Archive pour le Tag 'Juncker'

« Hard Brexit » : de plus en plus probable (Jean-Claude Juncker)

« Hard Brexit » : de plus en plus probable (Jean-Claude Juncker)

La perspective d’un hard  Brexit apparaît de plus en plus probable pour le président de la commission, Jean-Claude Juncker. La question est tout autant technique que politique. Il semblerait que des solutions soient possibles à la place du backstop  (qui définit les conditions d’échange entre la république d’Irlande et la province britannique d’Irlande du Nord) mais la question est de savoir si le véritable objectif de Boris Johnson n’est pas d’obtenir un Brexit dur qui lui permettrait d’en faire porter la responsabilité à l’union européenne et d’organiser surtout de nouvelles élections qui lui donneraient une majorité au Royaume-Uni. La problématique est technique mais sans doute encore davantage politique côté du Royaume-Uni dont  le gouvernement ne dispose plus de majorité.  Un accord sur la rupture entre le Royaume-Uni et l’Union européenne est encore possible, mais le risque d’un “hard Brexit” est bien réel, a jugé mercredi Jean-Claude Juncker.

Le président de la Commission européenne, qui s’exprimait au Parlement européen, a expliqué que le Premier ministre britannique Boris Johnson lui avait dit lundi à Luxembourg que Londres souhaitait toujours conclure un accord avec Bruxelles, tout en réaffirmant que le divorce aurait lieu quoi qu’il arrive le 31 octobre.

“Il reste très peu de temps (…) Le risque d’un ‘no deal’ est bien réel”, a-t-il souligné, invitant le gouvernement britannique à proposer des alternatives au “backstop”, la clause censée empêcher le rétablissement des contrôles à la frontière entre la République d’Irlande et la province britannique d’Irlande du Nord, que Londres juge inacceptable.

“Je n’ai pas d’attachement affectif au ‘backstop’ irlandais. J’ai demandé au Premier ministre de proposer des alternatives par écrit”, a poursuivi Jean-Claude Juncker.

S’adressant elle aussi aux députés européens, Tytti Tuppurainen, ministre finlandaise des Affaires européennes dont le pays exerce la présidence tournante de l’UE, a également jugé l’hypothèse du “no deal” “assez probable”.

“Je conseille à tous de ne pas sous-estimer les conséquences d’une absence d’accord, pour le Royaume-Uni en premier lieu, mais pour nous aussi”, a quant à lui averti Michel Barnier.

“Trois ans après le référendum sur le Brexit, nous ne devrions pas faire semblant de négocier”, a ajouté le négociateur européen en chef.

Déficit : bons points pour la France (Juncker)

Déficit : bons  points pour la France (Juncker)

Visiblement le ministre de l’économie français semble avoir convaincu Bruxelles de sa bonne foi déficit pour réduire les déficits. “Je suis assez admiratif devant le fait que la France, sans aucun doute, réussira à corriger le niveau du déficit budgétaire en deçà des 3% pour l’exercice en cours, ce qui n‘est pas chose facile”, a- déclaré Juncker le président de la commission “Je vois que les perspectives pour 2018 pointent dans la même direction.” Quant à la réforme du droit du travail, “nous applaudissons des deux mains aux éléments majeurs de cette réforme”, a dit Jean-Claude Juncker. “Je suis conscient de l’effort structurel fait par la France.” Cette prise de position tranche nettement avec les critiques précédentes très  acerbes de Bruxelles sur la dérive des grands équilibres. Après l’élection de Macron,  Jean-Claude Juncker avait en effet déclaré «Nous sommes confrontés avec la France à un problème particulier, les Français dépensent trop d’argent et ils dépensent au mauvais endroit », «Les Français consacrent entre 53% et 57% de leur Produit intérieur brut à leurs budgets publics, compte tenu du niveau relativement élevé de la dette cela ne peut pas fonctionner dans la durée», avait  ajouté le président de la Commission européenne. Jean-Claude Juncker avait  estimé que le nouveau chef de l’État français ne pourrait pas compter à sens unique sur la tolérance et la solidarité de ses partenaires européens sur ces questions. «Il appartient aussi aux Français de faire un geste en direction des autres» en faisant les réformes nécessaires avait-t-il aussi ajouté. Les différentes mesures décidées et à venir dans le domaine économique et social semblent avoir désormais convaincu Bruxelles.

« Les Français dépensent mal et trop » ( Jean-Claude Juncker)

« Les Français dépensent mal et trop » ( Jean-Claude Juncker)

D’une  certaine faon Juncker, le président de la commission européenne a raison, la France dépense trop et mal. Trop en dépenses publiques de fonctionnement et pas assez en dépenses d’avenir (investissement, recherche, innovation, formation.). Du coup en dépit d’un record mondial de fiscalité,  la bulle de la dette ne cesse de grossir (en moyenne 33 000 euros par Français).   »Nous sommes confrontés avec la France à un problème particulier, les Français dépensent trop d’argent et ils dépensent au mauvais endroit », a déclaré lundi 8 mai, depuis Berlin (Allemagne) Jean-Claude Juncker, au lendemain même de l’élection d’Emmanuel Macron à la présidence française. « Les Français consacrent entre 53% et 57% de leur Produit intérieur brut à leurs budgets publics, compte tenu du niveau relativement élevé de la dette, cela ne peut pas fonctionner dans la durée », a ajouté le président de la Commission européenne.   Il estime que le futur chef de l’État français ne pourra pas compter à sens unique sur la mansuétude de ses partenaires européens sur ces questions. « Il appartient aussi aux Français de faire un geste en direction des autres » en faisant les réformes nécessaires, a-t-il souligné.   Ces propos surviennent alors que la Commission doit publier en fin de semaine ses prévisions économiques de printemps pour les pays de l’Union européenne, suivies le 17 mai de recommandations. Or la France est sous pression pour respecter enfin les règles européennes, selon lesquelles les déficits publics doivent être en-dessous des 3% du PIB. Le président élu français a prévu dans son programme une réduction des dépenses publiques de 60 milliards d’euros en cinq ans, passant entre autres par la suppression de 120.000 postes de fonctionnaires. Mais il a dans le même temps appelé l’Europe à se réformer et entend promouvoir des investissements au sein de l’Union européenne. Les conservateurs et sociaux-démocrates au sein du gouvernement de coalition de la chancelière Angela Merkel paraissent divisés sur l’attitude à adopter face aux projets européens du président élu français. Le chef de la diplomatie allemande Sigmar Gabriel, un social-démocrate, milite pour qu’Angela Merkel et son ministre des Finances Wolfgang Schäuble mettent en sourdine leur orthodoxie budgétaire afin de donner une marge de manoeuvre à Emmanuel Macron. Il a concrètement plaidé pour la création d’un Fonds d’investissement franco-allemand en faveur de la croissance, dont il entend donner les contours « dans les prochains jours ».  « Nous devons à présent tout faire pour que la politique d’Emmanuel Macron réussisse en France et en Europe, car si ce n’est pas le cas Marine Le Pen est assez jeune pour se représenter dans cinq ans », a-t-il encore mis en garde lundi à Berlin. « J’ai demandé un jour à la chancelière ce qui était plus coûteux, un déficit de 0,5% plus élevé que prévu en France ou Madame Le Pen » présidente, a-t-il dit.

Brexit : Juncker tape sur les doigts de Renault et des autres industriels

Brexit : Juncker tape sur les doigts de Renault et des autres industriels

 

À juste titre Juncker tape sur les doigts de Renault et des autres industriels qui tentent des passer  des accords directs concernant les droits de douane suite au brexit. En clair le gouvernement britannique et les industriels tentent d’ignorer les conséquences du brexit. Si on comprend des préoccupations des industriels français comme allemands pour continuer leur commerce avec la Grande-Bretagne pour autant ils ne sauraient prendre la place des autorités politiques pour négocier les conditions légales du commerce international entre l’union économique et la Grande-Bretagne. Ce que vient de rappeler avec force le président de la commission Jean-Claude Juncker. La vérité c’est que la première ministre britannique est aujourd’hui un peu dans le brouillard, il lui faut assumer la décision du brexit, c’est-à-dire la rupture nette avec l’union économique, mais en même temps tenté de contourner des conséquences qui vont durcir les échanges entre l’union économique et le Royaume-Uni. Dans une interview publiée samedi par le quotidien belge Le Soir, Jean-Claude Juncker dit avoir entendu les inquiétudes d’industriels lors d’une réunion avec le président français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel, tout en leur conseillant de ne pas interférer dans les discussions. « Je m’inscris en faux contre les velléités dans certains pays, et notamment dans les milieux industriels, de trouver un accord avec les Britanniques pour leur secteur, avant que les 27 autres ne se soient prononcés », déclare le patron de la Commission. « J’ai dit (aux industriels) de ne pas s’immiscer dans le débat, car ils me trouveront sur leur chemin. C’est une négociation entre 27 et le Royaume-Uni », ajoute-t-il. Le gouvernement britannique a fait savoir lundi qu’il avait donné des assurances à Nissan avant l’annonce la semaine dernière de la décision du constructeur japonais de construire deux nouveaux modèles à son usine anglaise de Sunderland. L’annonce de ce premier gros investissement industriel au Royaume-Uni depuis le vote du 23 juin en faveur d’une sortie du pays de l’Union européenne a fait suite à l’obtention par Nissan de garanties écrites du gouvernement sur le maintien de la compétitivité, a dit une source à Reuters. Des garanties qui ne sont pas légales au regard de la régulation européenne. En effet si on autorise chaque secteur industriel voir chaque société négocier ses propres droits de douane et ses compensations financières à l’heure il en est fini de la souveraineté des états comme de l’union économique ; une souveraineté déjà discutée

(Avec Reuters)

Juncker annonce le doublement de son plan zéro

Juncker annonce le doublement de son plan zéro

Juncker est sans doute fâché avec les mathématiques, pas étonnant il a fait des études de droit. Le président de la commission économique annonce le doublement de son plan de relance, soit un plan à plus de 600 milliards d’euros. En fait un plan zéro dont le doublement aboutit aussi à zéro. Le plan Juncker sur les investissements visait surtout à satisfaire la France sans se fâcher avec l’Allemagne qui en refusait le principe. En fait ce plan mobilise 7 milliards par an entre  2015 et 2017, 7 milliards qui avec différents effets de levier devaient d’après la commission européenne aboutir à la mobilisation de l’ordre de 100 milliards par an. En réalité on a raclé  les fonds de tiroir et une grande partie de ses 7 milliards avait déjà été fléchée. À ce jour 10 milliards seulement sont engagés sur des  projets réellement signés. Tout au plus dans le meilleur des cas ce plan Juncker concernera à peine 1%  des investissements européens, autant dire pas grand-chose Ce plan, lancé officiellement en juin 2015 et dans les faits dès avril, prévoit de mobiliser sur trois ans 315 milliards d’euros d’investissement. Pour cela, 21 milliards d’euros d’argents publics, issu du budget européen et des réserves de la Banque européenne d’investissement sont mobilisés. Ces 21 milliards sont utilisés comme garanties pour financer des projets, par l’intermédiaire de la BEI, à hauteur de 60 milliards d’euros. La Commission calcule ensuite que ces 60 milliards d’euros de projets génèrent au total 5 fois plus d’investissements, soit 315 milliards d’euros entre 2015 et 2017. Selon les chiffres de la Banque européenne d’investissement (BEI), le « total des investissements liés aux opérations approuvées au titre du Fonds européen d’investissement stratégique (FEIS)», le véhicule financier qui valide les projets, s’élèvent à 115,7 milliards d’euros au 19 juillet 2016. Il s’agit de fonds « approuvés » qui vont donc se déployer dans l’avenir et qui doivent encore être signés. Le financement des projets signés ne s’élèvent aujourd’hui qu’à 10,9 milliards d’euros. En outre surtout compte tenu des modalités de financement les projets annoncés par Juncker auraient de toute façon été décidée car il s’agit surtout d’une opération de transfert de financement. La prétention de Jean-Claude Juncker d’être à l’origine d’une reprise de l’investissement ne saurait donc tenir.  En France, l’investissement public des collectivités locales est en chute libre depuis deux ans pour permettre au déficit des administrations de passer sous les 3 % du PIB. En Espagne ou au Portugal, on va demander de « nouveaux efforts » pour éviter des sanctions et on se dit prêt à Bruxelles à geler des fonds structurels, donc des investissements européens dans ces pays… Au Portugal, au premier semestre, l’investissement public a chuté de 19,5 %. Ce qu’on donne (un peu) d’une main, on l’ôte donc de l’autre. Dans le même temps, on n’exige nullement de l’Allemagne plus d’investissement public pour réduire son excédent courant de 8 %, supérieur à ce que Bruxelles tolère normalement. Or, compte tenu du déficit d’investissement, tous les efforts devraient se conjuguer. Sinon, l’impact même du plan Juncker s’en voit réduit : il a une fonction partielle de compensation du sous-investissement public, non un effet d’entraînement. En réalité le plan Juncker est destiné à faire plaisir à François Hollande pour faire semblant de relancer la croissance. François Hollande (comme Sarkozy avant) en délicatesse avec Merkel qui ne veut pas entendre parler du moindre plan de relance.

(Avec Reuters)

Juncker veut des clarifications sur Barroso, ancien gauchiste, recasé chez Goldman Sachs

Juncker veut des clarifications sur  Barroso, ancien gauchiste, recasé chez Goldman Sachs

Jean-Claude Juncker exige maintenant des clarifications de la part de José Manuel Barroso sur « ses nouvelles responsabilités et les termes de son contrat avec chez Goldman Sachs. Celui qui fut Président des étudiants maoïstes (MRPP),  Premier ministre du Portugal et  président de la Commission européenne de 2004 à 2014 a été  embauché par une des banques les plus puissantes (et controversées) du monde, pour la conseiller sur l’ère post-Brexit.  Les relations troublent entre la politique et le monde de la finance ne sont pas nouvelles au plan européen. Il faut en effet notamment se souvenir que Draghi  l’actuel président de la banque centrale européenne à orienté l’adhésion de la Grèce à l’union européenne en tant que responsable pour l’Europe de Goldman Sachs (en tordant  les chiffres pour forcer cet adhésion). Notons aussi que Jean-Claude Juncker l’actuel président de la commission européenne était premier ministre luxembourgeois lorsqu’on a trouvé des petits arrangements fiscaux entre son pays d’origine et les grandes multinationales. Bref la politique et la finance entretiennent  parfois des liens consanguins. Du coup «Bras d’honneur», «conflit d’intérêt», «indécent»: une pluie de critiques, venant même du gouvernement, s’est abattue ce samedi en France sur l’ex-président de la Commission européenne, José Manuel Barroso qui va rejoindre la banque d’affaires américaine Goldman Sachs.

Plan d’investissement Juncker : très symbolique

Plan d’investissement Juncker : très symbolique

 

Le plan Juncker sur les investissements visait surtout à satisfaire la France sans se fâcher avec l’Allemagne qui en refusait le principe. En fait ce plan mobilise réellement 7 milliards par an entre  2015 et 2017, 7 milliards qui avec différents effets de levier devaient d’après la commission européenne aboutir à la mobilisation de l’ordre de 100 milliards par an. Mais à ce jour 10 milliards seulement sont engagés sur des  projets réellement signés. Tout au plus dans le meilleur des cas ce plan Juncker concernera à peine 1%  des investissements européens, autant dire pas grand-chose Ce plan, lancé officiellement en juin 2015 et dans les faits dès avril, prévoit de mobiliser sur trois ans 315 milliards d’euros d’investissement. Pour cela, 21 milliards d’euros d’argents publics, issu du budget européen et des réserves de la Banque européenne d’investissement sont mobilisés. Ces 21 milliards sont utilisés comme garanties pour financer des projets, par l’intermédiaire de la BEI, à hauteur de 60 milliards d’euros. La Commission calcule ensuite que ces 60 milliards d’euros de projets génèrent au total 5 fois plus d’investissements, soit 315 milliards d’euros entre 2015 et 2017. Selon les chiffres de la Banque européenne d’investissement (BEI), le « total des investissements liés aux opérations approuvées au titre du Fonds européen d’investissement stratégique (FEIS)», le véhicule financier qui valide les projets, s’élèvent à 115,7 milliards d’euros au 19 juillet 2016. Il s’agit de fonds « approuvés » qui vont donc se déployer dans l’avenir et qui doivent encore être signés. Le financement des projets signés ne s’élèvent aujourd’hui qu’à 10,9 milliards d’euros. En outre surtout compte tenu des modalités de financement les projets annoncés par Juncker auraient de toute façon été décidée car il s’agit surtout d’une opération de transfert de financement. La prétention de Jean-Claude Juncker d’être à l’origine d’une reprise de l’investissement ne saurait donc tenir.  En France, l’investissement public des collectivités locales est en chute libre depuis deux ans pour permettre au déficit des administrations de passer sous les 3 % du PIB. En Espagne ou au Portugal, on va demander de « nouveaux efforts » pour éviter des sanctions et on se dit prêt à Bruxelles à geler des fonds structurels, donc des investissements européens dans ces pays… Au Portugal, au premier semestre, l’investissement public a chuté de 19,5 %. Ce qu’on donne (un peu) d’une main, on l’ôte donc de l’autre. Dans le même temps, on n’exige nullement de l’Allemagne plus d’investissement public pour réduire son excédent courant de 8 %, supérieur à ce que Bruxelles tolère normalement. Or, compte tenu du déficit d’investissement, tous les efforts devraient se conjuguer. Sinon, l’impact même du plan Juncker s’en voit réduit : il a une fonction partielle de compensation du sous-investissement public, non un effet d’entraînement.

Sécurité : Après Bruxelles, Juncker et Valls unis dans l’immobilisme

Sécurité : Après Bruxelles, Juncker et Valls unis dans l’immobilisme

 

Encore de grands mots à peu près vides de tout contenu à savoir : « un grand pacte  européen de sécurité » souhaitée par Juncker et Valls unis dans l’immobilisme. Valls toujours dans son rôle de Clemenceau d’opérette qui se drape dans l’apparence du volontarisme et Jean-Claude Juncker le président de la commission européenne dans son rôle de beauf sulfureux. Un Jean-Claude Juncker qui ne comprend pas les carences de l’Europe « pour des raisons qui lui échappent » ! Et un Manuel Valls qui se soule toujours des mots qui veut une politique européenne en matière de migration, une politique européenne contre le terrorisme est une politique commune de la défense ;  bref des vœux pieux et des propos de bistrot. Problème, Valls ne pèse strictement rien en Europe c’est Merkel qui commande. Le pacte européen de sécurité connaîtra sans doute le même sort que le pacte européen de croissance réclamée d’abord par Sarkozy puis par Hollande avec le même succès et le même résultat ;  à savoir zéro en raison de l’opposition de Merkel qui en matière de flux migratoires ne s’est pas gênée d’aller négocier seule avec la Turquie un accord à la fois illégal et scandaleux.  Jean-Claude Juncker et Manuel Valls ont cependant plaidé mercredi à Bruxelles pour accentuer les mesures sécuritaires en Europe, au lendemain des attentats qui ont fait au moins 31 morts dans la capitale belge. Le président de la Commission européenne et le Premier ministre français ont demandé le déploiement rapide de gardes-frontières européens, la mise en oeuvre des contrôles systématiques aux frontières de l’espace Schengen et de la directive sur les armes qui doit encore être adoptée. Et scandaleux.  Lors d’un point de presse, ils ont à nouveau pressé les députés européens de voter le PNR, le fichier des voyageurs aériens en Europe, Manuel Valls expliquant que « le Parlement européen doit montrer pleinement son engagement dans la lutte contre le terrorisme » en l’adoptant en avril. »Tout ça doit former un pacte européen de sécurité qui aura comme pendant une Europe de la défense capable d’intervenir vraiment sur les théâtres extérieurs », a-t-il ajouté. Face au terrorisme, « dans les années qui viennent, les Etats membres devront investir massivement dans leurs systèmes de sécurité, les hommes, les techniques, les technologies », a poursuivi le Premier ministre français. Jean-Claude Juncker a par ailleurs souhaité une meilleure collaboration entre les services secrets des Etats européens. « Cela ne se fait pas, pour des raisons qui m’échappent, a-t-il dit, résumant ainsi l’incompétence surréaliste de l’intéressé.

Juncker est une cloche (Sarkozy)

Juncker est une cloche (Sarkozy)

 

C’est en substance ce que dit Sarkozy.  Pour une  fois il  n’a pas tort quand il réclame un président pour l’Europe digne de ce nom. Compte tenu du risque d’éclatement de la zone euro. Juncker est effectivement une cloche, ceste évident, il a tout juste  la  dimension d’un présidenet de Conseil général (pardon départemental) dont la principale particularité  est de taper sur le ventre des autres chefs d’Etat. Un politicard professionnel, sulfureux, théâtral et qui nage dans la contradiction permanente et complètement incompétent. Pour uen fois Sarko a pris de l hauteur (avant le vote grec il réclamait le départ de Tsipras en cas de oui comme de nom !).    »Toute l’Europe souffre », a rappelé Nicolas Sarkozy, s’adressant aux téléspectateurs français mais surtout au dirigeant grec Alexis Tsipras. Le peuple européen de la zone Euro est soumis à la même rigueur budgétaire, a indiqué l’ex-président français. « Les 489 autres millions d’européens ont le droit de dire : ‘on veut bien jouer la solidarité mais êtes-vous prêts pour les responsabilités ?’ », a-t-il déclaré. Nicolas Sarkozy ne se dit pas pour autant en faveur d’une sortie de la Grèce de la zone Euro. « Je suis d’accord pour trouver un compromis, mais le compromis doit être acceptable, il ne doit pas détruire la crédibilité des 18 pays de la zone Euro », a-t-il déclaré, affirmant qu’il n’y aurait de toutes façons que des « mauvaises solutions » dans la résolution de cette crise.  Selon lui, la question n’est pas d’éviter la faillite de la Grèce mais surtout d’éviter «  la destruction de la zone euro ». « Le plus important à faire – et je suis étonné que le président ne la propose pas – est de se demander ce que l’on fait si le drame arrive : réunir un conseil du gouvernement de la zone euro et profiter de cette crise pour moderniser la zone Euro avec un président digne de ce nom qui ne peut être que Français ou Allemand ». Il propose également de « transformer le mécanisme européen monétaire » et de « créer un secrétaire général du gouvernement économique de la zone euro, comme un directeur du trésor ».

Migrants : Juncker est « un hypocrite » (Mélenchon)

Migrants : Juncker est « un hypocrite »(Mélenchon)

C’est le jugement de Mélenchon à propos de la politique des quotas. Un Mélenchon qui n’a pas tort sur le constat mais plus court sur les solutions. Il notamment raison quand il signale que la politique agricole européenne tue les productions vivrières en Afrique. (les produits européens sont moins chers que les produits locaux grâce aux subventions).  Pour le leader de gauche, « nous avons notre part de responsabilités, car la politique économique de l’Europe massacre les économies locales par conséquent l’Europe est directement responsable de l’immigration » avant de comparer la politique des quotas et de répartition des migrants à une « ânerie ». Selon Jean-Luc Mélenchon, il faut avant tout « arrêter cette stratégie des partenariats économiques qui demandent à tous ces pays d’abattre leurs droits de douanes si bien que les marchandises européennes submergent les marchés locaux ».   Et si le co-fondateur du parti de Gauche reconnaît que l’Union européenne n’influence guère l’économie au Soudan, en Érythrée ou en Somalie, il dénonce volontiers les guerres sur place. « Dans toutes ces guerres, il n’y en a aucune qui soient des guerres spontanées. Dans toutes ces guerres, il n’y en a aucune qui ne soient pas aux mains des grandes puissances car le matériel, ainsi que le fric, vient de quelque part ».  Selon lui, un véritable travail en amont est nécessaire afin d’apporter des réponses sérieuses, loin de la politique des quotas. « Autrefois on allait chercher les gens au milieu de la mer, maintenant on les empêche d’arriver », a conclu Jean-Luc Mélenchon.

Plan européen Juncker¨ La France annonce 8 milliards d’euros on les prend où ?

Plan européen  Juncker¨ La France annonce 8 milliards d’euros on les prend où ?

 

Réponse dans  la poche du déposant du livret A notamment ( via la caisse de dépôts). La France connait toujours de déficits record, pour autant le gouvernement annonce une contribution de 8 milliards au plan européen de relance de Juncker. Un plan qui d’effet de levier en effet de levier très hypothétiques part de 21 pour aboutir à plus de 300. En réalité c’est surtout le secteur privé qui va payer. Un plan  de relance européen, ce peut être une  très bonne chose, c’est même nécessaire. Mais encore uen fois ces 300 milliards sont très théoriques . En outre on peut s’étonner que la France trouve aussi facilement 8 milliards ( alors qu’elle n’est pas capable de réduire de 2 milliards  son déficit budgétaire). De toute façon, il ‘s’agit de 8 milliards virtuels à tirer sur la BPI et la caisse de dépôt quand les investissements  auront prouvé leur rentabilité et leur financement privé ( c’est pas pour demain car il s’agira surtout d’investissements publics). Bref come pour tous les plans de relance européen, beaucoup de bruit médiatique pour pas grand résultat.  La France va engager huit milliards d’euros dans le cadre du plan d’investissements de la Commission européenne, a annoncé vendredi François Hollande. « La Banque publique d’investissement et la Caisse des dépôts vont abonder de huit milliards » le plan de la Commission, a dit le président français à Luxembourg lors d’un entretien avec le président de la Banque européenne d’investissement (BEI), selon des propos rapportés par son entourage. Le président de l’exécutif européen, Jean-Claude Juncker, a dévoilé en novembre dernier un plan qui devrait permettre de mobiliser 315 milliards d’euros sur trois ans. Le Fonds européen pour les investissements stratégiques (FEIS) disposera d’un capital garanti de 21 milliards d’euros apportés pour 16 milliards par le budget de l’UE et pour cinq milliards par la Banque européenne d’investissement. Chaque euro public est supposé engendrer 15 euros d’investissement privé selon une estimation qualifiée de « prudente » par la Commission. La garantie de 21 milliards d’euros doit ainsi permettre d’en lever 63, donc trois fois plus, sur les marchés afin de réaliser les premiers investissements – prêts, participations directes ou indirectes, entre autres. La Commission espère que la contribution du secteur privé multipliera ensuite ce montant par cinq, pour arriver à 315 milliards.

 

Europe Juncker : un Plan d’investissement laborieux

Europe Juncker : un Plan d’investissement laborieux

 

Un plan finalemenet très laborieux de Juncker qui a quand même obtenu le feu vert du sommet européen. Laborieux parce qu’il mobilise seulement  20 milliards (sur 3 ans) et que les 300 ou 400 milliards du privé sont à trouver. Laborieux parce que même sur ces 20 milliards certains pays ne paraissent pas très enthousiastes apporter leur contribution à ce Fonds européen pour les investissements stratégiques (FEIS). Pour faire avaler la pilule à certain -notamment à l’Allemagne- on a réaffirmé la nécessité des reformes structurelles et du sérieux budgétaire. Les dirigeants européens ont donc validé jeudi à Bruxelles le plan d’investissement présenté par la Commission au cours d’un sommet raccourci d’une demi-journée et dont la situation en Ukraine et en Russie devait être la seule autre invitée. Les chefs d’Etat et de gouvernement des Vingt-Huit ont comme prévu donné leur feu vert au plan élaboré pour financer quelque 315 milliards d’euros d’investissements entre 2015 et 2017, essentiellement privés, grâce à une garantie de départ de 21 milliards d’euros. Ce plan est le troisième pilier, avec le sérieux budgétaire et les réformes structurelles, de la politique de la Commission dirigée par Jean-Claude Juncker, qui se veut davantage portée sur le soutien à la croissance que l’équipe précédente et dont le président du Conseil, Donald Tusk, s’est fait l’écho. « Nous sommes convenus de trois choses: un, nous appelons à la mise en place urgente d’un Fonds européen pour les investissements stratégiques (FEIS); deux, un engagement renouvelé à intensifier les réformes structurelles; trois, des efforts soutenus pour assurer des finances publiques saines », a dit le dirigeant polonais dans une déclaration vidéo. « Les trois combinés forment notre stratégie pour accélérer le redressement », a ajouté Tusk, qui préside son premier sommet. Le Conseil a demandé à la Commission de soumettre une version définitive du plan en janvier, pour une validation parlementaire d’ici juin. Et ce, « afin que les nouveaux investissements puissent être mis en oeuvre dès la mi-2015″, dit le texte. « Le FEIS sera ouvert aux contributions des Etats membres, directement ou par l’intermédiaire de banques de soutien nationales. »

Europe: le faux plan d’investissement de Juncker

Europe: le  faux plan d’investissement de Juncker

 

Le plan de 300 milliards de Juncker est une illusion ; en fait il s’agit d’effets de levier très hypothétiques pour mobiliser les ressources privées et publiques. La mise de l’Europe est en fait de l’ordre de 20 milliards et sur trois ans ( un peu plus de 6 milliards par an). En supposant  avec cette mise de départ de lever des fonds via des emprunts garantis ( autour de 60 milliards) ensuite  en espérant que ces fonds cofinancent jusqu’ 300 milliards des acteurs comme le transport , l’énergie  ou encore l’innovation.  Un pari risqué qui se contredit avec la rigueur budgétaire d’une  part et avec le manque général de confiance des entreprises. Au final tout cela pourrait se terminer par un grand flop car ce sont surtout les investisseurs privés qui sont sollicités pour des projets d’infrastructures dont la rentabilité est nécessairement à long terme. Pas vraiment la stratégie financière actuelle qui recherche du court terme.  Une certitude en tout cas l’Allemagne est très satisfaite que ce plan soit réduit au minimum qui ne sollicite pas trop les fiances de l’Europe !   Sur l’investissement, les objectifs sont précis: regrouper d’ici à l’été prochain 21 milliards de fonds publics européens déjà programmés, avec l’ambition d’attirer et de garantir 315 milliards d’investissement privés et publics en trois ans. L’enveloppe totale dépasse ainsi la barre des 300 milliards fixée comme objectif numéro un du nouveau président de la Commission. Dans la première phase, il n’y a pas de nouvel engagement budgétaire, ni européen ni national, ce qui permet de respecter la seconde promesse: cette relance se fera sans recours ni au déficit ni à la dette. L’instrument est un Fonds européen pour les instruments stratégiques (FEIS), placé sous le contrôle de la Commission et confié à l’expertise de la Banque européenne d’investissement. Mais, à la différence de la BEI, le FEIS devra prendre de vrais risques et, si nécessaire, les assumer jusqu’au bout. Les 21 milliards qui constitueront de facto ses fonds propres seront en première ligne si l’affaire devait mal tourner. «Il y a beaucoup d’argent sur les marchés, mais les investisseurs reculent devant le risque et hésitent à sauter le pas», explique l’un des architectes du plan Juncker. Il fallait donc les rassurer… Ce n’est pas un Big bang où les capitales se partagent l’argent tombé du ciel ! Un responsable européen  En pratique, 16 milliards viendront directement du budget de l’UE (dont la moitié en capital) et 5 milliards de la BEI, récemment revigorée par l’augmentation de son capital. Par la magie de «l’effet de levier», cet apport de départ permettrait aux financiers de la BEI de lever 60 milliards d’euros sur trois ans, qui seront assignés à la partie la plus risquée des investissements. Cette «garantie» viendrait décharger les investisseurs privés d’une bonne partie du risque, dans une proportion propre à chaque projet. Ce volet d’ingénierie financière permettrait de générer 15 euros d’investissements total pour chaque euro d’engagement public, soit au total les 315 milliards escomptés. La BEI se finance traditionnellement par emprunts sur les marchés internationaux et concentre déjà ses prêts dans les secteurs qui seront la priorité du plan Juncker: réseaux d’énergie, transports, télécommunications et les réseaux numériques à haut débit.

 

G20 : Jean-Claude Juncker contre l’évasion fiscale ! Un gag ?

G20 : Jean-Claude Juncker contre l’évasion fiscale ! Un gag ?

Gonflé Jean claude Juncker de dénoncer l’évasion fiscale au G20, lui, le nouveau président de la commission européenne  grandement responsable des magouilles fiscales du Luxembourg alors qu’il était  était Premier Ministre. Ces magouilles entre le Luxembourg et des multinationales  représentent des milliards d’euros de recettes fiscales perdues pour les Etats où sont réellement réalisés les bénéfices,  Malgré sa situation plus qu’ambigüe, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a appelé samedi à Brisbane lors du sommet du G20 à lutter contre l’évasion fiscale. Il a défendu sa position après les révélations sur l’optimisation fiscale du temps où il était Premier ministre du Luxembourg.
  »Je pense véritablement que nous devons tous lutter contre l’évasion fiscale au niveau international », a déclaré M. Juncker à la presse, alors qu’il était soumis à un feu roulant de questions sur les révélations du rôle du Luxembourg dans l’optimisation fiscale de certaines entreprises. Une quarantaine de médias internationaux avaient publié la semaine dernière une enquête révélant qu’entre 2002 et 2010 le Luxembourg avait passé des accords fiscaux avec 340 multinationales, dont Apple, Amazon, Ikea, Pepsi, Heinz, Verizon et AIG, afin de minimiser leurs impôts, privant les Etats européens de milliards d’euros de recettes fiscales. Ces révélations sont tombées quelques jours à peine après la prise de fonction de Jean-Claude Juncker, ancien Premier ministre luxembourgeois et ministre des Finances du Grand duché. L’Australie, qui assure la présidence tournante des pays du G20, qui représentent 85% de la richesse mondiale, a fait de la lutte contre l’optimisation fiscale l’une de ses priorités et le sujet devrait être largement abordé dans le communiqué final du sommet qui dure samedi et dimanche.

 

 

Scandale financier: Moscovici soutient Juncker !

Scandale financier: Moscovici soutient  Juncker !

Moscovici en position délicate à la commission du fait de ses médiocres résultats comme ministre des finances vient au secours de son président Juncker, lui-même fragilisé par les magouilles fiscales du Luxembourg dont Juncker était Premier Ministre. Bref une commission déjà suspectée d’autant qu’est elle même chargée d’enquêter sur le scandale fiscal du Luxembourg.   La Commission assure que l’enquête sur ces accords signés entre 2002 et 2010, qui représentent des milliards d’euros de recettes fiscales perdues pour les Etats où sont réalisés les bénéfices, se poursuivrait sans interférence de sa part.  Interrogé lundi sur cette situation à l’occasion d’une conférence de presse à Paris, le nouveau commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, a demandé à ne pas juger Jean-Claude Juncker à l’aune de ces révélations. « Il faut être conscient que quand on arrive quelque part, on arrive avec son passé », a dit l’ex-ministre français de l’Economie. « Il n’a pas à être jugé sur son passé. » !!!!! « La question est : est-ce qu’il est apte à présider la Commission européenne. Il l’est, à l’évidence. Il est plus qu’à sa place », a-t-il ajouté, se disant « très à l’aise » dans une commission dirigée par Jean-Claude Juncker. Pour le commissaire français, la Commission n’est en rien fragilisée par les attaques qui visent son président, ni même en porte-à-faux. dans son enquête. « Il y aurait un handicap s’il y avait une volonté de freiner. Ce n’est pas le cas », a-t-il dit. »Ce sont des enquêtes qui ont démarré sous la précédente Commission », a-t-il insisté. « Elles vont continuer en toute indépendance et en toute transparence. »

 

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