Archive pour le Tag 'Juppé'

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Alain Juppé : candidat en 2017

Alain Juppé : candidat en 2017

 

Panique chez les Sarkosyste car Juppé vient de déclarer qu’il sera candidat en 2017. Du coup les pro-Sarkozy pressent leur mentor de se déclarer le plus vite possible. Problème : les casseroles que trainent Sarko le contraignent à réfléchit au calendrier. Il faudrait trouver une fenêtre où on parle moins des affaires.  En confirmant ses intentions au micro de RMC, Alain Juppé a fait un premier vrai pas dans la course à l’Élysée, ce mercredi 25 juin. Le maire de Bordeaux le sait, il n’a d’autre rival que Nicolas Sarkozy. Pour le moment, du moins. Longtemps superstar des sondages, l’ancien président de la République faiblit, diminué notamment par l’affaire Bygmalion. Un sondage BVA publié le 24 juin place Alain Juppé en tête auprès des Français (54%) et des sympathisants de droite (72%). Pendant ce temps, l’ex-chef de l’État se place 22 points derrière lui au classement général et à 11 points chez les sympathisants de droite. Une très mauvaise nouvelle pour celui qui espère revenir sans avoir à passer par les primaires de son parti.  Car le profil d’Alain Juppé, moins droitier et moins clivant, séduit à droite, évidemment, mais aussi à gauche et au centre. Les Français louent son expérience et sa compétence tout en le sentant capable de rassembler davantage que Nicolas Sarkozy, dont la base électorale semble de plus en plus se « réduire » à la droite, rendant une victoire en 2017 plus compliquée. S’il a gagné la présidentielle de 2007 par la droite, il se dit que Nicolas Sarkozy serait plus enclin à revenir par le centre. Or, cet électorat, qui tient farouchement à son indépendance vis-à-vis de l’UMP, lorgnerait plus sur le profil d’Alain Juppé par un souci de cohérence évident.  La droitisation de la campagne de 2012 n’a pas été du goût de tous du côté du centre-droit et de l’UMP et il est difficile d’imaginer l’ancien chef de l’État revenir avec une idéologie différente de celle qui a toujours été la sienne. Alain Juppé a l’avantage d’incarner une droite plus modérée. Si tous les sondages ont leur limite, une enquête BVA pour Le Parisien publiée en janvier venait ajouter à cette impression de personnalité apte à séduire au-delà des frontières de son parti. Les sympathisants de gauche étaient 73% à penser qu’il aurait été meilleur président de la République que Nicolas Sarkozy. L’ensemble des Français approuvaient également cette position à 50%. Au final, 60% des sondés considéraient qu’il aurait été un meilleur chef de l’État que François Hollande. Les sympathisants de gauche étaient même 20% à le penser. Un score peu élevé dans l’absolu mais sa course à l’Élysée serait grandement facilitée si deux socialistes sur dix se détournaient du Président à son profit.  Reste à convertir les « si » en bulletins dans les urnes et à ne pas enterrer ses adversaires trop vite. Histoire de ne pas entrer au panthéon de ces favoris qui n’ont jamais vu la ligne d’arrivée.

 

Présidentielle 2017 : Juppé nettement favori face à Marine Le Pen

Présidentielle 2017 : Juppé nettement  favori face à  Marine Le Pen

Juppé, cest pas vraimenet nouveau , ni vraimenet très sexy mais les français semblent fatigués des calemots qui font le contraire de ce qu’ils disesnt. En cas d’un face-à-face entre Alain Juppé et Marine Le Pen, 49% des sondés choisiraient donc  le maire UMP de Bordeaux, 21% la présidente du Front national et 30% ne se prononceraient pour « aucune de ces deux personnalités », selon un sondage Ifop  publié ce dimanche 15 juin par Atlantico. Nicolas Sarkozy ferait moins bien. L’ancien président recueille les faveurs de 41% des sondés, contre 19% pour Marine Le Pen. La part des sondés ne se prononçant pour aucun des deux augmente alors de 10 points, à 40%. François Fillon recueille quant à lui 44%, contre 22% pour Mme Le Pen (34% pour aucun des deux). Autre fait notable à droite, Nicolas Sarkozy est celui qui recueille le plus de soutien parmi les sondés se disant proches du FN (17%, contre 80% pour Marine Le Pen), nettement plus que Alain Juppé (5%-93%) et François Fillon (7%-91%). Manuel Valls devance Nicolas Sarkozy et François Fillon avec 45%, mais face au Premier ministre, les soutiens de Marine Le Pen s’élèvent à 24% (31% pour aucun des deux). Enfin, François Hollande ne recueille que 33%, contre 29% pour la présidente du FN (38% pour aucun des deux).

 

Juppé, Fillon, Wauquiez ,Baroin, NKM : tirs aux pigeons de Lavrilleux

Juppé, Fillon, Wauquiez ,Baroin, NKM : tirs aux pigeons de Lavrilleux

 

L’ancien directeur adjoint de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012 et proche de Jean-François Copé, Jérôme Lavrilleux règle ses comptes avec les ténors de l’UMP selon des propos rapportés par lepoint.fr. Le tout nouveau député européen, qui a affirmé que des meetings de la campagne présidentielle ont été indûment facturés par la société Bygmalion à l’UMP et non aux comptes du candidat Sarkozy, pointe la responsabilité de l’ancien chef de cabinet de Nicolas Sarkozy à l’Élysée, Guillaume Lambert, qui a aussi dirigé la campagne présidentielle de 2012. « Personne n’a eu le courage de dire stop à Sarkozy », explique-t-il dans Le Point à paraître jeudi. « Je ne le voyais que lors des meetings. Le reste du temps, c’est Lambert qui passait commande. » Alors que Jean-François Copé a été poussé à la démission de la présidence de l’UMP par l’affaire Bygmalion, M. Lavrilleux, qui a été son directeur de cabinet, tire à boulets rouges sur la plupart des dirigeants du parti. « Le problème dans ce milieu, c’est qu’il y a des gens morts de l’intérieur : Baroin, Juppé. Copé ne l’est pas », assène-t-il. L’ancien Premier ministre, François Fillon, grand rival de Jean-François Copé, « est complexé de l’intérieur, il est dans l’auto-émasculation tout en ayant besoin de prouver sa virilité ». Laurent « Wauquiez, c’est une raclure », Nathalie Kosciusko-Morizet, « NKM, ce n’est pas une belle personne », selon les dires de Jérôme Lavrilleux, qui se montre un peu plus amène avec une autre des étoiles montantes du parti, Bruno Le Maire, « très sympa et vivant, alors qu’il a l’air d’un poisson froid ». Enfin, Nicolas « Sarkozy, c’est le plus vivant de tous, mais à quoi ça sert ? », ajoute-t-il au moment où l’ancien président paraît déterminé à replonger dans l’arène politique. Mercredi soir, Lavrilleux a démenti sur BFMTV avoir accordé un entretien à l’hebdomadaire: « Je n’ai pas donné d’interview au Point ». Le site internet du Point admet qu’il « ne s’est pas prêté au jeu de l’interview questions-réponses », mais qu’il s’est toutefois « (beaucoup) livré » à une journaliste de l’hebdomadaire et qu’il a « accepté que l’on dessine un portrait de lui ».

Sondage Popularité : Alain Juppé, à 71%, en tête

Sondage Popularité : Alain Juppé, à 71%, en   tête

L’ex-Premier ministre Alain Juppé (UMP) conquiert la première marche du baromètre mensuel des personnalités Ifop pour Paris Match, en raflant neuf points de popularité par rapport à mars. Réélu entre-temps, au premier tour, le maire de Bordeaux atteint 71% de bonnes opinions contre 62% le mois passé. Il est suivi dans ce classement par trois personnalités qui ne sont plus de facto au premier rang de l’action politique: le centriste Jean-Louis Borloo, qui gagne 11 points, à 68%, après avoir renoncé à ses fonctions et mandats pour raisons de santé, Bertrand Delanoë, naguère champion du baromètre et qui ne s’est pas représenté à la mairie de Paris (67%, +4), et l’ex-ministre socialiste Jack Lang (67%, +6). Second derrière Delanoë dans le classement de mars, le nouveau Premier ministre, Manuel Valls gagne deux points, à 65%, occupe la cinquième place. Autre gains importants: François Bayrou (+10 à 63%) et le nouveau locataire de Bercy Arnaud Montebourg (+6 à 61%). Dans ce palmarès, le président François Hollande est 44e, grignotant deux petits places, stable à 28%. Ifop a proposé plusieurs duels aux personnes interrogées. Elles préfèrent nettement Montebourg (52%) à son collègue PS aux Finances Michel Sapin (41%). Le Premier ministre distance avec 53% un de ses prédécesseurs, l’UMP François Fillon (43%), et Ségolène Royal, à 68%, laisse sur place l’écologiste Cécile Duflot (27%).

Juppé et Rocard refusent de travailler avec Montebourg et démissionnent

Juppé et Rocard refusent de travailler avec Montebourg et démissionnent

Une claque pour Montebourg avec le refus de Rocard et Juppé de travailler avec Montebourg.  Alain Juppé et Michel Rocard, co-présidents du comité de surveillance du Programme d’investissements d’avenir (PIA), ont décidé de démissionner. Dans une lettre adressée à Manuel Valls, les regrettent la décision de le placer sous l’autorité d’Arnaud Montebourg, alors qu’il était jusque là confié à Matignon. Si ce changement de tutelle répond à un « souci de cohérence », il « pose quelques problèmes collatéraux graves » dont « la solution ne paraît pas pouvoir relever d’un ministre » seul, selon eux. Les deux anciens chefs de gouvernement soulignent que le PIA « possède une forte dimension interministérielle » dépassant le seul cadre de Bercy. Par ailleurs, ils rappellent que le Programme a un « caractère extrabudgétaire ». Or, s’il est sous la tutelle du seul ministre de l’Economie, Arnaud Montebourg, ce dernier « sera beaucoup plus soumis que ne l’est le Premier ministre à la pression de ses collègues » pour puiser dans les deniers du PIA afin de compenser des mesures de réduction de la dépense publique au détriment de tel ou tel ministère. Enfin, Alain Juppé et Michel Rocard soulignent la dimension européenne de nombre de projets menés sous l’égide du PIA, laquelle rend nécessaire selon eux une « pérennité » vis-à-vis des partenaires européens, qui ne serait plus garantie à la suite de ce changement de tutelle.  »Dans ces conditions, estimant ne pas pouvoir poursuivre notre mission, nous avons le regret de vous présenter conjointement notre démission », concluent-ils, non sans souhaiter « bonne chance au ministre de l’Economie ». Le PIA est piloté par le Commissariat général à l’investissement, désormais dirigé par l’ancien patron de Renault Louis Schweitzer, lequel succède à Louis Gallois. Ce Programme avait été lancé en décembre 2009. Dans le dernier communiqué du gouvernement le mentionnant, il est question de « 47 milliards d’euros pour financer l’innovation en France, renforcer la productivité, la capacité d’innover et accroître la compétitivité des entreprises ». Il a été élaboré sur la base du rapport d’une commission co-présidée par Juppé et Rocard, préconisant un grand emprunt de 35 milliards d’euros « en faveur de l’innovation ».

 

Municipales Bordeaux : Juppé boosté vers 2017 par sa victoire

Municipales Bordeaux : Juppé boosté vers 2017 par sa victoire

En événement majeur pour l’UMP, cette victoire de Juppé qui s’ ouvre la route vers l’Elysée. Ce qui permettrait de s’éviter les casseroles de Sarkosy et l’impopularité de Copé. La réélection triomphale d’Alain Juppé dimanche à Bordeaux dès le premier tour des élections municipales renforce la position de l’ancien Premier ministre dans l’optique d’une éventuelle candidature à la présidentielle de 2017. Archi favori des sondages, il a remporté le scrutin avec 60,95% des suffrages contre 22,58% à son adversaire socialiste Vincent Feltesse, sans qu’il y ait vraiment eu de match. Elu pour un quatrième mandat à la tête d’une ville qu’il a largement contribué à dynamiser depuis son arrivée sur les bords de la Garonne en 1995, Alain Juppé voit son horizon s’éclaircir. « Je ne vais pas bouder mon plaisir », a-t-il déclaré lors d’une première intervention devant son équipe et la presse après savoir réalisé son meilleur score. Il entend se consacrer dans l’immédiat à la vie locale en reprenant à Vincent Feltesse la présidence de la Communauté urbaine de Bordeaux (CUB). Au soir du deuxième tour dimanche prochain, compte tenu des résultats du premier tour dans les 28 communes et parmi les 730.000 habitants de l’agglomération, il reprendra un fauteuil qu’il a déjà occupé de 1995 à 2004. Ce double succès pour celui qui a été désigné comme le « meilleur maire de France » par le journal L’Express serait la cerise sur le gâteau sur la route qui mène à l’Elysée. Mais le « Juppé président » qui a fusé dans l’Hôtel de ville de Bordeaux l’a laissé de glace. « Je ne suis pas indifférent à la signification politique de ce scrutin », a-t-il dit sur BFM TV, ajoutant que son parti avait la responsabilité « d’incarner une alternative le moment venu ». Mais il faisait référence au désaveu subi par la majorité dans ce scrutin municipal face à la droite et au Front national et ne parlait pas de lui-même.

 

Pour un statut de « deuxième dame », (Juppé)

Pour  un statut de « deuxième dame », (Juppé)

Juppé, le très sérieux (parfois ennuyeux) à maire de Bordeaux cette fois fait dans humour en suggérant un statut de deuxième dame. Il a raison car la situation actuelle est assez vaudevillesque. D’abord il faut préciser qu’il n’existe aucun statut de Première dame ; avec Hollande se pose en plus la question de savoir qui l’occuperait si ce statut existait. Une définition ne réglerait d’ailleurs pas la question car il faudrait sans doute prévoir aussi un statut de deuxième Dame voire de troisième ou plus ; Finalement comme  sous  l’ancien régime  dont notre monarchie républicaine demeure encore si proche par ses rituels et  pompes désuets.  Un seul exemple l’ensemble des membres du gouvernement alignés comme des courtisans ou des sardines lors de l’allocution présidentielles et priant pour que le Président mentionne au moins leurs noms (alors qu’en Allemane ou aux Etats-Unis le chef de l’Etat est seul). . Quatre jours après les révélations du magazine Closer, le débat glisse maintenant sur le rôle de la Première dame en France et son éventuel statut. Il faut rappeler que la conjointe ou le conjoint du président de la République n’a pas de statut particulier dans les institutions.  Pourtant, un bureau à l’Elysée et des moyens en personnel lui sont attribués pour tenir son rôle.  Pour clarifier la situation de la vie privée du président, faut-il établir un statut à la Première dame ? Mardi matin, plusieurs personnalités de gauche et de droite répondaient la même chose : il faut en finir avec le statut de Première dame. Un point de vue résumé avec ironie par Alain Juppé lors de ses voeux : « En France, on adore les statuts. On peut faire un statut  de la première dame et de la deuxième dame aussi, peut-être? »   François Rebsamen, un proche du chef de l’Etat, va encore un peu plus loin : il souhaite la disparition de la  »Première dame » de France, pratique « surannée » qui doit « être bannie ». Sur RTL, le sénateur-maire de Dijon a jugé que l’épisode Gayet-Closer-Trierweiler dont il a déploré « la violence » et qui l’a « choqué » devait faire repenser ce rôle.  « Il y a une réflexion que doit avoir le président de la République sur le rôle et la place de la personne avec laquelle il vit, ce qu’on appelle, parce c’est le cas, la Première dame de France ». « Je pense qu’il n’y a pas de Première dame en France. Ce sont des pratiques surannées, désuètes, et qui devraient être bannies ».   »On élit une personne et puis après tout, cette personne, elle vit seule, elle est célibataire, elle peut vivre avec un autre homme, une femme. Ca n’intéresse pas, ça ne doit pas interférer » ?. « Ca veut dire qu’il ne doit pas y avoir de première dame, c’est fini », a-t-il insisté. Donc disparition du bureau, du secrétariat du conjoint ? « Bien sûr », « ce serait une avancée de la démocratie ».

 

Juppé: c’est la politique qu’il faut changer ; pas seulement le gouvernement, avec Juppé à la tête ?

Juppé: c’est la politique qu’il faut changer ; pas seulement le gouvernement, avec Juppé à la tête ?

Juppé est un connaisseur de la politique, il résume l’action du gouvernement : des pseudos chocs, d’abord de compétitivité, ensuite de simplification maintenant de moralisation. En fait, il sait que le gouvernement et la majorité PS n’ont  plus de crédibilité et que toute cela se terminera un jour par la mise en place d’un gouvernement d’union nationale (et –ou d’experts). Il faudra un personnage un peu crédible pour le diriger, il y en a très peu en France, il en fait partie. Ses déclarations ne sont pas anodines, une sorte de posture de candidat potentiel. « Le président de la République serait bien inspiré de dire +je me suis trompé+ », a déclaré le maire UMP de Bordeaux sur Canal+. Selon lui, le pays vit « une crise politique grave » et « ce gouvernement n’a plus de crédibilité alors même qu’il y a des réformes extrêmement difficiles à faire ».   »Remanier, oui, à condition de changer de politique », a dit M. Juppé, évoquant une situation économique « gravissime ». « Remanier n’a de sens que si c’est pour engager une politique différente », a-t-il souligné, en affirmant que « la boîte à outils du président de la république n’est pas à la hauteur » de la situation.  Alain Juppé a notamment demandé au gouvernement de « cesser de matraquer » et de « stigmatiser les entreprises ».  Jugeant « le pouvoir complètement déboussolé », Alain Juppé a ironisé sur « le grand patouillage » dans la majorité depuis les aveux de l’ancien ministre du Budget, et notamment sur « le choc de moralisation » annoncé, après « le choc de compétitivité et le choc de simplification ».  A propos de l’affaire du compte suisse de Jérôme Cahuzac, l’ancien Premier ministre a estimé qu’il restait « des questions » auxquelles le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, devait répondre « de façon plus explicite qu’il ne l’a fait ».  M. Cahuzac a commis « une faute inqualifiable », selon M. Juppé. « Maintenant, il redresse apparemment la tête et prétend rester sur son siège de député. C’est inacceptable », a-t-il ajouté. Même si légalement Jérôme Cahuzac a le droit de revenir à l’Assemblée nationale, « il faut qu’il s’écarte complètement de la vie politique », a dit M. Juppé, parlant d’une « question de morale ».  Interrogé sur les moyens d’éviter à l’avenir ce genre d’affaire, M. Juppé a indiqué qu’il fallait « sans doute être plus vigilant dans le choix des principaux responsables des grands postes » comme le ministère de l’Economie ou celui du Budget. Il a cité l’exemple de « procédures d’audition » aux Etats-Unis pour les candidats à certaines fonctions.  Selon M. Juppé, il n’est pas forcément nécessaire de légiférer à nouveau, mais il convient plutôt de faire appliquer les textes existants.  Quant à un référendum, dont l’idée a été avancée par le PS, il risquerait fort, estime-t-il, de « se transformer en question de confiance pour ou contre le gouvernement ».

 

L’Etat en faillite : Juppé pas d’accord

L’Etat en faillite : Juppé pas d’accord

En faillite ou pas l’Etat ? Fillon lavait dit en arrivant à Matignon, Sapin le dit à nouveau mais Juppé n’est pas d’accord. Qui croire ? Ils ont sans doute tous un peu raison, juridiquement l’Etat n’est pas en faillite puisqu’il peu faire face à ses obligations financières mais cela essentiellement grâce aux emprunts dont aujourd’hui nous ne remboursons qu’à peine les intérêts. « La France n’est pas en faillite, elle est tout à fait en situation aujourd’hui d’assumer ses engagements financiers, notamment de payer ses fonctionnaires, heureusement ! », a déclaré le maire de Bordeaux sur RTL.  Mais « la situation est extrêmement préoccupante et j’attends avec beaucoup de curiosité comment les 60 milliards d’économies budgétaires que le président de la République nous a annoncés pour les cinq prochaines années vont être réalisés », a poursuivi M. Juppé.  Il a mis l’accent sur les difficultés du BTP: « les mises en chantier de logement sont en train de s’effondrer. On va passer de 400.000 par an à peine plus de 300.000. Et ça, c’est un risque de dizaines de milliers de suppressions d’emplois dans les mois qui viennent ».  M. Sapin avait déclaré dimanche que la France était « un Etat totalement en faillite », avant de préciser à l’AFP qu’il avait seulement ironisé sur cette formule, prononcée par François Fillon en septembre 2007.  Une rectification qui n’a pas empêché l’ex-ministre du Budget Valérie Pécresse de demander dimanche soir au ministre de « mettre en conformité les actes du gouvernement avec ses déclarations » en « présentant un collectif budgétaire avec une prévision de croissance réaliste et en s’engageant résolument dans une baisse des dépenses publiques ».

 

 

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UMP : Juppé siffle la fin d’une partie pathétique

UMP : Juppé siffle la fin d’une partie pathétique

 

Juppé n’a pas mâché ses mots sur la responsabilité des deux acteurs et sur la raison du conflit, c’est-à-dire la présidentielle de 2017. Il a même indiqué que compte tenu de ces événements ni Fillon, ni Copé n’avait de chances pour cette échéance. On peut lui faire confiance car en réalité Juppé n’a pas renoncé à se présenter lui-même. Il va aussi remettre au pas les extrémistes qui s’épanchent sur les ondes pour discréditer certains responsables de l’UMP. En clair, il va faire le ménage ; Il est en outre conforté par un sondage.; 84% des sympathisants UMP estiment qu’une présidence provisoire de l’UMP confiée à Alain Juppé serait «une bonne chose» et 84% souhaitent que François Fillon reste à l’UMP si Jean-François Copé devait rester président, selon un sondage Harris Interactive pour 20 minutes. L’incroyable psychodrame qui se joue depuis dimanche soir à l’UMP est reparti de plus belle jeudi. Après les contestations du camp Fillon et l’appel à la commission de recours du camp Copé, Alain Juppé a été chargé de jouer les médiateurs.    L’ancien Premier ministre et fondateur de l’UMP va diriger une «instance collégiale» pour «réexaminer l’ensemble des résultats» alors que la Cocoe a reconnu avoir oublié trois fédérations ultramarines. «Ce qui est désormais en cause, ce n’est plus la présidence de l’UMP, c’est l’existence même de l’UMP», s’est alarmé Alain Juppé. La commission Juppé se réunira dès le début de la semaine prochaine et devra rendre ses conclusions sous 15 jours. La tâche ne sera pas simple, au vu de la capacité qu’ont les deux camps à s’accuser mutuellement de tricherie. Au-dessus de cette situation ubuesque plane toujours l’ombre de Nicolas Sarkozy. Adulé par les sympathisants UMP – dont un sur deux estime qu »il serait le meilleur candidat UMP en 2017, selon un sondage CSA pour BFM TV - l’ancien chef de l’Etat a échappé à une mise en examen dans l’affaire Bettencourt et a été placé sous statut de «témoin assisté». Son retour au centre du jeu reste possible.

UMP : Copé et Fillon acceptent la médiation de Juppé

UMP : Copé et Fillon acceptent la médiation de Juppé

 

L’ex-premier ministre va présider une instance collégiale pour réexaminer les résultats de l’élection, contestés par les camps Fillon et Copé. Alain Juppé leur donnait jusqu’à ce soir 20h00 pour accepter.

UMP : Copé plie, Juppé médiateur

UMP : Copé plie, Juppé médiateur

Jérôme Lavrilleux, bras-droit de Jean-François Copé, vient d’annoncer que le président proclamé de l’UMP acceptait la proposition d’Alain Juppé de mettre en place une instance collégiale indépendante. « Jean-François Copé est prêt à accepter le verdict qui sera prononcé par Alain Juppé », a assuré Jérôme Lavrilleux lors d’un point presse au siège du parti. « Nous nous plierons aux résultats prononcés et nous espérons que la sagesse va s’imposer », a-t-il ajouté.

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