Archive pour le Tag 'JO'

Page 4 sur 6

Salaire de Tony Estanguet, Président du comité des JO de Paris ?

Salaire de de Tony Estanguet, Président du comité des JO de Paris ?

D’après France_Info, Tony Estanguet a perçu une rémunération annuelle de 270 000 euros brut jusqu’en 2020, selon des chiffres communiqués en 2018 par le comité d’organisation des Jeux.Le problème, c’est qu’il touche aussi une rémunération en tant que prestataire. On objectera que la fonction exige un engagement total. Mais de quoi faire réagir les milliers et les milliers de dirigeants volontaires qui s’investissent aussi quotidiennement de manière totalement gratuite et pendant des années et des années.

( Personnellement, je pense à mes frères, Raymond, Serge, Guy et Alain présidents de clubs de football, de basket et d’athlétisme; Je pense à ces milliers et ces milliers de bénévoles qui sacrifient temps et argent au service du sport)) NDLR. Gaston René Bessay

Cette rémunération de Tony Estanguet évolue dans la limite de 20%, en fonction de certains critères de performance, précisait le Cojop à l’époque. « Le montant de la rémunération n’a pas bougé depuis », a assuré le directeur général délégué du Cojop, Michaël Aloiso, cité par l’AFP. A titre de comparaison, Sebastian Coe, président du comité d’organisation des Jeux de Londres 2012, touchait une rémunération de quelque 360 000 livres (422 000 euros) par an.

Qui paye ?
Le Cojop est une association de type loi 1901, et la rémunération de ses dirigeants est en théorie plafonnée par la loi à des niveaux sensiblement inférieurs à celle de Tony Estanguet, avec un plafond de 11 600 euros brut par mois, soit 139 000 euros par an. Mais le comité explique qu’il a pour particularité d’être une association financée à 96% par des fonds privés et qu’il bénéficie, à ce titre, d’une dérogation, le caractère lucratif lui ayant été « confirmé par un rescrit fiscal ». Cela détermine le caractère d’une gestion non désintéressée au sens fiscal, poursuit le comité, avec des impôts commerciaux comme le TVA et aucun « plafond de salaire ». Ainsi, Etienne Thobois, directeur général et salarié du Cojop, perçoit une rémunération de 260 000 euros par an.

« Avoir un contrat de travail aurait créé un lien de subordination avec quelqu’un au-dessus de lui, ce qui n’a pas de sens juridiquement », a détaillé Blandine Sorbe, ancienne magistrate à la Cour des comptes et directrice déléguée au Cojop, citée par l’AFP. « On a eu des échanges avec l’administration sociale et le contrôleur général et financier qui représente le ministère des Finances au sein de l’association », ce qui a abouti à la solution du régime « de travailleur indépendant ».

Comment est-ce contrôlé ?
Tony Estanguet, via une société qu’il a créée, perçoit donc sa rémunération sous forme de bénéfices non commerciaux. Le Cojop a fait valoir que la rémunération de Tony Estanguet avait « été décidée et validée par le premier conseil d’administration du comité d’organisation le 2 mars 2018, qui a statué en son absence, de façon souveraine et indépendante ».

Le montant a été décidé sur proposition d’un « comité des rémunérations » composé « d’experts indépendants chargés de s’assurer de la pertinence de notre politique de rémunération », a-t-il ajouté. Les « modalités de versement (…) ont été validées par le contrôleur général économique et financier, après consultation de l’Urssaf », a également souligné le comité d’organisation.

Enfin, le montant des factures fait l’objet d’un audit annuel par une « cellule interne indépendante de l’exécutif du comité d’organisation » ainsi que « d’un examen par le comité des rémunérations », a encore précisé l’instance. Cette démarche, affirme-t-elle, ne correspond « à aucune obligation juridique » mais répond « à une volonté de transparence ».

Pourquoi ce montage interroge ?
Tony Estanguet est donc à la fois président du comité et prestataire. Début 2021, deux rapports de l’Agence française anticorruption (AFA) sur l’organisation des Jeux notaient des « risques d’atteintes à la probité » et de « conflits d’intérêts ». Dans l’un de ces rapports, l’AFA évoquait le cas de l’entreprise de Tony Estanguet, pointant un « montage atypique dans le cadre d’une association de loi 1901″, qui « n’est pas sans poser de difficultés », rappelait récemment Le Canard enchaîné, cité par l’AFP.

La question des rémunérations des principaux dirigeants du comité d’organisation était devenue sensible dès l’attribution des Jeux à Paris par le CIO en septembre 2017 à Lima (Pérou). Le Canard enchaîné avait évoqué à cette époque un salaire de 450 000 euros annuels pour Tony Estanguet, immédiatement démenti par le triple champion olympique de canoë. L’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris fait déjà l’objet de trois autres enquêtes financières distinctes, notamment pour des soupçons de favoritisme et de détournements de fonds publics lors de l’attribution des marchés.

Le salaire Tony Estanguet, Président du comité des JO de Paris?

Le salaire Tony Estanguet, Président du comité des JO de Paris?

D’après France_Info, Tony Estanguet a perçu une rémunération annuelle de 270 000 euros brut jusqu’en 2020, selon des chiffres communiqués en 2018 par le comité d’organisation des Jeux.Le problème, c’est qu’il touche aussi une rémunération en tant que prestataire. On objectera que la fonction exige un engagement total. Mais de quoi faire réagir les milliers et les milliers de dirigeants volontaires qui s’investissent aussi quotidiennement de manière totalement gratuite et pendant des années et des années.

( Personnellement, je pense à mes frères, Raymond, Serge, Guy et Alain présidents de clubs de football, de basket et d’athlétisme) NDLR. Gaston René Bessay

Cette rémunération de Tony Estanguet évolue dans la limite de 20%, en fonction de certains critères de performance, précisait le Cojop à l’époque. « Le montant de la rémunération n’a pas bougé depuis », a assuré le directeur général délégué du Cojop, Michaël Aloiso, cité par l’AFP. A titre de comparaison, Sebastian Coe, président du comité d’organisation des Jeux de Londres 2012, touchait une rémunération de quelque 360 000 livres (422 000 euros) par an.

Qui paye ?
Le Cojop est une association de type loi 1901, et la rémunération de ses dirigeants est en théorie plafonnée par la loi à des niveaux sensiblement inférieurs à celle de Tony Estanguet, avec un plafond de 11 600 euros brut par mois, soit 139 000 euros par an. Mais le comité explique qu’il a pour particularité d’être une association financée à 96% par des fonds privés et qu’il bénéficie, à ce titre, d’une dérogation, le caractère lucratif lui ayant été « confirmé par un rescrit fiscal ». Cela détermine le caractère d’une gestion non désintéressée au sens fiscal, poursuit le comité, avec des impôts commerciaux comme le TVA et aucun « plafond de salaire ». Ainsi, Etienne Thobois, directeur général et salarié du Cojop, perçoit une rémunération de 260 000 euros par an.

« Avoir un contrat de travail aurait créé un lien de subordination avec quelqu’un au-dessus de lui, ce qui n’a pas de sens juridiquement », a détaillé Blandine Sorbe, ancienne magistrate à la Cour des comptes et directrice déléguée au Cojop, citée par l’AFP. « On a eu des échanges avec l’administration sociale et le contrôleur général et financier qui représente le ministère des Finances au sein de l’association », ce qui a abouti à la solution du régime « de travailleur indépendant ».

Comment est-ce contrôlé ?
Tony Estanguet, via une société qu’il a créée, perçoit donc sa rémunération sous forme de bénéfices non commerciaux. Le Cojop a fait valoir que la rémunération de Tony Estanguet avait « été décidée et validée par le premier conseil d’administration du comité d’organisation le 2 mars 2018, qui a statué en son absence, de façon souveraine et indépendante ».

Le montant a été décidé sur proposition d’un « comité des rémunérations » composé « d’experts indépendants chargés de s’assurer de la pertinence de notre politique de rémunération », a-t-il ajouté. Les « modalités de versement (…) ont été validées par le contrôleur général économique et financier, après consultation de l’Urssaf », a également souligné le comité d’organisation.

Enfin, le montant des factures fait l’objet d’un audit annuel par une « cellule interne indépendante de l’exécutif du comité d’organisation » ainsi que « d’un examen par le comité des rémunérations », a encore précisé l’instance. Cette démarche, affirme-t-elle, ne correspond « à aucune obligation juridique » mais répond « à une volonté de transparence ».

Pourquoi ce montage interroge ?
Tony Estanguet est donc à la fois président du comité et prestataire. Début 2021, deux rapports de l’Agence française anticorruption (AFA) sur l’organisation des Jeux notaient des « risques d’atteintes à la probité » et de « conflits d’intérêts ». Dans l’un de ces rapports, l’AFA évoquait le cas de l’entreprise de Tony Estanguet, pointant un « montage atypique dans le cadre d’une association de loi 1901″, qui « n’est pas sans poser de difficultés », rappelait récemment Le Canard enchaîné, cité par l’AFP.

La question des rémunérations des principaux dirigeants du comité d’organisation était devenue sensible dès l’attribution des Jeux à Paris par le CIO en septembre 2017 à Lima (Pérou). Le Canard enchaîné avait évoqué à cette époque un salaire de 450 000 euros annuels pour Tony Estanguet, immédiatement démenti par le triple champion olympique de canoë. L’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris fait déjà l’objet de trois autres enquêtes financières distinctes, notamment pour des soupçons de favoritisme et de détournements de fonds publics lors de l’attribution des marchés.

Combien gagne Tony Estanguet, Président du comité des JO de Paris ?

Combien gagne Tony Estanguet, Président du comité des JO de Paris ?

D’après France_Info, Tony Estanguet a perçu une rémunération annuelle de 270 000 euros brut jusqu’en 2020, selon des chiffres communiqués en 2018 par le comité d’organisation des Jeux.Le problème, c’est qu’il touche aussi une rémunération en tant que prestataire. On objectera que la fonction exige un engagement total. Mais de quoi faire réagir les milliers et les milliers de dirigeants volontaires qui s’investissent aussi quotidiennement de manière totalement gratuite et pendant des années et des années.

( Personnellement, je pense à mes frères, Raymond, Serge, Guy et Alain présidents de clubs de football, de basket et d’athlétisme) NDLR. Gaston René Bessay

Cette rémunération de Tony Estanguet évolue dans la limite de 20%, en fonction de certains critères de performance, précisait le Cojop à l’époque. « Le montant de la rémunération n’a pas bougé depuis », a assuré le directeur général délégué du Cojop, Michaël Aloiso, cité par l’AFP. A titre de comparaison, Sebastian Coe, président du comité d’organisation des Jeux de Londres 2012, touchait une rémunération de quelque 360 000 livres (422 000 euros) par an.

Qui paye ?
Le Cojop est une association de type loi 1901, et la rémunération de ses dirigeants est en théorie plafonnée par la loi à des niveaux sensiblement inférieurs à celle de Tony Estanguet, avec un plafond de 11 600 euros brut par mois, soit 139 000 euros par an. Mais le comité explique qu’il a pour particularité d’être une association financée à 96% par des fonds privés et qu’il bénéficie, à ce titre, d’une dérogation, le caractère lucratif lui ayant été « confirmé par un rescrit fiscal ». Cela détermine le caractère d’une gestion non désintéressée au sens fiscal, poursuit le comité, avec des impôts commerciaux comme le TVA et aucun « plafond de salaire ». Ainsi, Etienne Thobois, directeur général et salarié du Cojop, perçoit une rémunération de 260 000 euros par an.

« Avoir un contrat de travail aurait créé un lien de subordination avec quelqu’un au-dessus de lui, ce qui n’a pas de sens juridiquement », a détaillé Blandine Sorbe, ancienne magistrate à la Cour des comptes et directrice déléguée au Cojop, citée par l’AFP. « On a eu des échanges avec l’administration sociale et le contrôleur général et financier qui représente le ministère des Finances au sein de l’association », ce qui a abouti à la solution du régime « de travailleur indépendant ».

Comment est-ce contrôlé ?
Tony Estanguet, via une société qu’il a créée, perçoit donc sa rémunération sous forme de bénéfices non commerciaux. Le Cojop a fait valoir que la rémunération de Tony Estanguet avait « été décidée et validée par le premier conseil d’administration du comité d’organisation le 2 mars 2018, qui a statué en son absence, de façon souveraine et indépendante ».

Le montant a été décidé sur proposition d’un « comité des rémunérations » composé « d’experts indépendants chargés de s’assurer de la pertinence de notre politique de rémunération », a-t-il ajouté. Les « modalités de versement (…) ont été validées par le contrôleur général économique et financier, après consultation de l’Urssaf », a également souligné le comité d’organisation.

Enfin, le montant des factures fait l’objet d’un audit annuel par une « cellule interne indépendante de l’exécutif du comité d’organisation » ainsi que « d’un examen par le comité des rémunérations », a encore précisé l’instance. Cette démarche, affirme-t-elle, ne correspond « à aucune obligation juridique » mais répond « à une volonté de transparence ».

Pourquoi ce montage interroge ?
Tony Estanguet est donc à la fois président du comité et prestataire. Début 2021, deux rapports de l’Agence française anticorruption (AFA) sur l’organisation des Jeux notaient des « risques d’atteintes à la probité » et de « conflits d’intérêts ». Dans l’un de ces rapports, l’AFA évoquait le cas de l’entreprise de Tony Estanguet, pointant un « montage atypique dans le cadre d’une association de loi 1901″, qui « n’est pas sans poser de difficultés », rappelait récemment Le Canard enchaîné, cité par l’AFP.

La question des rémunérations des principaux dirigeants du comité d’organisation était devenue sensible dès l’attribution des Jeux à Paris par le CIO en septembre 2017 à Lima (Pérou). Le Canard enchaîné avait évoqué à cette époque un salaire de 450 000 euros annuels pour Tony Estanguet, immédiatement démenti par le triple champion olympique de canoë. L’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris fait déjà l’objet de trois autres enquêtes financières distinctes, notamment pour des soupçons de favoritisme et de détournements de fonds publics lors de l’attribution des marchés.

Départ de Darmanin après les JO ?

Départ de Darmanin après les JO ?


Darmanin a beaucoup insisté pour demeurer dans le gouvernement avant que Attal ne soit nommé par Macron. En réalité, l’actuel ministre de l’intérieur visait le poste de Premier ministre et cela même avant la nomination d’Élisabeth Borne. Pour lui, c’est effectivement une désillusion. Il veut cependant montrer sa capacité de gestion à l’occasion du maintien de l’ordre lors des JO. Au lendemain, il pourrait bien partir si le bilan est satisfaisant. Il commencerait alors à s’inscrire dans une perspective visant directement l’échéance présidentielle de 2017. Darmanin a en effet compris que le jeune Attal avait été jeté dans ses roues justement pour l’empêcher d’être candidat en 2027.

Dans l’opposition, en tout cas dans la liberté d’expression, Darmanin pourra reconstruire sa dynamique d’expression pour combattre en particulier le rassemblement national. En tout cas pour l’instant car l’éventualité d’un grand succès du RN pourrait ensuite balayer tout le paysage politique à droite.

Le ministre de l’Intérieur depuis 2020, Gérald Darmanin, a déclaré au Figaro que « sa mission » est « de réussir les Jeux olympiques », ajoutant « qu’après un cycle au ministère de l’Intérieur sera atteint ».

Gérald Darmanin, gardien des clés de la place Beauvau depuis 2020, envisage-t-il de renoncer à sa fonction dans un futur proche? C’est ce que laissent sous-entendre ses paroles dans un article du Figaro.

Si le ministre affirme que « sa mission, c’est de réussir les Jeux olympiques », il souligne « qu’après, un cycle au ministère de l’Intérieur sera atteint ».

D’après les mots du quotidien, Gérald Darmanin suggère « qu’il faudra une respiration politique pour lui comme pour ses collègues » du gouvernement, constitué comme un « électrochoc fait pour gagner les élections européennes » de juin.

Sport: un marasme sportif à prévoir pour la France aux JO de 2024

Sport: un marasme sportif à prévoir pour la France aux JO de 2024


Le récent championnat du monde d’athlétisme a révélé le véritable niveau sportive de la France. Le pays n’a obtenu en effet aucune médaille d’autres très peu d’autres médailles.
Pourtant pour des raisons politiques la France a été candidate et va organiser les JO de 2024. Tout a été prévu ou presque sauf la stratégie de préparation et de sélection des athlètes.

Il aurait évidemment fallu mettre en œuvre un véritable plan de détection des futurs athlètes à l’école et de mettre en place les moyens correspondants.
Au lieu de cela on a laissé les clubs se débrouiller avec leurs moyens très insuffisants.

Jusque-là en a parlé énormément de JO de 2024 mais en oubliant la problématique des athlètes et du lamentable niveau français. Heureusement il y a quelques disciplines accessoires autres que l’athlétisme qui permettront de masquer l’énorme déception à prévoir pour les JO de 2024.

Cette situation inquiète donc un an avant le début des Jeux olympiques à Paris. « Le bilan n’est pas bon, c’est une déception » a concédé sur franceinfo Romain Barras, le directeur de la haute performance de la fédération française. Les dirigeants de l’athlétisme français, qui se dirige vers son pire bilan aux Mondiaux, ont d’ailleurs rendez-vous au ministère des Sports ce mardi pour s’expliquer. Comment justifier cette débâcle ? Quelles sont les solutions ? Ce bilan calamiteux est-il un mauvais présage pour les Jeux ?

« Si on continue comme ça, je pense que gagner trois médailles aux JO ou aux Mondiaux deviendra exceptionnel » : ce constat cinglant est signé Stéphane Diagana. Interrogé par franceinfo, Le champion du monde 1997 du 400 mètres haies s’alarme notamment d’une place du sport insuffisante en France et notamment dès l’école. Selon le consultant de France Télévisions, il faudrait prendre exemple sur la Slovénie qui mène « un suivi en matière de santé publique depuis quarante ans ». « Tous les gamins en changeant de classe sont évalués sur des capacités physiques », souligne-t-il. Avec ce système, les Slovènes « peuvent alerter ou bien repérer ceux (les jeunes, ndlr) qui ont des qualités particulières. Là-bas, les parents ont envie que leurs enfants soient en bonne santé, qu’ils fassent du sport et après s’ils sont champions, c’est très bien ».

JO de Pékin: une publicité pour le régime autocratique de Xi Jinping

JO de Pékin: une publicité pour le régime autocratique de Xi Jinping

Les Jeux olympiques d’hiver, qui se tiennent en Chine depuis le 4 février, sont une sorte de publicité pour le régime autocratique. Un papier du « Monde » explique qu’en dépit des réserves de certains, les JO de Pékin constituent une formidable plate-forme de promotion pour le régime dictatoriale chinois. Du coup, la participation de la plupart des Etats à cet événement sportif universel permet de jeter un voile pudique sur toute les atteintes aux droits et à la répression. À Pékin la neige est artificielle comme la démocratie !

Rien ne devrait gâcher la fête des médaillés, la joie des descendeurs et de tous les autres, biathlètes, patineurs et « fondus » du bobsleigh. Pourtant, tenus à une centaine de kilomètres de Pékin, les Jeux olympiques d’hiver 2022 porteront pour l’histoire une marque essentiellement politique. La Chine du président Xi Jinping a prouvé qu’elle imposait ses normes en matière de libertés publiques – aux ressortissants chinois et étrangers. Dans la bataille idéologique, l’Occident n’est pas sur le podium. Il s’est soumis.

D’abord, il faut écarter d’un revers de main les angéliques billevesées serinées par le Comité international olympique (CIO). Les Jeux ne seraient pas « politiques ». Ils seraient une parenthèse dans les rapports entre Etats, un moment exclusivement réservé à l’exploit sportif en dehors de toute autre considération. Balivernes.

Les Jeux ont toujours été politiques, exploités à des fins de prestige par les nations, terrain de compétition entre « systèmes » économiques et sociaux différents, vitrine publicitaire à des fins idéologiques ou commerciales. Reconnaître la nature des Jeux n’enlève rien aux performances de ceux qui y participent ni à la beauté du spectacle.

Les JO d’hiver de Pékin ont par ailleurs une particularité intéressante. La « glisse » se fait à cent pour cent sur de la neige et de la glace artificielles. On ne s’étonnera pas que le Mondial de foot 2022 se déroule à la fin de l’année au Qatar dans des stades réfrigérés à l’air conditionné. Dans un cas comme dans l’autre, l’empreinte carbone sera tout sauf neutre. Mais, bien sûr, pas plus que pour le CIO, la Fédération internationale de football (FIFA) ne fonde ses choix sur des considérations matérielles ou politiques !

L’Etat-parti façon Xi Jinping entend montrer l’efficacité de l’autocratie aux caractéristiques chinoises. A un moment où les Occidentaux doutent, s’auto-analysent et s’interrogent sur l’universalité de leurs valeurs, le parti-Etat brave le Covid-19 et l’absence de neige. Il organise et accueille un grand événement international. Et il le fait à ses conditions, sans que le CIO y trouve à redire.

La pandémie justifie bien des choses. On n’assiste aux compétitions que sur invitation. A l’intérieur des « bulles » de protection abritant les jeux, il faut télécharger sur son portable une application chinoise, rapporte le New York Times (4 février), destinée à surveiller la santé d’une personne mais aussi ses déplacements. « A en croire des chercheurs, poursuit le quotidien new-yorkais, le software [de cette application] rend accessible l’ensemble des informations personnelles stockées sur ledit portable. » On imagine volontiers Pékin déployant ici toutes les ressources de l’autocratie numérique mise en place par le président Xi ces dix dernières années.

JO-2022 PEKIN : déjà des cas de Covid

JO-2022 PEKIN : déjà des cas de Covid

 

On sait que les JO de Pékin seront mis sous cloche pour des raisons sanitaires mais aussi démocratiques et politiques. Sans parler des aspects environnementaux puisque la neige sera totalement artificielle ! Il s’agit notamment de cacher la réalité chinoise dans de nombreux domaines notamment relativement aux libertés.

Pourtant inévitablement des athlètes vont transporter le virus en étant le plus souvent asymptomatiques. Évidemment le virus va se répandre également. On va sans doute assister d’ailleurs à des polémiques sur ce sujet concernant certains athlètes en vue qui auront caché leur contamination.

Six personnes dans la délégation allemande pour les Jeux olympiques 2022 ont ainsi  été testées positive au Covid-19 à leur arrivée jeudi à Pékin, a annoncé le Comité olympique allemand (DOSB) sans préciser si parmi eux figuraient des athlètes. Toutes les personnes infectées sont asymptomatiques et ont été séparées du reste de la délégation, a-t-il ajouté, précisant qu’elles devaient subir de nouveaux tests PCR pour confirmer leur contamination.

JO-2022 PEKIN: : déjà des records…. de cas covid

JO-2022 PEKIN: : déjà des records…. de cas covid

 

Des records de contaminations viennent d’être enregistrés à Pékin où doivent se dérouler les JO d’hiver. Des jeux déjà marqués par la malchance vicieux la totalité de la neige sera artificielle et que le risque est maintenant celui d’une pandémie chez des athlètes pour des raisons politiques et pas uniquement sanitaire plusieurs délégations feront défaut.

Par définition les JO sont une occasion d’un brassage exceptionnel de population venant du monde entier, ce qui évidemment multiplie les risques. La Chine elle-même avait accusé les États-Unis d’être à l’origine du covid après la venue d’une délégation d’athlètes peu avant le départ de la pandémie.

Environnement- JO Pékin 2022 : uniquement de la neige artificielle

Environnement- JO Pékin 2022 : uniquement de la neige artificielle

 

Décidément les JO d’hiver de Pékin en 2022 sont frappés de malédiction. Il y a évidemment toujours l’environnement démocratique particulièrement désastreux et les atteintes y compris violentes aux libertés individuelles et collectives.

Du coup plusieurs délégations seront absentes.

Il y a aussi un environnement sanitaire assez trouble puisqu’on ne connaît pas exactement où la Chine en est avec le variant omicron. On sait seulement que des villes entières ont été confinées.

Enfin sur le plan environnemental c’est purement catastrophique puisque la totalité de la neige qui recouvrira les pistes sera artificielle et va donc exiger une consommation d’énergie considérable .

À quelques jours de l’ouverture des JO, les montagnes restent donc désespérément brunes, et simplement zébrées par des lignes blanches, pistes où se dérouleront les épreuves durant la quinzaine. Et les chances de voir une pellicule immaculée recouvrir ces espaces mécanisées (inaugurés en 2019) sont quasiment nuls même si quelques chutes sont annoncées dimanche dans cette région enveloppée dans un froid glacial.

Boycotter politiquement les JO de Pékin

Boycotter politiquement les  JO de Pékin

 

Ce que propose un collectif de personnalités dans le Monde

Tribune

 

Emmanuel Macron s’apprête à envoyer des diplomates et des ministres français aux Jeux olympiques de Pékin. Mais plusieurs démocraties – les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie – ont décidé de mettre en place un boycott diplomatique : leurs sportifs se rendront aux Jeux, pas les officiels.

Nous attendons la position de l’Union européenne, que la France va présider dans quelques jours. Mais Emmanuel Macron s’est déjà exprimé. Il a déclaré qu’un boycott diplomatique serait « tout petit et symbolique ». Il est vrai qu’un boycott au sens plein du terme aurait consisté à s’abstenir de JO et à refuser que les sportifs s’y rendent. Aucune démocratie, semble-t-il, n’y est prête actuellement. L’idée, plus modeste, d’un boycott diplomatique met pourtant Pékin en fureur. Le porte-parole du ministère des affaires étrangères chinois a réagi à cette « manipulation politique » et a menacé : ceux qui boycottent « paieront inévitablement le prix de ce mauvais coup ». A l’aune de la réaction chinoise, on voit bien que ne pas envoyer nos ministres aux JO ne serait en rien, aux yeux de Pékin, « tout petit et symbolique ».

L’histoire nous jugera

En revanche, dépêcher nos officiels en Chine signifie que nous sommes indifférents à ce qui s’y passe. Or, ce pays est devenu, en quelques années, un Etat totalitaire qui menace toutes les démocraties. La Chine de 2022 a son grand leader, objet d’un culte de la personnalité délirant, qui s’apprête à modifier les règles du Parti communiste chinois pour rester au pouvoir très longtemps. Elle a mis en place un système de surveillance de la vie privée des citoyens et de « crédit social » sans précédent dans l’histoire. Elle dispose d’un appareil de censure et de répression impitoyable. L’enclave de liberté que représentait Hongkong a été soumise en quelques mois. On ne peut plus y commémorer le massacre de la place Tiananmen, ni y défendre la démocratie.

Les menaces contre Taïwan se font chaque jour plus précises. Le pire est en train de se dérouler dans la province du Xinjiang contre les Ouïgours, les Kazakhs et les Kirghiz. Non seulement des centaines de milliers d’innocents sont enfermés dans des camps de rééducation, où l’on tente de leur laver le cerveau, où ils sont victimes de tortures, de violences et de viols, mais Pékin impose des mesures de prévention des naissances, par pose de stérilet forcée, avortements contraints ou ablation de l’utérus. L’objectif est de faire disparaître une culture, une langue, des traditions. Le Parti communiste chinois est en train de commettre un ethnocide.

JO : des sportifs dénoncent la récupération du ministre Blanquer

JO : des sportifs dénoncent  la récupération du ministre Blanquer

 

À juste titre nombre de sportifs ayant participé ou non aux JO de Tokyo dénoncent la récupération politique du ministre de l’enquête. Un ministre qui affirme que le succès  ( en vérité très relatif) des médailles françaises est à imputer à la qualité du système scolaire.

De quoi rire sans doute et même pleurer quand on connaît l’indigence de l’activité physique des élèves français qui est de ce point de vue cohérente avec les matières fondamentales comme le démontre tous les classements internationaux. Vincent Gérard, Maxime Mermoz, Marie Wattel… De nombreux sportifs, en provenance de disciplines aussi diverses que variées, ont au mieux été amusés, voire carrément courroucés après les propos de Jean-Michel Blanquer, ce lundi, sur l’antenne d’Europe 1.

Evan Fournier, le basketteur s’indigne : «Au contraire Monsieur le ministre. Notre culture sportive à l’école est désastreuse. Si mes coéquipiers et moi-même sommes arrivés à l’élite de notre sport, c’est grâce aux associations sportives, aux clubs, aux bénévoles mais en aucun cas grâce à l’école.» Comme souvent avec Fournier, médaillé d’argent avec les Bleus à Saitama, le message est clair…

«Et merci l’EPS hein», avait précédemment tweeté Vincent Poirier, son coéquipier en sélection. Un autre Bleu y a été de son commentaire sur le réseau à l’oiseau bleu. «Pas forcément d’accord sur ce point, Nous avons beaucoup de progrès à faire à ce niveau. Les succès Olympiques en sports collectifs sont justement l’occasion parfaite pour faire le point, comment allons-nous faire coexister école et sport ? Nous avons d’énormes talents que nous pourrions développer dans pleins de disciplines. Le futur nous appartient !», explique Frank Ntilikina.

JO Paris 2024 : un coût jusqu’à 24 milliards !

JO Paris 2024 : un coût jusqu’à 24 milliards !

 

Il n’est pas étonnant que des pays soient de moins en moins chauds pour organiser les JO dont le coût devient démentiel. Surtout avec la crise sanitaire qui va imposer des mesures supplémentaires. Ainsi d’après les calculs d’experts, les JO de Tokyo pourraient coûter presque 30 milliards. Une facture dont Paris devrait tenir compte au lieu de se réjouir un peu naïvement de l’organisation de cette épreuve sportive où en plus en l’état des performances actuelles, la France n’est pas certaine de faire beaucoup mieux qu’à Tokyo.

La facture pour Tokyo pourrait  atteindre 28 milliards de dollars selon une étude dévoilée par MoneyTransfers.com s’appuyant sur des données de Statista et de la Banque Mondiale. Une estimation confirmée par le magazine Forbes , qui obtient un montant identique en se reposant notamment sur les données de deux quotidiens japonais, Nikkei et Asahi. L’évaluation de l’université d’Oxford est moins élevée mais atteint tout de même 20 milliards d’euros, soit quasiment trois fois plus que les plans de départ.

JO 2024 à Paris :pour les médailles, il y a encore du travail pour la France !

JO 2024 à Paris :pour les médailles,  il y a encore du travail pour la France !

intreview sur FranceInfo ( extrait)

 

 

Pour Claude Onesta, manager de la haute performance à l’Agence nationale du sport (ANS), certaines fédérations en retrait durant les Jeux de Tokyo, comme l’athlétisme, ont une organisation qui « ne produit plus ses effets ».  »On va les accompagner de manière plus directive », a-t-il prévenu dans la perspective des JO 2024 de Paris.

Quel bilan tirez-vous de ces JO de Tokyo ?

Claude Onesta : Il y a des belles surprises et des déceptions. Il y a des choses qu’on voyait arriver. Il y a les fédérations dont les organisations liées à la performance sont opérationnelles. Il y a une deuxième population de fédérations qui réussissent, mais pourraient mieux faire. Il faut que ceux qui faisaient cinq médailles soit capables d’en faire huit ou dix, et que ceux qui en font zéro puissent en faire une ou deux. Le système sur lequel est organisé certaines autres fédérations ne produit plus ses effets. En athlétisme par exemple, le fait que le résultat soit faible va obliger à un bilan sans concessions. Pour ces dernières, on va les accompagner de manière plus directive. 

Que comptez vous mettre en place dans les trois ans qui viennent ?

Transformer la natation ou l’athlétisme en trois ans, ce n’est pas possible. Ce qui m’intéresse, c’est que ce travail débute, et ce qu’il faut, c’est qu’on ait une équipe qui travaille sur la réalisation à court terme pour les sportifs qui sont à proximité des médailles. Il ne faut pas garder les gens dans un même lot. Dans chaque fédération, je veux que des athlètes soient dans une cellule dédiée « performance 2024″ et qu’on puisse calculer des solutions pour qu’ils soient opérationnels pour les JO de Paris.

Avez-vous identifié précisément la génération 2024 susceptible de rapporter des médailles à Paris ?

Elle est là. Elle n’est pas forcément à Tokyo, elle est déjà dans les circuits de « perf » des fédérations. Si on arrive à transformer des médailles d’argent en médailles d’or, c’est qu’ils sont déjà au coeur de la performance, ce n’est pas impossible. Et il y a aussi ceux qui ont été quatrième ou cinquième, il y en a à peu près 25 aujourd’hui qui ont fini à ces places là, dont la proximité au podium est donc une réalité. Il faut qu’on arrive à les traiter de manière très spécifique pendant les trois ans à venir, pour les amener à un affinage qui va leur permettre de franchir le petit seuil supplémentaire qui pourrait permettre de comptabiliser les médailles.

JO : la belle médaille en or pour le judo français qui compense certaines erreurs d’arbitrage

JO : la belle médaille en or pour le judo français qui compense certaines erreurs d’arbitrage

 

Enfin une médaille en heure très significative, celle de l’épreuve mixte de judo contre l’équipe du Japon. De quoi conforter un peu des compétiteurs français qui n’ont pas toujours été très avantagés par les arbitrages au pays du judo. L’équipe de France  réalisé un exploit monumental en décrochant l’or en finale de l’épreuve mixte des JO de Tokyo après avoir dominé le Japon sur ses terres, samedi. C’est la première fois que l’épreuve mixte par équipes figurait au programme des Jeux olympiques. Les combattants du Soleil Levant alignaient pourtant plusieurs combattants sacrés champions olympiques cette semaine et faisaient figure d’immenses favoris à domicile.

JO : menacés par l’absence des Américains

JO : menacés par l’absence des Américains

A deux mois des JO les États-Unis déconseille  de se rendre au Japon.

Si la décision se confirme les JO pourrait bien être annulée d’autant que la population japonaise n’est pas favorable à l’organisation de cette compétition sur son territoire.

« Les voyageurs devraient éviter tout déplacement vers le Japon », déclarent les Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies dans leur nouvelle recommandation. « En raison de la situation actuelle au Japon, même les voyageurs totalement vaccinés pourraient risquer de se contaminer et de propager des variants du Covid-19 et devraient éviter tout déplacement au Japon ».

123456



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol