Archive pour le Tag 'Juncker'

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Fraude fiscale : le discrédit d’entrée pour Juncker

Fraude fiscale : le discrédit d’entrée pour Juncker

 

Agir ou partir le nouveau président de la commission n’a plus le choix alors qu’il vient tout juste d’être nommé. Juncker est en effet complètement impliqué dans l’énorme fraude fiscale des multinationales suite aux révélations de plusieurs journaux européens, dont Le Monde, sur les pratiques fiscales du Luxembourg.  Le Grand Duché aurait ainsi passé des accords entre 2002 et 2010 avec plus de 340 multinationales, permettant à ces dernières de minimiser le paiement de leur impôt.  Problème: les faits rapportés remontent à la période où Jean-Claude Juncker était à la fois Premier ministre et le ministre des Finances du pays. Un impair pour le président de la Commission européenne alors que celui-ci avait promis en juillet dernier qu’il « luttera contre la fraude et l’évasion fiscale ». Les projecteurs sont ainsi braqués sur le nouveau patron de la Commission. Sven Gigeold, porte-parole des Verts Alliance Libre Européenne, un des groupes politiques du Parlement européen, juge dans un communiqué que « ces révélations sont un coup dur pour la crédibilité [de Jean-Claude Juncker] et sa capacité d’agir dans l’intérêt public ».  L »eurodéputée écologiste Eva Joly affirme, elle sur Twitter, que « Jean-Claude Juncker n’a plus le choix. Il doit agir ou partir ». Marine Le Pen, également eurodéputée, réclame elle sa démission. Les informations parues mardi vont-elles aller jusqu’à précipiter la chute de Jean-Claude Juncker? « Ca me paraît peu probable », considère Sylvie Goulard,  eurodéputée Modem. L’élue considère que le Parlement européen « n’a pas intérêt à faire cela ». « Je ne minimise pas le problème mais ce n’est pas pour autant qu’il va y avoir une motion de censure ».  Pour Sylvie Goulard les informations révélées ce mercredi « sont une formidable opportunité pour mettre la pression sur la Commission mais aussi sur les gouvernements pour prendre des mesures concrètes de convergence fiscale ».  Dans ce but, « il vaut mieux avoir quelqu’un [à la tête de la Commission] qui se sente obligé de faire des choses en ce sens ». Et d’ajouter : »Monsieur Juncker a une formule comme quoi les braconniers font les meilleurs gardes-champêtres. A lui de le montrer ». L’eurodéputée socialiste Pervenche Berès, qui avait fait campagne contre l’ex-Premier ministre luxembourgeois, lors des dernières Européennes, est sur la même longueur d’onde. Elle considère que les informations parues ce mercredi « ne sont une surprise pour personne ».   »Elles mettent Jean-Claude Juncker sur la sellette, sous surveillance. Mais pour moi il a toujours été sous surveillance ». « Le fait que ces informations sortent au début de son mandat est une bonne chose car elles le mettent devant ses responsabilités par rapport à son point de fragilité », poursuit-elle.  Elle espère ainsi que Jean-Claude Juncker sera « le parrain repenti, comme Mario Draghi qui était un ancien employé de Goldman Sachs et se révèle un très bon président de la Banque centrale européenne ».

Juncker élu président de la Commission européenne

Juncker élu président de la Commission européenne

 

 

Le chrétien-démocrate luxembourgeois Jean-Claude Juncker a été élu mardi président de la Commission européenne par le Parlement européen. Jean-Claude Juncker, désigné le 27 juin par 26 chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE sur 28, a obtenu 422 voix sur 751 eurodéputés. Le candidat devait recueillir la majorité absolue des 751 députés, soit 376 suffrages.  Il n’a pas fait le plein des voix, puisque la grande coalition entre son parti de droite, le PPE, et les socialistes, à laquelle s’était ralliée les libéraux et centristes, faisait un total de 480 députés. Cela signifie qu’au moins une soixantaine de parlementaires ont fait défection. D’autant qu’un certain nombre des 50 députés Verts étaient décidés à voter pour lui afin de défendre le principe, nouveau cette année, du choix du président de la Commission au sein du parti arrivé en tête des élections européennes du 25 mai, en l’occurrence le PPE. Dans son discours avant le vote, Jean-Claude Juncker s’est prononcé en faveur d’un plan d’investissements de 300 milliards d’euros pour lutter contre le chômage et pour une Europe plus sociale.

 

 

Juncker président de la commission européenne : pas de quoi rêver !

Juncker président de la commission européenne : pas de quoi rêver !

 

Finalement c’est un vieux politicien endurci par les compromis bâtards qui va prendre la tête de la commission ; Pas de quoi vraiment rêver, d’abord parce que Juncker, comme Barroso vient d’un petit pays qui ne fait pas le poids (d’autant que le Luxembourg dont il est issu l’a viré !). . Ensuite parce pour l’innovation et le dynamisme, il faudra attendre. Certes Juncker est sans doute moins faux-cul que Barroso pour autant il ne faut pas s’attendre à une politique révolutionnaire. Un seul exemple Juncker considère que les négociations commerciales dans le cadre du futur traité doivent demeurer secrètes. En clair ce sont les lobbys qui décideront (300 avocat de chaque coté de l’Atlantique !). . A l’issue du sommet européen ce 27 juin, les 28 dirigeants de l’Union européenne ont  donc désigné Jean-Claude Juncker pour être à la tête de la Commission européenne jusqu’en 2019, malgré les tentatives de barrage orchestrées par le chef du gouvernement britannique David Cameron. Selon lui, le Luxembourgeois de 59 ans est « un homme du passé » qui en outre « n’a été candidat nulle part et n’a été élu par personne ».  Une hostilité qui se nourrit notamment par l’opposition constante du chrétien-démocrate luxembourgeois aux multiples exemptions exigées par les Britanniques. Aux yeux de tous, Jean-Claude Juncker fait figure de « vétéran européen ». Premier ministre du Luxembourg pendant près de 19 ans (1995-2013), il a côtoyé tous les dirigeants européens depuis François Mitterrand et Helmut Kohl.  Il a vécu la profonde transformation de l’Union, l’échec du traité constitutionnel en 2005 et l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne quatre ans plus tard, la naissance de la monnaie unique, puis la crise de la dette et le sauvetage de l’euro, une tâche à laquelle il s’est consacré avec ardeur pendant huit ans à la tête de l’Eurogroup. « Il a l’expérience, avec ses avantages et ses inconvénients, il peut faire la synthèse entre une droite sociale et la gauche social-démocrate, il est de double culture française et allemande », a estimé Pierre Moscovici, qui brigue lui-même un portefeuille économique européen. Relancé sur la scène européenne au printemps après son éviction du pouvoir dans son pays, Jean-Claude Juncker est apparu au début de la campagne comme un candidat par défaut, plus intéressé par la présidence du Conseil qui lui avait échappé en 2009, que par la Commission et son rythme effréné.  Pendant des années, il a été réputé pour son humour parfois acerbe et son franc-parler, dont il n’hésitait pas à user contre les grandes capitales, refusant un diktat franco-allemand sur l’Europe, appelant Paris à respecter ses engagements en matière de déficits ou Berlin à plus de solidarité avec les pays en crise. Mais ce vieux routier de la politique, qui en connaît toutes les ficelles, a toujours fait cohabiter son idéalisme avec un solide sens des réalités, notamment au service des intérêts de son pays dont il a très longtemps défendu avec acharnement le secret bancaire. Jean-Claude Juncker a toujours défendu la nécessité d’accorder plus de place à la dimension sociale, « enfant pauvre de l’Union économique et monétaire ». Pour autant, à la tête de l’Eurogroup, il a contribué à concevoir et à mettre en œuvre les politiques d’austérité imputées ensuite à la Commission européenne.

 

Traité de libre-échange UE-Etats-Unis : Juncker pour l’opacité

Traité de libre-échange UE-Etats-Unis : Juncker pour l’opacité

Curieuse conception de la démocratie pour Juncker qui pense finalemenet que les peules n’ont pas à connaître le contenu des discussions sur le traité de libre échange avec les Etats-Unis. C’est pourtant  l’un des principaux enjeux des élections européennes qui auront lieu le 25 mai prochain. La prochaine majorité du Parlement européen aura la lourde tâche de rejeter ou d’approuver le partenariat de libre-échange transatlantique, en discussion depuis l’été 2013 entre les États-Unis et l’Union européenne.  L’accord a logiquement été au centre du débat mettant aux prises Jean-Claude Juncker et Martin Schulz, candidats du Parti populaire européen (PPE) et du Parti socialiste européen (PSE) à la présidence de la Commission européenne ce mardi 13 mai. Négocié en secret par la Commission européenne et Washington, cet accord est régulièrement critiqué par ses détracteurs pour son opacité et l’absence de possibilité pour les citoyens, les médias et les parlementaires de suivre les discussions. Pour autant, Jean-Claude Juncker s’ »inscrit en faux contre l’idée que l’UE devrait dévoiler publiquement sa stratégie ». « Le jour où vous expliquez votre stratégie, vous êtes en train de la perdre », a indiqué le candidat du PPE. L’ancien président de l’Eurogroup souhaite d’ailleurs que « ce traité soit conclu » car il en va de « l’intérêt de l’Europe et des États-Unis ».  Les détracteurs du traité, qui vise à mettre en place une large zone de libre-échange entre les États-Unis et l’UE, regroupant plus de 800 millions de consommateurs, redoutent que l’accord entraîne un rééquilibrage des normes défavorable aux pays européens. Jean-Claude Juncker assure qu’il ne va « pas tirer vers le bas » les standards européens et que si « on s’éloigne de nos exigences, le Parlement européen le rejettera ». Le son de cloche est différent chez Martin Schulz. Le candidat socialiste à la présidence de la Commission européenne appelle à la « suspension des négociations pendant les élections ». « On ne peut pas négocier un tel projet pendant les élections », indique le social-démocrate allemand.  « Il en va du futur de nos relations avec les États-Unis, de la protection des consommateurs, de nos données. » Martin Schulz s’est dit également opposé à un accord « si les États-Unis ne respectent pas nos standards ».

Report déficit français : Juncker contre

Report Déficit français : Juncker contre

L’ancien Premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Juncker, s’est prononcé contre un délai, dans un entretien au Figaro ce vendredi 18 avril. « A priori, je ne vois pas d’élément qui permettrait de prolonger ce délai », a déclaré le candidat des conservateurs à la présidence de la Commission européenne, dans cet entretien. « Beaucoup dépendra du programme de stabilité que Paris doit présenter à la fin du mois », a-t-il ajouté. « Manuel Valls assure que la France est liée par les engagements pris avec ses partenaires. Nous allons voir ce qu’il en est ». « J’ai vu avec satisfaction l’engagement de Manuel Valls de réduire le déficit en dessous de 3% en 2015 et, dans le même temps, de stimuler l’investissement et l’activité. Cela prouve que responsabilité politique et croissance sont compatibles », a-t-il assuré.  Pour autant, Jean-Claude Juncker a insisté sur la nécessité pour Paris de passer aux actes en matière de réduction du déficit. « La mise en œuvre des réformes structurelles est essentielle. La France doit dire ce qu’elle veut faire, les autres pays de l’euro feront ensuite savoir ce qu’ils en pensent. Il ne suffit pas que les réformes soient annoncées. Il faut aussi qu’elles apparaissent au Journal officiel, qu’elles soient effectivement engagées », a-t-il dit. D’autant que selon lui, « la France n’est pas sur le déclin, ni même le malade de l’Europe. Elle est pleine de ressort et de potentialités », ajoutant: « Je ne vois aucun risque pour l’euro, si la France fait ce qu’elle a à faire. » Toutefois, « une austérité aveugle nuirait à la croissance », a-t-il reconnu en plaidant « pour une politique de rigueur qui permette à chacun de tenir ses promesses et d’enrichir le redressement par les réformes qui muscleront les économies de l’euro à moyen terme ». Le candidat à la succession de José Manuel Barroso a enfin affirmé : « à la tête de la Commission européenne, je travaillerais avec la France pour le respect des règles et pour une politique d’avenir ».

Présidence Commission européenne: Jean-Claude Juncker élu candidat , Barnier battu

Présidence Commission européenne: Jean-Claude Juncker élu candidat , Barnier battu

 

L’ancien Premier ministre du Luxembourg et ex-président de l’Eurogroupe a été préféré au commissaire européen français Michel Barnier par 382 voix contre 245.   »Le débat interne est clos, nous sommes désormais en position de pouvoir démarrer notre campagne. Nous avons pris beaucoup de retard sur les socialistes, nous allons les rattraper très bientôt », a promis le vainqueur.  Juncker mènera donc la campagne du PPE pour les élections européennes du 22 au 25 mai, où il se retrouvera notamment face à l’Allemand Martin Schulz, actuel président du Parlement européen, désigné la semaine dernière à Rome candidat des socialistes européens, légèrement en tête dans les sondages.  Le vainqueur du duel devrait être idéalement placé pour succéder à José Manuel Barroso à la tête de la Commission européenne, même si une désignation n’aura rien d’automatique.  Certains chefs d’Etat et de gouvernement sont très réticents à se voir imposer leur prochain interlocuteur à la tête de l’exécutif européen, bien que le traité de Lisbonne leur demande désormais de tenir compte du résultat du vote aux européennes.  Le choix s’effectuera aussi dans le cadre d’un grand marchandage concernant trois autres postes: président du Parlement, mais surtout président du Conseil européen et chef de la diplomatie de l’UE. Ces deux derniers postes sont attribués par cooptation.   »Le candidat (du PPE) doit devenir le président de la Commission » en cas de victoires aux européennes de mai, a assuré M. Juncker, comme pour couper court aux scénarios qui le destineraient à d’autres fonctions.  Deux autres luxembourgeois ont présidé la commission : Gaston Thorn (1981-1985) et Jacques Santer (1995-1999).  Lors de son discours, prononcé tour à tour en allemand, anglais et français, ce pro-européen convaincu, né dans un des plus petits pays de l’UE coincé entre la France et l’Allemagne, s’est présenté comme l’homme du consensus, offrant de « bâtir des ponts en Europe ».  L’ancien président de l’Eurogroupe, 59 ans, a rappelé son rôle dans la naissance et le sauvetage de l’euro lorsqu’il a « tout fait pour éviter la catastrophe ».  Il a aussi plaidé pour une Europe plus sociale et mis en avant sa longue expérience, trois mois après avoir été évincé du pouvoir au Luxembourg où il a passé près de 19 ans au poste de Premier ministre.  Détenteur du record de longévité à la tête d’un exécutif européen, il a vécu la profonde transformation de l’Union européenne; l’échec du traité constitutionnel en 2005 et l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne quatre ans plus tard; la naissance de la monnaie unique puis la crise de la dette et le sauvetage de l’euro, une tâche à laquelle il s’est consacré avec ardeur pendant huit ans à la tête de l’Eurogroupe.  Son credo a toujours été la promotion de la construction européenne, avec une vision fédéraliste qui lui valut en 2006 de recevoir le prestigieux prix Charlemagne pour l’unification européenne.  Mais ce vieux routier de la politique a toujours fait cohabiter son idéalisme avec un solide sens des réalités, notamment au service des intérêts de son pays dont il a très longtemps défendu avec acharnement le secret bancaire.   Enfant de l’après-guerre et fils d’un métallurgiste syndicaliste, il présente un profil atypique: pilier du Parti chrétien social classé à droite, il n’a jamais caché sa défiance vis-à-vis du libéralisme.  Pour autant, à la tête de l’Eurogroupe, il a contribué à concevoir et à mettre en oeuvre les politiques d’austérité imputées ensuite à la seule Commission européenne, qu’il rêve désormais de présider.  Soutenu par le chanteur Bono venu parler de l’Afrique devant les participants, Jean-Claude Juncker a laissé entendre que l’austère rigidité qui a prévalu serait peut-être infléchie: « Nous nous sommes beaucoup focalisés sur la solidité, la santé financière, la consolidation financière, ces actions étaient grandement nécessaires, mais elles ne sont pas suffisantes. Ce qu’il nous faut maintenant c’est une politique orientée sur la croissance » a-t-il dit.

 

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