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Politique- « La Provence » : encore un journal racheté par un grand financier

Politique- « La Provence » : encore un journal racheté par un grand financier

En rachetant « La Provence », le PDG du troisième armateur mondial se place dans la lignée de Gaston Defferre et de Bernard Tapie, anciens propriétaires du journal et hommes d’influence. M. Saadé dit vouloir « participer au rayonnement » de Marseille, mais ses intentions restent floues.

Une sorte de continuité de nature politique. Le patron de la CMA avait considérablement grossi en rachetant à bon compte la CGM grâce aux décisions de Juppé et à ses relations particulières avec le RPR. Aujourd’hui 80 % de la grande presse est détenue par des financiers sans doute pas pour des motifs philanthropiques ou démocratiques mais évidemment pour peser sur l’opinion. Pas étonnant si la plupart des grands médias se ressemblent et se caractérisent par des lignes électorales globalement proches du pouvoir et des grands intérêts NDLR

« Je ne veux ni racheter l’OM ni devenir maire de Marseille. » Les propos datent de janvier 2022, tenus au détour d’un entretien accordé au Monde par Rodolphe Saadé, dans son bureau au 30e étage de la tour CMA CGM, vue imprenable sur le port. Depuis, le président-directeur général du troisième armateur mondial a livré un duel acharné et arraché à un autre milliardaire, Xavier Niel [actionnaire à titre individuel du Monde], le journal La Provence, principal quotidien du Sud-Est. Pour 81 millions d’euros – une goutte dans l’océan des bénéfices vertigineux de plus de 15 milliards d’euros que réalisera son groupe en 2022 pour la deuxième année d’affilée – « Citizen Saadé », 52 ans, fait ses premiers pas dans le monde des médias. Et figurait dans la liste des candidats au rachat de la chaîne de télévision M6, que Bertlesmann a renoncée à vendre, lundi 3 octobre.

Rodolphe Saadé ne rêve ni de l’Olympique de Marseille ni de l’hôtel de ville. Mais en reprenant La Provence, il se place, qu’il le veuille ou non, dans les traces d’un ex-président du club de football, Bernard Tapie, et d’un ancien maire, le socialiste Gaston Defferre. Si ce dernier, historique propriétaire du Provençal et du Méridional, fusionnés en 1997 dans le titre actuel, utilisait les journaux pour contrôler l’expression politique dans sa ville et faire écho à sa propagande de campagne, l’homme d’affaires, lui, n’aura finalement pas mis son média au soutien d’un come-back électoral. La maladie l’a emporté le 3 octobre 2021.

A l’aune de ce passé récent, le rachat du grand quotidien marseillais par le premier employeur privé de Marseille – 2 900 des 150 000 salariés mondiaux de la CMA CGM y travaillent – pose la question du rôle de ce nouveau mastodonte dans les rapports de force politiques de la ville. En 2022, La Provence ne tire plus qu’à 70 000 exemplaires et a perdu près de 15 millions d’euros en deux ans. Sa stratégie numérique est confuse. Mais, même exsangue financièrement, forcé de vendre son siège historique début 2021 pour se renflouer, le quotidien reste un lieu de pouvoir.
Incontournable puissance locale

Si le plan de relance imaginé par Rodolphe Saadé, qui prévoit d’y injecter 50 millions d’euros, porte ses fruits, il peut récupérer rapidement une partie de son influence. Pour quel usage ? Difficile de le pronostiquer aujourd’hui. Le patron balaye tout objectif politique. Les « chicayas » marseillaises, stigmatisées par Emmanuel Macron dans son discours du 2 septembre 2021, semblent loin des préoccupations quotidiennes d’un entrepreneur qui, ces derniers mois, a finalisé l’acquisition d’un terminal maritime dans le port de Los Angeles, de 9 % du capital d’Air France-KLM et racheté le leader européen de la logistique automobile Gefco.

« La Provence » : encore un journal racheté par un grand financier

« La Provence » : encore un journal racheté par un grand financier

En rachetant « La Provence », le PDG du troisième armateur mondial se place dans la lignée de Gaston Defferre et de Bernard Tapie, anciens propriétaires du journal et hommes d’influence. M. Saadé dit vouloir « participer au rayonnement » de Marseille, mais ses intentions restent floues.

Une sorte de continuité de nature politique. Le patron de la CMA avait considérablement grossi en rachetant à bon compte la CGM grâce aux décisions de Juppé et à ses relations particulières avec le RPR. Aujourd’hui 80 % de la grande presse est détenue par des financiers sans doute pas pour des motifs philanthropiques ou démocratiques mais évidemment pour peser sur l’opinion. Pas étonnant si la plupart des grands médias se ressemblent et se caractérisent par des lignes électorales globalement proches du pouvoir et des grands intérêts NDLR

« Je ne veux ni racheter l’OM ni devenir maire de Marseille. » Les propos datent de janvier 2022, tenus au détour d’un entretien accordé au Monde par Rodolphe Saadé, dans son bureau au 30e étage de la tour CMA CGM, vue imprenable sur le port. Depuis, le président-directeur général du troisième armateur mondial a livré un duel acharné et arraché à un autre milliardaire, Xavier Niel [actionnaire à titre individuel du Monde], le journal La Provence, principal quotidien du Sud-Est. Pour 81 millions d’euros – une goutte dans l’océan des bénéfices vertigineux de plus de 15 milliards d’euros que réalisera son groupe en 2022 pour la deuxième année d’affilée – « Citizen Saadé », 52 ans, fait ses premiers pas dans le monde des médias. Et figurait dans la liste des candidats au rachat de la chaîne de télévision M6, que Bertlesmann a renoncée à vendre, lundi 3 octobre.

Rodolphe Saadé ne rêve ni de l’Olympique de Marseille ni de l’hôtel de ville. Mais en reprenant La Provence, il se place, qu’il le veuille ou non, dans les traces d’un ex-président du club de football, Bernard Tapie, et d’un ancien maire, le socialiste Gaston Defferre. Si ce dernier, historique propriétaire du Provençal et du Méridional, fusionnés en 1997 dans le titre actuel, utilisait les journaux pour contrôler l’expression politique dans sa ville et faire écho à sa propagande de campagne, l’homme d’affaires, lui, n’aura finalement pas mis son média au soutien d’un come-back électoral. La maladie l’a emporté le 3 octobre 2021.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Rodolphe Saadé, la révolution de l’héritier
A l’aune de ce passé récent, le rachat du grand quotidien marseillais par le premier employeur privé de Marseille – 2 900 des 150 000 salariés mondiaux de la CMA CGM y travaillent – pose la question du rôle de ce nouveau mastodonte dans les rapports de force politiques de la ville. En 2022, La Provence ne tire plus qu’à 70 000 exemplaires et a perdu près de 15 millions d’euros en deux ans. Sa stratégie numérique est confuse. Mais, même exsangue financièrement, forcé de vendre son siège historique début 2021 pour se renflouer, le quotidien reste un lieu de pouvoir.
Incontournable puissance locale
Si le plan de relance imaginé par Rodolphe Saadé, qui prévoit d’y injecter 50 millions d’euros, porte ses fruits, il peut récupérer rapidement une partie de son influence. Pour quel usage ? Difficile de le pronostiquer aujourd’hui. Le patron balaye tout objectif politique. Les « chicayas » marseillaises, stigmatisées par Emmanuel Macron dans son discours du 2 septembre 2021, semblent loin des préoccupations quotidiennes d’un entrepreneur qui, ces derniers mois, a finalisé l’acquisition d’un terminal maritime dans le port de Los Angeles, de 9 % du capital d’Air France-KLM et racheté le leader européen de la logistique automobile Gefco.

Fin de vie : le journal « Le Monde » déraille encore

Fin de vie  : le journal « Le Monde » déraille encore

Une fois de plus, le journal Le Monde déraille encore à propos de son soutien à la convention citoyenne sur la fin de vie.Par précaution oratoire, le monde souhaite quand même que les députés et sénateurs soient « associés » à la réflexion. Le « Mond »e participe ainsi à la grande confusion entre la démocratie participative et la démocratie représentative. Et ce n’est sûrement pas avec une organisation de type discussion de bistrot manipulée par les experts qu’on aura gagné en pertinence et en démocratie. NDLR

La convention citoyenne sur la question de la fin de vie sera utile, à condition qu’elle soit réellement ouverte, que le dialogue prévu dans les régions ne soit pas de pure forme, et que, puisqu’il s’agit de nourrir un éventuel projet de loi, les députés et sénateurs y soient associés.

 

Ala fois terriblement complexe et universelle, douloureuse mais essentielle, la question de la fin de vie a quitté depuis quelques décennies seulement le champ du tabou pour devenir un débat de société récurrent, dans un contexte de montée des revendications à l’autonomie individuelle.

En annonçant, lundi 12 septembre, le lancement en octobre d’une convention citoyenne sur ce sujet, Emmanuel Macron répond à la revendication croissante d’un « droit à mourir dans la dignité ». Celle-ci est portée par une très large majorité des Français, même si les sondages qui l’attestent ne permettent pas de faire la part entre le souhait individuel d’une mort digne et l’approbation d’une possible aide active à mourir qu’il s’agirait de légaliser.

Six ans après le vote de la loi Claeys-Leonetti, qui autorise une « sédation profonde et continue jusqu’au décès » pour des malades en très grande souffrance dont le pronostic vital est engagé à court terme, le choix du président de la République de rouvrir le débat ne reflète pas seulement sa volonté de marquer son deuxième quinquennat par une réforme de société qu’il n’avait pourtant guère encouragée lors du premier, mais une nette évolution du débat.

 

L’avis du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) rendu public mardi 13 septembre marque un tournant. Pour la première fois, il admet, à de « strictes » conditions et sur initiative du Parlement, « la possibilité d’un accès légal à une assistance au suicide ». Il s’agit d’aider à mourir des personnes non pas en fin de vie, mais « atteintes de maladies graves et incurables provoquant des souffrances (…) réfractaires dont le pronostic vital est engagé à moyen terme ». Le retentissement de la dénonciation, par la chanteuse Line Renaud, des « failles et insuffisances majeures » de la loi actuelle, et l’écho de la mort, par « assistance au décès », légale en Suisse, du cinéaste Jean-Luc Godard, ne font qu’appuyer la nécessité d’un large débat.

Dans ce contexte nouveau, et s’agissant d’une question qui engage les fondements de la société et qui soulève des enjeux potentiellement redoutables, la décision d’organiser une « grande consultation citoyenne », souhaitée par Jean-François Delfraissy, le président du CCNE lui-même, paraît pertinente. Ecouter les simples citoyens, les acteurs du système de santé et les représentants de tous les courants de pensée est une nécessité sur un sujet qui mêle l’intime, la médecine et la morale collective.

 

Tout doit être fait pour que les déceptions soulevées par la convention citoyenne pour le climat de 2020 ne se renouvellent pas. La nouvelle consultation pourra être utile au pays, à condition qu’elle soit réellement ouverte, sans aboutissement préconçu, que le dialogue prévu dans les régions ne soit pas de pure forme, et que, puisqu’il s’agit de nourrir un éventuel projet de loi, les députés et sénateurs y soient associés.

Conseil national de la Refondation : le journal « le Monde déraille »!

Conseil national de la Refondation : le journal  « le Monde déraille »!

 

De temps en temps le journal « Le Monde » qui se voudrait la conscience de la gauche entretient des liens plus qu’ambigus avec le pouvoir en place sans doute pour  rééquilibrer sa posture. C’est le cas avec cet édito du journal consacré aux bienfaits du conseil national de la Refondation qui doit résoudre avec des amateurs tirés au hasard et  en quelques semaines des problèmes comme l’emploi, l’école, la santé, le vieillissement et la transition écologique alors que des milliers et des milliers de représentants d’institutions et d’organisations n’ont pas trouvé la martingale. L’édito affirme que ce conseil national qui ne fonctionnera que quelques mois à peine pourra associer la France des profondeurs. Et de comparer au final l’initiative avec la cogestion allemande qui elle a su mettre en place les institutions permanentes associées dans l’économie les partenaires concernés.Un édito qui sent les parfums des salons parisiens. En tout cas, un conseil national de la Refondation critiqué par une majorité des Français qui décèlent évidemment l’opération politicienne. NDLR

 

Edito du Monde

L’instance lancée par Emmanuel Macron est boycottée par ses opposants et suscite le doute jusque dans son camp. Pourtant, cet outil de démocratie participative permettrait d’associer un maximum d’acteurs de terrain pour tenter de faire face à la grande bascule à laquelle est confronté le pays.

 

Le boycott par tous les partis d’opposition et une partie des syndicats de la réunion du Conseil national de la refondation, jeudi 8 septembre, à Marcoussis (Essonne), reflète l’état d’extrême crispation dans lequel se trouve le pays après la double séquence électorale du printemps. Sanctuarisation des droits retrouvés du Parlement, refus d’avaliser la création d’un nouveau « machin » considéré comme superfétatoire au regard des nombreuses instances existantes, la droite et la gauche rivalisent d’arguments pour refuser d’entrer dans la démarche entreprise par le président de la République au lendemain du scrutin présidentiel.

L’objectif affiché par le chef de l’Etat était de réunir les représentants des partis politiques, des élus locaux, des syndicats, des organisations associatives et environnementales pour tenter de partager un diagnostic sur la grande bascule qu’est en train de vivre le pays et tenter d’innover sur cinq sujets qui influent sur la vie des Français : l’emploi, l’école, la santé, le vieillissement et la transition écologique. Le flou du cadrage n’a fait que renforcer les préventions.

L’opposition est faite pour s’opposer, et l’on peut comprendre que, après le résultat des élections législatives, qui a privé le président de la République d’une majorité absolue à l’Assemblée nationale, elle cherche encore à pousser son avantage. La verticalité du précédent quinquennat est dans toutes les têtes, si bien que toute initiative venue du chef de l’Etat est entachée de soupçon. La référence au prestigieux Conseil national de la Résistance, qui était parvenu à accoucher des grandes réformes de l’après-guerre sous l’égide du général de Gaulle, n’est pas faite pour calmer les esprits.

La politique de la chaise vide est cependant risquée pour les partis de gouvernement qui ont été aux commandes ces trente dernières années et ne peuvent s’exonérer de l’état dans lequel se trouvent l’école et l’hôpital public, deux grands services publics confrontés l’un et l’autre à une crise de moyens et de vocations sans précédent. Tant de plans nationaux considérés sur le moment comme salvateurs et pourtant insuffisants se sont succédé ces dernières années que la promotion d’une méthode nouvelle pour tenter de faire reculer les inégalités sociales et territoriales ne peut être balayée d’un revers de la main.

Affirmer quelques grands principes au niveau national puis rechercher des solutions différenciées sur les territoires en associant un maximum d’acteurs de terrain est une piste à explorer, d’autant que le monde associatif, beaucoup moins dévitalisé que les partis et les syndicats, est prêt à s’engager.

Que chaque parti prépare dès à présent l’alternance, notamment parce que le président de la République ne pourra pas se représenter en 2027, est un réflexe sain et normal. Mais que cette anticipation conduise l’opposition à se crisper chaque jour un peu plus dans un refus quasi pavlovien de toute évolution, y compris démocratique, au prétexte que celle-ci serait lancée d’en haut, est préoccupant. Une telle attitude revient à nier la gravité de la crise démocratique. Elle conduit aussi à donner le sentiment que l’ampleur et la rapidité des changements induits par le réchauffement climatique sont minimisées.

Ce qui se passe outre-Rhin devrait nous inspirer. L’Allemagne, qui a longtemps dominé la zone euro de toute sa puissance économique, est obligée de revoir de fond en comble son modèle de développement. Le choc est rude, mais elle dispose de deux atouts pour le surmonter : la culture du compromis, d’une part, l’idée que le pays a tous les atouts pour s’en sortir, de l’autre. Ces deux ingrédients font cruellement défaut en France. Il faut collectivement apprendre à les apprivoiser.

« La Provence » : encore un journal racheté par un industriel, pour quoi faire ?

« La Provence » : encore un journal racheté par un industriel, pour quoi faire ?

 

 

CMA CGM s’empare de La Provence après un accord avec Xavier Niel; La grande presse est déjà détenue à 80 % par des financiers et des industriels. De quoi s’interroger sur le fonctionnement de la démocratie en France dans la mesure où les lignes éditoriales sont forcément influencées par les intérêts des propriétaires de journaux. Cette fois ,c’est la Provence, ancien journal de Tapie qui passe dans les mains de l’armateur CMA–CGM.

L’armateur basé à Marseille CMA-CGM va pouvoir racheter 100% du groupe de presse régionale La Provence. Après des mois de conflit judiciaire avec son concurrent au rachat, Xavier Niel, le géant des mers s’est accordé avec l’entrepreneur qui lui vend ses 11% du capital de La Provence. Agacée jusqu’ici par l’entêtement judiciaire de Xavier Niel, La Provence a immédiatement partagé son « soulagement ».

 

C’est la fin d’un feuilleton qui aura tenu en haleine les Marseillais et les Provençaux pendant un an. CMA CGM s’est officiellement mis d’accord ce mardi avec NJJ, la holding du fondateur de Free Xavier Niel. L’armateur lui rachète ses 11% de parts dans le groupe de presse La Provence, qui possède d’autres titres que le quotidien marseillais notamment Corse-Matin. Cela ouvre la porte à un rachat définitif et total de La Provence par CMA CGM qui en deviendrait l’unique propriétaire.

L’offre du géant mondial du transport maritime, également basé à Marseille, est désormais seule en lice pour reprendre les 89% à vendre de La Provence, jusqu’ici propriété de Groupe Bernard Tapie (GBT), holding en liquidation de l’ancien patron et président de l’Olympique de Marseille mort en octobre dernier.

Peu de monde s’étonne de cette mainmise de la finance sur les grands médias et pour cause on voit mal ces médias appartenant à des financiers critiquer le processus d’appropriation de la démocratie par des intérêts économiques.Quand on voit ce que Bolloré par exemple fait des  médias acquis, il y a de sérieuses raisons de s’interroger sur l’objectivité de la presse

Taux d’intérêt : une hausse limitée par la Fed

Taux d’intérêt : une hausse limitée  la Fed

Ou pense que la FED sera amenée à augmenter ses taux lors  de sa réunion des 15 et 16 mars. Cependant ils sont peu nombreux à pronostiquer un relèvement brutal. La majorité pense que la hausse sera de 25 points de  base, une minorité pronostique 50 points de base.

Ce qui paraît certain , c’est que de cette stratégie de remontée des taux sera certes progressive mais continue car l’inflation atteint des niveaux inquiétants aux États-Unis : encore 7 % en janvier sur un an.

 

Information du journal le « Monde »: Les meilleurs distributeurs automatiques de croquettes pour chiens et chats !

Information du journal  le « Monde »:  Les meilleurs distributeurs automatiques de croquettes pour chiens et chats !

 

Le très sérieux journal Le Monde consacre un très long article aux vertus comparées des distributeurs automatiques de croquettes pour chien et chat. Un article sans doute intéressant pour les  amis des animaux mais qui peut-être s’éloigne un peu de la ligne éditoriale traditionnelle de ce journal. Le problème c’est que le Monde comme la plupart des médias subit une crise économique et du coup qu’il convient de faire preuve d’un peu de complaisance quant aux dérives thématiques.

Il n’est guère étonnant que globalement la totalité de la presse écrite connaisse une crise structurelle d’ampleur depuis des années caractérisées notamment par une baisse du lectorat. D’un certain point de vue d’ailleurs ces grands médias ont aussi une part de responsabilité dans l’écart de plus en plus important constaté entre le système politique, les lecteurs, le consommateur ou le citoyen.

Les journaux sont d’ailleurs davantage une espèce de conglomérat d’informations sans grande cohérence entre elles qui fait l’impasse sur souvent l’aspect systémique et complexe qu’il est relie. L’information d’un jour est dévorée par l’information tout aussi succincte du lendemain. Le plus souvent d’ailleurs dans d’autres journaux, on se contente tout simplement de reprendre bêtement les dépêches d’agences, d’institutions officielles, du gouvernement ou des lobbys. Et cela sans autre approfondissement et mise en valeur des enjeux.

Pour les chats et les chiens en tout cas le Monde  aura apporté une contribution sans doute historique à la manière de nourrir nos petits amis sans parler des progrès technologiques qui affectent aussi le mode de distribution des repas.

 

Exemple d’information: 

« Ce distributeur en forme de soucoupe comprend cinq sections programmables pour distribuer des croquettes à n’importe quelle heure de la journée. Il est plus précis que les autres types de distributeurs automatiques et votre animal aura du mal à le renverser. »

Pas de quoi non plus renverser le lecteur mais le Monde  semble aussi avoir renoncé à traiter des thèmes un peu plus fondamentaux, plus complexes mais plus clivants. Avec les chiens et les chats, on évite sans doute le clivage gauche droite, écolo et productiviste, universaliste et woke !

Le journal “Libération” encore menacé

Le journal “Libération” encore menacé

Les conditions de la cession du journal par Altice et Patrick Drahi à un « fonds de dotation » ne sont pas, pour l’heure, à même de garantir la pérennité du titre fondé par Jean-Paul Sartre et Serge July. Intellectuels et artistes, parmi lesquels Julia Cagé et Pap Ndiaye, lancent un appel, dans une tribune au « Monde ».

 

Tribune. Le 3 septembre, le transfert de Libération à un fonds de dotation, le « Fonds de dotation pour une presse indépendante », est devenu effectif. Une bonne nouvelle ?

Sur le papier, et à ne s’arrêter qu’aux mots, on pourrait penser que oui. Le « fonds de dotation » est, pour le dire simplement, une forme juridique qui permet, en France, de bénéficier des avantages de la fondation (en particulier des réductions d’impôt) avec la simplicité de l’association. Pour les médias, cette forme juridique pourrait en principe avoir de nombreux avantages. Pour commencer, le transfert de Libération à ce fonds devrait théoriquement rendre son capital incessible. Autrement dit, il ne serait plus possible à des actionnaires mal intentionnés de mettre la main sur le quotidien. Comment mieux protéger l’indépendance des journalistes qu’en sanctuarisant le capital de leur média !

Ensuite, un fonds de dotation est à but non lucratif. L’information est un bien public qui, en tant que tel, ne peut être laissé entre les seules mains du marché, au risque de voir sa qualité sacrifiée au profit de la rentabilité, l’histoire ne nous l’a que trop bien appris. Transformer un journal en média à but non lucratif – ce qui ne l’empêche aucunement, précisons-le, d’avoir des activités commerciales, mais garantit simplement que les dividendes soient réinvestis plutôt que distribués à des actionnaires –, c’est aller dans le sens de l’histoire et reconnaître l’importance de la presse pour la démocratie. Mediapart a d’ailleurs, il y a tout juste un an, effectué une mue similaire, avec la création d’un « Fonds pour une presse libre ».

Devrions-nous ainsi nous féliciter de la transformation capitalistique du journal de Jean-Paul Sartre et Serge July, créé en 1973 comme un « organe quotidien entièrement libre » et dirigé à ses débuts par ses salariés ? On le pourrait si la liberté de ses journalistes était entièrement garantie et qu’ils retrouvaient ainsi l’esprit d’il y a quelques décennies. Or ce n’est pas ce qui semble aujourd’hui se dessiner. Le fonds de dotation sera incessible, certes, mais le schéma conçu par Altice n’empêche pas l’entrée d’un nouvel actionnaire au capital de Libération. Ce n’est donc pas la structure juridique qui garantit l’indépendance, mais les conditions de la prise de décision.

Quelle gouvernance se dessine aujourd’hui pour le fonds ? D’après les annonces qui ont été faites, sont appelés à siéger au conseil d’administration deux représentants d’Altice Médias et une troisième personne, dont le profil reste à déterminer. Mais Patrick Drahi, par la voix de ses représentants, a été clair, il n’y aura aucun représentant de la rédaction, et ne parlons même pas des lecteurs ! Or quels meilleurs garants de l’indépendance d’un titre que ceux qui le produisent ?

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Le journal Le monde : indépendance menacée

Le journal Le monde : indépendance menacée

 

 

Le journal le Monde, comme la plupart des grands médias est désormais dans les mains des financiers. La plupart du temps, il ne s’agit pas d’un investissement à vocation économique mais plutôt d’une opération visant à contrôler l’information et à manipuler l’opinion. Du fait du nouveau changement d’actionnariat, les journalistes du Monde appuyés par une pétition de très nombreuses personnalités revendiquent le maintien de l’indépendance de la ligne éditoriale. Quelque cinq cents personnalités ont signé vendredi 13 septembre une tribune en soutien aux journalistes du Mondeinquiets pour l’indépendance de leur journal. Parmi les signataires figurent notamment l’actrice Isabelle Huppert, la chanteuse Christine and The Queens, le prix Nobel de la paix Lech Walesa, le lanceur d’alerte Edward Snowden, l’ancien footballeur Lilian Thuram, l’écrivain Salman Rushdie ou le philosophe Edgar Morin.

Les journalistes du Monde avaient déjà sommé mardi leur nouvel actionnaire, l’investisseur Daniel Kretinsky, cinquième fortune tchèque, de  »garantir leur indépendance » en leur donnant un droit de regard sur les changements de contrôle capitalistique du groupe, via la signature d’un droit d’agrément. C’est  »une pièce indispensable de ce modèle : elle permettra au pôle d’indépendance du groupe Le Monde (…) de se prononcer, à l’avenir, sur l’entrée au capital de tout nouvel actionnaire majeur », soulignent les auteurs de la tribune en soutien aux journalistes.

La société des lecteurs du Monde est, elle aussi, montée au créneau pour soutenir le pôle d’indépendance, regroupant les sociétés de journalistes, personnels, fondateurs et lecteurs. Un des deux actionnaires majoritaires, Xavier Niel, a signé ce droit de regard lundi. La quasi-totalité des journalistes du Monde demande désormais à l’autre actionnaire majoritaire, Matthieu Pigasse, et à son nouvel associé, Daniel Kretinsky, de « cosigner cet accord » avant mardi.

Matthieu Pigasse a tenté de calmer le jeu face aux craintes des salariés du quotidien pour l’indépendance de leur groupe. Mais il a cependant refusé que ceux-ci fixent toutes les conditions d’une éventuelle cession. L’investisseur, qui a cédé 49% de ses parts à Daniel Kretinsky, a souligné dans une lettre au pôle d’indépendance du Monde qu’il avait toujours été favorable, sous conditions, à un  »droit d’agrément » en cas d’entrée d’un nouvel actionnaire majoritaire. Mais il a prévenu qu’il refuserait un  »droit de répudiation » qui permettrait aux salariés de le choisir directement.

 

Le journal L’Humanité en cessation de paiement : vers la fin du PC

Le journal L’Humanité en cessation de paiement : vers la fin du PC

Évidemment pour la démocratie on ne peut pas se réjouir de la disparition d’un journal, ceci étend l’extinction progressive du support médiatique et cohérente avec la perte de crédibilité du courant de pensée qu’il représente. D’une certaine manière le risque de disparition du journal L’Humanité est assez catastrophique mais finalement cohérent avec la perte de crédibilité d’un parti communiste. Un parti communiste qui a obtenu jusqu’à 30 % de voix l par exemple des municipales de 1947 pour aujourd’hui ne plus représenter que 2 à 3 %. De la même manière,  le journal L’Humanité qui en 1945 tirait à 400 000 exemplaires aujourd’hui voit sa diffusion réduite à 35 000. Une chute inévitable compte tenu de l’archaïsme de fonctionnement de ce parti. Un parti dans les derniers restes ont été jusque-là porté à bout de bras par le parti socialiste qui lui concédait quelques sièges. Malheureusement pour le parti communiste, le parti socialiste est aussi maintenant en voie de disparition et son soutien ne sera plus d’aucune aide. Ce qui est en jeu tant pour le parti communiste que pour le parti socialiste maintenant c’est l’extinction totale. En cause, des analyses et des positions n’ayant jamais été capables d’intégrer les évolutions systémiques qui affectent le monde économique, social, environnemental et sociétal. Bref un parti en retard d’une cinquantaine d’années sur son temps. Notons aussi que le parti communiste a longtemps bénéficié du soutien assez conditionnel de la CGT. Mais depuis, notamment le passage de Bernard Thibault, les liens se sont assez nettement distendus car la proximité du parti communiste portait  préjudice à l’organisation syndicale. La CGT elle-même est en voie d’affaiblissement puisque qu’elle n’est plus le premier syndicat de France, la première position dans le public comme dans le privé a été prise par la CFDT . Ceci étant on ne peut se réjouir que la plupart des médias soient aujourd’hui la propriété des financiers. 

Canal+ : la fin pathétique du Grand journal de Bolloré

Canal+ : la fin pathétique du Grand journal de Bolloré

 

C’est la fin du Grand progressivement tué par Vincent Bolloré qui a repris en main la ligne éditoriale. Ce pourrait bien être aussi la fin de Canal + dont le nombre d’abonnés ne cesse aussi de s’écrouler du fait notamment de la nullité des programmes sportifs Du coup la perspective d’une alliance commerciale voir financière avec Orange pourrait se préciser. L’audience de l’émission télé « le Grand journal » de Canal+ n’en finit pas de s’enfoncer pour atteindre tout juste 100 000 téléspectateurs aujourd’hui. Certes la dégringolade de l’audience ne date pas d’hier, elle avait commencé à la fin de  l’ère Denisot,  s’était amplifiée avec De Caunes  qui paraissait tellement s’ennuyer dans son rôle d’animateur. Avec leurs successeurs on est tombé dans le badinage, l’approximatif et surtout l’ennui. En cause surtout le manque de culture politique de ces nouveaux animateurs et même le manque de culture générale tout court… La réalité c’est que le nouveau patron de canal Bolloré a voulu à la fois réorienter la ligne éditoriale de sa chaîne aussi faire des économies. Ainsi il n’a pas voulu recruter un poids lourd de l’info fut-elle distractive. Bref l’impertinence est encore là mais pas la pertinence. En gros l’esprit canal est mort. Canal + n’est (définitivement) plus le modèle télévisuel de la cool attitude.  Avant, Canal + était la girouette du cool, la chaine qui disait qui était in ou qui était out.  Vincent Bolloré, président des conseils de surveillance de Vivendi et Canal +, a fait sombrer « le Grand Journal » et avec lui la vitrine en clair quotidienne de la chaîne cryptée. Au pire de mauvais choix stratégiques, au mieux un sabotage en bonne et due forme. S’il y a bien une émission qui incarne Canal, ce sont les Guignols. Son ancêtre « les Arènes de l’info », né en 1988, a pris son essor sous ce nouveau nom dans les années 90 avec le succès qu’on connaît. Diffusée sur les coups de 20 heures, l’émission sert de respiration entre la première et la deuxième partie du Grand Journal jusqu’en 2015. La sanction Bolloré tombe le 22 juillet. L’émission sera diffusée en crypté à la fin du « Grand Journal », puis mise en ligne sur Dailymotion, tandis qu’un best-of hebdomadaire restera en clair. Un non sens pour les fans de l’émission. Au passage, les auteurs historiques des Guignols sont licenciés. Pour sauver l’émission on alterne alors  les séquences en clair et les séquences en crypté mais les audiences sont si mauvaises que tout repasse en clair dès le 26 septembre. Mais le mal est fait, en moyenne autour de 100.000 personnes assistent chaque soir au « Grand Journal ». C’est donc la fin du Grand Journal et sans doute aussi la fin prochaine de Canal + dans sa forme actuelle. De toute évidence on ne manage pas une chaine comme on manage une entreprise en Afrique où Bolloré retire ses principaux profits.

 

Canal+ ; Yann Barthès, «Le Petit journal», viré ?

Canal+ ; Yann Barthès, «Le Petit journal», viré ?

Officiellement Yann Barthès quitte de lui-même Canal+ et abandonne la présentation du Petit journal. Un petit journal menacé depuis un moment par Bolloré considérant que l’émission était un peu trop subversive. Il faut ajouter que les audiences  des émissions en clair du soir de Canal+ ne cessent de dégringoler en matière d’audience. Le Grand journal par exemple a vu le nombre de téléspectateurs diminuer de plus de la moitié en un an. Enfin le nombre d’abonnés à Canal régresse régulièrement. Du coup Canal affiche des pertes financières importantes qui ont même amené Bolloré à envisager la fin de la chaîne. La dégradation de l’audience n’est pas nouvelle mais elle s’est accentuée depuis que Bolloré est devenu patron de la chaîne et a imposé  une nette remise en ordre de la ligne éditoriale. Du coup,  il n’est guère étonnant que Yann Barthès ait  anticipé son départ avant sans doute d’être viré. Yann Barthès a donc annoncé qu’il allait quitter Le Petit Journal, l’émission satirique culte de Canal+ qu’il animait depuis 2011, et dont il présentera la dernière le 23 juin.  «Je ne présenterai plus Le Petit Journal la saison prochaine. Je souhaite écrire avec les équipes de Bangumi [la société de production de l'émission] une nouvelle histoire et vivre de nouvelles aventures», a-t-il déclaré. Contactée, la direction de Bangumi a précisé avoir informé la direction de Canal+ du départ de Yann Barthès il y a deux semaines. Le Petit journal bénéficiait pourtant d’une meilleure audience que le grand journal mais il a subi la dégradation de son aînée. , cette baisse des audiences s’accompagne d’une nette baisse des revenus pour la chaîne cryptée. Sur le site de la régie publicitaire du groupe, on peut ainsi voir que les prix publics (et avant négociations) des espaces publicitaires ont baissé de plus de 30% sur un an. Trente secondes de publicité à 20h05, soit à la fin de l’émission sont facturées 12.300 euros par la chaîne pour la semaine du 25 janvier contre 18.400 euros il y a un an. Une baisse de 33%. Signe de son dépassement, l’émission phare de Canal+ coûte désormais moins cher aux annonceurs que Le Petit Journal de Yann Barthès qui facture, lui, la même publicité à 20h35 à 17.800 euros.  Pire, Le Petit Journal, l’autre émission star de Canal, dont les bons chiffres ne semblaient pas se démentir est entraînée dans la spirale. D’après des chiffres Médiamétrie, l’émission perd en effet 500.000 téléspectateurs sur un an et passe à 4,9% de part d’audience en janvier 2016 contre 6,5 à la même période un an plus tôt. Les explications sont là encore multiples mais la première d’entre elle vient des mauvais scores du Grand Journal. « On peut logiquement penser » que la faiblesse du Grand Journal influe sur les audiences, explique un professionnel des médias. En cause le développement des missions du même type, la croissance d’Internet, aussi surtout le recadrage de la ligne éditoriale par Bolloré qui considère la chaîne trop marquée à gauche est trop critique notamment sur les thèmes sociétaux, économiques ou politiques. Du coup la question l’existence même de Canal+ va se reposer en raison des graves déséquilibres financiers de la chaîne et des interrogations qui se posent concernant la diffusion des les émissions sportives. Aujourd’hui environ la moitié des abonnés à Canal+ sont le fait des amateurs de football ; or la chaîne a perdu les droits de diffusion du football anglais au profit de Beijing. Par les matchs du foot anglais sont les plus regardées au monde. En conclusion, le recadrage politique de Canal+ ajoutait à la perte de diffusion du foot anglais pourrait bien avoir la peau de la chaîne. La preuve sans doute que le management d’un grand média d’information par un grand capitaine d’industrie aux méthodes musclées n’est pas forcément le mieux adapté

Canal+ : après le Grand Journal, menace sur Le Petit Journal ?

Canal+ : après le Grand Journal, menace sur  Le Petit Journal ?

Si l’on en croit le Canard enchaîné l’opération nettoyage de Canal+ par Bolloré serait loin d’être terminée. Cette fois la menace concernerait le Petit journal qui pourrait être réduit voire disparaître en cause sans doute la ligne éditoriale considérée comme un peu trop impertinente et cela y compris au plan international où Bolloré compte de nombreux intérêts. Pourtant le Petit journal bénéficie d’une forte audience. Le nettoyage opéré par Bolloré se traduit cependant par une baisse notoire du nombre d’abonnés, une baisse qui s’est accélérée depuis son arrivée et la mise au pas de la chaîne ;  environ 250 000 abonnés ont été perdus sur un an. Pas sûr que le management à la hussarde du capitaine d’industrie soit très adapté à la gestion d’un média. Après « Les Guignols de l’info » passés en crypté et la refonte du « Grand journal », le patron de Vivendi serait bien décidé à limiter les marges de manoeuvre du présentateur Yann Barthès et de son équipe pour la prochaine saison, selon l’édition du Canard enchaîné du mercredi 13 avril. Ainsi, si la programmation de l’émission d’information satirique, diffusée chaque soir de la semaine en clair, serait maintenue à la rentrée 2016, Vincent Bolloré envisagerait de réduire son budget de fonctionnement. Selon  Le Canard enchaîné Vincent Bolloré réfléchirait de même à la création d’une nouvelle émission qui pourrait à terme remplacer « Le Petit Journal ». Il serait pour ce faire assisté par la société de production Banijay Zodiak, dirigée par Stéphane Courbit. Celle-là même qui produit la nouvelle émission de Michel Denisot, « Le Journal du Festival », à l’occasion du Festival de Cannes. L’homme d’affaires n’en est pas à son premier coup d’essai.  Son arrivée à la tête de Vivendi, Vincent Bolloré est officiellement président du conseil de surveillance, n’est pas passé inaperçue, en particulier du fait de la mise au pas rapide de Canal+. Bertrand Méheut, pourtant artisan du redressement de la chaîne cryptée qu’il dirigeait depuis 13 ans, a été écarté au profit de l’un de ses proches, Jean-Christophe Thiery. Son implication dans tous les dossiers l’a amené à réorganiser la grille avec le passage en crypté des « Guignols » ou la nomination de Maïtena Biraben à la tête du « Grand Journal ». Avec cette fois « Le Petit Journal« , le ménage de printemps chez Canal+ de Vincent Bolloré ne semble que commencer.

(Avec AFP)

Le journal du Dimanche : suppression de 30 % des effectifs

Le journal du Dimanche : suppression de 30 % des effectifs

Encore un grand média soumis un plan drastique de réduction des effectifs. Cette fois c’est le JDD qui pourrait perdre 30 % de ses les emplois. Un phénomène récurrent dans la plupart des grands médias concurrencés par de nouveaux modes d’information et aussi victimes  il faut bien le dire de la routine coupable qui consiste essentiellement à reproduire des dépêches d’agence, du gouvernement ou des lobbys sans autre analyse. Conséquence globale une baisse d’audience et une diminution des revenus de la publicité. D’une certaine manière c’est le modèle économique de la grande presse qui est en cause et derrière sa ligne éditoriale. . La rédaction du Journal du Dimanche pourrait donc voir 30 % de ses postes supprimés dans le cadre du plan de départs volontaires annoncé par sa maison-mèreLagardère Active. Ce plan porte en effet sur 220 postes en 2016 dans les activités presse (Elle, Paris Match, Le JDD, Télé 7 Jours, Ici Paris, France Dimanche,…) et publicité du groupe. Les rédactions des trois titres phare du groupe, Le JDD, Paris Match et Elle, devraient être particulièrement touchées par ce plan, qui sera détaillé titre par titre lors d’un comité d’entreprise mardi. Au JDD, qui fonctionne actuellement avec une rédaction d’une cinquantaine de personnes, entre 15 et 16 postes sont concernés par le plan, selon une source proche du dossier, qui ajoute qu’il devrait y avoir « des réductions encore plus fortes ailleurs ». Paris Match et Elle pourraient voir leurs effectifs réduits « d’environ 20 % », selon PresseNews.

Canal+–le Grand journal : toujours en perte de vitesse

Canal+–le Grand journal : toujours en perte de vitesse

 

Coincé entre les émissions populo et beauf de Cyrille Hanouna sur D8 et les émissions plus modestes mais plus intimistes et moins bling-bling de « c’est ç vous » sur la cinq, le « Grand journal » ne parvient plus à trouver son créneau et son audience devient marginale. Une raison : la remise en cause de la ligne éditoriale notamment la suspension des guignols dont la nouvelle version peine à faire décrocher quelques sourires ;  bref » le grand journal » repris en main par Bolloré c’es moins de subversion, de pertinence,  moins d’originalité ; simplement un talk-show comme les autres Le fameux Grand journal de Canal+ ne parvient donc  pas à enrayer sa chute entamée en 2012. Présenté depuis septembre par Maïtena Biraben, il oscille désormais entre 2,7 et 3,5% de part d’audience, et semble en forme lorsqu’il attire plus de 600.000 personnes devant leur petit écran. Battu chaque soir – et largement – par ses concurrents directs, C à Vous sur France 5 et Touche pas à mon poste ! sur D 8, il est relégué au niveau des émissions de télé-réalité de W 9 et NT 1. Une humiliation pour Le Grand Journal, qui se veut depuis sa création en 2004 un rendez-vous incontournable de l’actualité politique et culturelle. Dans le sillage de l’audience, les tarifs publicitaires bruts (avant négociation) ont dévissé. Le spot publicitaire de trente secondes (de catégorie B, la plus chère) pour le lundi 4 janvier 2016 à 20h05 est affiché à 12.500 euros par la régie de Canal+. A la même date l’an dernier, son prix de départ était de 18.400 euros. Soit une dégringolade de 32%. Le directeur général du groupe, Maxime Saada, évoque une « pression globale du marché publicitaire ».

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