ce moment, dans le cadre de la réforme de l’assurance chômage, vous négociez avec le patronat et les autres syndicats sur l’emploi des seniors. Ils seront les premiers impactés par ces licenciements  ?

C’est évident, ce sont toujours les premiers dans les plans de suppression d’emplois. Je crains des mesures de régression pour ces salariés seniors. La CGT se bat pour qu’il n’y ait pas de recul de droits des privés d’emploi au moment où les licenciements se multiplient. Le problème, c’est que le gouvernement, dans cette négociation, veut encore nous imposer des économies. Alors qu’au vu de la situation il faudrait au contraire renforcer les protections, mettre en place une sécurité sociale professionnelle environnementale, des dispositifs mutualisés au niveau des branches pour les transitions collectives, etc.

En même temps, on le voit à l’occasion de la discussion budgétaire, l’État n’a pas d’argent.

La dette a été créée par cette politique de l’offre au service des plus riches et des plus grandes entreprises, pas question que l’on demande encore au monde du travail de payer la facture  ! Le budget d’austérité proposé par le gouvernement va d’ailleurs avoir un effet récessif violent et aggraver la casse sociale. Quand il impose 5 milliards d’économies aux collectivités territoriales, ce sont des investissements en moins, par exemple pour rénover des collèges ou des lycées… Ce sont des coupes dans les dépenses sociales. On voit déjà, faute d’argent, des licenciements dans des structures d’action sociale, des associations. C’est lunaire.

Fonctionnaires locaux : jusqu’à un mois de jours de maladie dans les villes de plus de 100 000 habitants

Fonctionnaires locaux  : jusqu’à un mois de jours de maladie dans les villes de plus de 100 000 habitants

 

Le nombre d’arrêts maladie des fonctionnaires locaux est proportionnelle à la taille de l’institution locale. Ainsi dans les villes de plus de 100 000 habitants, on  peut compter jusqu’à 30jours  de maladie pour les fonctionnaires sur une année. Un chiffre qui par ailleurs difficilement compréhensible puisqu’il dépasse de loin les absences hors congés du privé.

Selon les chiffres de l’Insee figurant dans le rapport de l’inspection générale des finances, en 2022, le nombre moyen de jours d’absence hors congés était effectivement plus élevé dans la fonction publique que dans le privé: 19,2 contre 16,1, soit trois jours de plus.

Depuis le Covid, dans le privé, on est passé de 8,4 à 11,7 jours, soit une augmentation de 39%. Dans la fonction publique, l’ampleur de cette envolée est loin d’être uniforme. Chez les enseignants, le nombre de jours d’arrêts pour raison de santé était en 2022 identique à celui des salariés du privé (11,7) alors qu’en 2019, l’Education nationale gérait plus facilement les absences, avec une moyenne de 5,5 jours.

Les données de l’Insee montrent également une très forte augmentation du nombre de jours d’absence pour raison de santé dans les hôpitaux publics (+74% avec 18,1 jours en moyenne) et dans les collectivités territoriales (+53%, 17,1 jours), ce qui représente 6 à 7 jours de plus d’arrêts par rapport à 2019. Pour la fonction publique hospitalière, cela peut se comprendre, mais pour les fonctionnaires territoriaux, cela pose davantage question.

Sécurité Sociale: Un déficit jusqu’à 30 milliards en 2025 !

Sécurité Sociale: Un déficit jusqu’à 30 milliards en 2025 !

Une prévision de déficit à  10,5 milliards d’euros, puis à 16 milliards en juin, il atteindra finalement 18,5 milliards d’euros, selon le dernier rapport de la Commission des comptes de la Sécurité Sociale . En 2025, «avant intervention de nouvelles mesures en recettes et en dépenses, le déficit des régimes de base et du Fond de solidarité vieillesse (FSV) pourrait atteindre 28,4 milliards d’euros. Il représenterait alors 0,9 point de PIB, après 0,6 point en 2024 et 0,4 point en 2023»

En 2025, le déficit de l’ensemble des régimes vieillesse de base et du Fonds de solidarité vieillesse (FSV) se dégraderait fortement, à hauteur de 4,7 milliards d’euros, pour atteindre 10,3 milliards. Quant au déficit de la branche maladie, il continuerait à se creuser à 18,7 milliards d’euros, avant mesures du PLFSS. La progression des dépenses continuerait ainsi à dépasser la croissance économique, autrement dit la capacité de l’économie  française à financer la sécurité sociale à taux constant de prélèvements publics.

Foot: Jusqu’à 100 € par mois pour regarder les matchs

Foot: Jusqu’à 100 € par mois pour regarder les matchs

Le récent accord de la fédération française pour la diffusion des matchs de ligue 1 pourrait bien annoncer la mort du foot en France. En effet cet accord passé avec deux plates-formes étrangères impliquera pour les fans de s’abonner à deux ou trois plates-formes soit un coût de l’ordre de 100 € mensuels. Un coût exorbitant qui théoriquement en principe permet d’assurer la trésorerie de nombre de clubs pro mais qui pourrait accélérer la décrépitude du football français si les amateurs de football renonçaient  au moins pour partie à s’abonner. Le coût sera rude aussi si Canal+ ne diffuse pas de match alors que la majorité des abonnements sont justifiées par l’intérêt du football.

 

La plateforme britannique DAZN a acquis la quasi-intégralité des droits TV de la Ligue 1 avec huit matchs sur neuf, pour un montant avoisinant les 400 millions d’euros, a appris la direction des sports de Radio France d’une source proche des négociations. BeIn sport a acquis de son côté une affiche du championnat de France pour 100 millions d’euros (la meilleure affiche pour chaque journée). Ce contrat court jusqu’en 2029.

La Ligue négocie avec DAZN une clause de sortie dans deux ans, pour 2026. BeIN Sports est déjà d’accord sur le principe. Le contrat porte théoriquement jusqu’en 2029. beIN Sports ne voulait pas s’immiscer dans les droits TV après avoir acquis les droits de la Ligue 2 pour 40 millions d’euros. Mais une grosse pression a été mise sur la chaine qatarienne pour  »aider le football français ». La situation s’est finalement décantée en toute fin de négociations avec l’obtention d’une affiche par journée, pour 100 millions d’euros.

Cette décision a été votée à l’unanimité par le conseil d’administration de la Ligue. Cette double acquisition va donc rapporter environ 500 millions d’euros par saison à la LFP, bien loin du milliard d’euros escompté en juin 2023.Le problème c’est qu’on est même pas certain d’atteindre la somme envisagée avec la baisse d’intérêt du championnat français ( effet par exemple du départ de Mbappé).

 

 

Foot: Jusqu’à 100 € par mois pour regarder les matchs

Foot: Jusqu’à 100 € par mois pour regarder les matchs

Le récent accord de la fédération française pour la diffusion des matchs de ligue 1 pourrait bien annoncer la mort du foot en France. En effet cet accord passé avec deux plates-formes étrangères impliquera pour les fans de s’abonner à deux ou trois plates-formes soit un coût de l’ordre de 100 € mensuels. Un coût exorbitant qui théoriquement en principe permet d’assurer la trésorerie de nombre de clubs pro mais qui pourrait accélérer la décrépitude du football français si les amateurs de football renonçaient  au moins pour partie à s’abonner. Le coût sera rude aussi si Canal+ ne diffuse pas de match alors que la majorité des abonnements sont justifiées par l’intérêt du football.

 

La plateforme britannique DAZN a acquis la quasi-intégralité des droits TV de la Ligue 1 avec huit matchs sur neuf, pour un montant avoisinant les 400 millions d’euros, a appris la direction des sports de Radio France d’une source proche des négociations. BeIn sport a acquis de son côté une affiche du championnat de France pour 100 millions d’euros (la meilleure affiche pour chaque journée). Ce contrat court jusqu’en 2029.

La Ligue négocie avec DAZN une clause de sortie dans deux ans, pour 2026. BeIN Sports est déjà d’accord sur le principe. Le contrat porte théoriquement jusqu’en 2029. beIN Sports ne voulait pas s’immiscer dans les droits TV après avoir acquis les droits de la Ligue 2 pour 40 millions d’euros. Mais une grosse pression a été mise sur la chaine qatarienne pour  »aider le football français ». La situation s’est finalement décantée en toute fin de négociations avec l’obtention d’une affiche par journée, pour 100 millions d’euros.

Cette décision a été votée à l’unanimité par le conseil d’administration de la Ligue. Cette double acquisition va donc rapporter environ 500 millions d’euros par saison à la LFP, bien loin du milliard d’euros escompté en juin 2023.

 

 

Température : jusqu’à près de 45° en Californie

Température : jusqu’à près de 45° en Californie

 Dans le sud de la Californie en particulier, les températures pourraient atteindre les 38 degrés Celsius, soit 15 degrés de plus que les normales saisonnières. Cette vague de chaleur va «toucher une grande partie de l’ouest des États-Unis dans les prochains jours», écrivent les services météorologiques américains (NWS). «On s’attend à ce que des records de température soient battus ou égalés.». 44° sont attendus à Las Vegas. 
Le Texas est aussi concerné, la ville frontalière de Rio Grande s’attendant à 47°C. Le Mexique voisin a également subi une vague de chaleur. La capitale, pourtant sise à 2.240 mètres d’altitude, a battu fin mai un nouveau record à 34,7°C. Le pays a enregistré 48 décès dus au phénomène observé depuis mars, a déclaré le gouvernement fin mai.

Ces épisodes caniculaires s’inscrivent dans un contexte mondial alarmant. Le changement climatique a causé en moyenne 26 jours de chaleur extrême supplémentaires à travers le monde au cours des douze derniers mois. Ces dernières semaines, de terribles vagues de chaleur ont frappé l’Inde en pleine période d’élections, tuant ainsi, en un seul jour samedi et dans le seul État d’Uttar Pradesh (nord), 33 agents électoraux.

 

Eoliennes: Subventions chinoises jusqu’à 50%

Eoliennes: Subventions chinoises jusqu’à 50%

 

La Chine envahit l’Europe de son industrie éolienne qui peuvent être subventionnée par les Chinois jusqu’à 50 %. Cela à travers des subventions à des fabricants chinois d’éoliennes, faussant la concurrence sur le marché européen.

« Aujourd’hui (mardi, ndlr), nous lançons une nouvelle enquête sur les fournisseurs chinois d’éoliennes. Nous étudions les conditions de développement de parcs éoliens en Espagne, en Grèce, en France, en Roumanie et en Bulgarie », a déclaré la commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager, lors d’un discours à l’Université de Princeton aux États-Unis, ce mardi 9 avril. La responsable n’a toutefois pas fourni de précisions sur les entreprises ni sur les procédures concernées.

Une première enquête suivant cette nouvelle réglementation a ainsi été ouverte mi-février, ciblant une filiale du constructeur ferroviaire chinois CRRC, numéro un mondial du secteur. Ce groupe étatique, candidat pour la fourniture de trains électriques en Bulgarie, s’était finalement retiré de l’appel d’offres fin mars.

 

Le 3 avril, la Commission a annoncé une deuxième enquête, dans le cadre du même instrument, visant deux consortiums candidats pour concevoir, construire et exploiter un parc photovoltaïque en Roumanie. Le premier ciblé associe le groupe roumain Enevo et une filiale – basée en Allemagne – du géant chinois Longi, premier fabricant mondial de cellules photovoltaïques. Le second consortium ciblé concerne deux filiales entièrement contrôlées par le même groupe étatique chinois, Shanghai Electric, sous étroite supervision du gouvernement central.

 

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