Archive pour le Tag 'JPMORGAN CHASE'

Banque JPMorgan Chase : suppression de 17.000 emplois sur 2 ans

banque JPMorgan Chase :  suppression de  17.000 emplois sur 2 ans

La banque, première des Etats-Unis en termes d’actifs, va éliminer au total 4.000 emplois nets en 2013, puis 13.000 autres en 2014, tous en banque de détail, a précisé une porte-parole, Kristin Lemkau, à l’AFP.  Cela représente 6,6% des effectifs du groupe, qui s’élevaient à près de 259.000 personnes fin 2012. JPMorgan Chase met ainsi un coup d’accélérateur dans ses réductions de postes, qui n’avaient touché que 1.200 personnes sur l’ensemble de 2012.  Grâce aux mesures annoncées mardi, JPMorgan Chase compte économiser autour d’un milliard de dollars en 2013, a indiqué sa directrice financière Marianne Lake lors d’une journée d’investisseurs.  La banque de détail va faire l’objet de coupes sombres: 19.000 emplois vont être supprimés au total dans la division d’ici fin 2014, dont 15.000 dans les activités de prêts hypothécaires, soit un tiers des effectifs de l’unité.   »Nous espérons donner de nouveaux emplois dans JPMorgan Chase à autant de personnes que possible mais les départs naturels ne suffiront pas » et des licenciements sont donc programmés, a précisé la porte-parole.  Les banques ont dû embaucher des milliers de personnes pendant la crise pour gérer un véritable raz-de-marée de défauts de paiements. Alors que le marché immobilier s’est redressé, les défauts se tarissent et les banques comme JPMorgan ou Bank of America réduisent leurs effectifs dans ces secteurs d’activité.  JPMorgan Chase prévoit aussi 4.000 suppressions de postes en banque de détail alors qu’elle compte sur une plus grande automatisation des transactions bancaires: augmentation des dépôts par appareils mobiles, des dépôts de chèques ou espèces par distributeurs automatiques, etc.  Malgré les coupes annoncées, la banque compte ouvrir 200 agences d’ici fin 2014, mais elles seront plus petites que par le passé. Le personnel des agences va diminuer de 20% d’ici 2015 grâce à des départs naturels.  Parallèlement, le groupe va embaucher 2.000 personnes en banque commerciale et en gestion d’actifs, a précisé Mme Lemkau.  Au total, JPMorgan Chase table sur 59 milliards de dollars de dépenses pour l’exercice en cours contre 60,1 milliards de dollars en 2012.  Lors de l’introduction de la journée d’investisseurs, le PDG Jamie Dimon a souligné que la banque avait la possibilité de faire d’ »énormes économies d’échelles », notamment en ce qui concerne l’exécution et la compensation des transactions (back office).  La banque américaine a dégagé l’an dernier un bénéfice net en hausse de 12% à 21,3 milliards de dollars, malgré une perte de 6 milliards de dollars environ à cause de paris risqués sur des dérivés de crédit qui ont mal tourné, l’affaire dite de « la baleine de Londres », révélée en mai.  En termes de chiffre d’affaires, la banque a fait moins bien que prévu en 2012 avec une légère baisse à 97 milliards de dollars contre 97,2 milliards en 2011.  JPMorgan est la dernière banque de Wall Street en date à trancher dans ses effectifs, même si elle se porte mieux que la plupart de ses consoeurs.  En janvier, Morgan Stanley avait décidé de 1.600 suppressions de postes, Citigroup en a annoncé 4.500 en décembre. Bank of America, la banque américaine qui a le plus de mal à se remettre de la crise, avait pour sa part lancé une vaste restructuration en 2011 qui incluait la suppression de 30.000 postes sur plusieurs années.  En Europe aussi, le secteur bancaire en proie à la crise de la dette et au scandale du libor, entre autres, fait une cure d’amaigrissement.

 

Scandale Libor : les banques assignées à comparaître

Scandale Libor : les banques assignées à comparaître

 

Dans l’affaire du Libor dite «Liborgate», l’enquête des autorités américaines avance. Plusieurs des établissements soupçonnés de s’être entendus pour manipuler des taux d’intérêts interbancaires ont été assignés à comparaître par les États de New York et du Connecticut, selon une source proche du dossier citée par les agences de presse. Parmi elles, JPMorgan, Barclays, Citigroup, UBS, HSBC, RBS. La banque allemande Deutsche Bank, qui avait reconnu fin juillet que quelques-uns de ses employés avaient contribué aux manipulations du Libor en agissant «de leur propre chef», fait également partie de la liste.  Les enquêtes internationales cherchent à comprendre dans quelle mesure les banques étaient au courant des pratiques frauduleuses de leurs traders et se sont organisées en cartel. Leur part de responsabilités se ressentira dans les pénalités financières dont elles devront s’acquitter. Pour les banques citées précédemment, entre les amendes, les dommages et intérêts que pourraient exiger les clients lésés, et l’impact négatif en termes d’image pour les banques, la facture pourrait s’élever à 10 voire 20 milliards de dollars. Quant à Bank of America, qui contribue aussi à la fixation du taux interbancaire et n’avait jusqu’alors pas communiqué sur l’affaire, a pour sa part reconnu dans son dernier rapport trimestriel à la SEC le 2 août qu’elle avait reçu des demandes de documents de la part des autorités américaines et européennes, mais n’a pas été assignée à comparaître.  Les assignations à comparaître du ministre de la Justice de l’Etat de New York ont été envoyées en mai pour la banque américaine Citigroup et la suisse UBS, en juillet et août pour les cinq autres. Citibank et JPMorgan Chase ont déjà indiqué dans des rapports trimestriels remis à l’autorité boursière américaine (SEC) qu’elles avaient fait l’objet de demandes de documents aux Etats-Unis dans le cadre d’enquêtes sur le Libor et qu’elles coopéraient avec les autorités.  Quoiqu’il en soit, il s’agit d’une étape supplémentaire dans cette affaire qui concerne également des banques françaises comme la Société générale et le Crédit agricole et déclenchée par Barclays, dont l’ex-directeur général Bod Diamond, au cœur de la tricherie, a dû démissionner. En effet, les autorités ont demandé jusqu’à présent à recevoir des documents mais pas à auditionner des dirigeants des banques concernées. Le Connecticut et New York sont, pour le moment, les deux seuls Etats américains à enquêter sur le sujet, outre les régulateurs fédéraux et internationaux. La banque britannique a été la première, fin juin, à conclure avec les autorités un accord amiable, moyennant 453 millions de dollars. D’autres seraient également prêtes à négocier.

 




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol