Archive pour le Tag 'jours'

Grèce: retour à la semaine de 6 jours.

Grèce: retour à la semaine de 6 jours.

 

Alors que dans certains pays de l’Europe on évoque de plus en plus la semaine de quatre jours, la Grèce va à contre-courant et envisage la semaine de six jours pour faire face à la pénurie de travailleurs qualifiés.

Le pays va à contre-courant de certains États européens comme la Belgique ou le Royaume-Uni qui expérimentent une réduction du temps de travail.

La Grèce détient déjà le record du temps de travail hebdomadaire de l’Union européenne, avec 41 heures. En instaurant la semaine de six jours, soit 48 heures – deux heures de plus par jour – pour certaines catégories d’entreprises, le pays va à contre-courant d’une Europe où certains États comme la Belgique et le Royaume-Uni expérimentent la semaine de quatre jours.

L’idée du gouvernement conservateur de Kyriakos Mitsotakis est de trouver la parade au recul inexorable de la population – la Grèce détient l’un des plus bas taux de natalité d’Europe – et de pallier la pénurie de travailleurs qualifiés qui touche le pays.

En légalisant la possibilité de travailler un jour de plus, l’exécutif estime que « c’est ainsi que les heures supplémentaires non payées jusqu’à présent le seront et que le travail non déclaré diminuera, assène-t-on dans les couloirs du ministère des Finances d’Athènes. C’est du gagnant-…

 

Maladie : davantage du jours de carence ?

Maladie : davantage du jours de carence ?

 Selon La Tribune, l’exécutif envisagerait d’augmenter le nombre de jours de carence des salariés du privé afin de réduire les dépenses de la Sécurité sociale et d’économiser un milliard d’euros par an. Actuellement, l’assurance-maladie prévoit trois jours de carence pour un salarié du privé auquel un médecin a prescrit un arrêt. Concrètement, cela signifie que la Sécurité sociale ne commence à verser des indemnités qu’à partir du quatrième jour.
 Relever le nombre de jours de carence tout en luttant contre les « arrêts de complaisance » permettrait donc à la Sécu de faire d’importantes économies sachant que les arrêts maladie lui ont coûté 16 milliards d’euros en 2022, soit 5 milliards de plus qu’en 2010. La caisse nationale d’assurance maladie est aussi la deuxième la plus déficitaire (-8,4 milliards d’euros) après la caisse en charge de l’assurance vieillesse. Et ce déficit devrait légèrement se creuser cette année avant de se stabiliser aux alentours de 8,5 milliards d’euros jusqu’en 2027, d’après le Haut Conseil au financement de la protection sociale.

Social- La semaine de quatre jours pour les divorcés ! …et les futurs divorcés ?

Social- La semaine de quatre jours pour les divorcés ! …et les futurs divorcés ?

 

 

 

Décidément le pouvoir éprouve  quelques difficultés à définir les priorités économiques et sociales du pays. En effet après avoir envisagé la semaine de quatre jours pour les fonctionnaires, on avance maintenant l’idée d’une semaine réduite aussi pour les divorcés. Cette proposition du Premier ministre a fait réagir au point que ce dernier a fait savoir que la semaine en quatre jours pourrait s’appliquer à d’autres comme les futurs divorcés…. et les autres.

 

Première remarque ce n’est certainement pas la priorité dans un pays où le taux d’emploi est déjà particulièrement faible au regard de pays comparables. Le taux d’emploi et la durée du travail  plombent évidemment la compétitivité en même temps que les comptes sociaux. La seconde remarque c’est que l’allégement des conditions de travail des fonctionnaires n’est pas nécessairement très urgent sauf cas exceptionnels. Enfin la situation matrimoniale n’a pas à être prise en compte par un gouvernement concernant les conditions de travail d’autant que cela n’est pas dans son champ de responsabilité.

Dans La Tribune Dimanche, le premier ministre Gabriel Attal a dit réfléchir à plusieurs pistes pour leur simplifier la vie : soit la réduction du nombre de jours de travail à quatre jours, soit la réduction du nombre de jours de travail à quatre jours et demi, soit l’instauration de semaines «différenciées» comportant quatre jours de travail pour les parents divorcés lorsque ce sera leur tour d’accueillir leurs enfants. De quoi semer une véritable pagaille dans l’organisation du travail.

 

 

La semaine de quatre jours pour les divorcés !

La semaine de quatre jours pour les divorcés !

 

 

Décidément le pouvoir à quelques difficultés à définir les priorités économiques et sociales du pays. En effet après avoir envisagé la semaine de quatre jours pour les fonctionnaires, on avance maintenant l’idée d’une semaine réduite aussi pour les divorcés. Première remarque ce n’est certainement pas la priorité dans un pays où le taux d’emploi est déjà particulièrement faible au regard de pays comparables. Le taux d’emploi et la durée du travail  plombent évidemment la compétitivité en même temps que les comptes sociaux. La seconde remarque c’est que l’allégement des conditions de travail des fonctionnaires n’est pas nécessairement très urgent sauf cas exceptionnels. Enfin la situation matrimoniale n’a pas à être prise en compte par un gouvernement concernant les conditions de travail d’autant que cela n’est pas dans son champ de responsabilité.

Dans La Tribune Dimanche, le premier ministre Gabriel Attal a dit réfléchir à plusieurs pistes pour leur simplifier la vie : soit la réduction du nombre de jours de travail à quatre jours, soit la réduction du nombre de jours de travail à quatre jours et demi, soit l’instauration de semaines «différenciées» comportant quatre jours de travail pour les parents divorcés lorsque ce sera leur tour d’accueillir leurs enfants. De quoi semer une véritable pagaille dans l’organisation du travail.

 

 

Semaine de quatre jours peu souhaitable

 Semaine de quatre jours  peu souhaitable 

 

L’expert de la fonction publique Johan Theuret s’interroge, dans une tribune au « Monde », sur les conditions de l’expérimentation proposée par le gouvernement.

 

Les sondages indiquent qu’une majorité de Français sont favorables à la semaine de quatre jours. Depuis la crise due au Covid-19 et l’essor du télétravail, cette tendance concerne aussi la fonction publique. Selon une étude du Sens du service public avec OpinionWay de mars 2023, 79 % des agents publics seraient enclins à proposer la semaine de quatre jours à ceux qui ne peuvent pas télétravailler.

Un leitmotiv émerge, selon lequel, pour renforcer son attractivité, la fonction publique doit promouvoir la semaine de quatre jours afin de permettre davantage d’individualisation des organisations du travail. Cette affirmation soulève toutefois des interrogations, parfois vite évincées, mais entretient aussi la confusion entre la semaine de quatre jours à trente-deux heures, donc avec réduction du temps de travail hebdomadaire, et la semaine de quatre jours à trente-cinq heures, donc avec allongement de la durée quotidienne de travail.

Dès lors que les effets bénéfiques de la semaine de quatre jours sont censés être nombreux (diminution des temps de transport, liberté accrue dans la gestion de son emploi du temps, davantage de temps pour soi), la fonction publique se doit de l’expérimenter. Elle est d’ailleurs déjà testée, notamment dans certains hôpitaux ou certaines collectivités locales. Il s’avère, à travers ces expérimentations, qu’en libérant une journée sans diminuer le temps de travail hebdomadaire, l’amplitude horaire de la journée de travail est augmentée de quasiment deux heures. Or, allonger la durée quotidienne de travail de certains métiers peut être plus délicat qu’on ne le suppose. L’intensification quotidienne de la charge de travail peut avoir des effets sur la fatigue et le nombre d’accidents. En outre, la hausse du volume horaire quotidien peut engendrer des difficultés à concilier les contraintes de la vie privée (garde d’enfants) avec la vie professionnelle.

Pour les services publics qui doivent garantir la continuité de leur fonctionnement, les jours « off » communs à tous les salariés, c’est-à-dire des jours de fermeture des services, sont impossibles.

Semaine en 4 jours : quid de la valeur travail….et de la compétitivité ?

Semaine en 4 jours : quid de   la valeur travail….et de la compétitivité   ? 

 À juste titre le président de la CPME Paris s’interroge sur la dérive de la valeur travail surtout avec la proposition de la semaine en quatre jours. Déjà les 35 heures avaient constitué un énorme choc de compétitivité mais aussi avait engagé un processus de délitement de la valeur travail y compris chez les cadres. Or globalement la France accuse un retard considérable concernant la proportion d’actifs potentiels réellement au travail. Un handicap de productivité et de compétitivité. Alors que perdurent les difficultés de recrutement, le Président de la CPME Paris Bernard Cohen-Hadad et fondateur du think tank Etienne Marcel donne la priorité à la valeur travail.( dans la Tribune)

Alors que perdurent les difficultés de recrutement, la question de la qualité de vie et des conditions de travail revient au cœur du débat. Dans sa déclaration de politique générale, le Premier ministre Gabriel Attal a demandé à ses ministres d’expérimenter au sein de leurs administrations la semaine « en » 4 jours, à salaire et temps de travail constants, afin de renforcer l’attractivité et la fidélisation de la fonction publique, et d’offrir un meilleur équilibre de vie aux agents.

Dans la fonction publique, l’intérêt d’une carrière linéaire et statutaire compense en effet de moins en moins, pour les jeunes diplômés, le manque de reconnaissance salariale et sociale. La semaine en 4 jours pourrait aussi permettre d’allonger l’amplitude horaire d’ouverture des services publics aux usagers.

Et si cette quantité accrue s’accompagnait d’une qualité de service renforcée, elle pourrait véritablement améliorer la satisfaction des usagers.

Mais les risques sont nombreux, pour la fonction publique comme pour l’entreprise privée du reste. L’expérimentation augure d’abord mal d’une volonté d’agir de l’exécutif dans le domaine de la réforme de la fonction publique, pourtant indispensable pour contribuer à réduire la dette publique et à restaurer notre souveraineté financière. Elle pourrait également réduire les jours ouvrés de service des administrations.

Avec 1h50 de plus par jour, le nouveau rythme de travail risque d’augmenter la pénibilité du travail, altérant non seulement la qualité de vie au travail, mais aussi la qualité de service des administrations et des entreprises. Ce rythme risque encore de compliquer l’exercice des responsabilités familiales. L’expérimentation n’a d’ailleurs pas rencontré le succès chez les agents des Urssaf de Picardie où elle était testée pour la première fois pendant un an…

La semaine de travail en 4 jours revient à accorder 47 jours de temps libre supplémentaires par an. C’est reléguer un peu plus le travail dans l’organisation de la semaine et de l’année. C’est apporter de l’eau au moulin des chantres de la remise en cause de la valeur travail, qu’ils annoncent la fin du travail ou dénoncent les bullshit jobs.

Depuis l’humanisme des Lumières, le travail a pourtant toujours occupé un rôle structurant pour l’homme dans la société. Et plus que toute autre organisation économique, les TPE-PME accordent une grande valeur au travail. Car c’est par les statuts individuels et collectifs que les individus reçoivent considération et reconnaissance. Valoriser le travail permet ainsi de faire société au double sens économique, de l’entreprise, et citoyen, de la collectivité.

Expérimenter la semaine en 4 jours, c’est finalement ne pas travailler moins pour risquer de ne pas travailler mieux ! En tout état de cause, l’expérimentation ne saurait aboutir à l’élaboration d’une norme générale. Dans la fonction publique comme dans l’entreprise privée, il faut du cas par cas, sur la base du volontariat ou des recommandations de branches.

Alors que près de deux entrepreneurs de TPE-PME sur trois renoncent encore à des marchés ou réduisent leur activité en raison des difficultés de recrutement, de trop nombreux candidats à l’emploi continuent de décliner des offres, parfois à la moindre contrainte. C’est pourquoi la priorité des priorités doit être de redonner le goût et la fierté du travail « bien fait » à ceux qui s’en détournent, parfois pour lui préférer des revenus sociaux. Dans cette perspective, la « valeur travail » doit redevenir une valeur plus consensuelle au sein de la société, à droite, à gauche et ailleurs.

À cette fin, il est nécessaire de réfléchir, de se positionner et d’agir sur le nouveau sens du travail et le nouvel engagement au travail dans une société, tout à la fois de plus en plus complexe et éduquée, où « l’individu citoyen » ne se contente plus de satisfaire ses besoins élémentaires au travail mais veut satisfaire, et à raison, son besoin de s’accomplir pleinement.

Semaine en 4 jours : et la valeur travail ?

Semaine en 4 jours : et  la valeur travail  ? 

 À juste titre le président de la CPME Paris s’interroge sur la dérive de la valeur travail surtout avec la proposition de la semaine en quatre jours. Déjà les 35 heures avaient constitué un énorme choc de compétitivité mais aussi avait engagé un processus de délitement de la valeur travail y compris chez les cadres. Or globalement la France accuse un retard considérable concernant la proportion d’actifs potentiels réellement au travail. Un handicap de productivité et de compétitivité. Alors que perdurent les difficultés de recrutement, le Président de la CPME Paris Bernard Cohen-Hadad et fondateur du think tank Etienne Marcel donne la priorité à la valeur travail.( dans la Tribune)

Alors que perdurent les difficultés de recrutement, la question de la qualité de vie et des conditions de travail revient au cœur du débat. Dans sa déclaration de politique générale, le Premier ministre Gabriel Attal a demandé à ses ministres d’expérimenter au sein de leurs administrations la semaine « en » 4 jours, à salaire et temps de travail constants, afin de renforcer l’attractivité et la fidélisation de la fonction publique, et d’offrir un meilleur équilibre de vie aux agents.

Dans la fonction publique, l’intérêt d’une carrière linéaire et statutaire compense en effet de moins en moins, pour les jeunes diplômés, le manque de reconnaissance salariale et sociale. La semaine en 4 jours pourrait aussi permettre d’allonger l’amplitude horaire d’ouverture des services publics aux usagers.

Et si cette quantité accrue s’accompagnait d’une qualité de service renforcée, elle pourrait véritablement améliorer la satisfaction des usagers.

Mais les risques sont nombreux, pour la fonction publique comme pour l’entreprise privée du reste. L’expérimentation augure d’abord mal d’une volonté d’agir de l’exécutif dans le domaine de la réforme de la fonction publique, pourtant indispensable pour contribuer à réduire la dette publique et à restaurer notre souveraineté financière. Elle pourrait également réduire les jours ouvrés de service des administrations.

Avec 1h50 de plus par jour, le nouveau rythme de travail risque d’augmenter la pénibilité du travail, altérant non seulement la qualité de vie au travail, mais aussi la qualité de service des administrations et des entreprises. Ce rythme risque encore de compliquer l’exercice des responsabilités familiales. L’expérimentation n’a d’ailleurs pas rencontré le succès chez les agents des Urssaf de Picardie où elle était testée pour la première fois pendant un an…

La semaine de travail en 4 jours revient à accorder 47 jours de temps libre supplémentaires par an. C’est reléguer un peu plus le travail dans l’organisation de la semaine et de l’année. C’est apporter de l’eau au moulin des chantres de la remise en cause de la valeur travail, qu’ils annoncent la fin du travail ou dénoncent les bullshit jobs.

Depuis l’humanisme des Lumières, le travail a pourtant toujours occupé un rôle structurant pour l’homme dans la société. Et plus que toute autre organisation économique, les TPE-PME accordent une grande valeur au travail. Car c’est par les statuts individuels et collectifs que les individus reçoivent considération et reconnaissance. Valoriser le travail permet ainsi de faire société au double sens économique, de l’entreprise, et citoyen, de la collectivité.

Expérimenter la semaine en 4 jours, c’est finalement ne pas travailler moins pour risquer de ne pas travailler mieux ! En tout état de cause, l’expérimentation ne saurait aboutir à l’élaboration d’une norme générale. Dans la fonction publique comme dans l’entreprise privée, il faut du cas par cas, sur la base du volontariat ou des recommandations de branches.

Alors que près de deux entrepreneurs de TPE-PME sur trois renoncent encore à des marchés ou réduisent leur activité en raison des difficultés de recrutement, de trop nombreux candidats à l’emploi continuent de décliner des offres, parfois à la moindre contrainte. C’est pourquoi la priorité des priorités doit être de redonner le goût et la fierté du travail « bien fait » à ceux qui s’en détournent, parfois pour lui préférer des revenus sociaux. Dans cette perspective, la « valeur travail » doit redevenir une valeur plus consensuelle au sein de la société, à droite, à gauche et ailleurs.

À cette fin, il est nécessaire de réfléchir, de se positionner et d’agir sur le nouveau sens du travail et le nouvel engagement au travail dans une société, tout à la fois de plus en plus complexe et éduquée, où « l’individu citoyen » ne se contente plus de satisfaire ses besoins élémentaires au travail mais veut satisfaire, et à raison, son besoin de s’accomplir pleinement.

Rendez-vous ophtalmos : 48 jours en moyenne….mais jusqu’à huit ou neuf mois

Rendez-vous ophtalmos : 48 jours en moyenne….mais jusqu’à huit ou neuf mois


Encore une moyenne qui ne signifie pas grand-chose tellement les écarts sont importants. En effet d’après le Syndicat national des ophtalmologistes (Snof), le délai moyen pour obtenir un rendez-vous de contrôle de la vue chez un ophtalmo était 48 jours, contre 52 jours en 2022 et 68 jours en 2019.Des délais qui se raccourcisse en moyenne mais qui s’allonge dans les déserts médicaux puisqu’il faut attendre assez souvent entre huit et neuf mois.

Le délai médian était de son côté de 24 jours, contre 30 en 2022 ou 43 en 2019. Pour obtenir un rendez-vous plus urgent, lié à l’apparition de symptômes (points noirs, filaments, etc…), le délai moyen a pour sa part légèrement réaugmenté à 8 jours, contre 7 jours en 2022 mais 27 en 2019, selon les chiffres du Snof. Le délai médian était de 4 jours, contre 5 jours en 2022 et 10 jours en 2019, première année de cette étude.

La poursuite en 2023 de la réduction du délai de prise de rendez-vous s’explique notamment par le développement du «travail aidé» chez les ophtalmos, de plus en plus nombreux (78% en 2023) à exercer avec des assistants médicaux, orthoptistes ou autres professionnels, selon le Snof. Par ailleurs, le nombre de médecins ophtalmologistes est en cours de stabilisation, après les reculs de ces dernières années. «Les effectifs globaux devraient commencer à augmenter en 2024», selon le Snof.

Température: Deuxième record mondial en deux jours

température: Deuxième record mondial en deux jours

La journée de mardi a été la plus chaude jamais mesurée au niveau mondial, battant largement le record établi la veille, selon des mesures préliminaires mercredi d’un observatoire météorologique américain, alors que les températures mondiales sont quasi quotidiennement à des niveaux inédits depuis début juin. Pendant la journée du 4 juillet, la température moyenne de l’air à la surface de la planète a été mesurée à 17,18°C par un organisme dépendant de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA), qui n’a cependant pas encore donné de confirmation officielle pour cette journée.

Cette mesure dépasse nettement les 17,01°C mesurés lundi et qui battaient déjà avec une marge significative le record journalier précédent (16,92°C) établi le 14 août 2016 et répété le 24 juillet 2022, selon ces données produites par un modèle des National Centers for Environmental Prediction du NOAA, et mises en lignes par des chercheurs de l’université du Maine. Ces données remontent jusqu’à 1979. La température de l’air, qui oscille entre environ 12°C et 17°C de moyenne journalière au cours de l’année, était en moyenne de 16,20°C début juillet entre 1979 et 2000 selon ce système de mesures.

Début juin déjà, les températures moyennes mondiales ont été les plus chaudes jamais enregistrées pour cette période par le service européen Copernicus, battant les précédents records avec une «marge substantielle». Ces observations sont un probable avant-goût du phénomène El Niño- généralement associé à une augmentation des températures mondiales – couplé aux effets du réchauffement climatique provoqué par l’activité humaine.

Les écolos et le maire de de Grenoble veulent la suppression des jours fériés religieux

Les écolos et le maire de de Grenoble veulent la suppression des jours fériés religieux

Les écolos qui ont réussi à se faire élire maire dans les grandes villes se caractérisent par des prises de position de plus en plus anachroniques et fantaisistes. Ainsi le maire de Grenoble propose-t-il de supprimer les jours fériés religieux. (Une majorité des sympathisants des écolos y seraient aussi favorables d’après sondage); Il propose à la place des fêtes de nature plus civile comme par exemple extension du mariage aux personnes homosexuelles. Si les écolos s’écroulent aux prochaines élections, on saura pourquoi ! Le maire de Grenoble serait sans doute mieux de se préoccuper de la sécurité de sa ville qui est une des moins sûres de France.En outre et surtout le maire de Grenoble fait une grande confusion entre la dimension cultuelle et culturelle des jours fériés. Un amalgame qui conduit à une grande confusion sociétale et idéologique.

Sur le réseau social Twitter, l’édile grenoblois a d’abord proposé de supprimer les jours fériés religieux afin de «rendre le calendrier plus pluraliste». Invité par la suite sur BFMTV ce lundi, l’élu EELV a détaillé sa proposition, en plaidant pour la possibilité de choisir ses jours fériés «en fonction des convictions spirituelles».

Éric Piolle s’est prononcé sur ce sujet épineux à la suite des nombreuses absences scolaires constatées le jour de l’Aïd, fête musulmane qui marque la rupture du jeûne du mois de ramadan. «Je rappelle que les élèves et les agents ont le droit d’être absents pour des fêtes religieuses», a notamment tenu à commenter le maire grenoblois.

L’élu écologiste a aussi proposé d’établir de nouveaux jours fériés qui soient «des signes attachés à notre Histoire», évoquant la Commune de Paris, des fêtes liées aux droits de la femme ou des personnes LGBT comme le jour de l’extension du mariage aux personnes homosexuelles, ou encore l’abolition de l’esclavage qui est actuellement férié uniquement dans les départements outre-mer.

Aujourd’hui, les jours fériés sont au nombre de 11 en France, à l’exception de l’Alsace, de la Moselle et des DOM-TOM, en raison de particularismes locaux. Six sont de nature religieuse, les cinq autres commémorent des grandes dates de l’histoire.

Le maire EELV de Grenoble veut la suppression des jours fériés religieux

Le maire EELV de Grenoble veut la suppression des jours fériés religieux

Les écolos si on réussit à se faire élire maire dans les grandes villes ce caractérise par des prises de position de plus en plus anachronique et fantaisiste. Ainsi le maire de Grenoble propose-t-il de supprimer les jours fériés religieux. Il propose à la place des fêtes de nature plus civile comme par exemple extension du mariage aux personnes homosexuelles. Si les écolos s’écroulent aux prochaines élections, on saura pourquoi ! Le maire de Grenoble serait sans doute mieux de se préoccuper de la sécurité de sa ville qui est une des moins sûres de France.

Sur le réseau social Twitter, l’édile grenoblois a d’abord proposé de supprimer les jours fériés religieux afin de «rendre le calendrier plus pluraliste». Invité par la suite sur BFMTV ce lundi, l’élu EELV a détaillé sa proposition, en plaidant pour la possibilité de choisir ses jours fériés «en fonction des convictions spirituelles».

Éric Piolle s’est prononcé sur ce sujet épineux à la suite des nombreuses absences scolaires constatées le jour de l’Aïd, fête musulmane qui marque la rupture du jeûne du mois de ramadan. «Je rappelle que les élèves et les agents ont le droit d’être absents pour des fêtes religieuses», a notamment tenu à commenter le maire grenoblois.

L’élu écologiste a aussi proposé d’établir de nouveaux jours fériés qui soient «des signes attachés à notre Histoire», évoquant la Commune de Paris, des fêtes liées aux droits de la femme ou des personnes LGBT comme le jour de l’extension du mariage aux personnes homosexuelles, ou encore l’abolition de l’esclavage qui est actuellement férié uniquement dans les départements outre-mer.

Aujourd’hui, les jours fériés sont au nombre de 11 en France, à l’exception de l’Alsace, de la Moselle et des DOM-TOM, en raison de particularismes locaux. Six sont de nature religieuse, les cinq autres commémorent des grandes dates de l’histoire.

Les 100 jours de Napoléon Macron: complétement illusoires

Les 100 jours de Napoléon Macron: complétement illusoires

par Françoise Fressoz, éditorialiste dans le Monde

Les marges de manœuvre du chef de l’Etat sont limitées par la décomposition du paysage politique, et le rebond, forcément modeste, ne passera que par la mise en concurrence des faiblesses de ses adversaires, estime, dans sa chronique, Françoise Fressoz, éditorialiste au « Monde ».

Pour un anniversaire, quel festival ! Concert de casseroles devant les mairies à l’appel de La France insoumise, sondages plus calamiteux les uns que les autres. Au moment de souffler la première bougie de son second quinquennat, Emmanuel Macron renvoie l’image d’un monarque assiégé par la colère populaire et de ce fait incapable de susciter le moindre élan pour les quatre années à venir. A peine débutée, la séquence des cent jours, qu’il a lancée lundi 17 avril pour tenter de se désembourber de la réforme des retraites, suscite sarcasmes et ricanements : où est donc le tremplin capable de le refaire rebondir ?

Emmanuel Macron n’est pas le premier chef d’Etat à se retrouver acculé par une méprise avec l’opinion. Sans remonter très loin en arrière, Jacques Chirac s’était, à deux reprises, retrouvé dans la même posture, parvenant tant bien que mal à s’extirper de l’impasse.

La première fois, c’était en 1997, alors que la droite régnait en maître sur le pays. Elle contrôlait tout : l’Elysée, Matignon, l’Assemblée nationale, le Sénat et la plupart des exécutifs locaux. Tout pourtant était extraordinairement laborieux. Dix-huit mois plus tôt, la réforme des régimes spéciaux de retraite, couplée à celle de la Sécurité sociale, avait bloqué le pays sans que jamais les Français ne se désolidarisent des cheminots en grève. Alain Juppé, alors premier ministre, avait dû en rabattre sur son appétit réformateur sans vaincre pour autant la défiance populaire qui servait de moteur à la fronde de la majorité, déchirée entre chiraquiens et balladuriens.

La qualification à l’euro servait de toile de fond au drame : elle nécessitait de serrer les vis budgétaires, alors que Jacques Chirac avait promis pendant la campagne d’en finir avec « la fracture sociale ». Pour tenter de solder la méprise, il décida au printemps 1997 de dissoudre l’Assemblée nationale avec le résultat que l’on sait : au lieu de donner une majorité enfin docile à son premier ministre, l’opération aboutit à fournir les clés de Matignon à la gauche plurielle conduite par Lionel Jospin…..

Un risque que ne veut sans doute pas prendre Macron NDLR

Borne: Un programme pour 100 jours ou 15 ans ?

Borne: Un programme pour 100 jours ou 15 ans ?

Suite au discours de Macron, la première ministre s’est efforcée de reprendre les objectifs du président mais l’impression générale est que ce programme paraît particulièrement surréaliste. Il s’agit en effet d’un programme normalement sur 100 jours mais qui demanderait sans doute 15 ans. Bref, une sorte de patchwork ou liste à la Prévert qui recouvre approuverait tout et n’importe quoi sans aucune assurance que les moindres réformes puissent être engagée du faite de l’absence de majorité de Macron au Parlement.

Mais ces 100 jours pourraient s’étaler sur des années voire des dizaines d’années . parmi les mesures annoncées, Matignon souhaite refonder Pôle emploi avec la présentation d’un projet de loi France Travail présenté en juin. La Première ministre a annoncé qu’elle souhaitait « un service public de l’emploi plus efficace, au niveau national comme territorial, avec une gouvernance partagée entre l’État, les collectivités et les partenaires sociaux ».En fait la réforme pourrait se limiter au changement de nom de l’agence nationale pour l’emploi car le regroupement avec l’ASSEDIC est très contesté.

. Lors de la dernière réforme sous le mandat de Nicolas Sarkozy, la fusion de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) et des Assedic avait provoqué de vifs remous. Elle a également insisté sur la réforme du RSA sans apporter de vraies précisions.

Après la signature de l’accord national interprofessionnel (ANI) en février dernier par les partenaires sociaux, l’exécutif souhaite maintenant transposer ce texte dans la loi. « Sur le partage de la valeur, nous voulons un texte spécifique sur cette cette question délicate », a précisé Elisabeth Borne. Cela signifie que cette transposition ne devrait pas figurer dans la loi « Plein emploi ».

Pour rappel, cet accord prévoit que les entreprises entre 11 et 50 salariés salariés aient l’obligation de présenter un dispositif de partage de la valeur. « Les entreprises de plus de 50 salariés, qui font des résultats exceptionnels, auront l’obligation de négocier la mise en place d’un dispositif de partage de la valeur », a indiqué Elisabeth Borne. Le problème c’est que c’est le flou le plus total sur le concept de résultat exceptionnel.

Sur la question brûlante des salaires, Elisabeth Borne est restée particulièrement vague espérant seulement que des négociations sur la revalorisation des grilles salariales s’engagent au plus vite dans les branches », a-t-elle insisté.

A l’exception du SMIC indexé sur l’inflation, les salaires négociés sont en deça des niveaux d’inflation selon une note de la Banque de France dévoilée ce mercredi 26 avril. « Dans les entreprises, les hausses négociées pour 2023 sont en moyenne de 4,4% (contre 2,8% en 2022 et 1,4% en 2021) », précisent les économistes. Le versement des primes ont pu compenser une partie de la hausse des prix.

Mais face à la persistance de l’inflation, l’Insee et l’OFCE prévoit un recul du pouvoir d’achat des Français. Pour rappel, la plupart des salaires en France ne sont plus indexés sur l’inflation depuis le début des années 80. Résultat, le salaire réel en tenant compte de l’inflation est en repli dans la plupart des secteurs du privé et des catégories professionnelles selon le service statistique du ministère du Travail. En outre, le versement des primes peut se substituer à des hausses de salaires plus pérennes.

Un vague projet de loi industrie verte présenté à la mi-mai mais qui vise surtout vise notamment à simplifier l’implantation de sites industriels dans l’Hexagone et mettre en place des outils de financement pour accélérer le verdissement de l’appareil productif tricolore.

Toutes ces annonces sont évidemment conditionnés par la nécessité de réunir une majorité sur chaque projet ce qui est loin d’être le cas. Bref le programme de 100 jours pourrait s’étaler sur plusieurs années. continuer le dialogue pour bâtir des majorités par projet », a-t-elle expliqué. En cas de blocage, le gouvernement pourrait de nouveau brandir l’arme du 49-3 vivement critiquée.

Les 36 heures sur 4 jours dans le service public !

Les 36 heures sur 4 jours dans le service public !

Le gouvernement veut miser sur l’amélioration de la qualité de vie au travail pour répondre au mécontentement dans la rue. Et de proposer la semaine de 36 heures sur quatre jours pour les seuls fonctionnaires !

Dans la pratique, bien peu de fonctionnaires feraient 36 heures effectives, comme ils sont loin aussi de faire 35 heures effectives.

Rajouter une heure de travail fictive pour supprimer un jour le travail par semaine relève de la tartuferie.

Certes la question de la semaine de quatre jours peut-être posée mais pour éviter l’erreur catastrophique des 35 heures, il faut compenser par de la compétitivité supplémentaire. Or une heure plus, c’est ridicule surtout pour les fonctionnaires.

On pourrait peut-être par contre proposer 40 heures contre une semaine de quatre jours quand les conditions de travail le permettent. On pourrait ainsi allier compétitivité et amélioration des conditions de vie.

Câliner les fonctionnaires pour faire redescendre la pression de la rue n’est pas très digne, ni d’ailleurs à la hauteur des enjeux sociaux et économiques .Sans parler des restrictions inévitable à l’accès des services publics pour les usagers.

Les contaminations en Chine doublent tous les jours

Covid: Les contaminations en Chine doublent tous les jours

Covid en Chine: « L’épidémie flambe, le nombre de cas double tous les jours », estime Antoine Flahault

Vous écrivez sur Slate : « En Chine, la sortie du zéro Covid fait craindre une hécatombe ». Pourquoi ?
Antoine Flahault : La sortie du zéro Covid avait été très bien négociée l’année dernière par certains pays comme la Nouvelle-Zélande, l’Australie ou le Japon, au moment de l’arrivée d’Omicron. Hong Kong a beaucoup moins bien négocié ce virage : ils ont eu une hécatombe avec des taux de mortalité qui avoisinaient ceux de Wuhan, avant même qu’un vaccin n’existe. Hong Kong avait de très grands atouts pour affronter cette vague et ils ont une hécatombe. Pourquoi ? Parce que leur population de personnes âgées est mal vaccinée. Ils ont des vaccins chinois qui ne sont efficaces que lorsqu’il y a trois doses et trop peu de gens ont leurs trois doses et sont donc à très haut risque de formes graves, y compris avec Omicron. Ce que l’on redoute en Chine, c’est la transposition du modèle de Hong Kong car la population âgée est très mal vaccinée en Chine et risque de faire ces formes graves et d’en mourir.

Même si Pékin semble vouloir inciter la population la plus vieille à se faire vacciner, c’est trop tard ?
Ce n’est pas trop tard, mais ils auraient pu le faire depuis un an. On aurait pu imaginer une sorte de contrat social avec la population. ‘On continue le zéro Covid mais on demande aux personnes âgées de se vacciner’. Il n’y a pas eu ce discours-là. Cette partie du discours n’est arrivée que très récemment. Ça ne va pas être simple. Les personnes âgées sont très réticences à la vaccination. Les médecins eux-mêmes ne veulent pas vacciner les personnes âgées ayant peur de leur donner des effets indésirables qui pourraient les fragiliser. C’est le contraire du discours que nous avons en Europe, c’est le contraire de ce que la science nous dit.

Et qui dit plus grande circulation du virus, dit potentielle apparition de nouveaux variants, c’est une inquiétude ?
Les nouveaux variants arrivent lorsque le virus se réplique chez l’homme. Là, il y a 1 milliard 400 millions de personnes qui n’ont jamais connu, ou presque, le contact du virus et qui vont se trouver exposées. L’épidémie flambe aujourd’hui : on dit que le nombre de cas double tous les jours. On est incapables de les compter. Il est clair que cela va favoriser l’émergence de variants. La seule chose qui semble un peu différente, c’est que comme ils n’ont pas la même immunité que la nôtre, ils se retrouvent plutôt dans une situation qui ressemble à celle que nous avons connue en 2020 ou 2021, quand nous n’avions pas, nous non plus, d’immunité contre le virus. Il n’est donc pas certain que les nouveaux variants que la Chine va produire seront à nouveau des Omicron : ça pourrait être une nouvelle lettre de l’alphabet grec, on ne sait ni sa virulence, ni sa transmissibilité mais on sait que de nouveaux variants risquent très fortement d’émerger de Chine.

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