Archive pour le Tag 'Jospin'
Présidentielle 2022 : Christiane Taubira qui avait fait perdre Jospin cette fois ne sera pas candidate
Cette fois Christiane Taubira qui avait fait perdre Jospin ne veut pas être accusée de la même erreur «Je ne peux pas venir contribuer à l’éparpillement.» Sur France Inter, ce matin, Christiane Taubira a annoncé qu’elle ne serait pas candidate pour l’élection présidentielle de 2022. «Je ne peux pas venir m’aligner. Je ne peux pas dire que notre chance, c’est de sortir de la confusion, d’éviter la dispersion, de voir comment nous additionnons nos forces et les faisons converger, et en même temps dire que je viens apporter mon obole», a-t-elle expliqué.
Politique – Hollande, Jospin, Sarkozy : le retour pourquoi ?
Il y a quelque chose de très spécifique en France avec la renaissance régulière des vieux chevaux de retour de la politique. Dans les pays anglo-saxons notamment lorsqu’un responsable est battu, il disparaît purement et simplement de la scène. En France, les battus résistent, n’hésitent pas parfois à se représenter en tout cas font tout pour continuer d’exister politiquement. C’est le cas avec la sortie des livres et les interviews des vieilles barbes de la politique à droite comme à gauche.
La question est de savoir si cela préfigure vraiment une transformation de cette présence médiatique en candidature potentielle pour 2022. Rien n’est sûr dans ce domaine car les intéressés n’ont pas laissé une trace positive et historique lors de leur passage au plus haut niveau de la gestion des affaires publiques. Jospin aujourd’hui avec le temps apparaît comme la figure pure et dure du socialisme alors qu’il est sans doute un de ceux qui a le plus liquidé les entreprises nationales et montrer des rapports presque aristocratiques et sectaires avec le peuple: La raison principale de son échec aux présidentielles.
Hollande évidemment n’a guère convaincu quant à l’efficacité de sa gestion et pas davantage Sarkozy fort en gueule mais faible en action. La remontée des intéressés sur la scène médiatique correspond peut-être au grand vide que connaît la politique française. Bien peu de responsables actuels présentent une stature de chef d’État et on se raccroche sans doute à des personnages dont on peut contester l’action mais qui d’une part avait une certaine épaisseur, d’autre part pour la plupart ne manquaient pas de culture.
Aujourd’hui on peine à trouver des personnalités d’une certaine dimension. Sans doute un phénomène général lié à la perte d’attraction de parti politique en pleine déliquescence et qui n’attirent souvent que des médiocres. En plus le rejet est tellement fort pour les partis politiques classiques que les électeurs se livrent parfois à des aventures dangereuses en acceptant d’élire n’importent qui surtout pour empêcher l’élection des caciques. D’où sans doute le succès de certains écolos, de Macron lui-même et de ses députés. Certains de ces derniers donnent vraiment l’impression de sortir de maternelle d’où cette nostalgie à l’égard des anciens pas toujours efficaces mais toutefois quand même d’une autre stature.
Hollande, Jospin, Sarkozy : le retour pourquoi
Il y a quelque chose de très spécifique en France avec la renaissance régulière des vieux chevaux de retour de la politique. Dans les pays anglo-saxons notamment lorsqu’un responsable est battu, il disparaît purement et simplement de la scène. En France, les battus résistent, n’hésitent pas parfois à se représenter en tout cas font tout pour continuer d’exister politiquement. C’est le cas avec la sortie des livres et les interviews des vieilles barbes de la politique à droite comme à gauche.
La question est de savoir si cela préfigure vraiment une transformation de cette présence médiatique en candidature potentielle pour 2022. Rien n’est sûr dans ce domaine car les intéressés n’ont pas laissé une trace positive et historique lors de leur passage au plus haut niveau de la gestion des affaires publiques. Jospin aujourd’hui avec le temps apparaît comme la figure pure et dure du socialisme alors qu’il est sans doute un de ceux qui a le plus liquidé les entreprises nationales et montrer des rapports presque aristocratiques et sectaires avec le peuple: La raison principale de son échec aux présidentielles.
Hollande évidemment n’a guère convaincu quant à l’efficacité de sa gestion et pas davantage Sarkozy fort en gueule mais faible en action. La remontée des intéressés sur la scène médiatique correspond peut-être au grand vide que connaît la politique française. Bien peu de responsables actuels présentent une stature de chef d’État et on se raccroche sans doute à des personnages dont on peut contester l’action mais qui d’une part avait une certaine épaisseur, d’autre part pour la plupart ne manquaient pas de culture.
Aujourd’hui on peine à trouver des personnalités d’une certaine dimension. Sans doute un phénomène général lié à la perte d’attraction de parti politique en pleine déliquescence et qui n’attirent souvent que des médiocres. En plus le rejet est tellement fort pour les partis politiques classiques que les électeurs se livrent parfois à des aventures dangereuses en acceptant d’élire n’importent qui surtout pour empêcher l’élection des caciques. D’où sans doute le succès de certains écolos, de Macron lui-même et de ses députés. Certains de ces derniers donnent vraiment l’impression de sortir de maternelle d’où cette nostalgie à l’égard des anciens pas toujours efficaces mais toutefois quand même d’une autre stature.
Jospin : nomination politique au conseil constitutionnel
Normalement l’institution est le conseil des sages de la république qui peuvent avaliser les lois ou au contraire les déclarer contraire à la constitution ; mais ce le lieu est en fait une institution de nature politique où s’affrontent auusi droite et gauche. D’où la nomination de Jospin par Hollande; c’est auusi pour Hollande une manière de remercier son mentor qui lui avait permis de devenir patron du PS. Si indiscutablement Jospin est une figure politique, pas sûr qu’il manifeste l’impartialité qui devrait s’imposer au conseil constitutionnel. Ce n’est pas le genre du personnage. Mais le même reproche peut être fait aux autres membres. En faiat il faudrait une réforme de ce conseil mais cette réforme a été enterrée. Dire que l’on abandonne toute étiquette politique en entrant au Conseil constitutionnel relève d’une épure à laquelle on voudrait croire. Ce n’est pas le cas de Manuel Valls qui, depuis plusieurs mois, se plaint des « censures politiques » qu’exerce à ses yeux le Conseil présidé par Jean-Louis Debré. Le Premier ministre n’avait pas admis que le Conseil censure l’allégement de charges salariales sur les salaires inférieurs à 1,3 smic dans la loi de finances rectificative. Cette mesure avait été conçue pour améliorer le pouvoir d’achat des salariés modestes. Une différence de traitement en rupture avec « le principe d’égalité », avait jugé le Conseil. La politique de la gauche consiste précisément à méconnaître la stricte égalité afin de rectifier les déséquilibres du marché. En entravant cette politique différentielle, le Conseil constitutionnel ferait de la politique et non du droit, juge-t-on au sein de l’actuelle majorité. L’arrivée de Lionel Jospin, à l’origine des 35 heures, de la CMU (couverture maladie universelle), de la parité dans les mandats électoraux, du congé de paternité, du pacs, est-elle neutre politiquement ? Sûrement pas. On ne se refait pas. Tout comme il serait absurde d’exiger de Jean-Louis Debré qu’il renonce à ses convictions gaullistes ou à Michel Charasse qu’il oublie l’héritage de Mitterrand.
Privatisations : Jospin nettement en tête devant Chirac et Balladur
Pour boucher les trous du budget la France a pris l’habitude de vendre ses bijoux de famille, la gauche avec Jospin a été la plus active dans ce domaine. La plus grande erreur a sans dote été la braderie des autoroutes aux profits indécents qui seraient bien utiles pour abonder les recettes budgétaires. Evidemment compte tenu de la situation catastrophique actuellement on va continuer les privatisations. « Au moins quatre milliards d’euros de cessions d’actifs seront mis au service du désendettement de la France l’année prochaine », a annoncé le ministre des Finances Michel Sapin, dimanche 5 octobre, sur Europe 1. Le gouvernement prévoit donc une nette accélération des privatisations partielles, après des années de calme sur les marchés. Voilà bientôt trente ans que les gouvernements successifs vendent les bijoux de famille de l’Etat, dans des conditions parfois critiquées. Mais quel a été le Premier ministre le plus prolixe en la matière ? Nettement en tête Lionel Jospin (1997-2002). Sous son mandat, aérospatiale-Matra et Usinor-Sacilor sont intégralement privatisés. L’Etat ouvre le capital de France Telecom (6,5 milliards) et de la CNP, et cède de nombreux titres : EADS (pour plus d’un milliard d’euros), AXA-UAP, Total, Pechiney… En 1999, Les Echos qualifient Dominique Strauss-Kahn – alors ministre de l’Economie – de « plus grand des privatiseurs ». Un an plus tôt, Le Monde s’était déjà étonné que « Lionel Jospin privatise plus qu’Alain Juppé ». Mais si Lionel Jospin est le Premier ministre qui a le plus privatisé, ce sont Jacques Chirac (1986-1988) et Edouard Balladur (1993-1995) qui ont lancé le mouvement. Le premier s’appuie sur la loi de 1986, qui prévoit la privatisation de 65 entreprises d’ici à 1991, nationalisées pour la plupart en 1945 et en 1982. C’est l’époque où TF1 passe dans les mains de Bouygues et où sont vendues Saint-Gobain ou la Société générale. Le second s’appuie sur un texte de 1993, qui cible 21 entreprises, dont 12 non-vendues sous Chirac. Cette fois, c’est le tour de la BNP, Rhône-Poulenc, Elf Aquitaine, Renault ou la Seita. Jean-Pierre Raffarin (2002-2005) cède de larges parts de Thomson, France Telecom et Air France-KLM.et le gouvernement de Dominique de Villepin (2005-2007) va continuer.
Jospin : pour le non cumul des mandats, non, c’est le nombre de mandats qu’il faut supprimer
Avec Jospin, ancien fonctionnaire qui n’a fait toute sa vie que la politique, il ne fallait pas s’attendre à grand chose pour rénover la vie politique ; Sur les mandats, il prend la question à l’envers (comme souvent à gauche), ce n’est pas le cumul qui est d’abord en cause mais le nombre. Le nombre d’élus est un véritable scandale et couteux en plus. Au sénat, à l’assemblée, dans les conseils régionaux, généraux, les municipalités on peut diviser par 4 le nombre d’élus. Des élus qui constituent en fait une caste dépensière et met le pays à genoux. Chaque élu veut marquer son passage, ici une autoroute, un TGV, un aéroport, là plus modestement dans une petite commune, une salle de sport, de spectacle, un parc de loisirs etc. Autant d’élus autant de projets inutiles qui ruinent le pays. Plus facile évidemment que de servir l’économie et de centrer l’action sur le soutien à l’emploi (en fait on soutient le chômage pas l’emplo)i. Rénover la vie politique passerait par la nécessité de débarquer des personnages comme Jospin, haut fonctionnaire qui n’a pratiquement jamais travaillé, rémunéré par l’Etat pour faire de la politique. Ils sont des milliers dans ce cas.
Commission Jospin : une réflexion de vieux fonctionnaires et une composition scandaleuse
Il fallait s’en douter, la commission Jospin accouche d’une souris au regard des premières propositions ; pas de révolution, non un coup de badigeon plutôt car Jospin, l’énarque psycho rigide n’aime pas se remettre en cause. Et avec sa bande de vieux fonctionnaires, il n’y a pas grand-chose à attendre. Un petit truc sur le cumul des mandats, un autre sur les conflits d’intérêt, une autre bricole sur les parrainages ou le statut juridique du chef de l’Etat. Sûrement pas une refondation de la démocratie pour remettre eu centre l’acteur économique ou le citoyen ; l’économie ? Inconnue pour ces vieux fonctionnaires alors que c’est le problème central de la période, l’économie, l’emploi, les finances, le logement, la dignité humaine. Hors sujet, juste des petits arrangements pour les élus. Surréaliste cette composition de la commission Jospin, pas un acteur économique, pas un jeune, pas de responsable d’association, de syndicaliste (patron ou salarié), pas un agriculteur, pas un employé, pas un philosophe, pas un psychologue, pas un économiste, pas un maire de petite commune. Des vielles barbes, payées par l’Etat et qui réfléchissent justement sur la gestion de cet Etat par les élus en majorité fonctionnaires. . La concertation telle que la conçoit le PS entre fonctionnaires. La composition en dit long sur la composition sociologique du pays vue par le PS et Hollande. La composition de la commission Jospin :
- Olivier Schrameck, président de section au conseil d’Etat, ancien ambassadeur et ancien directeur du cabinet de M. Jospin à Matignon (1997-2002)
- Chantal Arens, présidente du tribunal de grande instance de Paris
- Roselyne Bachelot-Narquin, ancienne ministre (UMP) sous les présidences de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy
- Julie Benetti, professeure à l’université de Reims
- Jean-Claude Casanova, membre de l’Institut, président de la Fondation nationale des sciences politiques, ancien conseiller de plusieurs cabinets ministériels centristes
- Jean-Pierre Duport, préfet de région honoraire et ancien directeur du cabinet de Jean-Pierre Chevènement au ministère de l’Intérieur (1997-1998)
- Jean-Louis Gallet, conseiller à la Cour de cassation, vice-président du tribunal des conflits
- Marie-Christine Lepetit, chef du service de l’inspection générale des finances
- Wanda Mastor, professeure à l’université de Toulouse I
- Ferdinand Melin-Soucramanien, professeur à l’université de Bordeaux IV
- Agnès Roblot-Troizier, professeure à l’université d’Evry
- Dominique Rousseau, professeur à l’université Paris I
- Hélène Ruiz-Fabri, professeure à l’université Paris I
Commission Jospin : une réflexion de vieux fonctionnaires et une composition scandaleuse
Il fallait s’en douter, la commission Jospin accouche d’une souris au regard des premières propositions ; pas de révolution, non un coup de badigeon plutôt car Jospin, l’énarque psycho rigide n’aime pas se remettre en cause. Et avec sa bande de vieux fonctionnaires, il n’y a pas grand-chose à attendre. Un petit truc sur le cumul des mandats, un autre sur les conflits d’intérêt, une autre bricole sur les parrainages ou le statut juridique du chef de l’Etat. Sûrement pas une refondation de la démocratie pour remettre eu centre l’acteur économique ou le citoyen ; l’économie ? Inconnue pour ces vieux fonctionnaires alors que c’est le problème central de la période, l’économie, l’emploi, les finances, le logement, la dignité humaine. Hors sujet, juste des petits arrangements pour les élus. Surréaliste cette composition de la commission Jospin, pas un acteur économique, pas un jeune, pas de responsable d’association, de syndicaliste (patron ou salarié), pas un agriculteur, pas un employé, pas un philosophe, pas un psychologue, pas un économiste, pas un maire de petite commune. Des vielles barbes, payées par l’Etat et qui réfléchissent justement sur la gestion de cet Etat par les élus en majorité fonctionnaires. . La concertation telle que la conçoit le PS entre fonctionnaires. La composition en dit long sur la composition sociologique du pays vue par le PS et Hollande. La composition de la commission Jospin :
- Olivier Schrameck, président de section au conseil d’Etat, ancien ambassadeur et ancien directeur du cabinet de M. Jospin à Matignon (1997-2002)
- Chantal Arens, présidente du tribunal de grande instance de Paris
- Roselyne Bachelot-Narquin, ancienne ministre (UMP) sous les présidences de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy
- Julie Benetti, professeure à l’université de Reims
- Jean-Claude Casanova, membre de l’Institut, président de la Fondation nationale des sciences politiques, ancien conseiller de plusieurs cabinets ministériels centristes
- Jean-Pierre Duport, préfet de région honoraire et ancien directeur du cabinet de Jean-Pierre Chevènement au ministère de l’Intérieur (1997-1998)
- Jean-Louis Gallet, conseiller à la Cour de cassation, vice-président du tribunal des conflits
- Marie-Christine Lepetit, chef du service de l’inspection générale des finances
- Wanda Mastor, professeure à l’université de Toulouse I
- Ferdinand Melin-Soucramanien, professeur à l’université de Bordeaux IV
- Agnès Roblot-Troizier, professeure à l’université d’Evry
- Dominique Rousseau, professeur à l’université Paris I
- Hélène Ruiz-Fabri, professeure à l’université Paris I