Archive pour le Tag 'Juppé'

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Le FN au pouvoir en 2022 (Juppé)

Le FN au pouvoir en 2022 (Juppé)

 

C’est le pronostic d’Alain Juppé si la politique de la droite échoue au prochain quinquennat. Un pronostic finalement assez pertinent car c’est sans doute la dernière chance pour le parti républicain de faire obstacle au Front national. Il y a effectivement une obligation de résultats d’ici 2022 sinon le risque est grand qu’une majorité se réfugie dans le vote protestataire d’ici 5 ans.  « De deux choses l’une, ou ma politique réussit et je fais tout à fait confiance à ceux qui piaffent pour me succéder dans l’enthousiasme et il y en a beaucoup ici sur cette scène », a déclaré le favori des sondages. « Si jamais nous nous plantions, (…) aucun d’entre eux ne me succédera parce que ce sera, hélas, une toute autre hypothèse », a-t-il ajouté, avant de préciser: « Malheureusement, ça sera peut-être l’heure du Front national. Et c’est ça qu’il faut éviter à tout prix. » « Je ne me présente pas contre Nicolas Sarkozy, je me présente contre le Front national et contre le président sortant (François Hollande, NDLR) qui a abîmé la fonction présidentielle », a par ailleurs dit Alain Juppé au cours du débat. Nicolas Sarkozy, lui aussi candidat à la primaire de novembre, a également laissé entendre qu’il pourrait ne pas aller au-delà d’un quinquennat s’il venait à l’emporter au printemps prochain. « J’aurai 67 ans à la fin de ce second mandat, si par hypothèse les Français me le confiaient, ce sera le temps de remercier la France pour toutes ces années consacrées à son service », a-t-il jugé, dans une pique voilée à Alain Juppé. La plupart des sondages prête pour l’heure une avance d’une vingtaine de points à Alain Juppé sur Nicolas Sarkozy au second tour de scrutin, le 27 novembre.

 

(Avec Reuters)

Juppé-Sarkozy : combat de boxe à Wagram

Juppé-Sarkozy : combat de boxe à Wagram

Combat de boxe en perspective dans l’ancien temps du noble art. Pour Sarkozy,  c’est la dernière chance pour déstabiliser Alain Juppé largement en tête dans les sondages. Sarkozy va sans doute aussi tirer les leçons de sa prestation relativement terne lors du premier débat. Du coup il est condamné à cogner et cogner fort en concentrant toutes ses forces sur le favori des sondages. Il a d’ailleurs annoncé la couleur en mettant finalement Juppé et Hollande dans le même sac : celui de l’immobilisme. Pas sûr cependant que Sarkozy sorte vainqueur de ce combat car précisément ce qui est lui est reproché c’est son outrance autant sur la forme que sur le fond. Un sondage montre d’ailleurs ce matin que les Français ne pensent pas que Sarkozy pourra surmonter le handicap constaté dans les sondages par rapport à Juppé. Sans doute aussi parce que Sarkozy traîne comme un boulet son bilan. Il aura donc du mal à persuader les Français qu’il est le candidat du renouveau on peut penser que Sarkozy va s’appuyer sur le long article publié sur son compte Facebook qui attaque Juppé.  « Alain Juppé et moi, nous divergeons sur le diagnostic que nous portons sur l’état de la France et sur la manière d’agir dans les cinq prochaines années », écrit-il. Il poursuit en ajoutant : « Je ne retrouve pas dans son programme la volonté de changement que l’on perçoit dans les projets des autres candidats, chacun à leur manière. Pour rassembler le plus grand nombre de Français, il nous faut une ligne politique claire, en rupture franche et complète avec les socialistes et tout ce qu’ils incarnent depuis bientôt cinq ans ». »Alain Juppé ne veut pas toucher au paritarisme et au monopole syndical. Je pense qu’ils ont échoué et empêcheront tout véritable projet de réforme. Il explique qu’il ne faudra réformer l’assurance-chômage que si ‘les circonstances le permettent’. Je pense qu’il faut avoir le courage de dire aux Français que le système actuel est intenable et cesser d’évoquer ‘des circonstances’ qui justifieront de reculer sur bien d’autres sujets le moment venu ».

 

Juppé-Sarkozy : la guerre des sondages

Juppé-Sarkozy : la guerre des sondages

 

Curieux ces sondages contradictoires notamment celui de l’Ifop-Fiducial pour iTELE, Paris Match et Sud Radio publié mardi qui montrait que l’avance du maire de Bordeaux sur l’ancien chef de l’Etat s’était réduite de moitié en deux semaines, passant de douze à six points. Au contraire l’enquête Elabe, montre que Juppé reste stable à 39% d’intentions de vote au premier tour et devance Nicolas Sarkozy qui perd cinq points à 27%, tandis que François Fillon, en troisième position, gagne quatre points à 15%. Bruno Le Maire arrive en quatrième position, crédité de 11% (stable) des intentions de vote exprimées. Tous les autres candidats obtiennent un score inférieur à 10% : Nathalie Kosciusko-Morizet (5%), Jean-Frédéric Poisson (2%) et enfin Jean-François Copé (1%). Il convient évidemment de prendre les sondages avec es pincettes d’abord parce qu’il est très difficile de se fonder sur un échantillon représentatif de ceux  qui sont susceptibles d’aller voter à la primaire de la droite. Deuxièmement parce que certains proches de Sarkozy tentent de forcer le destin en influençant le résultat des sondages. De toute manière les sondages mettent en évidence  que Juppé l’emportera largement au second tour des primaires de la droite Dans la perspective du second tour, Alain Juppé est crédité de 61% (+5) des intentions de vote contre 39% (-5) pour Nicolas Sarkozy. Ces résultats témoignent d’un écart grandissant entre l’ancien chef de l’Etat et son ancien ministre des Affaires étrangères. Alain Juppé gagne en effet 5 points en près d’un mois, lorsque Nicolas Sarkozy en perd autant. Résultat complètement contradictoire avec celui de l’Ifop sans doute largement influencé par les commanditaires proches de l’ancien président de la république (avec Reuters

Valérie Pécresse: pour Juppé s’explique

Valérie Pécresse: pour Juppé s’explique

Valérie Pécresse en se prononçant pour Juppé constitue un apport de choix pour ce dernier puisque certains émettent même l’hypothèse qu’elle pourrait être Première ministre. Valérie Pécresse s’explique dans le Figaro sur sa décision. – 

 

 

J’ai longuement réfléchi à ce qui, pour moi, est le meilleur choix pour le pays aujourd’hui et j’ai décidé de soutenir dès le premier tour Alain Juppé. Il sera un président fort, qui saura réformer et restaurer l’autorité de l’État. Après cinq ans de mandat de François Hollande, il est impératif de relever la fonction présidentielle qui a été abaissée. Il est l’homme qu’il faut pour cela. Et si je fais ce choix, c’est pour donner à Alain Juppé la force, la légitimité, l’élan. Il faut se réunir derrière lui au premier tour. Je le fais parce qu’il a l’autorité sereine pour diriger la France et mener à bien les réformes très profondes dont elle a besoin. À travers les épreuves qu’il a traversées, il a prouvé son courage, sa constance et sa détermination.

Donc vous ne soutiendrez pas François Fillon, dont vous étiez proche lors de la bataille qui l’a opposée à Jean-François Copé pour la présidence de l’UMP…

C’est un choix qui a été difficile à faire. J’ai des liens avec beaucoup de candidats. J’ai été la ministre de Nicolas Sarkozy et de François Fillon. Je sais que François Fillon a l’étoffe d’un homme d’État. Mais je pense que le score entre les deux favoris va être serré et qu’il faut faire un choix clair dès le premier tour de la primaire. L’enjeu est maximum.

 

Êtes-vous inquiète du durcissement du climat entre Alain Juppé et Nicolas Sarkozy, à travers ses attaques contre François Bayrou?

 

Ne soyons pas hypocrites et disons la vérité! Sans les voix de l’UDI et du MoDem, ni Laurent Wauquiez, ni Christian Estrosi, ni moi n’aurions été élus présidents de région. Et cela ne m’empêche pas, je vous le garantis, de mener une politique de franche rupture avec dix-sept ans de gestion socialiste en Île-de-France. Ce sont des partenaires loyaux. Ils se sont engagés à soutenir un programme de réformes et ils s’y tiennent. En 2007, alliés au MoDem, nous avons gagné. En 2012, sans le MoDem, nous avons perdu. Ne faut-il pas en tirer les leçons? J’ajoute que pour réussir, il ne suffit pas de conquérir le pouvoir mais il faut savoir l’exercer. On ne peut pas réformer en profondeur sans entraîner une majorité du pays derrière nos idées. Rétrécir notre majorité, c’est se condamner à l’immobilisme.

 

Les sarkozystes jugent le programme de Juppé trop à gauche

 

Sur le plan économique, ses réformes sont clairement plus audacieuses. Sur le plan de l’autorité, il prône un État fort. Mais, pour moi, il n’y a pas que le programme, il y a aussi la capacité à le mettre en œuvre. Alain Juppé a deux atouts maîtres: d’abord, il ne fera qu’un seul mandat. Il va être libéré de la contrainte de plaire, de séduire pour être réélu. Il sera préservé de l’impuissance qui guette tous les présidents obsédés par leur réélection. Par ailleurs, il a choisi la bonne méthode, celle des ordonnances, il a compris que c’est dans les cent premiers jours que l’on fait les réformes. C’est en allant très vite, très fort que l’on va débloquer la France. Il faut faire repartir l’économie et créer un état de sécurité renforcée qui remplace l’état d’urgence dans le cadre de l’état de droit. Je défends aussi l’idée d’une «société libérée» de la bureaucratie et du matraquage fiscal. Juppé y adhère complètement. Il est le plus décentralisateur, comme il l’a prouvé à Bordeaux.

 

«Pourquoi pas une femme à Matignon?», a dit Juppé. Vous êtes-vous sentie concernée?

 

La question ne se pose pas. Je suis parfaitement heureuse à la présidence de l’Île-de-France et je m’y donne à 150 %! Mon objectif est d’en faire la première région d’Europe. Je réclame en 2017 une nouvelle étape de décentralisation responsable, qui libère les énergies des territoires. Mais pour moi, je ne demande rien, je n’attends rien, je suis une femme totalement libre.

 

Après une campagne dure, est-il possible que les candidats se rassemblent après le 27 novembre?

 

Oui, c’est la règle du jeu. C’est un devoir pour chaque candidat et pour chacun d’entre nous.

 

Faut-il renégocier les investitures aux législatives?

 

Jamais par le passé on n’a donné les investitures finales sans faire une place à nos partenaires du centre, que ce soit au plan local ou au plan national. C’est une fausse polémique. Il faut défendre les meilleurs candidats, sans oublier les femmes!

 

Que pensez-vous du «ni-ni», ni PS ni FN?

 

L’honneur de François Hollande serait de ne pas se représenter en 2017. Il a discrédité sa fonction et le pays. Il est urgent qu’il renonce. La gauche aura beaucoup de mal à se remettre de ce quinquennat cataclysmique. Dans ce contexte, Alain Juppé est le mieux placé pour battre à plates coutures Marine Le Pen.

 

Craignez-vous que des électeurs de gauche viennent perturber la primaire?

 

Je souhaite que tous les électeurs de la droite et du centre se mobilisent, car la primaire, c’est le premier tour de la présidentielle. Certains se disent: on votera plus tard. C’est cela le danger. S’ils s’abstiennent, ils peuvent être privés de leur choix. Certes, il peut y avoir des électeurs du FN ou de la gauche qui viennent voter, mais ce sera extrêmement marginal.

Sarkozy « un tueur sans foi ni loi »,(Juppé)

Sarkozy « un tueur sans foi ni loi »,(Juppé)

 

À moins d’un mois du premier tour de la primaire de la droite et du centre, les révélations sur les candidats et leurs relations se multiplient. Après François Hollande, qui critique Nicolas Sarkozy et l’appât de l’argent, Alain Juppé juge l’ancien président de la République comme « un tueur sans foi, ni loi ».  D’après des extraits dévoilés par Les Inrocks, du livre Un fantasme nommé Juppé, d’Anna Cabana, Alain Juppé « suspecte » Nicolas Sarkozy d’être « responsable de ses ennuis judiciaires. « Qu’on ne me prenne pas pour un con ou un naïf (…) Je n’ai pas mené d’enquête, je n’ai pas de preuves, mais il suffit de se poser la question : à qui profite le crime ? », aurait dit l’ancien premier ministre. L’ex-chef de l’État serait ainsi « capable de tout pour se débarrasser » d’Alain Juppé. Le magazine souligne d’ailleurs que le 1er décembre 2004, Alain Juppé est condamné à 14 mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris. « Le lendemain, Nicolas Sarkozy prenait la présidence de l’UMP ».

( avecvRTL)

Primaire de la droite : Juppé 58 %, Sarkozy 42 %

Primaire de la droite : Juppé 58 %, Sarkozy 42 %

 

Avec 40% des intentions de vote au 1er tour de la primaire à droite, le maire de Bordeaux confirme son avance sur Nicolas Sarkozy (31%), selon une étude Harris Interactive pour France Télévisions, publiée jeudi 27 octobre.  L’ancien président de la République est en recul de 3 points par rapport à la semaine dernière et de 6 points depuis la rentrée politique (mi-septembre 2016).

François Fillon bénéfice de 14% des intentions de vote (+1 point en une semaine, +4 depuis mi-septembre) et Bruno Le Maire de 10% (+3 points en une semaine, après une baisse post premier débat de la primaire). Avec 3% d’intentions de vote, Nathalie Kosciusko-Morizet devance Jean-François Copé (1%) et Jean-Frédéric Poisson (1%).Au second tour de la primaire, Alain Juppé l’emporterait avec 58% des voix, soit une progression de 4 points en une semaine, et de 6 points depuis le lancement du dispositif mi-septembre, contre 42% pour Nicolas Sarkozy, en baisse continue (-4 points en une semaine, -6 points depuis mi-septembre).

* Enquête réalisée en ligne du 24 au 26 octobre 2016. 

2017: Juppé nettement en tête devant Le Pen

 

 

Les différentes enquêtes récentes montrent qu’Alain Juppé renforce sa position au premier tour des présidentielles devant Marine Le Pen. Sarkozy lui arriverait derrière Marine Le PEN  et François Hollande encore plus loin. Notons que Manuel Valls ne fait guère mieux que François ; le représentant du parti socialiste pourrait se retrouver en quatrième ou cinquième position derrière Juppé bien sûr, derrière Marine Le Pen derrière Mélenchon et derrière Macron. Alain Juppé reste donc en tête des intentions de vote au premier tour de l’élection présidentielle en France, à 35%, loin devant Marine Le Pen, créditée de 27%, selon le baromètre mensuel Ifop-Fiducial pour iTELE, Paris Match et Sud Radio publié mardi.  Dans le même temps, un sondage Kantar Sofres OnePoint pour Le Figaro, LCI et RTL, montre que François Hollande et Manuel Valls sont systématiquement devancés par Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon dans les intentions de vote. D’après l’enquête Ifop réalisée en ligne du 17 au 20 octobre, soit après le premier débat télévisé des candidats à la primaire de droite, le maire Les Républicains de Bordeaux conserve sa place de favori. S’il gagnait la primaire de son camp, l’ancien Premier ministre recueillerait 35% des voix au premier tour — soit une hausse de deux points par rapport à septembre –, contre 27% pour la candidate du Front national, Marine Le Pen (-2 points). Le président sortant François Hollande, qui n’a pas encore annoncé son éventuelle candidature, est crédité de 14%, à égalité avec le candidat du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon. Dans l’hypothèse d’une victoire de l’ancien président Nicolas Sarkozy à la primaire de la droite, ce dernier recueillerait 23% des suffrages, contre 25% pour Marine Le Pen, 15% pour François Hollande et 14,5 % pour Jean-Luc Mélenchon. Le centriste François Bayrou est crédité de 12,5% des intentions de vote dans ce cas de figure. Dans le sondage Kantar Sofres OnePoint pour Le Figaro, LCI et RTL, François Hollande est enlisé à la cinquième position avec 9% des intentions de vote pour le premier tour, derrière Alain Juppé et Marine Le Pen, qui font jeu égal à 28%, l’ex-ministre de l’Economie Emmanuel Macron (14%) et le candidat de « la France insoumise » Jean-Luc Mélenchon (13%). Le Premier ministre, Manuel Valls, ne ferait pas mieux que le chef de l’Etat, arrivant comme lui en cinquième position avec le même score (9%), derrière Alain Juppé (28%) ou Nicolas Sarkozy (21%) mais aussi derrière Jean-Luc Mélenchon, qui oscille alors entre 13% et 15%. (Avec Reuters)

Présidentielle 2017 : Juppé….. et les autres

Présidentielle 2017 : Juppé….. et les autres

Juppé obtient dans l’enquête BVA, 37% des intentions de vote (+1 point par rapport au mois dernier), dans l’hypothèse où François Hollande se représenterait et où Emmanuel Macron ne serait pas candidat, la dynamique entourant la candidature d’Alain Juppé se confirme. L’actuel maire de Bordeaux distancerait Marine Le Pen de 8 points au premier tour. Puis viendrait Jean-Luc Mélenchon (12,5%, +0,5 point) et… François Hollande stable à 11%. La gauche ne serait donc pas présente au second tour. Si c’est Nicolas Sarkozy qui représente la droite, il est crédité au premier tour de 22% (niveau identique à septembre). Il serait devancé par Marine Le Pen (27,5%, -2), mais laisserait derrière lui Jean-Luc Mélenchon (14%, +1,5) et… François Bayrou (14%, +1) qui, on le sait, se présenterait dans ce cas de figure. François Hollande (13%, comme en septembre) ne se qualifierait toujours pas pour le second tour. Cette fois, Dans l’hypothèse d’une candidature Macron, l’ancien ministre de l’économie est en en net recul par rapport au mois de septembre avec 11% des voix (-5,5), loin derrière Alain Juppé (33%, +7), Marine Le Pen (26%, -2) et Jean-Luc Mélenchon (12%, +2). Emmanuel Macron devancerait cependant François Hollande, crédité de seulement 9%. Encore une fois, la gauche serait donc absente du second tour… Enfin, BVA a également testé l’hypothèse Montebourg. L’ancien ministre de l’Industrie, s’il devait défendre les couleurs du PS, est crédité de 9% à 10% d’intentions de vote selon les configurations, très loin du duo de tête, Marine Le Pen pour le FN et Alain Juppé ou Nicolas Sarkozy pour la droite. Au second tour, il n’y a pas de suspens… mais une sacrée différence d’écart. Alain Juppé (68%, +2) l’emporterait très largement face à Marine Le Pen (32%, -2)

La vraie dynamique de Juppé : « tout sauf Sarkozy »

La vraie dynamique de Juppé : « tout sauf Sarkozy »

 

On  ne peut pas dire qu’il y ait véritablement une adhésion à la candidature d’Alain Juppé, c’est plutôt par défaut que les Français choisissent le maire de Bordeaux qui bénéficie d’une dynamique qui repose sur le « tout sauf Sarkozy. On objectera que le phénomène de choix par défaut n’est pas nouveau, il avait joué en faveur de Mitterrand par rapport à Giscard, en faveur de Chirac par rapport à Jospin et Le Pen, à Sarkozy par rapport à Ségolène Royal. À défaut d’offre politique satisfaisante,  on élimine ce qu’on ne veut pas voir arriver au pouvoir. D’où d’ailleurs des contradictions fondamentales dans ces élections. . En effet l’élu se croit investi pour appliquer son programme alors qu’en réalité c’est le refus des orientations de l’adversaire qui l’ont fait élire. Pas vraiment une adhésion consciente.  D’après l’Obs, 39% expliquent que leur vote serait un moyen d’empêcher Nicolas Sarkozy de remporter la primaire, et 28% iront aux urnes afin d’éviter un second tour Sarkozy-Le Pen au second tour de la présidentielle. 10% d’entres eux le feront car ils apprécient Alain Juppé. « Il y a des déçus du ‘hollandisme’ qui, parfois, avaient voté pour Sarkozy précédemment. S’ils veulent venir vers nous, ils sont les bienvenus », avait appelé Alain Juppé lors du premier débat de la primaire, appuyant sur son rôle de rassembleur.  Une attitude que combat le PS à travers les déclarations de ses cadors, à l’image de son premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, qui avait déclaré au Figaro : « Alain Juppé aux primaires, c’est Marine Le Pen aux législatives« . Une tentative de diabolisation de celui qui constitue une menace pour la gauche en vue de la présidentielle. Julien Dray et Najat Vallaud-Belkacem ont eux aussi exprimé leur souhait de ne pas voir les électeurs de gauche se rendre aux urnes pour choisir le candidat du camp opposé, au risque de fausser le résultat. Un point de vue partagé par Nicolas Sarkozy qui refuse de s’adresser à eux, dénonçant « parjure », « compromission » et « déloyauté » à longueurs de discours.

2017 : Juppé et Macron en tête

2017 : Juppé et Macron en tête

D’après un baromètre Odoxa Alain Juppé et avec 42% d’adhésion (+3). Il est talonné par l’ancien ministre de l’Économie (34%, +3) et Marine Le Pen (29%, +2). Selon les résultats de cette enquête pour L’Express, le groupe d’hebdomadaires locaux la Presse régionale et France Inter, le trio de tête est suivi de près par Bruno Le Maire (27%), Jean-Luc Mélenchon (26%), François Fillon (26%) et Arnaud Montebourg (25%). Nicolas Sarkozy stagne quant à lui à la 14e place, avec 23% d’adhésion. Même chez les sympathisants de droite, hors FN, l’ancien président de la République perd 6 points (58%) quand son rival Alain Juppé en gagne 2 (58%). Le premier débat de la primaire à droite, diffusé jeudi 13 octobre sur RTL et regardé par près 5,6 millions de téléspectateurs sur TF1, a permis aux sept candidats, sans exception, d’accroître leur adhésion. Mais là encore, Nicolas Sarkozy a réalisé une prestation en demi-teinte, en passant de 57% à 58% chez les sympathisants de droite. Une montée timide en comparaison du bond de 5 points d’Alain Juppé (de 68% à 73%). Méconnu avant le débat, Jean-Frédéric Poisson marque l’avancée la plus notable, se hissant à 19% d’adhésion, soit 9 points de plus. Chacun son domaine de compétence. D’après les résultats de ce sondage réalisé sur internet les 13 et 14 octobre, 47% des Français louent le savoir-faire d’Alain Juppé en matière d’économie, devant Nicolas Sarkozy (19%). En revanche, ce dernier arrive en tête concernant les questions de sécurité (51%). Il perd cependant 9 points chez les sympathisants de droite, là où Alain Juppé en gagne 12 (30%).  Le baromètre montre par ailleurs que François Hollande n’a pas dégringolé depuis la publication du livre polémique Un président ne devrait pas dire ça… des journalistes Fabrice Lhomme et Gérard Davet, stagnant, comme en septembre, à 16% de personnes interrogées qui considèrent qu’il est « un bon président ». Manuel Valls, lui, gagne un point à 28%.

Primaire de la droite : Juppé encore en hausse (IFOP)

Primaire de la droite : Juppé encore en hausse (IFOP)

 

Le premier débat des primaires aura coûté cher à Nicolas Sarkozy très mal à l’aise lors de cette prestation télévisée et qui recule encore face à Alain Juppé. Le maire de Bordeaux, crédité de 41% des intentions de vote, compte désormais 12 points d’avance sur Nicolas Sarkozy (29%) en vue du premier tour de la primaire de la droite, selon un sondage IFOP-Fiducial pour iTELE, Paris Match et Sud Radio paru mardi. Jamais cet institut n’avait mesuré une telle marge entre les deux principaux concurrents des Républicains. Alain Juppé est également donné vainqueur au second tour, prévu le 27 novembre, avec 61% des intentions de vote contre 39% à son adversaire, selon cette enquête réalisée du 30 septembre au 17 octobre. Les écarts entre Alain Juppé et Nicolas Sarkozy se sont creusés depuis la fin du mois du mois de septembre, marqué par les réminiscences de l’affaire Bygmalion, qui vaut une mise en examen à l’ex-président, et la publication du réquisitoire dressé par son ex-conseiller Patrick Buisson. Dans la précédente étude de l’IFOP, publiée il y a trois semaines, seuls quatre points séparaient les deux hommes en vue du premier tour et 14 en vue du second. Celle publiée mardi place Alain Juppé en tête des préférences des électeurs de gauche et du centre au premier tour, mais prête à Nicolas Sarkozy les meilleurs scores auprès des sympathisants des Républicains et du Front national. En revanche, l’ex-Premier ministre l’emporterait au second tour même si le scrutin était réservé aux seuls sympathisants des Républicains, avec 52% des intentions de vote contre 48% à son rival. Toujours selon l’IFOP, Bruno Le Maire et François Fillon seraient au coude-à-coude au premier tour, avec 11% chacun. Suivraient Nathalie Kosciusko-Morizet (4%), Jean-François Copé et Jean-Frédéric Poisson (tous deux à 2%).

(Avec Reuters)

Sondage 2017 : Juppé encore en hausse à 61 % et Sarkozy à 39 %

Sondage 2017 : Juppé encore en hausse à 61 % et Sarkozy à 39 %

 

L’écart se creuse encore entre Alain Juppé qui au second tour des primaires obtiendrait 61 % contre 39 % pour Sarkozy selon un sondage Ipsos-Sopra Steria que publie Le Parisien dimanche. Au premier tour, le maire de Bordeaux est crédité de 42% des intentions de vote contre 30% pour l’ex-chef de l’Etat. François Fillon est donné en troisième place (12%) devant Bruno Le Maire (11%). Suivent Nathalie Kosciusko-Morizet (3%), Jean-François Copé (1%) et Jean-Frédéric Poisson (1%). « Alain Juppé retrouve un alliage très performant qu’il avait d’ailleurs en début d’année: un bon niveau chez les sympathisants LR et FN, plus des scores massifs chez les sympathisants de gauche (76%) et les centristes (68%) », analyse Brice Teinturier, directeur général délégué d’Ipsos. De son côté, Nicolas Sarkozy reste en tête dans l’électorat LR (40% contre 36% pour Juppé) et chez les sympathisants FN (26% contre 22%) mais il perd du terrain, note le journal, qui se demande à sa Une si Juppé a déjà gagné. Concernant la participation à cette primaire, exercice inédit à droite, l’étude table sur le vote de 8% des personnes inscrites sur les listes électorales, soit 3,5 millions environ d’électeurs. A 60%, il s’agit d’électeurs LR, 9% se disent proches du FN et 9% sont des sympathisants de gauche.

(Avec Reuters)

Juppé, progressiste et Hollande, anecdotique (Macron)

Juppé,   progressiste et Hollande, anecdotique (Macron)

 

 

 

En attendant de se déclarer officiellement pour 2017 Marcon distribue les bons et les mauvais points. Concernant la droite, il  considère que Juppé est progressiste quand Sarkozy représente la droite dure et archaïque. L’ancien ministre de l’économie tape fort aussi sur la gauche  et considère que François Hollande a toujours été prisonnier de son immobilisme faute de clarification idéologique. Macon estime  que Hollande a été le président de l’anecdote. D’autre part il conteste le concept de « président normal » qui dévalorise la fonction et empêche de prendre de la hauteur.  Macron ne reprend pas à son compte le concept d’ »identité heureuse » cher au maire de Bordeaux, parce que « trop statique » et « trop loin de la réalité » à ses yeux. « Il n’en est pas moins vrai que j’ai avec Alain Juppé des convergences sur ce que peut et doit être la vie en société », ajoute cependant l’ex-banquier, qui a conseillé deux ans durant François Hollande à l’Elysée avant d’être nommé à Bercy. Contrairement au chef de l’Etat, qui refuse de distinguer Alain Juppé de son principal rival, Nicolas Sarkozy, et veut considérer la droite comme un seul bloc, Emmanuel Macron défend la vision d’une droite au moins aussi éclatée que la gauche, à laquelle il dit toujours appartenir. Entre la droite « identitaire et très conservatrice » qui serait celle de l’ex-président et la droite « orléaniste, libérale, sociale, ouverte à l’Europe » plutôt incarnée par le maire de Bordeaux, « la fracture est béante », dit-il. « Il y a face à face une droite du repli et une droite de l’ouverture (…), une droite que j’appellerais progressiste », va même jusqu’à dire l’ex-ministre de l’Economie. Emmanuel Macron tacle en revanche sévèrement l’actuel chef de l’Etat, dont il rejette le concept de « président normal », critique la façon de gouverner, et avec qui il admet avoir eu des « désaccords » dès l’époque où il n’était que son conseiller. « Les Français attendaient (…) un projet collectif fondé sur une idéologie claire et cela n’est jamais venu », dit-il. « Par manque de clarification idéologique, François Hollande a dès le premier jour commencé à cohabiter avec son propre camp. » « Je ne crois pas au président ‘normal’. Les Français n’attendent pas cela », ajoute l’ex-ministre, pour qui le chef de l’Etat « doit conduire la société à force de convictions, d’actions, et donner un sens clair à sa démarche. » Emmanuel Macron reproche aussi au président de se prêter trop complaisamment aux jeux de la « sphère politico-médiatique » et de céder à l’obsession de l’actualité. »Une présidence de l’anecdote, de l’événement et de la réaction banalise la fonction » et nuit à son efficacité, dit-il. Il prône pour sa part une présidence « de type gaullo-mitterrandien », réconciliée avec le temps long et dont « l’autorité n’a pas besoin d’être démontrée ».

(Avec Reuters)

 

Primaire droite à la télé : Juppé gagnant

Primaire droite à la télé : Juppé gagnant

Selon un premier sondage Elabe réalisé pour BFMTV, Alain Juppé reste le grand favori du scrutin. Selon un panel représentatif de téléspectateurs, le maire de Bordeaux a convaincu 35% des personnes devant leur télévision. Chez les sympathisants de droite et du centre, il est également en tête, à 32%. Derrière lui, Nicolas Sarkozy est le second le plus convaincant, avec 27% des téléspectateurs sondés parmi les sympathisants de droite et du centre (et 21 chez l’ensemble des téléspectateurs). Si Bruno Le Maire arrive en troisième position pour l’ensemble des téléspectateurs (avec 15%), il n’obtient que 14% auprès des sympathisants de droite… derrière François Fillon. Ce dernier obtient ainsi 17% auprès des personnes se définissant comme des électeurs de droite. L’ancien Premier ministre n’a convaincu, en revanche, que 13% de l’ensemble des téléspectateurs. Nathalie Kosciuszko-Morizet, Jean-Frédéric Poisson et Jean-François Copé ferment la marche. L’institut OpinionWay a, lui, sondé pour le site du Point 1.041 Français. L’ordre est identique à celui de l’étude Elabe. Auprès de l’ensemble des téléspectateurs, Alain Juppé a le plus séduit (27%), devant Nicolas Sarkozy (15%), Bruno Le Maire (14%), François Fillon (8%), NKM et Jean-Frédéric Poisson (tous deux à 5%) et enfin Jean-François Copé (3%). Pour les personnes « qui ont l’intention de voter à la primaire » (soit 178 sondés), le maire de Bordeaux est toujours favori (30%) devant l’ancien chef de l’Etat (23%). François Fillon repasse, là encore, devant Bruno Le Maire (18% contre 16%). Par ailleurs, le sondage Elabe, effectué pour BFMTV, calcule également la côte de bonnes opinions. Et là, tout le monde a gagné des points. Mais l’un des prétendants à l’investiture se distingue plus que les autres : l’inconnu du débat, Jean-Frédéric Poisson.

Un passé c’est mieux qu’un avenir judiciaire, (Juppé)

Un passé  c’est mieux  qu’un avenir judiciaire, (Juppé)

 

Réponse cinglante de Juppé à ce qui veulent le discréditer en raison de son passé judiciaire « En matière judiciaire, il vaut mieux avoir un passé qu’un avenir». Une réponse adressée en particulier à Morano qui considérait que Sarkozy était innocent puisque que jamais condamné. Une réponse plus générale à tous ceux qui l’attaquent en raison surtout de sa position de favori dans les sondages. Le maire de Bordeaux, favori de la primaire de la droite, a été condamné en 2004 pour prise illégale d’intérêts dans le cadre de l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris (en fait il a payé pour Chirac). L’ancien ministre de l’Economie Emmanuel Macron avait déclaré la semaine dernière à Strasbourg que le passé judiciaire d’Alain Juppé et les ennuis judiciaires actuels de Nicolas Sarkozy les disqualifiaient pour la présidentielle de 2017. Bruno Le Maire, candidat à la primaire, a inscrit dans son « contrat présidentiel » l’obligation faite à tout candidat à un mandat électif à présenter un casier judiciaire vide. « Tout le monde connaît ma situation, je me suis exprimé, et je crois que les Français ont compris et qu’ils m’ont relégitimé à plusieurs reprises », a réagi Alain Juppé sur BFM TV. « Tous ces personnages (…) n’ont que l’Etat de droit à la bouche. Qu’est-ce que c’est que l’Etat de droit? C’est la non-rétroactivité de la loi pénale », a-t-il poursuivi. A la question de savoir s’il se considérait comme la cible privilégiée de ces attaques, l’ancien Premier ministre a répondu : « Peut-être pas uniquement, peut-être pas principalement. En matière judiciaire, il vaut mieux avoir un passé qu’un avenir. »

(Avec Reuters)

 

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