Archive pour le Tag 'JO'

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Dopage JO 2016 : trafic d’urine

Dopage JO 2016 : trafic d’urine

En matière dopage,  les méthodes sont plus ou moins sophistiquées selon le développement économique des pays. Du coup au Kenya, pays en développement, on a choisi une méthode basique pour ne pas dire simpliste en faisant uriner un entraîneur à la place d’un coureur. Du coup c’est le deuxième responsable kényan qui est renvoyé au pays. Le Kenya fait partie  des pays comme la Russie ou encore la Chine dont  les athlètes sont souvent chargés. En cause évidemment les énormes sommes d’argent qui sont brassés lors des JO du fait de l’influence des sponsors et des droits télés. Comme il ne faut pas gâcher le spectacle,  les affaires de dopage sont mis sous le boisseau pendant l’épreuve voir même après sauf évidemment pour les cas de violation des règles un peu trop visibles. Le Comité international olympique (CIO) a donc décidé d’exclure un entraîneur kényan des Jeux de Rio ce jeudi. L’organisation a annoncé que l’homme avait tenté de tricher à un contrôle antidopage et avait été renvoyé de la compétition. « Nous prenons note de la décision du comité olympique kényan de renvoyer à la maison son entraîneur d’athlétisme à la suite de la violation des règles antidopage », écrit le CIO dans un communiqué. « Nous remercions le comité olympique kényan de sa décision rapide. Le CIO a immédiatement mis sur pied une commission disciplinaire afin d’enquêter sur l’entraîneur et l’athlète concernés », ajoute le CIO. Selon le Daily Telegraph, l’entraîneur John Anzrah s’est présenté en lieu et en place d’un de ses athlètes à un contrôle antidopage. Il aurait même fourni un échantillon d’urine et signé des papiers au nom de son athlète avant que le subterfuge ne soit découvert lors de la comparaison des photos d’identités. Le nom de l’athlète, homme ou femme, n’est pas encore établi officiellement, et il reste à savoir si celui ou celle-ci risque également d’être exclu des jeux Olympiques.  John Anzrah est le deuxième officiel de la délégation kényane à devoir plier bagage depuis le début des JO-2016. Michael Rotich, manageur de l’ensemble de l’athlétisme, a également dû rentrer au Kenya, accusé d’avoir demandé de l’argent à des journalistes, qui se faisaient passer pour des agents d’athlètes, en contrepartie d’informations sur les contrôles antidopage qu’auraient eu à subir ses athlètes

Dopage JO de Rio : le doute sur la victoire de Cancellara (Armstrong)

Dopage JO de Rio : le doute sur la victoire de Cancellara (Armstrong)

 

C’est un spécialiste du dopage qui met en cause la victoire de Cancellara aux JO dans l’épreuve cycliste de Rio. Il faut bien convenir que cette victoire en a surpris plus d’un dans la mesure où les derniers résultats de l’intéressé étaient loin de permettre d’envisager cette victoire. De toute manière le cyclisme comme nombre d’autres disciplines sportives sont gangrenées  par le dopage et l’argent sans parler des  intérêts géo stratégiques. On objectera que les contrôles ont été notoirement renforcés y compris dans le cyclisme ; ceci étant  le dopage court  beaucoup plus vite que les capacités à le détecter. Du coup suite à la victoire de Cancellara,  Lance Armstrong, le champion du monde du dopage, n’a pas hésité à ironiser sur cette victoire surprise et a  réagi sur les réseaux sociaux au titre olympique de Fabian Cancellara. Il a tweeté le nom «Luigi», une référence à des affaires de dopage. Héros déchu du cyclisme, Lance Armstrong porte aujourd’hui un regard avisé sur le monde du cyclisme. C’est donc logiquement qu’il a réagi à la victoire de Fabian Cancellara mercredi lors de l ‘épreuve du contre-la-montre olympique de Rio. L’Américain a répondu au Tweet de Trek-Segafredo qui célébrait la victoire de son poulain en répondant simplement «Luigi!!» Ce prénom fait référence à deux choses. La première, c’est Luigi Cecchini, un ancien préparateur italien proche du docteur Fuentes, celui-là même qui prescrivait de l’EPO. Luigi Cecchini est connu pour avoir travaillé avec de nombreuses équipes professionnelles au début des années 2000, dont la CSC où il a travaillé avec Fabian Cancellara. Luigi est également le nom lié à des poches de sang, dans l’affaire des transfusions liée (encore une fois) au docteur Fuentes. L’enquête de la justice espagnole n’a toujours pas révélé qui était le coureur associé. Les soupçons étaient d’abord portés sur le Néerlandais Thomas Dekker. Celui-ci a d’ailleurs confirmé jeudi sur Twitter que ce n’était pas lui, en répondant à Armstrong sur Twitter.

(Avec le Figaro)

 

JO natation : faire le ménage à la tête de la fédération (Alain Bernard)

JO natation : faire le ménage à la tête de la fédération (Alain Bernard)

 

 

Ce que réclame l’ancien champion Alain Bernard dans une interview à 20 minutes  suite aux piètres résultats de la natation française aux JO de Rio

Vous êtes venu hier soir poser des questions à Yannick Agnel lors de sa conférence de presse. Vous en avez pensé quoi de tout ça ?

Ce qui me fait mal au cœur c’est que ça part complètement en live et qu’on le sent venir depuis longtemps. C’est même pas la conf’de Yannick… En gros, on dirait que personne n’est responsable de quoi que ce soit alors que les principaux responsables, ceux qui sont censés être là pour protéger les nageurs, on ne les a pas vus… On a eu un communiqué de presse à l’arrache. En termes de chef, on a connu mieux. Un chef c’est quelqu’un qui assume ses choix. On a eu des choix de faits sur les critères de qualification disant : « on prend les six premiers mondiaux comme ça, ça va être très dur ». Là, on arrive aux championnats de France et on change de critères, on passe à un pourcentage. Mais c’était déjà flou : on savait que ça allait être le bordel avant les championnats de France.

C’est-à-dire ?

La cohérence des critères de sélection n’est pas la même qu’il y a quinze ans. On a changé trois fois de DTN en quatre ans, il n’y a pas eu de vraie continuité. Franchement, certains choix ne sont pas forcément compréhensibles. C’est pas l’histoire de faire un choix, c’est la façon de le défendre.

Vous vous êtes étonné qu’il n’y ait personne aux côtés de Yannick Agnel pendant sa conférence de presse…

Mais comment c’est possible ? Pendant 30 minutes, tu laisses Yannick tout seul face à 30 journalistes. Tu le laisses finir sa carrière comme ça ? Avec tout ce qu’on lui doit ?

 

 

JO dopage : «Arrêtez de prendre les gens pour des cons» (Philippe Lucas)

JO dopage : «Arrêtez de prendre les gens pour des cons» (Philippe Lucas)

 

Panem et circenses, la devise est toujours d’actualité surtout en période de crise. Les jeux notamment olympiques font oublier le reste,  au moins pendant un temps. Mais Philippe Lucas l’entraîneur en natation, met  les pieds dans le plat à propos du dopage et affirme que nombres de nations sont concernés par le phénomène.  Estimant qu’il n’y a pas seulement la Russie, éclaboussée par le récent scandale du dopage d’Etat, ou même la Chine, qu’il faut pointer du doigt, Lucas rappelle que le fléau du dopage touche de nombreuses nations. Mais, selon lui, certains pays bénéficient d’une indulgence incompréhensible. Il est clair que le dopage concerne de nombreuses disciplines en particulier celles qui exigent  des performances physiques très éprouvantes. Le phénomène ne gangrène pas seulement le sport professionnel mais aussi le sport amateur. Dans un article du Nouvel Observateur un économiste du sport considère que la lutte actuelle contre le dopage est une illusion.  Dans le livre La Société dopée, qu’il publiera au Seuil dans quelques mois avec son collègue Jean-Jacques Gouguet, Jean-François Bourg Chercheur au Centre de droit et d’économie du sport, à Limoges, montre à quel point il est illusoire de vouloir lutter contre le dopage dans un monde sportif empreint des principes de l’économie de marché – concurrence, dépassement de soi, course à la performance et à la rentabilité.   Les scandales liés au dopage semblent se multiplier – dans l’athlétisme, le tennis, le foot, le cyclisme… Jusqu’à quel point la triche a-t-elle envahi le sport professionnel?   Le dopage est inhérent à la compétition de haut niveau. Aujourd’hui, à quelques exceptions près, le sport professionnel est totalement gangrené, quelle que soit la discipline. La très faible proportion de sportifs contrôlés positif est un leurre. Les quelques rares compétiteurs à se faire prendre sont ceux qui ont commis une erreur dans les délais d’élimination des produits, ou qui ne sont pas accompagnés par un staff médical performant. Tous les autres savent jouer avec la liste des substances interdites et les seuils. Ou alors ils prennent des produits nouveaux, inconnus, et donc indétectables.   Mais comment pourrait-il en être autrement? Les limites physiques du corps humain, au moins pour l’athlétisme, le cyclisme et la natation, sont quasi atteintes. Et pourtant, tout, à commencer par la devise olympique « Plus vite, plus haut, plus fort », pousse à la recherche de la performance. L’évolution vers le sport business a été parallèle à celle de la libéralisation de l’économie, où tout le monde est en concurrence, où il faut se dépasser en permanence. Dans ces conditions, le dopage devient un rouage essentiel du sport moderne.   Tout converge vers le milieu des années 80. C’est à ce moment-là que la dérégulation et les privatisations ont réellement commencé dans l’économie en général. Le sport n’y a pas échappé. La première cotation en Bourse d’un club de foot date de 1983. Le Comité international olympique (CIO) a ouvert les jeux aux sportifs professionnels et aux sponsors en 1984. A la même époque, il y a eu la multiplication des chaînes payantes un peu partout dans le monde, dont Canal+ en France. La télévision est devenue un financeur majeur du sport, qui permet une croissance du chiffre d’affaires du secteur. Peu à peu, les clubs, jusque-là des associations à but non lucratif, se sont transformés en sociétés privées à but commercial.   Le résultat est qu’aujourd’hui tout le monde a intérêt à ce qu’il y ait du dopage. Les sportifs, pris dans une sorte de course aux armements sans fin, avec des gains potentiellement très importants - Lance Armstrong, au sommet de sa carrière, gagnait 23 millions d’euros par an, pour un « budget dopage » estimé à 100000 euros annuels. Les fédérations, assises sur une rente de monopole: la vente des droits commerciaux représente un gigantesque gisement financier. Les sponsors, dans l’attente d’un retour sur leurs investissements. Les Etats, enfin, qui voient souvent le sport comme un élément de leur soft power en Russie, par exemple, c’est toujours une stratégie d’Etat…   Que représente le marché mondial du dopage?   J’ai tenté de l’évaluer en croisant les budgets consacrés au dopage dans les équipes où des scandales ont éclaté avec les données sur le chiffre d’affaires des principales substances dopantes (stéroïdes anabolisants, testostérone, EPO…). J’estime qu’il atteint environ 30 milliards d’euros par an. Le principal pays producteur est la Russie, où l’on trouve de nombreux scientifiques et laboratoires de grande qualité, issus de la vieille industrie chimique de l’ex-URSS. Tout de suite derrière arrivent la Chine et l’Inde.   Le seul rôle de la lutte antidopage est de maintenir l’illusion d’un sport propre. Mais je crois que les spectateurs ne sont pas dupes. Il y a une sorte d’acceptation générale: le spectacle est grandiose, et tout le monde admet qu’il n’y a pas d’éthique. Le Tour de France en est le meilleur exemple: malgré les scandales, l’épreuve reste populaire.   Aujourd’hui, la lutte antidopage est cogérée par les fédérations et les agences de contrôle. Un peu comme si un criminel était jugé par sa famille! Notez d’ailleurs que les grosses affaires sortent toujours par un biais extérieur au mouvement sportif: contrôles douaniers, enquêtes journalistiques, dénonciations. Créons des agences de contrôle indépendantes des fédérations et des Etats, et donnons-leur beaucoup plus de moyens. Pas pour multiplier les contrôles – comme aujourd’hui, où l’on dépense des fortunes pour chercher des produits que les sportifs n’utilisent plus -, mais pour faire de la recherche et trouver quelles sont les substances réellement utilisées. Pour l’instant, elles ont toujours cinq à dix ans de retard sur les sportifs…

 

JO : la Russie exclue pour dopage

JO : la Russie exclue pour dopage

Cette fois le verdict est sans appel la fédération internationale d’athlétisme exclut la Russie toute compétition internationale y compris des JO. En cause le faite d’avoir organisé un véritable dopage d’État avec en plus des tentatives de corruption. Comme d’habitude Poutine a nié l’évidence récusant toute les accusations de la fédération internationale. Pour adoucir la peine, la fédération internationale autorise toutefois les athlètes russes non  impliqués  dans le dopage à une participation à titre individuel. Mais on voit mal des athlètes russes participer à ces jeux car il risquerait sans doute d’être lourdement condamnés par l’Etat russe. La Russie, via ses instances sportives et antidopage, a organisé et couvert le dopage dans « son » athlétisme, en rackettant ses propres athlètes et en allant jusqu’à corrompre l’ancien président de l’IAAF, Lamine Diack (1999-2015), mis en examen pour blanchiment aggravé et corruption. Elle continue sans doute un peu à le faire selon l’IAAF, malgré « des progrès et des efforts »: c’est pourquoi le Conseil a voté vendredi à Vienne la prolongation de la suspension de la Fédération russe d’athlétisme (ARAF), prononcée en novembre.  »La décision a été prise à l’unanimité », a souligné le Britannique Sebastian Coe, président de l’IAAF, comme pour enfoncer le clou. Mais une autre décision a été prise vendredi : autoriser les athlètes russes non contrôlés positif qui prouveront « qu’ils n’ont pas fait partie du système de dopage » à participer à Rio, sous une bannière et des modalités qu’il reviendra au Comité international olympique (CIO) de préciser. Le CIO a justement prévu de se réunir mardi prochain, le 21 juin à Lausanne (Suisse) pour un sommet olympique qui doit traiter des questions d’éligibilité.  Concrètement, « il sera possible à des athlètes qui ne sont pas impliqués dans le système russe mais qui font partie d’un programme extérieur à la Russie et efficace contre le dopage de faire une demande spéciale.  »Ce n’est pas ouvert à tout le monde, simplement aux athlètes qui ont vécu en dehors du système russe suffisamment d’années », souligne Jean Gracia, secrétaire général de l’IAAF. Ces athlètes devront « postuler auprès de l’IAAF et le ‘Doping Revue Board’ étudiera chacune des candidatures. C’est l’exception », souligne-t-il. Selon certains échos, cela pourrait même ne concerner que trois à quatre athlètes russes… Rune Andersen, président de la Commission (Task Force) de l’IAAF qui supervise les efforts de la Russie dans l’antidopage, a toutefois précisé que ces demandes ne pourront pas être nombreuses.  »L’ouverture de porte est très étroite, il n’y a pas beaucoup d’athlètes qui pourront faire appel de cette possibilité », a déclaré Rune Andersen, président de la Commission (Task Force) de l’IAAF.

 

JO 2024 : la natation dans la Seine (Hidalgo)….ou les égouts de Paris

JO 2024 : la natation dans la Seine (Hidalgo)….ou les égouts de Paris

Deux hypothèses pour les jeux de 2024 ou bien les épreuves de natation se dérouleront dans la Seine ou dans les égouts de Paris. Finalement un peu la même chose. C’est Anne Hidalgo qui le promet. Pour les épreuves sur la terre ferme, les masques à oxygène seront obligatoires en raison de la pollution atmosphérique (Paris est l’uen des villes les plus polluée d’Europe). Interrogée par Jean-Jacques Bourdin ce matin sur RMC sur la candidature de Paris aux Jeux olympiques 2024, la maire de Paris a déclaré qu’elle verrait bien l’épreuve de triathlon se «dérouler dans la Seine». Une déclaration qui n’est pas sans rappeler un certain Jacques Chirac, qui, en 1988, promettait avant la fin de son mandat à la mairie de Paris qu’il serait possible de se baigner dans la rivière. Pour rappel, aujourd’hui, il est interdit de se baigner dans la Seine, notamment pour des raisons de pollution.

 

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