Archive pour le Tag 'jours'

Crash d’un avion en Corée :13 vols en deux jours

Crash d’un avion en Corée :13 vols en deux jours

 

Le Boeing 737-800 de Jeju Air  qui s’est écrasé dimanche à l’aéroport international de Muan  avait effectué 13 vols au total au cours des 48 heures avant l’accident, rapporte l’agence sud-coréenne Yonhap ..
La question de la régularité de l’entretien pourraient être posée dans cette entreprise low cost locale très compétitive. Rapporté par mois, le taux d’exploitation de Jeju Air surpasse de loin ses concurrents de la péninsule coréenne. La moyenne du taux mensuel d’opération par appareil de Jeju Air était de 418 heures lors du troisième trimestre, tandis que Jin Air et T’Way affichent respectivement une moyenne de 371 heures et de 386 heures. Chez les compagnies plus huppées, Korean Air affichait une moyenne de 355 heures, alors qu’Asiana Airlines affichait 335 heures pour ses appareils.

 

Fonctionnaire de Paris :40 jours jours d’arrêts pour maladie en moyenne

Fonctionnaire de Paris :40 jours jours d’arrêts pour maladie en moyenne

Alors que le gouvernement entend lutter contre ce fléau chez les fonctionnaires, le cas de la Ville de Paris interpelle : en 2023, les agents de la municipalité ont été absents 39 jours en moyenne.

La mairie de Paris est-elle championne du monde d’absentéisme ? Mardi, au Sénat, le ministre de la Fonction publique, Guillaume Kasbarian, est revenu sur ce sujet qu’il avait déjà développé quelques semaines plus tôt dans nos colonnes. L’occasion pour le membre du gouvernement de pointer du doigt la gestion coûteuse des ressources humaines à la mairie de Paris, dans un contexte de disette budgétaire. Dans les rangs des agents de la capitale, «le taux d’absentéisme atteint 9,14%, soit le double du secteur privé, a souligné le ministre. Le nombre de jours d’absence par agent et par an est assez parlant : 11,6 jours dans le privé, 14,5 jours dans la fonction publique, 39,6 jours à la Ville de Paris», a-t-il égrené, interpellé par la sénatrice Agnès Evren, lors des questions au gouvernement.

 

Fonctionnaires locaux : jusqu’à un mois de jours de maladie dans les villes de plus de 100 000 habitants

Fonctionnaires locaux  : jusqu’à un mois de jours de maladie dans les villes de plus de 100 000 habitants

 

Le nombre d’arrêts maladie des fonctionnaires locaux est proportionnelle à la taille de l’institution locale. Ainsi dans les villes de plus de 100 000 habitants, on  peut compter jusqu’à 30jours  de maladie pour les fonctionnaires sur une année. Un chiffre qui par ailleurs difficilement compréhensible puisqu’il dépasse de loin les absences hors congés du privé.

Selon les chiffres de l’Insee figurant dans le rapport de l’inspection générale des finances, en 2022, le nombre moyen de jours d’absence hors congés était effectivement plus élevé dans la fonction publique que dans le privé: 19,2 contre 16,1, soit trois jours de plus.

Depuis le Covid, dans le privé, on est passé de 8,4 à 11,7 jours, soit une augmentation de 39%. Dans la fonction publique, l’ampleur de cette envolée est loin d’être uniforme. Chez les enseignants, le nombre de jours d’arrêts pour raison de santé était en 2022 identique à celui des salariés du privé (11,7) alors qu’en 2019, l’Education nationale gérait plus facilement les absences, avec une moyenne de 5,5 jours.

Les données de l’Insee montrent également une très forte augmentation du nombre de jours d’absence pour raison de santé dans les hôpitaux publics (+74% avec 18,1 jours en moyenne) et dans les collectivités territoriales (+53%, 17,1 jours), ce qui représente 6 à 7 jours de plus d’arrêts par rapport à 2019. Pour la fonction publique hospitalière, cela peut se comprendre, mais pour les fonctionnaires territoriaux, cela pose davantage question.

Jour de carence des fonctionnaires : trois jours comme dans le privé

Jour de carence des fonctionnaires : trois jours comme dans le privé

 

Le ministre de la Fonction publique  GUILLAUME KASBARIAN  annonce un grand plan de lutte contre l’absentéisme des fonctionnaires.

 » J’ai hérité d’un ministère qui porte une dynamique pour tous les agents publics – à qui je veux redire mon respect pour leur travail et leur engagement courageux auprès des Français. Mes priorités sont multiples et concernent la valorisation, la rémunération, le logement, les conditions de travail des fonctionnaires. Mais aussi la simplification – dont j’ai hérité dans l’intitulé de mon ministère -, à la fois pour les usagers et, je le dis avec force, pour les agents eux-mêmes, qui souffrent de l’excès de bureaucratisation. »

Les arrêts maladie des fonctionnaires sont aussi  dans le viseur de Bercy.

 

Grèce: retour à la semaine de 6 jours.

Grèce: retour à la semaine de 6 jours.

 

Alors que dans certains pays de l’Europe on évoque de plus en plus la semaine de quatre jours, la Grèce va à contre-courant et envisage la semaine de six jours pour faire face à la pénurie de travailleurs qualifiés.

Le pays va à contre-courant de certains États européens comme la Belgique ou le Royaume-Uni qui expérimentent une réduction du temps de travail.

La Grèce détient déjà le record du temps de travail hebdomadaire de l’Union européenne, avec 41 heures. En instaurant la semaine de six jours, soit 48 heures – deux heures de plus par jour – pour certaines catégories d’entreprises, le pays va à contre-courant d’une Europe où certains États comme la Belgique et le Royaume-Uni expérimentent la semaine de quatre jours.

L’idée du gouvernement conservateur de Kyriakos Mitsotakis est de trouver la parade au recul inexorable de la population – la Grèce détient l’un des plus bas taux de natalité d’Europe – et de pallier la pénurie de travailleurs qualifiés qui touche le pays.

En légalisant la possibilité de travailler un jour de plus, l’exécutif estime que « c’est ainsi que les heures supplémentaires non payées jusqu’à présent le seront et que le travail non déclaré diminuera, assène-t-on dans les couloirs du ministère des Finances d’Athènes. C’est du gagnant-…

 

Maladie : davantage du jours de carence ?

Maladie : davantage du jours de carence ?

 Selon La Tribune, l’exécutif envisagerait d’augmenter le nombre de jours de carence des salariés du privé afin de réduire les dépenses de la Sécurité sociale et d’économiser un milliard d’euros par an. Actuellement, l’assurance-maladie prévoit trois jours de carence pour un salarié du privé auquel un médecin a prescrit un arrêt. Concrètement, cela signifie que la Sécurité sociale ne commence à verser des indemnités qu’à partir du quatrième jour.
 Relever le nombre de jours de carence tout en luttant contre les « arrêts de complaisance » permettrait donc à la Sécu de faire d’importantes économies sachant que les arrêts maladie lui ont coûté 16 milliards d’euros en 2022, soit 5 milliards de plus qu’en 2010. La caisse nationale d’assurance maladie est aussi la deuxième la plus déficitaire (-8,4 milliards d’euros) après la caisse en charge de l’assurance vieillesse. Et ce déficit devrait légèrement se creuser cette année avant de se stabiliser aux alentours de 8,5 milliards d’euros jusqu’en 2027, d’après le Haut Conseil au financement de la protection sociale.

Social- La semaine de quatre jours pour les divorcés ! …et les futurs divorcés ?

Social- La semaine de quatre jours pour les divorcés ! …et les futurs divorcés ?

 

 

 

Décidément le pouvoir éprouve  quelques difficultés à définir les priorités économiques et sociales du pays. En effet après avoir envisagé la semaine de quatre jours pour les fonctionnaires, on avance maintenant l’idée d’une semaine réduite aussi pour les divorcés. Cette proposition du Premier ministre a fait réagir au point que ce dernier a fait savoir que la semaine en quatre jours pourrait s’appliquer à d’autres comme les futurs divorcés…. et les autres.

 

Première remarque ce n’est certainement pas la priorité dans un pays où le taux d’emploi est déjà particulièrement faible au regard de pays comparables. Le taux d’emploi et la durée du travail  plombent évidemment la compétitivité en même temps que les comptes sociaux. La seconde remarque c’est que l’allégement des conditions de travail des fonctionnaires n’est pas nécessairement très urgent sauf cas exceptionnels. Enfin la situation matrimoniale n’a pas à être prise en compte par un gouvernement concernant les conditions de travail d’autant que cela n’est pas dans son champ de responsabilité.

Dans La Tribune Dimanche, le premier ministre Gabriel Attal a dit réfléchir à plusieurs pistes pour leur simplifier la vie : soit la réduction du nombre de jours de travail à quatre jours, soit la réduction du nombre de jours de travail à quatre jours et demi, soit l’instauration de semaines «différenciées» comportant quatre jours de travail pour les parents divorcés lorsque ce sera leur tour d’accueillir leurs enfants. De quoi semer une véritable pagaille dans l’organisation du travail.

 

 

La semaine de quatre jours pour les divorcés !

La semaine de quatre jours pour les divorcés !

 

 

Décidément le pouvoir à quelques difficultés à définir les priorités économiques et sociales du pays. En effet après avoir envisagé la semaine de quatre jours pour les fonctionnaires, on avance maintenant l’idée d’une semaine réduite aussi pour les divorcés. Première remarque ce n’est certainement pas la priorité dans un pays où le taux d’emploi est déjà particulièrement faible au regard de pays comparables. Le taux d’emploi et la durée du travail  plombent évidemment la compétitivité en même temps que les comptes sociaux. La seconde remarque c’est que l’allégement des conditions de travail des fonctionnaires n’est pas nécessairement très urgent sauf cas exceptionnels. Enfin la situation matrimoniale n’a pas à être prise en compte par un gouvernement concernant les conditions de travail d’autant que cela n’est pas dans son champ de responsabilité.

Dans La Tribune Dimanche, le premier ministre Gabriel Attal a dit réfléchir à plusieurs pistes pour leur simplifier la vie : soit la réduction du nombre de jours de travail à quatre jours, soit la réduction du nombre de jours de travail à quatre jours et demi, soit l’instauration de semaines «différenciées» comportant quatre jours de travail pour les parents divorcés lorsque ce sera leur tour d’accueillir leurs enfants. De quoi semer une véritable pagaille dans l’organisation du travail.

 

 

Semaine de quatre jours peu souhaitable

 Semaine de quatre jours  peu souhaitable 

 

L’expert de la fonction publique Johan Theuret s’interroge, dans une tribune au « Monde », sur les conditions de l’expérimentation proposée par le gouvernement.

 

Les sondages indiquent qu’une majorité de Français sont favorables à la semaine de quatre jours. Depuis la crise due au Covid-19 et l’essor du télétravail, cette tendance concerne aussi la fonction publique. Selon une étude du Sens du service public avec OpinionWay de mars 2023, 79 % des agents publics seraient enclins à proposer la semaine de quatre jours à ceux qui ne peuvent pas télétravailler.

Un leitmotiv émerge, selon lequel, pour renforcer son attractivité, la fonction publique doit promouvoir la semaine de quatre jours afin de permettre davantage d’individualisation des organisations du travail. Cette affirmation soulève toutefois des interrogations, parfois vite évincées, mais entretient aussi la confusion entre la semaine de quatre jours à trente-deux heures, donc avec réduction du temps de travail hebdomadaire, et la semaine de quatre jours à trente-cinq heures, donc avec allongement de la durée quotidienne de travail.

Dès lors que les effets bénéfiques de la semaine de quatre jours sont censés être nombreux (diminution des temps de transport, liberté accrue dans la gestion de son emploi du temps, davantage de temps pour soi), la fonction publique se doit de l’expérimenter. Elle est d’ailleurs déjà testée, notamment dans certains hôpitaux ou certaines collectivités locales. Il s’avère, à travers ces expérimentations, qu’en libérant une journée sans diminuer le temps de travail hebdomadaire, l’amplitude horaire de la journée de travail est augmentée de quasiment deux heures. Or, allonger la durée quotidienne de travail de certains métiers peut être plus délicat qu’on ne le suppose. L’intensification quotidienne de la charge de travail peut avoir des effets sur la fatigue et le nombre d’accidents. En outre, la hausse du volume horaire quotidien peut engendrer des difficultés à concilier les contraintes de la vie privée (garde d’enfants) avec la vie professionnelle.

Pour les services publics qui doivent garantir la continuité de leur fonctionnement, les jours « off » communs à tous les salariés, c’est-à-dire des jours de fermeture des services, sont impossibles.

Semaine en 4 jours : quid de la valeur travail….et de la compétitivité ?

Semaine en 4 jours : quid de   la valeur travail….et de la compétitivité   ? 

 À juste titre le président de la CPME Paris s’interroge sur la dérive de la valeur travail surtout avec la proposition de la semaine en quatre jours. Déjà les 35 heures avaient constitué un énorme choc de compétitivité mais aussi avait engagé un processus de délitement de la valeur travail y compris chez les cadres. Or globalement la France accuse un retard considérable concernant la proportion d’actifs potentiels réellement au travail. Un handicap de productivité et de compétitivité. Alors que perdurent les difficultés de recrutement, le Président de la CPME Paris Bernard Cohen-Hadad et fondateur du think tank Etienne Marcel donne la priorité à la valeur travail.( dans la Tribune)

Alors que perdurent les difficultés de recrutement, la question de la qualité de vie et des conditions de travail revient au cœur du débat. Dans sa déclaration de politique générale, le Premier ministre Gabriel Attal a demandé à ses ministres d’expérimenter au sein de leurs administrations la semaine « en » 4 jours, à salaire et temps de travail constants, afin de renforcer l’attractivité et la fidélisation de la fonction publique, et d’offrir un meilleur équilibre de vie aux agents.

Dans la fonction publique, l’intérêt d’une carrière linéaire et statutaire compense en effet de moins en moins, pour les jeunes diplômés, le manque de reconnaissance salariale et sociale. La semaine en 4 jours pourrait aussi permettre d’allonger l’amplitude horaire d’ouverture des services publics aux usagers.

Et si cette quantité accrue s’accompagnait d’une qualité de service renforcée, elle pourrait véritablement améliorer la satisfaction des usagers.

Mais les risques sont nombreux, pour la fonction publique comme pour l’entreprise privée du reste. L’expérimentation augure d’abord mal d’une volonté d’agir de l’exécutif dans le domaine de la réforme de la fonction publique, pourtant indispensable pour contribuer à réduire la dette publique et à restaurer notre souveraineté financière. Elle pourrait également réduire les jours ouvrés de service des administrations.

Avec 1h50 de plus par jour, le nouveau rythme de travail risque d’augmenter la pénibilité du travail, altérant non seulement la qualité de vie au travail, mais aussi la qualité de service des administrations et des entreprises. Ce rythme risque encore de compliquer l’exercice des responsabilités familiales. L’expérimentation n’a d’ailleurs pas rencontré le succès chez les agents des Urssaf de Picardie où elle était testée pour la première fois pendant un an…

La semaine de travail en 4 jours revient à accorder 47 jours de temps libre supplémentaires par an. C’est reléguer un peu plus le travail dans l’organisation de la semaine et de l’année. C’est apporter de l’eau au moulin des chantres de la remise en cause de la valeur travail, qu’ils annoncent la fin du travail ou dénoncent les bullshit jobs.

Depuis l’humanisme des Lumières, le travail a pourtant toujours occupé un rôle structurant pour l’homme dans la société. Et plus que toute autre organisation économique, les TPE-PME accordent une grande valeur au travail. Car c’est par les statuts individuels et collectifs que les individus reçoivent considération et reconnaissance. Valoriser le travail permet ainsi de faire société au double sens économique, de l’entreprise, et citoyen, de la collectivité.

Expérimenter la semaine en 4 jours, c’est finalement ne pas travailler moins pour risquer de ne pas travailler mieux ! En tout état de cause, l’expérimentation ne saurait aboutir à l’élaboration d’une norme générale. Dans la fonction publique comme dans l’entreprise privée, il faut du cas par cas, sur la base du volontariat ou des recommandations de branches.

Alors que près de deux entrepreneurs de TPE-PME sur trois renoncent encore à des marchés ou réduisent leur activité en raison des difficultés de recrutement, de trop nombreux candidats à l’emploi continuent de décliner des offres, parfois à la moindre contrainte. C’est pourquoi la priorité des priorités doit être de redonner le goût et la fierté du travail « bien fait » à ceux qui s’en détournent, parfois pour lui préférer des revenus sociaux. Dans cette perspective, la « valeur travail » doit redevenir une valeur plus consensuelle au sein de la société, à droite, à gauche et ailleurs.

À cette fin, il est nécessaire de réfléchir, de se positionner et d’agir sur le nouveau sens du travail et le nouvel engagement au travail dans une société, tout à la fois de plus en plus complexe et éduquée, où « l’individu citoyen » ne se contente plus de satisfaire ses besoins élémentaires au travail mais veut satisfaire, et à raison, son besoin de s’accomplir pleinement.

Semaine en 4 jours : et la valeur travail ?

Semaine en 4 jours : et  la valeur travail  ? 

 À juste titre le président de la CPME Paris s’interroge sur la dérive de la valeur travail surtout avec la proposition de la semaine en quatre jours. Déjà les 35 heures avaient constitué un énorme choc de compétitivité mais aussi avait engagé un processus de délitement de la valeur travail y compris chez les cadres. Or globalement la France accuse un retard considérable concernant la proportion d’actifs potentiels réellement au travail. Un handicap de productivité et de compétitivité. Alors que perdurent les difficultés de recrutement, le Président de la CPME Paris Bernard Cohen-Hadad et fondateur du think tank Etienne Marcel donne la priorité à la valeur travail.( dans la Tribune)

Alors que perdurent les difficultés de recrutement, la question de la qualité de vie et des conditions de travail revient au cœur du débat. Dans sa déclaration de politique générale, le Premier ministre Gabriel Attal a demandé à ses ministres d’expérimenter au sein de leurs administrations la semaine « en » 4 jours, à salaire et temps de travail constants, afin de renforcer l’attractivité et la fidélisation de la fonction publique, et d’offrir un meilleur équilibre de vie aux agents.

Dans la fonction publique, l’intérêt d’une carrière linéaire et statutaire compense en effet de moins en moins, pour les jeunes diplômés, le manque de reconnaissance salariale et sociale. La semaine en 4 jours pourrait aussi permettre d’allonger l’amplitude horaire d’ouverture des services publics aux usagers.

Et si cette quantité accrue s’accompagnait d’une qualité de service renforcée, elle pourrait véritablement améliorer la satisfaction des usagers.

Mais les risques sont nombreux, pour la fonction publique comme pour l’entreprise privée du reste. L’expérimentation augure d’abord mal d’une volonté d’agir de l’exécutif dans le domaine de la réforme de la fonction publique, pourtant indispensable pour contribuer à réduire la dette publique et à restaurer notre souveraineté financière. Elle pourrait également réduire les jours ouvrés de service des administrations.

Avec 1h50 de plus par jour, le nouveau rythme de travail risque d’augmenter la pénibilité du travail, altérant non seulement la qualité de vie au travail, mais aussi la qualité de service des administrations et des entreprises. Ce rythme risque encore de compliquer l’exercice des responsabilités familiales. L’expérimentation n’a d’ailleurs pas rencontré le succès chez les agents des Urssaf de Picardie où elle était testée pour la première fois pendant un an…

La semaine de travail en 4 jours revient à accorder 47 jours de temps libre supplémentaires par an. C’est reléguer un peu plus le travail dans l’organisation de la semaine et de l’année. C’est apporter de l’eau au moulin des chantres de la remise en cause de la valeur travail, qu’ils annoncent la fin du travail ou dénoncent les bullshit jobs.

Depuis l’humanisme des Lumières, le travail a pourtant toujours occupé un rôle structurant pour l’homme dans la société. Et plus que toute autre organisation économique, les TPE-PME accordent une grande valeur au travail. Car c’est par les statuts individuels et collectifs que les individus reçoivent considération et reconnaissance. Valoriser le travail permet ainsi de faire société au double sens économique, de l’entreprise, et citoyen, de la collectivité.

Expérimenter la semaine en 4 jours, c’est finalement ne pas travailler moins pour risquer de ne pas travailler mieux ! En tout état de cause, l’expérimentation ne saurait aboutir à l’élaboration d’une norme générale. Dans la fonction publique comme dans l’entreprise privée, il faut du cas par cas, sur la base du volontariat ou des recommandations de branches.

Alors que près de deux entrepreneurs de TPE-PME sur trois renoncent encore à des marchés ou réduisent leur activité en raison des difficultés de recrutement, de trop nombreux candidats à l’emploi continuent de décliner des offres, parfois à la moindre contrainte. C’est pourquoi la priorité des priorités doit être de redonner le goût et la fierté du travail « bien fait » à ceux qui s’en détournent, parfois pour lui préférer des revenus sociaux. Dans cette perspective, la « valeur travail » doit redevenir une valeur plus consensuelle au sein de la société, à droite, à gauche et ailleurs.

À cette fin, il est nécessaire de réfléchir, de se positionner et d’agir sur le nouveau sens du travail et le nouvel engagement au travail dans une société, tout à la fois de plus en plus complexe et éduquée, où « l’individu citoyen » ne se contente plus de satisfaire ses besoins élémentaires au travail mais veut satisfaire, et à raison, son besoin de s’accomplir pleinement.

Rendez-vous ophtalmos : 48 jours en moyenne….mais jusqu’à huit ou neuf mois

Rendez-vous ophtalmos : 48 jours en moyenne….mais jusqu’à huit ou neuf mois


Encore une moyenne qui ne signifie pas grand-chose tellement les écarts sont importants. En effet d’après le Syndicat national des ophtalmologistes (Snof), le délai moyen pour obtenir un rendez-vous de contrôle de la vue chez un ophtalmo était 48 jours, contre 52 jours en 2022 et 68 jours en 2019.Des délais qui se raccourcisse en moyenne mais qui s’allonge dans les déserts médicaux puisqu’il faut attendre assez souvent entre huit et neuf mois.

Le délai médian était de son côté de 24 jours, contre 30 en 2022 ou 43 en 2019. Pour obtenir un rendez-vous plus urgent, lié à l’apparition de symptômes (points noirs, filaments, etc…), le délai moyen a pour sa part légèrement réaugmenté à 8 jours, contre 7 jours en 2022 mais 27 en 2019, selon les chiffres du Snof. Le délai médian était de 4 jours, contre 5 jours en 2022 et 10 jours en 2019, première année de cette étude.

La poursuite en 2023 de la réduction du délai de prise de rendez-vous s’explique notamment par le développement du «travail aidé» chez les ophtalmos, de plus en plus nombreux (78% en 2023) à exercer avec des assistants médicaux, orthoptistes ou autres professionnels, selon le Snof. Par ailleurs, le nombre de médecins ophtalmologistes est en cours de stabilisation, après les reculs de ces dernières années. «Les effectifs globaux devraient commencer à augmenter en 2024», selon le Snof.

Température: Deuxième record mondial en deux jours

température: Deuxième record mondial en deux jours

La journée de mardi a été la plus chaude jamais mesurée au niveau mondial, battant largement le record établi la veille, selon des mesures préliminaires mercredi d’un observatoire météorologique américain, alors que les températures mondiales sont quasi quotidiennement à des niveaux inédits depuis début juin. Pendant la journée du 4 juillet, la température moyenne de l’air à la surface de la planète a été mesurée à 17,18°C par un organisme dépendant de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA), qui n’a cependant pas encore donné de confirmation officielle pour cette journée.

Cette mesure dépasse nettement les 17,01°C mesurés lundi et qui battaient déjà avec une marge significative le record journalier précédent (16,92°C) établi le 14 août 2016 et répété le 24 juillet 2022, selon ces données produites par un modèle des National Centers for Environmental Prediction du NOAA, et mises en lignes par des chercheurs de l’université du Maine. Ces données remontent jusqu’à 1979. La température de l’air, qui oscille entre environ 12°C et 17°C de moyenne journalière au cours de l’année, était en moyenne de 16,20°C début juillet entre 1979 et 2000 selon ce système de mesures.

Début juin déjà, les températures moyennes mondiales ont été les plus chaudes jamais enregistrées pour cette période par le service européen Copernicus, battant les précédents records avec une «marge substantielle». Ces observations sont un probable avant-goût du phénomène El Niño- généralement associé à une augmentation des températures mondiales – couplé aux effets du réchauffement climatique provoqué par l’activité humaine.

Les écolos et le maire de de Grenoble veulent la suppression des jours fériés religieux

Les écolos et le maire de de Grenoble veulent la suppression des jours fériés religieux

Les écolos qui ont réussi à se faire élire maire dans les grandes villes se caractérisent par des prises de position de plus en plus anachroniques et fantaisistes. Ainsi le maire de Grenoble propose-t-il de supprimer les jours fériés religieux. (Une majorité des sympathisants des écolos y seraient aussi favorables d’après sondage); Il propose à la place des fêtes de nature plus civile comme par exemple extension du mariage aux personnes homosexuelles. Si les écolos s’écroulent aux prochaines élections, on saura pourquoi ! Le maire de Grenoble serait sans doute mieux de se préoccuper de la sécurité de sa ville qui est une des moins sûres de France.En outre et surtout le maire de Grenoble fait une grande confusion entre la dimension cultuelle et culturelle des jours fériés. Un amalgame qui conduit à une grande confusion sociétale et idéologique.

Sur le réseau social Twitter, l’édile grenoblois a d’abord proposé de supprimer les jours fériés religieux afin de «rendre le calendrier plus pluraliste». Invité par la suite sur BFMTV ce lundi, l’élu EELV a détaillé sa proposition, en plaidant pour la possibilité de choisir ses jours fériés «en fonction des convictions spirituelles».

Éric Piolle s’est prononcé sur ce sujet épineux à la suite des nombreuses absences scolaires constatées le jour de l’Aïd, fête musulmane qui marque la rupture du jeûne du mois de ramadan. «Je rappelle que les élèves et les agents ont le droit d’être absents pour des fêtes religieuses», a notamment tenu à commenter le maire grenoblois.

L’élu écologiste a aussi proposé d’établir de nouveaux jours fériés qui soient «des signes attachés à notre Histoire», évoquant la Commune de Paris, des fêtes liées aux droits de la femme ou des personnes LGBT comme le jour de l’extension du mariage aux personnes homosexuelles, ou encore l’abolition de l’esclavage qui est actuellement férié uniquement dans les départements outre-mer.

Aujourd’hui, les jours fériés sont au nombre de 11 en France, à l’exception de l’Alsace, de la Moselle et des DOM-TOM, en raison de particularismes locaux. Six sont de nature religieuse, les cinq autres commémorent des grandes dates de l’histoire.

Le maire EELV de Grenoble veut la suppression des jours fériés religieux

Le maire EELV de Grenoble veut la suppression des jours fériés religieux

Les écolos si on réussit à se faire élire maire dans les grandes villes ce caractérise par des prises de position de plus en plus anachronique et fantaisiste. Ainsi le maire de Grenoble propose-t-il de supprimer les jours fériés religieux. Il propose à la place des fêtes de nature plus civile comme par exemple extension du mariage aux personnes homosexuelles. Si les écolos s’écroulent aux prochaines élections, on saura pourquoi ! Le maire de Grenoble serait sans doute mieux de se préoccuper de la sécurité de sa ville qui est une des moins sûres de France.

Sur le réseau social Twitter, l’édile grenoblois a d’abord proposé de supprimer les jours fériés religieux afin de «rendre le calendrier plus pluraliste». Invité par la suite sur BFMTV ce lundi, l’élu EELV a détaillé sa proposition, en plaidant pour la possibilité de choisir ses jours fériés «en fonction des convictions spirituelles».

Éric Piolle s’est prononcé sur ce sujet épineux à la suite des nombreuses absences scolaires constatées le jour de l’Aïd, fête musulmane qui marque la rupture du jeûne du mois de ramadan. «Je rappelle que les élèves et les agents ont le droit d’être absents pour des fêtes religieuses», a notamment tenu à commenter le maire grenoblois.

L’élu écologiste a aussi proposé d’établir de nouveaux jours fériés qui soient «des signes attachés à notre Histoire», évoquant la Commune de Paris, des fêtes liées aux droits de la femme ou des personnes LGBT comme le jour de l’extension du mariage aux personnes homosexuelles, ou encore l’abolition de l’esclavage qui est actuellement férié uniquement dans les départements outre-mer.

Aujourd’hui, les jours fériés sont au nombre de 11 en France, à l’exception de l’Alsace, de la Moselle et des DOM-TOM, en raison de particularismes locaux. Six sont de nature religieuse, les cinq autres commémorent des grandes dates de l’histoire.

1234



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol