Bygmalion : un juge pour enterrer Sarko et l’UMP
L’UMP est cuite comme Sarko. L’UMP ne se relèvera pas de cette affaire d’argent détournée (sans parler de l’argent des parlementaires… et du reste). Hollande, là, va vraiment mettre son énergie (et » l’indépendance de la justice « ! ) pour enfoncer définitivement Sarko. C’est d’ailleurs la seule stratégie qui lui reste : empêcher Sarko de se présenter en 2017 pur finir deuxième et compter sur le reflexe républicain pour être réélu. Une vrai démarche de putassier ; D’abord il n’est pas certain de finir jusqu’en 2017, ensuite il n’est pas sût d’être choisi aux primaires enfin, il pourrait bien finir troisième même en l’ absence de Sarkozy. La bagarre judiciaire s’annonce donc sanglante comme la bagarre politique à ‘intérieur de l’UMP Pour l’heure, après les perquisitions opérées chez ¬Bygmalion dans le cadre de l’enquête préliminaire, le parquet de Paris n’a pas encore décidé s’il ouvrait ou non une information judiciaire. « Cela va se faire rapidement », indique au JDD un haut magistrat. En attendant, après la double comptabilité saisie chez Bygmalion (nos informations du 1er juin), qui tendrait à démontrer que la campagne présidentielle de 2012 a bel et bien dépassé les plafonds autorisés de 11 millions d’euros, les hommes de l’ancien président affûtent leurs arguments. Ils seront trois en première ligne face à l’enquête judiciaire : le directeur de campagne, Guillaume Lambert, actuel préfet de Lozère ; le trésorier, Philippe Briand, député UMP d’Indre-et-Loire ; et Éric Cesari, l’actuel directeur général de l’UMP. Aucun des trois ne souhaite pour l’heure s’exprimer. Mais les trois, selon leurs proches, entendent démontrer, « le moment venu », que la version jusque-là défendue tant par le copéiste Jérôme Lavrilleux que par les hommes de Bygmalion « cache une autre réalité ». « Il y en a qui ont tout simplement pété les plombs et d’autres qui se sont servis largement », pronostique-t-on, unanimement, dans l’entourage des trois hommes. Ambiance tendue donc… Côté Philippe Briand, le coût réel des 42 meetings de Nicolas Sarkozy à 19 millions d’euros (ventilés ensuite pour 5 millions en officiels et 14 millions via l’UMP, dont 11 millions en fausses factures, selon nos informations du 1er juin) paraît « parfaitement irréaliste ». « Les meetings ont réellement coûté 85.000 euros pour les petits, et 150.000 euros pour les plus gros et pas du tout 250.000 euros et 450.000 euros, ce qui serait délirant », assure un proche du trésorier. « D’ailleurs, ajoute-t-il, ces coûts sont dans la norme, tant de ce qu’a déclaré François Hollande en 2012 que NKM pour sa campagne de Paris en 2014. »