Archive pour le Tag 'Juppé'

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Primaire 2017: Alain Juppé 42%, Sarkozy 28%

 Primaire 2017: Alain Juppé 42%, Sarkozy 28%

D’après une enquête kantar public pour LCI, RTL et le Figaro, Nicolas Sarkozy perd 5 points pour descendre à 28 % des intentions de vote. Au second tour, le maire de Bordeaux gagnerait avec 62 % des suffrages contre 38 % à l’ex-président. L’écart entre eux passe de 18 à 24 points. Si la participation s’élevait à 5,2 millions d’électeurs, l’avance du maire de Bordeaux serait encore plus nette: 43 % des suffrages contre 26 %. Elle se réduit en revanche dans l’hypothèse d’une participation faible, à 1,8 million d’électeurs: l’ancien président ne perdait que 4 points, à 32 % des suffrages, contre 41 % à Alain Juppé. Au second tour, le score s’établirait à 38 % des voix contre 62 % en faveur de Juppé dans l’hypothèse large, et à 43 % contre 57 % dans l’hypothèse d’une participation restreinte. Dans tous les cas, le candidat de la «réforme tranquille» accroît son avance par rapport à l’enquête de septembre.  «Nicolas Sarkozy a réussi à imposer ses thèmes, mais tout se passe comme si les clivages qu’il crée se retournaient contre lui davantage que contre Alain Juppé», analyse Emmanuel Rivière. Pour le directeur général France de Kantar Public, l’évolution des intentions de vote traduit une dynamique «de rejet plus que d’adhésion», d’où «une certaine fragilité» de l’avance du maire de Bordeaux, qui «doit encore fidéliser» ses électeurs. En juin, lors de notre première enquête, 14 % des personnes interrogées motivaient leur vote par le «refus» d’un des candidats. Cette proportion a grimpé à 20 % et l’homme à abattre est clairement l’ancien chef de l’État. 29 % des électeurs d’Alain Juppé, soit 4 points de plus qu’en septembre, déclarent choisir le maire de Bordeaux pour empêcher son rival de revenir. Inversement, 7 % seulement des électeurs de Sarkozy (soit 4 points de plus tout de même que le mois dernier) disent vouloir écarter Juppé de la course. La dissymétrie est également visible dans le jugement porté par les personnes interrogées sur la stature des candidats: «43 % des électeurs de Sarkozy pensent que Juppé a la stature d’un président de la République, souligne Emmanuel Rivière, alors que 16 % seulement des électeurs de Juppé créditent Sarkozy de cette même stature.»

 

(Le Figaro)

 

2017 : Juppé en tête progresse

2017 : Juppé en tête progresse

39% des Français pour Alain Juppé au premier tour, contre 35% en faveur de Nicolas Sarkozy d’après l’étude Harris Interactive . de jeudi.  Les autres candidats arrivent loin derrière (12% pour François Fillon, 8% pour Bruno Le Maire, 3% pour NKM, 2% pour Jean-Frédéric Poisson et 1% pour Jean-François Copé). Au second tour, toujours selon Harris Interactive, Alain Juppé dominerait son adversaire avec 53% des voix (+1% par rapport au mois dernier). Une étude confirmée par celle de  sur la popularité  YouGov pour Le Huffington post et iTélé. Dans ce sondage mensuel, Alain Juppé progresse de 10 points en un mois (31%) dans ce baromètre où plusieurs réponses sont possibles, loin devant Nicolas Sarkozy, qui perd 2 points (18%), à six semaines du premier tour de la primaire.

 

(Avec agences)

 

Alain Juppé : un bon président pour 47 %

Alain Juppé : un bon président pour 47 %

 

Selon un sondage Viavoice pour Libération diffusé lundi les bons présidents seraient Alain Juppé seraient t Juppé (47%), suivi par Emmanuel Macron (36 %) Viennent ensuite Marine Le Pen (28%, +1), François Fillon (26%, stable), Nicolas Sarkozy et François Bayrou (24%, -2), Manuel Valls et Bruno Le Maire (23%, +1), Arnaud Montebourg (18%, -1), Nathalie Kosciusko-Morizet (17%, +3) et Jean-Luc Mélenchon (17%, stable) et François Hollande (16%, +4). Les personnalités suscitant le plus d’adhésion – « serait un très bon président » – sont Alain Juppé (15%), Marine Le Pen (13%) et Emmanuel Macron (10%). Parmi les principales personnalités testées, celles suscitant le plus fort rejet – « serait un très mauvais président » – sont François Hollande (55%), Marine Le Pen (48%) et Jean-Luc Mélenchon (45%). Alain Juppé est considéré comme le meilleur candidat pour la droite et le centre (42% des sympathisants de la droite et du centre et 34% des Français), devant Nicolas Sarkozy (23% et 14%). Emmanuel Macron est considéré comme le meilleur candidat pour la gauche (22% des sympathisants de gauche et 27% des Français), devant François Hollande (17% et 6%). Parmi les possibles candidats de gauche, Emmanuel Macron est également jugé le plus à même de gagner l’élection, de rassembler tous les électeurs de gauche et le plus compétent.

Le sondage a été réalisé du 26 au 28 septembre auprès d’un échantillon de 1.004 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

(Avec Reuters))

Le plan Juppé pour réformer la France »

Le plan Juppé pour réformer la France »

 

Dans une interview au JDD Juppé évoque les principales mesures qu’il entend prendre immédiatement s’il est élu. Certaines mesures sont assez radicales d’autres plus réservées comme sur ampleur des économies budgétaires ou concernant les fonctionnaires. Visiblement Juppé craint une réaction sociale surtout de fonctionnaires et assimilés du secteur public et nationalisé qui ont été en pointe dans la protestation de sa réforme des retraites.

 

 

Vous expliquez que ce qui compte pour réformer, ce ne sont pas les 100 premiers jours, mais les 100 jours qui précèdent l’élection. C’est-à-dire?
Je distingue trois périodes : 100 jours, 6 mois, 5 ans. Je mets l’accent sur les 100 jours avant l’élection, et non après, parce que je veux obtenir des Français un mandat clair. Une des raisons de l’échec de Hollande et des blocages sur la loi Travail, c’est qu’il n’avait jamais dit en 2012 qu’il voulait réformer! Il voulait « terrasser la finance internationale », qui, d’ailleurs, se porte toujours bien. Je veux absolument changer de méthode et dire avant l’élection ce que j’ai l’intention de faire, de façon précise, pour que les Français votent en connaissance de cause. Dans ces 100 jours avant, certaines propositions susciteront l’adhésion – le développement de l’apprentissage, l’élaboration d’un code de la laïcité, ou la lutte contre la violence faite aux femmes -, d’autres seront plus difficiles à faire admettre, comme le passage à 65 ans de l’âge légal de départ à la retraite ou la réforme de la fiscalité du capital. Ce ne sera pas évident, mais je le dirai quand même et je le dirai avant. Ainsi, si les Français m’élisent, je disposerai d’une légitimité très forte pour appliquer mon projet [...]

 

 

Vous critiquez Bruno Le Maire documentaire de France 3 diffusé lundi. Pourtant, il pourrait être votre Premier ministre?
Je ne crois pas que ma critique soit très virulente! Pour Matignon, il y a un panel très large de candidats possibles. Bruno en fait évidemment partie, mais aujourd’hui, il est candidat à la primaire.

 

Il n’y a pas tant que ça de premiers ministrables!
Mais si, il y en a une bonne dizaine. Soyez imaginatifs! Et pourquoi pas une femme? [...]

 

Quelles sont les mesures que vous prendriez dans les six premiers mois?
Elles seront ambitieuses. Nous devrons donner des signaux rapides. Par exemple un plan de relance de l’apprentissage, un plan de simplification des procédures, le remplacement du compte pénibilité par un système moins complexe, zéro charges sur le smic pour relancer l’emploi, la retraite à 65 ans par étapes, la réforme du contrat de travail, les baisses d’impôts et de charges : baisse de l’impôt sur les sociétés, suppression de l’ISF…

 

Ce sont des réformes audacieuses!
Il faudrait savoir! Je croyais qu’on m’accusait de servir de la tisane? J’ai essayé de définir des mesures fortes, oui, mais réalistes. J’entends tous les jours parler de « chocs » : des chocs fiscaux, des chocs sociaux, des chocs de compétitivité, des chocs de simplification, dont on ne voit d’ailleurs jamais la couleur. Avec tous ces « chocs », le bateau France risque de se lézarder rapidement. Parce que je ne pense pas, moi, qu’on puisse provoquer un choc fiscal de 50 milliards d’euros juste en claquant des doigts. Et je ne pense pas qu’on puisse supprimer 600.000 emplois de fonctionnaires.

Le ralliement de Mariton à Juppé : un boulet

 

 

 

 

Pour continuer d’exister en politique,  l’inénarrable Hervé s’est  rallié à Juppé. Pas forcement un vrai renforcement pour le maire de Bordeaux, plutôt un boulet car Hervé est célèbre pour ses maritonades  qu’il délivre surtout l’été dans tous les médias quand les grands leaders politiques sont en vacances. Hervé,  c’est un peu le professeur nimbus ou le professeur tournesol, il a toujours trouvé le fil miracle à couper le beurre ou la manière d’enfoncer les portes ouvertes. Une manière par ailleurs très réactionnaire. Du coup pour récompenser ce ralliement Juppé a bien été contraint de lui accorder quelques minutes de discours lors du meeting de Lyon. Discours reçus par des sifflets. Et pour cause idéologiquement Hervé Mariton est plus proche de Fillon que de Juppé. Du coup Hervé ressort la vieille dialectique de celui qui change de camp. «Mon choix est compris, partagé et soutenu avec la volonté d’être actifs pendant la campagne. Même s’il y a encore un travail d’explication à mener», confie Hervé Mariton.  «Je regarde très attentivement tout ce qui se dit et j’adresse moi-même une réponse à ceux qui m’ont soutenu et qui doutent», détaille l’élu. «Des gens très à droite comprennent très bien mon choix», se rassure Hervé Mariton. Qui ajoute: «Moi même je n’ai jamais perçu Juppé comme un dangereux homme de gauche». L’ancien ministre a également pris le soin de téléphoner à des cadres régionaux de la Manif pour tous pour s’expliquer avec eux. Il peut mettre avant le souhait d’Alain Juppé de confier à l’ex-candidat une mission sur la GPA. Hervé Mariton devra faire des propositions à l’ex-premier ministre sur la manière la plus efficace de l’interdire en France.  «Je pense que notre relation est respectueuse et confiante. Et ce de manière réciproque», estime Mariton qui pense pouvoir orienter certaines décisions de son nouvel ami. Dans tous les cas, il prévient: «Je souhaite être très actif pendant la campagne». On se régale par avance des futures maritonades. Le pire pour Juppé ( s’il est élu)  c’est qu’il faudra sans doute créer un secrétariat d’État inutile pour le nouveau héros de Tintin.

 

Primaire 2017 : Juppé 59%, Sarkozy 41%

Primaire 2017 : Juppé 59%, Sarkozy 41%

Un sondage qui donne une indication sur la très nette avance d’Alain Juppé pour la primaire de 2017. Ce sondage repose toutefois sur l’hypothèse d’un vote de l’ordre de 3 millions d’électeurs. Le nombre de votants pourrait atteindre le double, ce qui accroîtrait encore notablement l’avance de Juppé. Le score pourrait être à l’heure de 70 % pour Juppé et 30 % pour Sarkozy. La dynamique de Juppé ne repose pas sur une adhésion inconditionnelle à son projet et à sa personnalité mais surtout sur le rejet de Sarkozy. Le « tout sauf Sarkozy » conduira une très grosse majorité d’électeurs à voter en faveur du maire de Bordeaux. À noter parmi les électeurs environ 1 million d’anciens votants pour la gauche dont la moitié se prononcera pour Juppé. Alain Juppé creuse l’écart avec Nicolas Sarkozy avec une progression de cinq points dans les intentions de vote pour le premier tour de la primaire de la droite (39%) alors que l’ancien président perd un point à 33%, selon un sondage Kantar Sofres-OnePoint pour Le Figaro diffusé mardi. De précédents sondages mettaient au coude à coude les deux favoris pour l’investiture présidentielle. Les électeurs de gauche sont 48% à se déclarer prêts à voter pour le maire de Bordeaux, ils sont 60% dans les rangs de l’UDI et du MoDem, 30% chez les Républicains et 26% au Front national. Nicolas Sarkozy est plébiscité à 47% par les sympathisants des Républicains, à 39% par les sympathisants du FN, à 8% par les électeurs de gauche et 6% par les centristes. Au second tour, Alain Juppé l’emporterait avec 59% des voix contre 41% à Nicolas Sarkozy dans l’hypothèse d’une participation de 2,9 millions d’électeurs, « soit un écart de dix-huit points alors qu’il n’était que de dix points en août », relève l’institut. Bruno Le Maire, en troisième position, est crédité de 13% des intentions de vote pour le premier tour contre 10% lors de la précédente mesure, François Fillon de 12% contre 10% précédemment. Nathalie Kosciusko-Morizet recueille 4% des intentions de vote, Jean-François Copé 3% et Jean-Frédéric Poisson 2%. L’enquête a été réalisée en ligne du 21 au 26 septembre auprès d’un échantillon de 8.031 personnes âgées de 18 ans et plus, dont 577 personnes tout à fait certaines d’aller voter à la primaire.

Primaire de droite: 1 millions d’électeurs de gauche voteront Juppé

Primaire de droite: 1 millions d’électeurs de gauche voteront Juppé

 

Plus de 10 millions de Français pourraient en effet aller choisir le candidat des Républicains selon un sondage Odoxa pour L’Express.  Dont un million d’électeurs de gauche. Selon une enquête du Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof) réalisée par Ipsos-Sopra Steria, L’élargissement du corps électoral pourrait particulièrement favoriser Alain Juppé au détriment de Nicolas Sarkozy qui pourrait bien prendre une claque sévère surtout dans l’éventualité d’un second tour. Plus d’un quart des personnes interrogées (28%) envisagent par ailleurs d’y participer. Chez ceux qui pensent voter, 84% mettent en avant le fait que le vainqueur aura de grandes chances d’être élu président comme un facteur important dans leur décision de participer. 53% disent aussi vouloir empêcher l’un des candidats de gagner et 51% apprécier énormément un des candidats, selon un sondage Odoxa pour L’Express. Le niveau de connaissance du processus des primaires est plutôt bon, selon l’enquête, mais 80% des sondés ne connaissent pas les dates du scrutin, les dimanche 20 et 27 novembre.  La cote de popularité de François Hollande ne s’améliore pas en septembre, contrairement à celle de Manuel Valls qui remonte légèrement, Alain Juppé et Emmanuel Macron suscitant, eux, toujours une forte adhésion. Seules 16% des personnes interrogées considèrent François Hollande comme « un bon président », contre 84% d’un avis contraire, soit le même niveau qu’au mois de juin, selon ce baromètre, réalisé pour L’Express, France Inter et la presse régionale. Chez les seuls sympathisants de gauche, le chef de l’État perd deux points (à 37%), le discours aux airs d’entrée en campagne salle Wagram de début septembre n’ayant visiblement pas changé la donne.   Manuel Valls, dont la cote déclinait depuis novembre, regagne en revanche 3 points, 27% de personnes interrogées estimant qu’il est un « bon Premier ministre ». Chez les sympathisants de gauche, la hausse atteint 6 points (42%). En tête des personnalités suscitant le plus de soutien et de sympathie, Alain Juppé gagne 4 points à 39% devant Emmanuel Macron (31%, +2). François Bayrou (30%, +2) est troisième, devant Marine Le Pen (27%, +1) et Jean-Luc Mélenchon (27%, +3), suivis de Ségolène Royal (26%, +3), Martine Aubry (25%, +3) et Christiane Taubira (25%, +2). Arrivent ensuite les adversaires d’Alain Juppé pour la primaire de la droite, Bruno Le Maire (24%, +2), Nicolas Sarkozy (23%, =) et François Fillon (23%, -1). Chez les sympathisants de gauche, Christiane Taubira fait la course en tête (54%), désormais rattrapée par Ségolène Royal, en forte progression (+6 à 54%). A droite, Alain Juppé gagne 7 points (69%) et devance Nicolas Sarkozy (64%, -2).

 

 

 

 

Juppé, le fils caché de Chirac ? (sondage)

Juppé, le fils caché de Chirac ? (sondage)

 

Dans toutes les monarchies en fin de règne trouve toujours des fils cachés. C’est peut-être le cas dans notre monarchie républicaine ou l’ancien souverain Jacques Chirac serait aussi le père d’Alain Juppé. Ce que pense en tout cas les Français. Parmi les héritiers présumés de Jacques Chirac, Alain Juppé se classe en tête (48%) loin devant Nicolas Sarkozy (19%) – même si l’écart est plus réduit dans l’électorat LR (47% pour Juppé, 30% pour Sarkozy). François Hollande, en dépit du soutien affiché jadis par l’intéressé, n’est considéré comme un légataire plausible ni à droite (2%) ni à gauche (14%). Certains généalogistes pointilleux feront observer que Jacques Chirac a dû commencer très tôt mais n’oublions pas que les souverains dans notre longue histoire ce sont parfois mariés lorsqu’ils avaient une douzaine d’années. Sarkozy, le fils maudit non reconnu officiellement, réclame aussi sa part d’héritage. Il ne lui reviendra sans doute pas grand-chose de Jacques Chirac qu’il avait traité « de roi fainéant ».

«Nullité du débat politique»(Juppé)

«Nullité du débat politique»(Juppé)

 

Au moins un jugement pertinent : la nullité du débat politique constatée par Alain Juppé ; notons en particulier la dérive thématique sur les questions identitaires qui permettent notamment de faire l’impasse sur les questions sociales,  économiques et financières Un tweet matinal et lapidaire. À 6h30 ce jeudi, le favori des sondages pour la primaire de la droite, Alain Juppé, a publié sur son compte Twitter un message dans lequel il épingle son principal adversaire, Nicolas Sarkozy. Au centre de sa colère, les récents propos de l’ex-patron des Républicains sur «nos ancêtres les Gaulois». L’édile de Bordeaux est indigné et évoque la «nullité du débat politique», souhaitant «que l’on parle d’avenir». Quelques heures plus tard lors de son déplacement à Tours en marge du 123ème Congrès national des Sapeurs-pompiers, il insiste: «Pour moi faire campagne, ce n’est pas dire une incongruité chaque jour pour faire parler de soi».  Lundi, lors d’une réunion publique à Franconville (Val d’Oise), Nicolas Sarkozy a affirmé que «nous ne nous contenterons plus d’une intégration qui ne marche plus, nous exigerons l’assimilation. Dès que vous devenez Français, vos ancêtres sont Gaulois». Des propos qui n’ont pas manqué de déclencher de vives réactions chez ses adversaires politiques. Après sa sortie sur le climat la semaine précédente, c’est la phrase de trop pour Alain Juppé. Un sentiment d’exaspération partagé par François Bayrou. Ce jeudi sur LCI, le patron du MoDem, potentiel candidat à la présidentielle, a lui aussi jugé «le débat politique désespérant». «Nicolas Sarkozy a choisi de rechercher le succès électoral par la division du pays (…). Pour lui, c’est en disant des phrases les plus choquantes qu’on a des voix», a-t-il tranché, avant de redire son entier soutien à Alain Juppé. . Alors que l’ex-chef de l’État multiplie les sorties fracassantes sur le thème de l’identité, le maire de Bordeaux veut maintenir son cap et conserver son positionnement rassurant. Comme il l’a expliqué mardi à l’hebdomadaire La Vie : «Je suis violemment modéré».

 

 

Lutte contre le Terrorisme: Juppé le plus sérieux

Lutte contre le Terrorisme: Juppé le plus sérieux

Selon un sondage Ifop* publié par le Journal du Dimanche. Alain Juppé arrive premier, avec 58 % des personnes interrogées qui lui font confiance face à la menace, devant Nicolas Sarkozy (50 %), Manuel Valls (49 %), François Fillon (48 %), Emmanuel Macron (45 %) et Marine Le Pen (42 %). Le président François Hollande n’arrive absolument pas à rassurer les sondés (33 %) affichant une 8e position, derrière Bruno Le Maire (34 %) et avant Arnaud Montebourg (32 %) et Jean-Luc Mélenchon (31%). Ce dimanche, par médias interposés Nicolas Sarkozy et Manuel Valls se sont envoyé quelques pics à ce propos. Nicolas Sarkozy « se trompe sur la méthode en essayant de tordre le cou à l’Etat de droit face à la menace », a déclaré dimanche le Premier ministre dans l’émission « Le grand rendez-vous » organisée par Europe 1, iTELE et Les Echos. Il réagissait à une interview au Journal du Dimanche où le président du parti Les Républicains (LR) prône notamment d’« adapter l’Etat de droit à la réalité de la menace ». « Nous sommes le 11 septembre (quinzième anniversaire des attentats d’Al-Qaida qui ont fait près de 3.000 morts). La réponse à l’époque des républicains et de George Bush consistant à créer un Patriot Act, c’est-à-dire en effet à mettre en cause un certain nombre de libertés fondamentales ou à ouvrir Guantanamo, n’a pas mis à l’abri les Etats-Unis de la menace et des actes terroristes », a plaidé Manuel Valls. Pour le chef du gouvernement, l’ancien chef de l’Etat « se trompe sur la forme en faisant croire aux Français, et de manière terrible, qu’avec lui, au fond, il n’y aurait plus d’attentats ». Ce candidat à la primaire de la droite « s’est trompé en 2012 sur la lecture de la menace terroriste, quant à l’époque, il avait évoqué les crimes de (Mohamed) Merah comme ce (ux) d’un loup solitaire. Il s’est trompé comme président de la République sur l’étendue de la menace puisqu’il a affaibli notre sécurité et notre défense en faisant baisser les investissements et les moyens en hommes, en femmes, dans nos forces de sécurité intérieure et extérieure », a martelé le Premier ministre.

Sondage popularité : Hollande 20%, Juppé 49%, Sarkozy 34%

Sondage popularité : Hollande 20%, Juppé 49%, Sarkozy 34%

Un tout petit mieux pour Hollande à 20% (comme Valls) d’après  un sondage OpinionWay pour Metronews et LCI publié. Hollande progresse de 2 points. Juppé toujours nettement en têt avec 49%, Sarkozy à 34% et Le Pen à 29%. A noter le score de Bayrou : 45%.  Parmi les membres du gouvernement, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, demeure en tête, avec 49% d’avis favorables (+1%), devant son collègue de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve (45%, +3 points) et la ministre de l’Environnement, Ségolène Royal (41% +4 points). Le ministre de l’Economie Emmanuel Macron, qui réunit mardi soir ses sympathisants à Paris, arrive en quatrième position, avec 39% d’avis favorables (+5 points).La ministre du Travail, Myriam El Khomri, encore plus impopulaire que le chef de l’Etat, ferme la marche avec seulement 16% d’avis favorables. Le prix, vraisemblablement, du projet contesté de réforme du marché du Travail qui porte son nom et achève son cheminement au Parlement. A droite, le maire de Bordeaux, Alain Juppé, candidat à la primaire organisée par Les Républicains pour la présidentielle de 2017, continue à faire la course en tête, avec 49% d’opinions favorables (+3%), devant le centriste François Bayrou (45%, +3%), Bruno Le Maire et François Fillon (40%).Nicolas Sarkozy, principal rival d’Alain Juppé pour la primaire, gagne six points mais à 34% seulement d’opinions favorables. Quant à la présidente du Front national, Marine Le Pen, elle reste à 29% d’avis

 

(Avec Reuters)

Juppé : un plan pour rénover les cathédrales !!!

Juppé : un plan pour rénover les  cathédrales !!!

 

On se demande bien ce qui a pris Juppé de proposer un plan pour la rénovation des cathédrales. Certes on peut comprendre qu’il soit préoccupé par la politique culturelle assez désuète conduite tant par François Hollande que par Manuel Valls. Pour autant pourquoi un plan pour les cathédrales ? Rénover le patrimoine sans doute encore que ce ne soit pas nécessairement la première priorité du moment. Une proposition en tout cas un peu surprenante comme d’ailleurs sa déclaration relative aux profils qu’il souhaite pour le futur ministre de la culture   »un homme ou une femme qui aime la matière, qui ait une passion pour la littérature, le spectacle, la musique, et qui tienne la maison ». ! Une déclaration finalement relativement creuse ; sans doute faut-il voir là la réponse à la décision récente de François Hollande de promettre une augmentation du budget de la culture ; Juppé  dit « scandalisé » par l’attitude de l’actuel chef de l’Etat, François Hollande, qu’il accuse de tenter de « manipuler le monde de la culture » en annonçant une hausse de son budget en 2017, après « trois années de baisse ». « C’est le premier émetteur de chèques en bois de France », déclare-t-il. « Une politique culturelle digne de ce nom, ce n’est pas du racolage préélectoral. » Alain Juppé, au festival d’Avignon ce week-end, promet par ailleurs de remédier aux excès de l’intermittence dans le monde du spectacle, « un système utile mais qui a dérivé », une allusion au régime d’assurance chômage spécifique de ce secteur. « Il faut supprimer la ‘permittence’ et les abus, qui sont connus de longue date, notamment dans les entreprises publiques », dit le maire de Bordeaux.

(Avec Reuters)

Pour le maintien du Royaume-Uni dans le marché européen (Juppé)

Pour le maintien du Royaume-Uni dans le marché européen (Juppé)

 

Alors que François Hollande milite pour un divorce rapide et définitif, Alain Juppé, lui, semble faire entendre une autre petite musique. Beaucoup moins radical que Hollande, Alain Juppé semble souhaiter un accord pour conserver le Royaume-Uni au sein du marché européen. Une solution qui finalement se rapproche aussi de ce que souhaite l’Allemagne y compris les sociaux-démocrates du SPD qui considèrent  qu’il y a plus à perdre qu’à gagner pour l’Europe d’un divorce total avec le Royaume-Uni. Et pour peser sur les futurs négociations Alain Juppé agite le spectre  d’une remise encore cause des accords du Touquet qui contraignent  la France à contrôler la frontière britannique à Calais « Nous devons trouver des moyens de coopérer, de trouver une solution pour garder le Royaume-Uni au sein du marché européen, d’une manière ou d’une autre – que ce soit dans l’Espace économique européen (qui rassemble les 28 membres de l’UE et trois partenaires, NDLR) ou d’une autre façon », ajoute-t-il. En clair pour Alain Juppé la porte de l’union économique est encore ouvert pour la Grande-Bretagne mais il faut que les Britanniques abandonnent leur posture : « un pied dedans, un pied dehors » ; posture qui bloque toute évolution de l’union européenne.  Tout est « ouvert à la négociation », souligne Alain Juppé dans cette interview accordée au quotidien financier britannique. »Le Royaume-Uni peut faire les choses à sa façon dès lors qu’il n’est plus dans l’UE. Mais il ne faut pas qu’il empêche (les autres pays membres) d’aller de l’avant », relève-t-il toutefois. Le favori des sondages en vue de la primaire à droite dénonce par ailleurs les accords du Touquet, qui ont pour principal objet de situer la frontière – et donc les contrôles – à Calais (Pas-de-Calais). « La logique exige que les contrôles à la frontières se fassent sur le sol britannique », selon Alain Juppé. « Nous devons déplacer la frontière où elle doit être. » (Avec Reuters)

Les Républicains : remise en cause des investitures législatives par Juppé

Les républicains : remise en cause des investitures législatives par Juppé

 

 

De manière à peine voilée Alain Juppé s’il est élu président de la république déclare qu’il remettra en cause les investitures décidées par le parti républicain concernant les législatives. Il est clair en effet que Sarkozy candidat aussi aux présidentielles de 2017 profite de sa position ambiguë de président des républicains pour choisir des candidats qui lui sont proches à fin de conforter ses soutiens. En effet dans les circonscriptions de gauche qui risque de basculer tous les candidats proches de Juppé ont été écartés. Donc  tout porte à croire que les hostilités vont se prolonger au-delà de l’élection attendue en décembre prochain. Un accord politique négocié entre les différents candidats statuait que pour le renouvellement des députés en 2017, les candidats LR sortants seraient automatiquement réinvestis. Dans les nombreuses circonscriptions de gauche que la droite espère rafler, les divers candidats à la primaire pouvaient proposer leurs champions, et le meilleur devait être désigné par consensus. Mais selon l’entourage d’Alain Juppé, les candidats favorables à Nicolas Sarkozy ont été préférés dans 15 à 20 circonscriptions. «Nous avions décidé d’identifier, partout en France où il n’y avait pas de député LR sortant, les meilleurs candidats pour chaque circonscription, et qu’il soient désigné par consensus. Les cas litigieux devaient être réglés après la primaire. Nous constatons que partout où des candidats juppéistes ont été proposés aux côtés de candidats sarkozystes, ces derniers ont été systématiquement choisis. Il n’y a donc aucune volonté, ni de consensus, ni de rassemblement dans cette démarche», explique au Scan Gilles Boyer, directeur de campagne du maire de Bordeaux, qui dénonce «un processus mené à la hussarde».  Actuellement favori des sondages parmi les candidats à la primaire, Alain Juppé ne compte pas en rester là. «Ces investitures doivent être validées, comme le prévoient nos statuts, par le conseil national du parti, ce qui interviendra au lendemain de la primaire. En conséquence, Alain Juppé se réserve le droit de revoir les investitures sujettes à débat annoncées jusqu’ici, à partir du mois de décembre», indique Gilles Boyer, qui brocarde la manière dont ont été désignés les futurs candidats. «Beaucoup de ceux qui sont actuellement investis ne le seront probablement pas au final. Il y aura certainement des négociations à rouvrir avec l’UDI, surtout si Alain Juppé l’emporte». «Ces investitures ont été bâclées, on a passé à peine 10 minutes par département. Il n’y a eu aucune sélection chez les députés sortants…», regrette encore Gilles Boyer. Rue de Vaugirard, il n’est pas le seul: la désignation de Patrick Balkany, notamment, sème un malaise certain. «Le seul député sortant qui n’est pas réinvesti, c’est Frédéric Lefebvre (candidat à la primaire de la droite, ndlr), et on se demande pourquoi», fulmine le juppéiste.

Primaire 2017 : Juppé défend un projet à l’eau tiède !

Primaire 2017 : Juppé défend un projet à l’eau tiède !

 

Comme il l’a indiqué Alain Juppé ne veut pas casser la baraque ; du coup ; il propose un programme relativement tiède par exemple en matière de fiscalité des entreprises qui représentent environ 400 milliards en France et 200 milliards en Allemagne Alain Juppé veut se limiter à un allégement de 28 milliards. Cela en raison de ses réticences à réduire drastiquement le nombre  de fonctionnaires. Alain Juppé propose de ne remplacer qu’un départ sur deux des retraités soit la suppression de 250 000 fonctionnaires alors qu’il faudrait en supprimer de l’ordre d’un million  externalisant en nombre de tâches qui ne relèvent pas des missions régaliennes de l’État et des collectivités publiques. Du coup Alain Juppé limite mécaniquement la réduction des déficits publics et de la dette ainsi que les marges d’action pour réduire le poids des prélèvements obligatoires sur les entreprises. À juste titre, Alain Juppé ne souhaite pas aggraver l’endettement ;  au total un programme beaucoup moins ambitieux que d’autres lesquels il faut le dire sont souvent irréaliste.  Le programme de Juppé est sans doute le plus sérieux, celui qui présente un certain équilibre mais il manque pour autant de vision dynamique. Le préféré des sondages qui a toutes les chances de l’emporter en 2017 (si les dés  ne sont pas trop pipés  pour les primaires de la droite) s’enferme lui-même dans un projet trop modeste pour redresser le pays notamment en matière de croissance et d’emploi. Cette prudence ne saurait pour autant donner une légitimité à d’autres projets qui sont soit utopiques, soit fantaisiste, soit irréalistes.  Toujours favori de la primaire, même si les intentions de vote en sa faveur se tassent dans les sondages, Alain Juppé a essuyé dimanche soir les plâtres du nouveau magazine de TF1, Vie politique. Deux débats ont ponctué cette émission délibérément axée sur la personnalité de l’invité. Au cours du premier, le maire de Bordeaux a reproché à Agnès Verdier-Molinié, directrice du think-tank libéral iFrap, de préconiser pour la France «un remède de cheval qui tuera le malade». «Il faut être responsable», a-t-il fait valoir, en défendant sa proposition de faire 28 milliards de baisses d’impôts et de prélèvements obligatoires et de supprimer 250.000 postes de fonctionnaires. L’autre débat a opposé Alain Juppé à Gilles Finchelstein, directeur de la Fondation Jean-Jaurès, proche du PS. Finchelstein vient de publier Piège d’identité, où il défend le clivage gauche-droite notamment sur cette question. Le maire de Bordeaux a répété ce qu’il venait de publier sur son blog en réponse à Nicolas Sarkozy, avant de se rendre à TF1. Défendant sa conception de l’identité nationale, l’ancien chef de l’État l’avait directement visé, mercredi à Lille, en dénonçant ceux qui, à droite, cèdent à «la douce mélodie des “accommodements raisonnables”». Il avait réitéré le lendemain sur Europe 1 en affirmant que «l’identité heureuse dans un pays qui a 6 millions de chômeurs, malheureusement ça n’existe pas». «Oui, je refuse d’avoir l’identité malheureuse, frileuse, anxieuse, presque névrotique, écrit le maire de Bordeaux dans un long billet posté dimanche en milieu d’après-midi. Pour moi, identité ne rime pas avec exclusion ni refus de l’autre. Je veux faire rimer identité avec diversité et unité: respect de notre diversité, affirmation de notre unité. Naïveté, me dira-t-on… Ma longue expérience du terrain me protège de ce risque. Je sais bien que la France dont je rêve n’est pas la France d’aujourd’hui, pas toute la France d’aujourd’hui. Je vois la France qui doute, qui souffre, qui est en colère. Il faut apporter des réponses à ses légitimes attentes.» Mais des promesses qui ce caractérise surtout par une grande prudence même si«Au-delà de la fermeté dans les paroles, ce qui comptera, c’est la fermeté dans les actes, et là, Alain Juppé n’a pas à craindre la comparaison» Gilles Boyer, directeur de campagne d’Alain Juppé

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