Archive pour le Tag 'Joué-lès-Tours'

Couvre-feu à Joué les tours (37) pour les mineurs jusqu’au 24 janvier

Couvre-feu à Joué les tours (37) pour les mineurs jusqu’au 24 janvier

En raison de violences récurrentes, Un couvre feu a été décrété Joué les Tours.  Dans la banlieue chaude  de Tours. Une Problématique qui ne concerne pas seulement les grandes villes comme Paris, Lyon, Marseille par exemple mais à peu près toutes les métropoles, aussi les villes moyennes et même les petites villes autour de 10 000 habitants. Officiellement on compte près de 800 zones urbaines sensibles en France mais le chiffre est beaucoup plus important (ZUS). Cela concernerait 10 % de la population. En réalité il y a au moins cinq ou six fois plus de zones sensibles qu’officiellement. Ainsi par exemple à Tours on compte seulement quatre zones sensibles quand il y en a au moins 25 si on intègre les banlieues comme Joué-lès-Tours par exemple. Chaque jour, chaque nuit des violences sont commises et l’ordre voyou ce substitut à l’ordre républicain sur fond  le plus souvent de trafic de drogue. Une violence d’ailleurs souvent masquée par les responsables politiques mais aussi par les médias qui ne souhaitent pas évoquer par exemple le nombre de voitures brûlées presque chaque jour où le nombre d’agressions. Un voile pudique et posé sur ce phénomène sociétal. Pas étonnant Macron lui-même a enterré le rapport Borloo qui proposait un véritable plan de transformation des banlieues. Le ministre de l’intérieur Gérard Collomb a aussi démissionné en raison de l’ignorance de ces problèmes par le pouvoir.  A partir de lundi 24 décembre au soir et pour une durée d’un mois, la mairie de Joué-Lès-Tours instaure donc un couvre-feu pour les mineurs de moins de 17 ans, rapporte France Bleu Touraine. Les jeunes qui seraient surpris non accompagnés la nuit dans la rue seront ramenés à leur domicile par les forces de l’ordre. Aucun mineur de moins de 17 ans ne pourra sortir dans la rue la nuit sans être accompagné d’un adulte. Un couvre-feu qui s’applique entre 22 heures et 6 heures dans les quartiers de la Rabière, du Morier, de la Vallée Violette et du centre-ville, alors que la ville a été ces derniers mois le théâtre d’agressions et de violences. Fin novembre, une vingtaine de voitures avaient été brûlées. « À travers ces actes, c’est l’ensemble des habitants de la ville qui souffre d’un sentiment croissant d’insécurité et d’une image de leur ville qui se dégrade dangereusement », explique la mairie. C’est le maire Frédéric Augis qui a signé l’arrêté municipal instaurant ce couvre-feu pour mineurs.

 

Population des ZUS des principales Unités urbaines

 

Unité urbaine (agglomération) Population ZUS (1999) Rang population ZUS (1999) Population unité urbaine(1999) Rang unité urbaine(1999) Pourcentage ZUS Nombre de ZUS Population moyenne ZUS (1999)
Paris (agglomération parisienne)

1 262 037

1

9 644 507

1

13,1 %

148

8 527

Marseille- Aix-en-Provence

247 022

2

1 349 772

2

18,3 %

18

13 723

Lyon

201 765

3

1 348 832

3

14,2 %

28

6 862

Lille

193 727

4

1 000 900

4

19,4 %

16

12 108

Bordeaux

99 166

5

705 564

7

14,1 %

13

7 628

Creil et son Bassin

83 255

6

86 765

10

19,5 %

10

8 326

Douai-Lens

75 386

7

518 739

9

14,5 %

20

3 769

Nice

53 525

8

888 784

5

6,0 %

5

10 705

Valenciennes

52 620

9

357 395

13

14,7 %

16

3 289

Toulouse

46 657

10

761 090

6

6,1 %

5

9 331

Toulon

46 566

11

298 004

16

15,6 %

9

5 174

Nantes

46 330

12

544 932

8

8,5 %

6

7 722

Rennes

46 227

13

272 263

20

17,0 %

5

9 245

Rouen

45 835

14

389 862

12

11,8 %

10

4 584

Grenoble

41 026

15

419 334

11

9,8 %

7

5 861

Nancy

39 603

16

331 363

14

12,0 %

6

6 601

Montpellier

33 443

17

287 981

19

11,6 %

5

6 689

Metz

30 992

18

322 526

15

9,6 %

6

5 165

Tours

21 235

19

297 631

17

7,1 %

4

5 309

Saint-Étienne

19 951

20

291 960

18

6,8 %

5

3 990

Orléans

N/C

N/C

275 928

23

N/C

6

N/C

Ensemble principales unités urbaines

2 676 739

N/C

20 734 612

N/C

13,1 %

349

7 827

 

Tupperware Joué les Tours : 235 licenciements

 

Tupperware Joué les Tours : 235 licenciements

Dans les villes moyennes comme Tours ou Angers, les fermetures d’activités se  succèdent. De sorte la désertification économique est largemenet entamée. A Tours après Michelin qui a avait supprimé 743 postes, c’est au tour de Tupperware d’annoncer la fermeture définitive.   Les salariés licenciés après plus de 30 ans de travail dans l’entreprise devraient recevoir des primes supra-légales allant de 24 à 36 mois de salaire, plafonnées à 100.000 euros. La direction générale de Tupperware a justifié sa décision de fermeture totale de l’usine par «une surcapacité industrielle notable de son réseau de fabrication européen liée à une amélioration de sa productivité et à un ralentissement de ses activités commerciales en Europe centrale et occidentale et notamment en France».

Pour l’élu socialiste au Conseil régional et ancien député Jean-Patrick Gille, la décision de fermeture de l’usine est «un choix stratégique opportuniste (de la direction de Tupperware) à partir des ordonnances Macron». «Tupperware a quatre usines en Europe: Portugal, Grèce, Belgique et France. On ne ferme que la française… On nous dit qu’on coûte trop cher!», avait dénoncé M. Antonio Constantino,  responsable CGT, le 19 octobre, encore sous le choc de l’annonce de la fermeture du site et de la délocalisation de la production française dans les autres usines européennes. «Il y a dix ans, il y avait 55 machines à l’usine de Joué-lès-Tours. Aujourd’hui, il y en a 8, et elles ne tournent pas à plein régime», a fait valoir la direction de Tupperware. Avec ses quatre sites de fabrication en Europe, la surcapacité de production en 2017 est de 35% (en Europe) et serait de 45% si le site français poursuivait ses activités, a-t-elle encore argumenté. Cette cessation d’activité à Joué-lès-Tours intervient alors que cette commune de l’agglomération de Tours a déjà vécu la suppression par Michelin de 742 postes dans le cadre d’un plan social de 2013.

Joué-lès-Tours : le terrorisme refuge des tarés

Joué-lès-Tours : le terrorisme refuge des tarés

 

 

L’acte de terrorisme commis à Joué les tours- et beaucoup d’autres- démontre à l’évidence que la philosophie terroriste est devenu le refuge des asociaux et des tarés,  certains étant par surcroit des délinquants. Cette philosophie du terrorisme convient bien aux primaires et aux marginaux. Certes on trouvera ici ou là des individus un peu évolués mais la plupart sont des attardés mentaux incapables de insérer dans une société moderne, bien entendu  qui n’est pas sans défaut,   mais qui vaut mieux que la dictature d’un pays sous-développé.  L’agresseur des policiers de Joué les tours, un Français né au Burundi en 1994, était connu des services de police pour des faits de droit commun, mais n’était pas fiché par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), selon cette source. En revanche, son frère serait connu des services pour ses positions radicales et aurait un temps envisagé de partir en Syrie avant de renoncer, a-t-elle ajouté. Les pronostics vitaux des deux policiers blessés ne sont pas engagés. Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve qui a « condamné l’agression brutale » s’est rendu sur place à 19h30, accompagné du directeur général de la Police nationale. Le ministre a salué « le sang-froid et le professionnalisme des policiers présents, qui ont fait usage de leur arme administrative » et a confirmé que l’agresseur avait crié Allah Akbar. Les motivations de l’agresseur ne sont pas encore connues. Pour l’heure, la section antiterroriste du parquet de Paris s’est saisie du dossier et a ouvert une enquête préliminaire pour tentative d’assassinat et association de malfaiteurs, le tout en relation avec une entreprise terroriste. L’enquête a été confiée à la sous-direction anti-terroriste (SDAT), à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) ainsi qu’à la PJ d’Orléans.

 

Michelin: grève à Joué les Tours

Michelin: grève à Joué les Tours

Vers 16H00, des dizaines d’ouvriers occupaient encore les abords du site tourangeau totalement à l’arrêt depuis que l’équipe du matin, qui devait prendre son service à 04H30, a décidé de débrayer.  Aucun poids lourd ne passait lundi après-midi, aux deux entrées dédiées à l’approvisionnement du site, a constaté un correspondant de l’AFP.  Un peu plus tôt dans la journée, des centaines de salariés, certains soutenus par leur conjoint, se sont rassemblés dans la cour de l’usine pour entendre la nouvelle.  L’annonce de Michelin devait avoir lieu mercredi mais, après des fuites dans la presse, l’officialisation de la direction est finalement tombée en fin de matinée comme un couperet.   »Ce matin, il a fallu calmer les esprits. Certains étaient prêts à mettre le feu aux pneus. Si l’usine doit brûler, elle brûlera », a déclaré Claude Guillon, délégué CGT, quelques minutes après la confirmation par la direction de l’arrêt en 2015 de la production de pneus pour poids lourds à Joué-lès-Tours.   »2015, c’est terminé pour nous. Par contre, on a leurré les gens en leur faisant croire que, s’ils travaillaient bien, on maintiendrait l’activité », a renchéri le délégué SUD, Olivier Coutant.  Arrivés peu avant 13H00, les ouvriers de l’équipe de l’après-midi n’ont pas pris leur poste et sont restés dans la cour avec leurs collègues du matin.   De son côté, le maire de Joué-lès-Tours Philippe Le Breton a indiqué lors d’une conférence de presse qu’il espérait que Michelin « livrera des explications comparées sur le choix de la Roche-sur-Yon par rapport à Joué-les-Tours ».  Vers 13H30, le directeur du site, Jean-Denis Houard, est sorti de l’usine pour aller à la rencontre des salariés. Mais, constatant la présence de journalistes, il a déclaré: « Je ne m’exprime pas (devant les salariés, ndlr) dans de mauvaises conditions. » Il a ensuite rebroussé chemin sous les sifflets des salariés.   »Après la résignation vient la révolte. On n’ira pas à l’extérieur de l’usine, on restera dedans. Mais il y a de l’argent dans l’usine. Si Michelin n’est pas capable de négocier correctement, il y perdra plus que les salariés ne vont y perdre », a poursuivi M. Guillon.   »Nous sommes déterminés », a prévenu le syndicaliste. A Joué-lès-Tours, « nous avons un moyen de pression, l’atelier qui fait du calandrage et qui fournit 25 à 30% des usines en Europe. En bloquant cet atelier pendant une semaine, on arrêtera 20 à 25% des usines en Europe », a-t-il menacé. Le calandrage est la fabrication des nappes textiles et métalliques des pneus.   »Il y a encore dix jours, notre cher directeur nous a envoyé un document à la maison en nous félicitant sur notre taux de rendement. Et, dix jours après, il nous annonce qu’il nous fout à la porte. On a affaire à un grand guignol », s’est exclamé M. Coutant.  Du côté des salariés, c’est le désarroi et l’incompréhension. « Le groupe fait du bénéfice, l’an dernier 2 milliards 100 millions d’euros dans le monde. On ferme en France mais on investit à l’étranger, en Inde ou en Chine. C’est inadmissible. Où va-t-on trouver de l’emploi dans un bassin sinistré? » s’emportait Norbert Ressault, 55 ans, dont 37 ans et demi d’ancienneté.   »Ma femme vient de perdre son emploi, son usine vient de couler. Que va-t-on faire? » s’interrogeait M. Ressault.  Situation aussi préoccupante pour Laurent Giteau, 45 ans: « Ma femme travaille aussi chez Michelin. On a un enfant de trois ans et demi. On vient de faire construire une maison. On ne peut pas être mobile… » Pascal Levêque, 53 ans, s’est insurgé: « toute ma famille vit là, on ira pas ailleurs, on va pas tout abandonner pour un seul salaire de 1.500 euros pour faire les 3X8″.  Dans un communiqué, la direction de Michelin a annoncé lundi « l’arrêt de l’atelier poids lourds de l’usine de Joué-lès-Tours ». Implantée depuis 1961, l’usine de Joué-lès-Tours a compté jusqu’à 4.000 salariés dans les années 1980.

 

Michelin Joué-lès-Tours ou le drame de l’industrie française

Michelin Joué-lès-Tours ou le drame de l’industrie française

Dernier exemple du grand exil de l’industrie française : Michelin à Joué les Tours. Une usine qui a compté plusieurs  milliers de salariés pour passer à 1300 en 2009, 950 en 2012, bientôt 200 avant la fermeture sans doute comme l’usine de Poitiers. Un drame pour l’agglomération tourangelle déjà très peu industrialisée, un drame pour la France où chaque jour une usine ferme, où chaque jour on compte 1000 chômeurs en plus (davantage encore en avril avec 40 000 pour l’ensemble du mois) Le géant du pneumatique Michelin s’apprête à supprimer 700 des quelque 930 postes de son usine de Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire) qui fabrique des pneus pour poids lourds, a-t-on appris samedi de sources syndicales.  Ce site, le principal de Michelin en France pour cette activité, « ne conserverait que deux activités » annexes employant 200 personnes, a indiqué à l’AFP Olivier Coutant, du syndicat Sud.  Un plan social avait déjà touché l’usine Michelin de Joué-Lès-Tours en 2009, avec la suppression de quelque 340 postes sur 1.300.  Selon le site lesechos.fr, qui a dévoilé l’information, le détail du plan de sauvegarde de l’emploi sera exposé mercredi 12 juin aux représentants du personnel. Un comité central d’entreprise se tiendra ensuite à Clermont-Ferrand, siège du groupe, le 13 juin, a précisé Olivier Coutant.  Le fabricant clermontois souhaite éviter les licenciements secs et les départs contraints. Une partie des salariés pourrait bénéficier d’un départ en retraite anticipée. Les autres seront déployés dans d’autres sites en France, notamment à La Roche-sur-Yon (Vendée), où un programme d’investissement de plus de 500 millions d’euros en recherche et développement est envisagé.   »Pour les plus jeunes, la clause de mobilité est désormais incluse dans le contrat de travail. Malheureusement, nous estimons qu’environ 300 personnes pourraient être licenciées et ne pourront pas bouger, parce que les conjoints ont un travail dans l’agglomération de Tours », a affirmé samedi à l’AFP Claude Guillon, délégué CGT.  Contacté par l’AFP, le groupe Michelin n’a pas souhaité faire de commentaire.  Les usines qui fabriquent des pneus pour poids lourds sont particulièrement touchées par la baisse d’activité, selon des sources syndicales.  En novembre dernier, Michelin avait déjà signalé que l’activité poids lourds était surcapacitaire de 50% en France. Les départs en retraite et les CDD n’étaient déjà plus remplacés, déplorait à l’époque Claude Guillon. L’effectif de l’usine tourangelle avait baissé de 1.150 à 950 personnes entre 2011 et 2012.  En avril, le directeur financier de Michelin Marc Henry avait reconnu que le groupe pourrait prendre des mesures : « c’est certainement quelque chose que nous devrons examiner », concernant le segment des poids lourds où l’activité est particulièrement faible, entre avril et juillet, avait-t-il précisé lors d’une présentation aux analystes.  En revanche, le numéro un de Michelin, Jean-Dominique Senard, avait exclu le 17 mai toute fermeture de site ou des réductions de postes. « Le sujet ne se pose pas aujourd’hui », avait-il assuré. « L’erreur serait de quitter aujourd’hui nos territoires traditionnels », avait insisté M. Senard.  Le groupe au Bibendum emploie 113 400 salariés dans le monde, dont 23.800 salariés en France à fin 2012.  En 2012, il a enregistré une baisse de 6,4% de ses ventes en volume tout en affichant une hausse de son chiffre d’affaires à 21,5 milliards d’euros. Au premier semestre 2013, les volumes ont reculé de 8,3%.

 




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