Archive pour le Tag 'Jouyet'

Macron, un « séducteur indifférent , dénué de tout affect » ( son mentor, Jean-Pierre Jouyet)

Macron, un « séducteur indifférent , dénué de tout affect »  ( son mentor, Jean-Pierre Jouyet)

Dans ses Mémoires, l’ancien secrétaire général de l’Elysée sous François Hollande revient notamment sur sa relation avec Emmanuel Macron, dont il a été le mentor, et dénonce les « errements du nouveau monde ».

 

Livre.

 

Il a servi quatre présidents et évolué pendant quarante ans au cœur du pouvoir. Ancien ministre de Nicolas Sarkozy, ami intime de François Hollande, mentor d’Emmanuel Macron, Jean-Pierre Jouyet, 66 ans, a vidé les carnets qu’il a noircis tout au long d’une carrière politico-administrative au plus haut niveau, pour écrire ses Mémoires, intitulés L’Envers du décor.

Ce fils de notaire normand, ayant cumulé les plus beaux postes de la République – du Trésor à l’ambassade de France à Londres en passant par la Caisse des dépôts –, se décrit « en contraire de Machiavel », doté d’une « spontanéité, parfois excessive », et d’une « indécrottable candeur ». Au sein du microcosme, l’ancien secrétaire général de l’Elysée (2014-2017) a en effet toujours eu la réputation de dire, parfois sans filtre, ce qu’il pensait, loin de l’habituelle langue de bois technocratique. Il ne se censure pas davantage ici.

C’est avec son « ancien protégé », dont il dit avoir été très proche (« De 2005 à 2007, je vis une véritable lune de miel avec Emmanuel Macron », écrit-il), qu’il se montre le plus sévère. Avec une amertume, teintée de tristesse, Jean-Pierre Jouyet conte un amour déçu : il a accompagné « Emmanuel » vers les sommets, en le présentant à François Hollande d’abord, puis en appuyant sa nomination à Bercy en 2014, avant de se faire snober par le jeune président, qui n’a soudain plus jugé utile de répondre à ses SMS. Un « mur de silence », constate l’auteur, avant de poursuivre : « Je suis passé en l’espace de 24 heures du statut de mentor à celui d’infréquentable (…) devenu gênant, encombrant. »

Macron, un « séducteur indifférent » « dénué de tout affect »

Car « derrière le fervent disciple », Jouyet n’avait « pas vu pointer le nouveau roi », qui multipliait pourtant les « dîners fins » à Bercy avec le « Tout-Paris », quand il était ministre de l’économie. « J’ai parlé avec Emmanuel. Tout va s’arranger. Il n’a pas l’intention de démissionner », rassure-t-il François Hollande à l’été 2016, quelques jours avant la démission de l’ambitieux ministre. « Jean-Pierre, je ne te remercierai jamais assez pour tes conseils », ironise le chef de l’Etat, quand il est mis devant le fait accompli.

A posteriori, Jouyet s’en veut d’avoir succombé au charme de ce jeune inspecteur des finances brillant qui n’est au fond qu’un « séducteur indifférent », juge-t-il : « dénué de tout affect », Macron « utilise les armes de la séduction pour valoriser son propre ego ». « J’ai depuis ouvert les yeux et remarqué l’écart qui existe chez lui entre la parole et les actes », écrit encore l’ex-numéro deux de l’Elysée, qui critique l’« immobilisme agité » du jeune président.

(Article du Monde)

Jean-Pierre Jouyet, mentor cocu

Jean-Pierre Jouyet, mentor cocu

Dans ses Mémoires, l’ancien secrétaire général de l’Elysée sous François Hollande revient notamment sur sa relation avec Emmanuel Macron, dont il a été le mentor, et dénonce les « errements du nouveau monde ».   Critique du livre par le Monde   Il a servi quatre présidents et évolué pendant quarante ans au cœur du pouvoir. Ancien ministre de Nicolas Sarkozy, ami intime de François Hollande, mentor d’Emmanuel Macron, Jean-Pierre Jouyet, 66 ans, a vidé les carnets qu’il a noircis tout au long d’une carrière politico-administrative au plus haut niveau, pour écrire ses Mémoires, intitulés L’Envers du décor. Ce fils de notaire normand, ayant cumulé les plus beaux postes de la République – du Trésor à l’ambassade de France à Londres en passant par la Caisse des dépôts –, se décrit « en contraire de Machiavel », doté d’une « spontanéité, parfois excessive », et d’une « indécrottable candeur ». Au sein du microcosme, l’ancien secrétaire général de l’Elysée (2014-2017) a en effet toujours eu la réputation de dire, parfois sans filtre, ce qu’il pensait, loin de l’habituelle langue de bois technocratique. Il ne se censure pas davantage ici.

C’est avec son « ancien protégé », dont il dit avoir été très proche (« De 2005 à 2007, je vis une véritable lune de miel avec Emmanuel Macron », écrit-il), qu’il se montre le plus sévère. Avec une amertume, teintée de tristesse, Jean-Pierre Jouyet conte un amour déçu : il a accompagné « Emmanuel » vers les sommets, en le présentant à François Hollande d’abord, puis en appuyant sa nomination à Bercy en 2014, avant de se faire snober par le jeune président, qui n’a soudain plus jugé utile de répondre à ses SMS. Un « mur de silence », constate l’auteur, avant de poursuivre : « Je suis passé en l’espace de 24 heures du statut de mentor à celui d’infréquentable (…) devenu gênant, encombrant. »

Macron, un « séducteur indifférent » « dénué de tout affect »

Car « derrière le fervent disciple », Jouyet n’avait « pas vu pointer le nouveau roi », qui multipliait pourtant les « dîners fins » à Bercy avec le « Tout-Paris », quand il était ministre de l’économie. « J’ai parlé avec Emmanuel. Tout va s’arranger. Il n’a pas l’intention de démissionner », rassure-t-il François Hollande à l’été 2016, quelques jours avant la démission de l’ambitieux ministre. « Jean-Pierre, je ne te remercierai jamais assez pour tes conseils », ironise le chef de l’Etat, quand il est mis devant le fait accompli. A posteriori, Jouyet s’en veut d’avoir succombé au charme de ce jeune inspecteur des finances brillant qui n’est au fond qu’un « séducteur indifférent », juge-t-il : « dénué de tout affect », Macron « utilise les armes de la séduction pour valoriser son propre ego ». « J’ai depuis ouvert les yeux et remarqué l’écart qui existe chez lui entre la parole et les actes », écrit encore l’ex-numéro deux de l’Elysée, qui critique l’« immobilisme agité » du jeune président.

Fillon-contre Jouyet : un procès pour rien

Fillon-contre Jouyet : un procès pour rien

 

C’était inévitable, ce procès de Fillon était par avance inutile. On ne pouvait obtenir aucune preuve de la pseudo-déclaration de Fillon demandant à Jouyet de plomber la candidature de Sarko. Ce qui est certain c’est que Jouyet  se croit souvent autorisé à parler au nom du prince qu’il sert quand ce n’est pas pour se prendre pour le prince lui-même. En la circonstance il sert les intérêts de Sarkozy parce que Hollande préfère Sarkozy à Fillon. Hollande cette fois ne va servir à Sarko  «  moi Président de la république » mais  «  toi, le voleur de la république…. » et sur ce terrain Sarko est très vulnérable, ce qui n’est pas le cas de Fillon et encore moins de Juppé (le plus redouté par Hollande). Le secrétaire général de l’Elysée Jean-Pierre Jouyet, ainsi que les deux journalistes du Monde Gérard Davet et Fabrice Lhommes, tous poursuivis pour diffamation dans l’affaire du déjeuner Fillon-Jouyet, ont été relaxés ce jeudi par le tribunal correctionnel de Paris.Le fameux déjeuner entre Jean-Pierre Jouyet et François Fillon remonte au 24 juin 2014. Lors de ce repas, l’ancien Premier ministre aurait demandé au secrétaire général de l’Elysée, grand ami de François Hollande, de « taper vite » sur Nicolas Sarkozy, pour ne pas qu’il puisse revenir en politique, alors que l’ancien chef de l’Etat était mis en cause dans plusieurs enquêtes judiciaires. François Fillon et Jean-Pierre Jouyet ont des liens d’amitié, ce dernier a notamment été ministre des Affaires européennes dans le gouvernement du premier. Une conversation  ensuite rapportée par Jean-Pierre Jouyet à Gérard Davet et Fabrice Lhomme, les deux journalistes du Monde, qui ont produit lors de l’audience l’enregistrement de cet échange. On y entend un Jean-Pierre Jouyet y parler crûment des propos tenus par son ami François Fillon, qui lui aurait demandé de « taper vite et de casser les pattes » de Nicolas Sarkozy. Devant le tribunal, François Fillon avait, d’une main tremblante, lu un texte où il assurait « n’avoir jamais tenté de faire pression sur l’appareil judiciaire, et n’avoir jamais prononcé ces mots« . Son avocat avait évoqué une « affaire d’Etat« . Mais pour l’avocat du Monde, François Fillon « était venu chercher un brevet de vertu devant la justice« . La procureur avait assez bien résumé le sentiment général, à l’issue de l’audience marathon du 29 mai dernier.  »On ne sait pas ce qui s’est passé lors de ce déjeuner et on ne le saura jamais » avait-elle déclaré.

Fillon Jouyet : le bal des menteurs

Fillon Jouyet : le bal des menteurs

 

Ce sera parole politique contre parle politique autant dire qu’on ne saura jamais rien. L’affaire Fillon qui accuse Jouyet d’avoir menti finira en eau de boudin. En effet on se fie à uen conversation entre des journalistes et Jouyet et non sur une conversation entre Jouyet et Fillon. En fait cela ressemble à uen opération de déstabilisation de l’UMP. Jouyet n’est guère crédible dans cette affaire. D’autant qu’il a bouffé dans toutes les gamelles ( ministre à à  droite , responsable à gauche) ; Pour autant il se croit investi d’uen haute mission et n’a jamais hésité à parler à la place des autres. Bref le prototype de l’énarque  qui se croit investi d’uen mission divine. . C’est une affaire insignifiante comme le personnage qui l’incarne. Jouyet comme d’autres pense qu’il faut déstabiliser Fillon, Juppé aussi pour permettre à Hollande d’ affronter Sarkozy, un candidat à sa mesure plombé par sa gestion comme président et discrédité par les affaires. Bref de la cuisine politicienne.   Démentant être intervenu pour demander une accélération des procédures judiciaires contre Nicolas Sarkozy, l’ex-Premier ministre François Fillon poursuit ce jeudi au tribunal le secrétaire général de l’Elysée Jean-Pierre Jouyet, les journalistes du «Monde» Gérard Davet et Fabrice Lhomme, ainsi que leur journal et leur éditeur.  L’affaire avait éclaté en novembre dernier. Dans le quotidien du soir et dans leur livre «Sarko s’est tuer», les deux journalistes affirment alors que, lors d’un déjeuner à Paris le 24 juin 2014, François Fillon a demandé à M. Jouyet que l’Elysée accélère les poursuites contre l’ancien président pour entraver son retour. «Mensonge», avait répliqué l’ancien chef du gouvernement, dont la présence est annoncée devant le tribunal correctionnel de Paris. Après avoir démenti dans un premier temps, le secrétaire général de l’Elysée avait finalement affirmé dans une déclaration que François Fillon avait évoqué lors de ce déjeuner l’affaire Bygmalion et celle des pénalités infligées à Nicolas Sarkozy pour dépassement de ses dépenses de campagne en 2012, qui ont été réglées par l’UMP. Dans cette affaire, dans laquelle les juges d’instruction ont terminé récemment leurs investigations, l’ex-chef de l’Etat a été entendu sous le statut de témoin assisté, échappant à une mise en examen. Le troisième homme présent le 24 juin, François Gosset-Grainville, ami de MM. Jouyet et Fillon, avait défendu la version de ce dernier. Il est cité comme témoin au procès. Pour l’avocat de l’ancien locataire de Matignon, Jean-Pierre Versini-Campinchi, François Fillon est victime «d’une opération politique réfléchie pour le détruire». «Ce ne sont pas des partisans politiques, ce sont des journalistes qui publient des informations d’intérêt général», fait valoir François Saint-Pierre, qui avec ses confrères Marie Burguburu et Christophe Bigot assure la défense de MM. Davet et Lhomme. Les journalistes s’appuient sur un enregistrement qu’ils ont réalisé lors d’un entretien avec M. Jouyet le 20 septembre à l’Elysée. On y entend M. Jouyet raconter que M. Fillon avait demandé de «taper vite» contre Nicolas Sarkozy.

Enregistrement Jouyet-Fillon : un jugement ridicule

Enregistrement Jouyet-Fillon : un jugement ridicule

 

 

Au nom du secret des sources, le tribunal a refusé de livrer à Fillon l’enregistrement qui accusait Fillon d’avoir demandé à Jouyet  de faire accélérer les procédures judicaires dans les affaires concernant Sarkozy. Un jugement évidemment inique puisque les sources ont été révélés par les deux journalistes dans un livre qu’ils ont publié. Fillon est doublement pénalisé d’une part parce qu’on lui refuse d’accéder à la preuve de ce qu’aurait déclaré Jouyet, d’autre part parce la parole de Jouyet est en quelque sorte sacralisée tout au moins sur le plan médiatique. Ce fameux secret inscrit dans la loi. Il autorise les journalistes à taire le nom de leurs informateurs, la manière dont ils ont accès à telle ou telle information sensible. Un secret des sources essentiel pour permettre le travail d’enquête et permettre aux journalistes de tisser des liens de confiance avec ceux qui leur font des révélations. Ce secret des sources est au cœur de l’affaire. D’un côté les avocats des deux reporters du monde qui s’indignent. Non, Gérard Davet et Fabrice Lhomme n’ont pas à livrer cet enregistrement, couvert par le secret des sources, l’entretien est confidentiel et n’a pas à se retrouver sur le bureau de François Fillon. Mais en face, les avocats de François Fillon répondent que le secret des sources, il n’y en a plus. Les journalistes l’ont eux même « pulvérisé » en révélant que Jean Pierre Jouyet était leur informateur. Dans ce cas là, pourquoi ne pas aller jusqu’au bout, pourquoi ne pas livrer l’information, le contenu de la conversation, pour éviter de rester dans la rumeur ? Le duo Davet / Lhomme est assez critiqué dans cette affaire.  Alors qu’ils ont une très solide réputation d’enquêteurs, le journaliste de Libération Jean Quatremer par exemple écrit que le « Jouyetgate » est une mauvaise nouvelle pour la presse, que ça allait décourager les politiques, les hauts fonctionnaires de faire des révélations.

 

 

Fillon-Jouyet : la justice refuse de remettre l’enregistrement

Fillon-Jouyet : la justice refuse de remettre l’enregistrement

Le tribunal de grande instance de Paris a rejeté jeudi, au motif qu’elle n’était pas « légalement admissible », la demande de François Fillon de récupérer un enregistrement réalisé par des journalistes du « Monde » dans lequel le secrétaire général de l’Élysée, Jean-Pierre Jouyet, le met en cause. Dans cet enregistrement, ce dernier raconte aux journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme (également auteurs du livre « Sarko m’a tuer » paru chez Stock) que l’ancien Premier ministre lui avait demandé, lors d’un déjeuner le 24 juin, d’accélérer les procédures judiciaires contre Nicolas Sarkozy pour empêcher le retour de son rival, et de « taper vite ». L’ancien Premier ministre, qui se dit victime de « mensonges » et de « calomnie », a attaqué en diffamation les auteurs du livre ainsi que le secrétaire général de l’Elysée . Une première audience de procédure doit se tenir le 13 janvier devant la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris. L’avocat des journalistes, Me François Saint-Pierre, a toutefois fait savoir à l’AFP qu’ « une partie de l’enregistrement » serait produite à l’occasion du procès en diffamation. « Oui, nous allons produire l’enregistrement afin qu’il soit diffusé à l’audience », a-t-il assuré, précisant qu’il ne produirait que le passage concernant le fameux déjeuner du 24 juin réunissant les deux hommes.  L’avocat de François Fillon, Me Jean-Pierre Versini-Campinchi, a de son côté pris « acte » de cette décision et indiqué qu’il ne conseillerait pas à son client de faire appel, car cette action n’a « aucune incidence » sur le procès en diffamation. Le jugement du tribunal n’infirme pas, au contraire, la thèse des « complotistes ». « L’objectif majeur de cette action est atteint: nous avons fait la démonstration qu’il y quelque chose à dissimuler dans cet enregistrement« , a ajouté Me Versini-Campinchi.

 

«Jouyet, un bon secrétaire général de l’Elysée»….. comme Hollande, un bon président !

«Jouyet,  un bon secrétaire général de l’Elysée»….. comme Hollande, un bon président !

 

C’est Hollande, un expert,  qui le dit, Jouyet c’est un bon ! Enfin presque, un copain en tout cas François Hollande a attendu 8  jours pour soutenir son ami. Un ami de quarante ans qui pourrait bien connaître le sort d’autres si les afires médiatiques ne se calment pas. Ce ne sont pas les états d’âme qui étoufferont t Hollande. . Interrogé, à l’issue du G20 de Brisbane (Australie) sur les versions contradictoires livrées par Jean-Pierre Jouyet pour tenter de se sortir de l’affaire Fillon-Jouyet, et son maintien en poste au secrétariat général de l’Elysée malgré ce «mensonge», François Hollande a défendu son collaborateur, proche ami depuis quarante ans.  «Le secrétaire général de l’Elysée n’est pas présent ici au G20, parce que ce n’était pas sa place. Votre question n’a donc pas sa place ici» a d’abord expliqué le président de République avant de poursuivre : «Jean-Pierre Jouyet est le secrétaire général de l’Elysée et c’est un bon secrétaire général de l’Elysée». Concis, clair et net.   Jusqu’ici, la défense politique des socialistes autour de Jouyet s’était limitée à la matinée de mercredi. A l’issue du conseil des ministres, Ségolène Royal, amie elle-aussi de Jouyet, avait assuré que le secrétaire général avait «bien sûr» le soutien de tous à l’Elysée, ce qu’avait appuyé quelques minutes plus tard le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll. Surtout, pour montrer sa confiance à Jouyet, Manuel Valls s’était longuement attardé avec lui sous l’oeil des caméras massées dans la cour de la présidence. Les deux hommes étaient tout sourire  et visiblement d’humeur légère.

Jouyet la gaffe

Jouyet la gaffe

 

Décidemment Hollande a du mal à choisir r ses amis (comme Sarkozy) ;  ou bien certains sont inculpés de malversations ou bien ils se prennent les pieds dans le tapis médiatique. Ce qui est arrivé à Jouyet la gaffe qui n’en est pas à sa première bavure. Pas étonnant cet ancien fonctionnaire qui navigue entre la droite et la gauche se croit investi dune mission quasi divinine pour orienter la politique. Pas besoin d’être au PS (ou à l’UMP) , l’ENA ne suffit. Cela suffit pour commettre une grosse erreur de communication. Car même si effectivement Fillon a demandé de taper sur Sarkozy, il n’était pas très opportun pour un haut responsable de ce type d’aller bavasser ainsi avec deux journalistes. Résultat, c’est Sarkozy qui est recrédibilisé dans l’affaire alors que Fillon ne pesait pas lourd par rapport à 2017. Ces hauts fonctionnaires se croient  tellement investi d’une mission quasi divine qu’ils ne se rendent pas même compte de la gravité de leurs propos ; exemple quand Jouyet déclarait que  la BPI (banque pibloque investissement) n’est pas là pour sauver les canards boiteux ! L’enregistrement le confirme. Jean-Pierre Jouyet a bien raconté en septembre à deux journalistes du Monde que François Fillon lui avait demandé, au cours d’un déjeuner, d’accélérer les procédures judiciaires contre son rival Nicolas Sarkozy.  Suite au démenti initial du secrétaire général de l’Elysée – qui s’est depuis ravisé – les journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme ont diffusé des extraits de l’entretien qu’ils avaient eu en septembre dernier avec lui, afin de prouver leur bonne foi.  Sur cette bande, Jean-Pierre Jouyet raconte que François Fillon, lors d’un déjeuner le 24 juin, lui a demandé que l’Élysée «tape vite» contre l’ancien président Sarkozy pour éviter son retour en accélérant les procédures judiciaires visant notamment ses comptes de campagne de 2012. Les deux enquêteurs, qui ont fait écouter cet extrait à trois médias (France 2, BFMTV et l’AFP) , précisent qu’ils étaient seuls avec Jean-Pierre Jouyet lors de cet entretien réalisé le 20 septembre à l’Élysée. Le numéro 2 de l’Élysée affirme avoir rapporté cette demande au président de la République, qui lui a répondu que c’était l’affaire de la justice. Jouyet ajoute qu’il partageait cet avis. Interrogés sur les circonstances de l’enregistrement, les deux journalistes assurent que Jean-Pierre Jouyet «savait que ses propos seraient publiés ultérieurement dans un livre», à paraître en 2017. Et pour l’ouvrage «Sarko s’est tuer» (Stock) paru ce lundi, «il nous avait demandé de ne pas citer ses propos entre guillemets, ce que nous avons respecté», ont-ils précisé. «C’est son démenti dimanche qui nous a contraints, pour prouver notre bonne foi, à publier quelques extraits du verbatim», ont-ils expliqué à l’AFP.  Lors de leur entretien à l’Elysée, Jean-Pierre Jouyet «ne mesurait pas du tout l’importance» de ses révélations, ont confié à l’AFP les deux journalistes, qui avaient déjà eu connaissance de la démarche de François Fillon par une autre source. «Jean-Pierre Jouyet n’est pas un politique comme les autres, relèvent-ils, c’est un haut fonctionnaire, c’est quelqu’un qui a gaffé toute sa vie dès qu’il a pris la parole publiquement. Il dit des choses qu’il ne devrait pas dire. Il est très mal à l’aise avec l’univers médiatique. Quand vous avez accès à lui en tant que journaliste, c’est en général bingo à chaque fois!» remarquent-ils. Extrapolant les éventuelles répercussions de leur enquête, ils ont même lancé: «Si on fait sauter le secrétaire général de l’Élysée, on le fait sauter. Si François Hollande, par nos révélations demain, doit démissionner, il démissionnera. Et si grâce à notre livre – c’est un vrai paradoxe car il s’appelle +Sarko s’est tuer+ – on fait élire Nicolas Sarkozy, c’est tant mieux pour lui!» «On n’a pas de parti pris, c’est l’info qui nous intéresse», ont-ils conclu.

Fillon, Jouyet et les autres : la politique dans le caniveau

Fillon–Jouyet et les autres : la politique dans le caniveau

En l’absence de vision politique de la plupart des partis et des responsables, la politique se réduit à des jeux politiciens assez misérables et pathétiques. Du coté de la droite, c’est la petite guerre à l’UMP, des affaires qui s’accumulent et Sarkozy qui tente de reconquérir le pouvoir pour étouffer ses problèmes judicaires. Du coté de la gauche, c’est l’absence de résultats économiques et d’une certaine manière la trahison par rapport aux promesses de Hollande qui entretiennent  un climat délétère tant dans les différents composantes de la gauche qu’à l’intérieur même du PS. Face à l’impuissance totale de la politique, on se réfugie dans les coups bas et les petites phrases. Bref la politique dans le caniveau et ce ne sont pas le extrêmes qui relèvent  la tendance. On se demande bien ce qui a pu pousser Jouyet à aller raconter de telles sottises à des journalistes à propos de Fillon. Ou bien c’est faux et c’est lamentable ou bien c’est vrai et alors le déballage devant  des journalistes est invraisemblable.  On sait bien qu’Elysée compte sur les affaires pour déstabiliser Sarkozy ;  en faire reporter la responsabilité seulement sur Fillon relève d’un machiavélisme naif. C’est en quelque sorte de la contre com. En fait désormais tout est figé jusqu’en 2017, toute l’oligarchie politique ne pense à cela. A défaut de contenu politique, c’est la conquête du pouvoir  qui fait oeuvre de convictions. Hollande de son coté est complètement discrédité, la parole présidentielle est devenue complètement inaudible. Il n’y aura aucun résultat positif en matière de politique économique. Valls l’a compris et il supplée cet échec en multipliant les coups de menton bien vains sur tous les sujets tentant ainsi d’enfiler le costume usé d’un Clemenceau d’opérette. Il faut malheureusement faire la constatation du grande vide politique, de l’absence d’un homme (ou dune femme)  à la hauteur del’ enjeu, à la fois compétent, courageux, honnête  et suffisamment charismatique. Du coup la politique se résume à des querelles de courtisans et de prétendants à l’intérieur de la monarchie oligarchique qui se battent dans le caniveau. .

Sondage – Fillon – Jouyet : c’est cuit pour Fillon pour 58% des Français

Sondage – Fillon – Jouyet : c’est cuit pour Fillon pour 58% des Français

 

Finalement la manœuvre de l’Elysée aura réussi à discréditer un candidat de L’UMP : François Fillon. (Pour couler  Sarkozy l’Elysée compte sur « l’indépendance » la justice !).  Plus de la moitié des Français (56%) considèrent que l’avenir politique de François Fillon est compromis après les révélations de l’affaire Jouyet/Fillon, selon un sondage Odoxa pour iTélé.  Ils sont 43% à penser le contraire, 1% ne se prononcent pas. Les sympathisants de droite se montrent plus sévères que ceux de gauche: ils sont 62% à estimer que l’avenir politique de l’ancien Premier ministre est remis en question, contre 52% des sympathisants de gauche.  Deux journalistes du Monde ont fait sensation la semaine dernière en publiant des déclarations du secrétaire général de l’Elysée Jean-Pierre Jouyet, selon lesquelles M. Fillon lui aurait demandé de « taper vite » (judiciairement parlant) sur l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy pour ne pas « le laisser revenir ». 55% des Français estiment par ailleurs que M. Jouyet doit démissionner (30% à gauche et 76% à droite). Interrogés sur l’indépendance de la justice, 59% des sondés jugent qu’elle n’est ni plus ni moins indépendante sous François Hollande que sous son prédécesseur Nicolas Sarkozy. Ils sont 22% à juger qu’elle est plus indépendante aujourd’hui, et 19% à penser le contraire.

Affaire Jouyet-Fillon : l’Elysée s’enfonce dans la contradiction

Affaire Jouyet-Fillon : l’Elysée s’enfonce dans la contradiction

 

Dans cette affaire on ne prouvera rien et Jouyet a complètement dérapé. Le troisième homme présent au cours du déjeuner Fillon- Jouyet affirme que jamais la question d’influencer la justice pour les affaires de Sarkozy n’a été évoquée. Tout repose donc sur les affirmations de Jouyet (les témoignages des journalistes apporteront rien de plus)°. Jouyet l’apprenti sorcier qui joue depuis longtemps déjà au grand stratège politique (il avait par exemple déjà annoncé la nomination d’Ayrault avant sa publication officielle ou encore déclaré que la BPI n’avait pas pour rôle de sauver les canards boiteux !).Pourtant Jouyet de fait pas partie du PS, il navigue même habillement entre la droite et la gauche. Il n’avait donc aucun mandat pour évoquer cette question. A moins qu’il ne s’agisse d’une nouvelle erreur de com.  De Hollande qui évidemment ne cesse de se préoccuper des suites judicaires de Sarkozy.  Le troisième homme du déjeuner entre Jean-Pierre Jouyet, l’actuel secrétaire général de l’Elysée, et l’ancien premier ministre François Fillon sort donc de son silence dans une interview accordée au Figaro daté de mercredi. Antoine Gosset-Grainville, qui a travaillé avec les deux hommes, prend résolument le parti de François Fillon.  Ancien directeur-adjoint du cabinet de François Fillon pendant trois ans à Matignon, puis bras droit de Jean-Pierre Jouyet à la Caisse des Dépôts, Antoine Gosset-Grainville est sorti de son silence ce mardi. Dans une interview au Figaro, il apporte sa version des faits au sujet du fameux déjeuner lors duquel l’ancien Premier ministre aurait demandé l’intervention de l’Elysée dans les affaires de l’UMP.  Il est d’abord catégorique sur l’initiative de ce déjeuner : « La secrétaire de Jouyet a pris contact avec la mienne » et à aucun moment, ajoute-t-il, François Fillon n’a sollicité la moindre intervention de la part de Jean-Pierre Jouyet sur un quelconque sujet politique. Selon Antoine Gosset-Grainville, ce déjeuner n’a pas porté sur des questions de politique nationale et encore moins sur les affaires de l’UMP. Il le répète plusieurs fois au cours de l’interview. 

 

Affaire Jouyet- Politique finance justice : la promiscuité malsaine

Affaire Jouyet-Politique finance  justice : la promiscuité malsaine

 

Les affaires ne finissent pas d’occuper le terrain politique, en fait elles  ne sont qu’une modeste illustration des liens qui unissent finance, politique et justice. Il faut bien comprendre que le pays (pas seulement la France)  est dirigée par une oligarchie qui se partage les pouvoirs et qui nécessairement dans nombre de cas utilise ce pouvoir dans son  intérêt propre. C’est évidemment le cas de ces professionnels de la politique qui passent des cabinets ministériels à la tête des entreprises en s’octroyant avantages et privilèges voire en détournant la richesse de leur société. Dès lors il faut bien se protéger et la meilleure protection est d’arroser les responsables politiques en place soit pour leur campagne électorale soit encore à titre personnel. L’affaire Jouyet n’est  rien d’autre qu’un épisode de la saga des mafieux de la politique prêts à tout pour conserver leurs pouvoirs. Sarkozy par exemple qui sait bien que les affaires risquent de lui couter très cher et qui revient pour redevenir président de la république afin de bénéficier de l’immunité de chef de l’Etat, ce qui lui laissera le temps d’enterrer définitivement ces affaires. Avec le temps et quelques pressions, tout s’oublie. Comme ce fut le cas avec Chirac par exemple. Autre exemple on peut s’étonner que le dossier Cahuzac train e autant ? Pour quoi ? Par ce qu’il mettrait auusi en cause d’autres personnalités ?  En réalité c’est tout un système qui est en cause. Ainsi pourquoi la plupart des entreprises du CAC 40 ne payent-elles pas dimpôts sur les sociétés ? Parce qu’elles bénéficient évidemment de la clémence des services fiscaux pilotés par des politiques complices. Dernier exemple en date, l’affaire du scandale fiscal au Luxembourg qui met en cause nombre de multinationales y compris français et le nouveau président de la commission européenne Juncker. Moscovici – qui n’y était pas obligé- s’est précipité pour défendre Juncker. Au delà de ces relations malsaines entre finances et politique, c’est la démocratie qui est en cause, le mode de reproduction des élites et tout simplement la justice.

Jean-Pierre Jouyet « parle trop »

Jean-Pierre Jouyet « parle trop »

C’est le moins qu’on puisse. lI se croit sans doute investi d’une mission supérieure alors que ce n’est qu’un pur produit de oligarchie , même pas au PS et qui passe avec grande facilité de la droite à la gauche puisqu’il est maintenant le numéro un de l’Elysée comme secrétaire général après avoir été ministre de Fillon. Son passeport : l’ENA et son amitié avec Hollande. Pour le reste c’est un techno qui fait carrière en passant des cabinets à la tête des entreprises. L’archétype du technocrate pédant, prétentieux et méprisant (‘ rappelons –nous «  la caisse de dépôt n’est pas là pour sauver les canards boiteux !).  Trop énarque, trop à droite, pire : ex-ministre de Nicolas Sarkozy. « Il est le regrettable symbole de la continuité entre l’ère Sarkozy et l’ère Hollande » se désole un député. « Ce n’est pas quelqu’un de chez nous », tacle un conseiller ministériel. Pire « il incarne le fait qu’Hollande n’est pas assez à gauche. »  Et puis il y a cette maladresse, coupable. « Il parle trop, et à trop de monde, je le lui ai dit », confie un poids lourd du gouvernement. « C’est une erreur de casting », tranche un secrétaire d’Etat, « Jouyet est autant politique que moi vendeur de gaufres. » « Il passe son temps à faire des gaffes » fustige un collaborateur. « La gauche est clean sur le rapport à la justice, et lui, il jette le trouble ». Cette histoire « avantage 1 Sarkozy,   2 Le Pen. Moi, je dis bravo ! » conclut un ministre. Alors Jean-Pierre Jouyet doit-il quitter l’Elysée ?

 

L’affaire Jouyet « c’est grave », Guéant …Gonflé !

L’affaire Jouyet « c’est grave », Guéant …Gonflé

 

C’est l’hôpital qui se manque de la charité, Guéant qui porte un jugement moral sur l’affaire Jouyet. Guéant impliqué dans plusieurs affaires et qui donne des leçons de conduite politique ! Guéant dont il a été prouvé qu’il ne se privait  pas pour intervenir sur l’avancée de certaines affaires ou pour les enterrer. Alors que le secrétaire général de l’Elysée, Jean-Pierre Jouyet, est dans la tourmente, l’un de ses prédécesseurs à ce poste sous Nicolas Sarkozy, Claude Guéant, était l’invité de Jean-Pierre Elkabbach, lundi sur Europe 1. « C’est une affaire d’une extrême gravité sur le plan politique, qui doit être tirée au clair », a-t-il déclaré à propos de l’affaire Jouyet-Fillon. « Ça peut être un scandale d’Etat, mais c’est selon ce que nous apprendrons dans les heures et jours qui viennent, je l’espère ». Comment savoir qui, de François Fillon ou Jean-Pierre Jouyet, dit la vérité à propos de leur déjeuner de juin dernier, lors duquel l’ex-Premier ministre aurait demandé au numéro 2 de l’Elysée de « taper vite » sur Nicolas Sarkozy ? « A mon sens, il y a deux choses à faire. D’abord, il faut que les deux journalistes du Monde publient de façon intégrale l’enregistrement de la conversation qu’ils ont eue avec Jean-Pierre Jouyet », a affirmé Claude Guéant. L’ancien ministre de l’Intérieur estime aussi que le témoin de ce déjeuner doit parler : « il y avait un troisième participant à ce fameux déjeuner du 24 juin dernier, Antoine Gosset-Grainville, qui est l’ancien directeur adjoint du cabinet de François Fillon à Matignon. Lui pourrait apporter son témoignage. Il sait ce qui s’est dit ».

Démission de Jouyet ?

Démission de Jouyet ?

La question se pose de plus en plus après les déclarations contradictoires du secrétaire général de l’Elysée. Première interrogation : Fillon a-t-il demandé ou non que l’Elysée intervienne pour accélérer les affaires de Sarkozy ? Seconde question, pourquoi Jouyet à-t-il cru bon des s’exprimer devant des journalistes ? Sur la première question on saura jamais la vérité car ce sont des propos que rapporte Jouyet, c’est donc parole contre parole (Fillon- Jouyet). Sur la seconde, il est difficile de comprendre la stratégie de l’Elysée qui visiblement a manqué son opération de com. Du coup Jouyet pourrait payer la note car cette affaire n’est pas prête de quitter les écrans radars médiatiques. Pour déstabiliser la droite Les appels à la démission du secrétaire général de l’Elysée, qui dit, après l’avoir nié, avoir évoqué avec François Fillon des affaires susceptibles de déstabiliser Nicolas Sarkozy, se multiplient à droite et même dans une partie de la majorité. Mais les services de la présidence de la République estiment que les affaires en question concernent la droite, même si les révélations du Monde sur cette conversation mettent autant François Hollande dans l’embarras que l’UMP. « Jean-Pierre Jouyet s’est exprimé, il a apporté les précisions qu’il voulait apporter », dit-on à l’Elysée. « Les affaires dont on parle, que ce soit l’affaire Bygmalion ou l’affaire des comptes de campagne, sont des histoires qui ne concernent pas l’exécutif mais qui concernent la droite. » Un proche de François Hollande qui a déjeuné lundi avec son Premier ministre Manuel Valls avant d’être rejoint au café par Jean-Pierre Jouyet, a abondé dans le même sens. « Je ne vois pas le président offrir le scalp de Jouyet sur un plateau d’argent », dit-il. « Je ne vois pas pourquoi il démissionnerait, s’il démissionne il blanchit Fillon », explique un autre de ses proches.  Dans le même registre, un porte-parole du Parti socialiste, Carlos da Silva, a déclaré lundi à Reuters que Jean-Pierre Jouyet, « ne démissionnera(it) pas » malgré ses déclarations contradictoires sur la teneur de ses conversations avec François Fillon. Ce proche du Premier ministre Manuel Valls estime que la droite fait porter la responsabilité « de ses difficultés de ses guerres intestines qui sont d’une violence inouïe à l’Elysée ». « Donc non, Monsieur Jouyet ne démissionnera pas. C’est un problème de la droite qui veut chercher à incriminer l’Elysée dans quelque chose qu’elle n’arrive pas à régler elle-même », a-t-il dit en précisant s’exprimer « en tant que membre de la direction nationale du Parti socialiste et porte-parole.

 

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