JO: Une belle cérémonie, inédite mais inégale , trop parisienne qui oublie l’économie !
Globalement la cérémonie d’ouverture des JO aura marqué par son caractère inédit puisque la plupart du temps ce type de fête se déroule dans un stade et non sur un fleuve. On aura observé la dimension très universelle des thèmes, la mise en valeur évidemment du patrimoine français et le caractère international des stars sollicitées. Une fenêtre sur la France toutefois un peu réductrice.
Un spectacle globalement réussi mais un peu anachronique par moment et mal filmé ( Un cadrage très approximatif) avec en plus une météo peu favorable.
À noter cependant le caractère un peu trop parisien de la cérémonie qui fait l’impasse sur la richesse des provinces du pays.
Un oubli -et de taille- la mise en valeur du génie et des ressources économiques ( sauf la malle LVMH!). On aurait pu consacrer 2 ou 3 tableaux à ce qui fait la force et l’inventivité française dans l’agriculture, l’industrie ou même les services ( exemples: ,gastronomie , industrie du transport, ingénierie du BTP, sciences etc.).
On aurait pu s’épargner dans le même temps quelques tableaux plutôt kitsch à prétention avant-gardiste mais parfois de mauvais goût.
Le point d’orgue aura été la prestation éblouissante de Céline Dion seule sans doute capable de reprendre à son compte « L’hymne à l’amour » de Piaf. Sorte de feu d’artifice vocal qui a illuminé toute la cérémonie.
Sur Spotify, leader mondial des plateformes musicales. L’Hymne à l’amour, standard d’Edith Piaf, a grimpé à + 426 % pour la France et + 497 % au total dans le monde.
Au fil des années, le virus de la dengue fait de plus en plus parler de lui en France métropolitaine. Le 8 juillet 2024, l’Agence régionale de santé (ARS) d’Occitanie a déclaré avoir identifié le premier cas d’infection autochtone de l’année, dans l’Hérault, à proximité de la ville de Montpellier. La personne malade n’avait pas voyagé récemment dans un pays où le virus circule de façon endémique. La situation est particulièrement surveillée cette année, pour deux raisons : non seulement le changement climatique favorise la prolifération des moustiques, mais de plus, le risque d’importation de cas depuis l’étranger est très élevé, notamment durant les grands rassemblements internationaux tels que les Jeux olympiques. Que faut-il savoir sur cette menace, et comment s’en prémunir ?
Virologiste spécialiste en surveillance et étude des maladies virales émergentes. Professeur des Universités, Université de Montpellier dans The Conversation
Le virus de la dengue est transmis par les moustiques tigres (Aedes albopictus), une espèce invasive qui s’est bien implantée sur le territoire européen. Le plus souvent asymptomatique, entre 50 % à 90 % suivant les études et les 4 sérotypes, cette maladie peut être fortement invalidante lorsqu’elle est associée à des symptômes (forte fièvre, douleurs, nausées, vomissements, douleurs rétro-orbitaires, articulaires et musculaires…). La dengue peut aussi se manifester par une forme sévère. Potentiellement mortelle dans 1 à 5 %, elle s’accompagne alors de saignements multiples, notamment gastro-intestinaux, cutanés et cérébraux.
Chaque année, entre 100 et 400 millions de personnes contractent la dengue dans le monde, ce qui en fait la maladie arbovirale la plus répandue (l’adjectif « arboviral » dérive de l’anglais « arthropod born virus », maladie virale transmise par des vecteurs arthropodes, un embranchement d’animaux regroupant notamment les insectes et les arachnides). On estime qu’environ 500 000 personnes par an sont hospitalisées pour des formes graves, et qu’entre 10 000 et 15 000 en décèdent.
Le virus de la dengue n’est pas endémique dans l’Hexagone : les foyers de cas locaux (dit autochtones) qui apparaissent sont toujours liés à l’importation du virus par des voyageurs provenant d’autres zones géographiques. La transmission se fait lorsqu’une femelle de moustique tigre pique un animal ou un être humain infecté (c’est ce qu’on appelle le repas sanguin, nécessaire à la ponte des œufs). Le virus l’infecte et se multiplie dans son organisme.
Une fois les glandes salivaires du moustique infectées, chaque piqûre réalisée lors d’un repas de sang pourra contaminer un autre individu, ce qui permet le cycle de transmission des arbovirus dans la population humaine. Par conséquent, plus le nombre de cas importés augmente, plus le risque d’avoir des transmissions autochtones de dengue est important.
Ce risque augmente aussi avec l’abondance saisonnière du moustique tigre, qui est croissante et atteindra son maximum entre juillet et octobre, favorisé par l’augmentation des températures et les précipitations.Au moins de juin dernier, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) avait alerté : cette année, le risque en matière de dissémination des maladies par les moustiques est particulièrement élevé. En effet, en Europe « le changement climatique crée des conditions plus favorables à la propagation des moustiques invasifs dans des zones auparavant épargnées ».
En outre, l’année 2024 a débuté sur une tendance inquiétante, avec un nombre de cas de dengue importés beaucoup plus élevé que les années précédentes. Entre le 1er janvier et le 30 avril, 2 166 cas importés de dengue ont été identifiés (contre 128 cas importés en moyenne à cette même période). Ces cas importés correspondent à des personnes revenant de voyage, principalement depuis les Antilles françaises : plus de 80 % des cas revenaient de Martinique ou de Guadeloupe, suivi par l’Indonésie, le Brésil et l’île Maurice.
Ce nombre record de cas importés survient très tôt dans la saison. Il est attribué à la circulation intensive du virus de la dengue dans de nombreuses régions tropicales du globe, notamment aux Amériques (plus de 7,5 millions de cas depuis le début de l’année, notamment au Brésil), en Asie (Malaisie et Thaïlande notamment) et en Afrique de l’Ouest (plus de 30 000 cas identifiés au Burkina Faso).
Cette situation n’est pas une surprise : l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS) avait prévenu que l’Amérique latine et les Caraïbes devaient s’attendre en 2024 à la pire saison de dengue jamais enregistrée, notamment en raison du phénomène El Niño. Les Antilles ne sont pas épargnées, et la fréquence élevée des voyages aériens entre les Antilles et l’Hexagone favorise tout naturellement l’importation de cas de dengue.
Le problème principal de l’importation d’un si grand nombre de cas est le risque qu’ils soient à l’origine, en France hexagonale, dans les semaines et mois à venir, de foyers locaux de transmission dans les régions colonisées par le moustique tigre. Or, de nombreuses régions sont désormais concernées…Depuis 2010, quelques transmissions autochtones de la dengue avaient lieu chaque année en France hexagonale. Ces transmissions dues au moustique tigre, considéré comme une espèce invasive, ont drastiquement augmenté depuis 2022, les records de cas autochtones s’enchaînant non seulement en France (66 cas en 2022), mais aussi en Europe (130 cas en Italie, France et Espagne en 2023).
Sur les années 2022 et 2023, le cumul des cas de dengue transmis sur notre territoire (110 cas symptomatiques) a représenté plus de deux fois le cumul des 20 dernières années !
Les foyers de transmission se multiplient en particulier dans le sud de la France, mais le nord du pays n’est plus épargné par les transmissions locales : un premier cluster a ainsi été identifié l’an passé en région parisienne.
Cette situation s’explique notamment par la répartition du moustique tigre. Introduit à Menton en 2004, il avait réussi à coloniser 20 départements début 2014. Dix ans plus tard, il est implanté dans 79 départements de France hexagonale, et même dans quelques communes de Belgique.
Cette progression rapide et croissante des territoires colonisés a été rendue possible par la capacité de ce moustique à s’adapter aux climats tempérés, ainsi que par l’intensité de la dissémination par l’être humain de ses œufs (pondus dans les récipients) et des femelles fécondées (tous transportés dans les véhicules).
Les Jeux olympiques et paralympiques se tiendront entre le 16 juillet et le 8 septembre, soit en pleine période d’activité du moustique tigre ! Or, on sait que les grands évènements internationaux, qui génèrent de très forts flux de voyageurs en provenance de nombreux pays différents, sont susceptibles de favoriser l’importation d’arbovirus.
De telles conditions augmentent non seulement le risque de survenue d’épisodes de transmission locale de dengue, mais aussi ceux d’autres arboviroses, comme celles causées par les virus chikungunya ou Zika. La circulation de la dengue étant très active cette année dans le monde, le nombre de cas importés pourrait flamber.
S’il est toujours difficile et hasardeux d’anticiper la circulation de ces virus transmis par les arthropodes, on peut s’attendre à ce que le nombre de cas autochtones de dengue batte de nouveaux records dans l’Hexagone en 2024. Et ce, d’autant plus que le moustique tigre est désormais bien implanté dans la grande majorité des endroits où se tiendront les épreuves, notamment en région parisienne…e
La situation exceptionnelle que nous vivons en 2024 risque de saturer le dispositif de lutte antivectorielle existant, depuis les acteurs de la santé responsables de la surveillance épidémiologique aux opérateurs de démoustication en charge des interventions insecticides.
Actif entre mai et novembre, ce dispositif avait déjà été mis sous forte tension les deux dernières années, approchant localement de sa capacité maximale. À titre d’exemple, la charge d’interventions de lutte antivectorielle avait été multipliée par 30 entre 2021 et 2023 entre août et octobre dans les régions Occitanie et Nouvelle-Aquitaine.
Les acteurs de la lutte antivectorielle doivent ainsi, chaque année, anticiper au mieux le dimensionnement de leurs actions en fonction du risque, malgré l’aspect aléatoire de la survenue des cas et des épisodes de transmissions autochtones dans le temps et l’espace.
Or, malgré les records de ces deux dernières années, le nombre de cas de dengue reste probablement bien en deçà de ce qui nous attend. En effet, le changement climatique risque d’amplifier encore le phénomène, des températures plus chaudes augmentant non seulement la période d’activité du moustique tigre, mais favorisant aussi la multiplication des arbovirus en son sein.
Pour relever les défis qui nous attendent, il faudra agir à plusieurs niveaux. L’organisation et le dimensionnement des outils de surveillance et de lutte devront être consolidés. Les mairies devront mettre en place de véritables politiques de lutte préventive contre le moustique tigre. Mais ce n’est pas tout : les citoyens eux-mêmes devront s’impliquer. Le moustique tigre ne se déplaçant que de 100 à 200 mètres de son lieu de ponte, les actions locales restent les plus efficaces !
Cette année, les premiers moustiques tigres adultes ont émergé fin mars 2024 dans le sud de la France. La dynamique observée jusqu’à présent ne diffère pas de celle de 2023. Si le moustique tigre a gâché vos journées l’an dernier, cette année risque fort de ressembler à la précédente ! À moins que vous ne vous mobilisiez, avec vos voisins, pour neutraliser ses gîtes de développement larvaire…La lutte contre les larves de moustiques est essentielle d’avril à octobre : le moustique tigre pondant quasi exclusivement dans des récipients artificiels, il s’agit de l’empêcher d’accéder à l’eau, en couvrant hermétiquement les réservoirs d’eau de pluie, en isolant les pièges à sable en descente de gouttières avec une moustiquaire solide, en vidant tous les 7 jours cache-pots, seaux, soucoupes (ou à défaut en y versant de l’eau bouillante), etc.
Enfin, pour limiter la propagation des virus transmis par les moustiques, il est également essentiel de se protéger contre leurs piqûres, en installant des moustiquaires aux fenêtres. À l’extérieur, il faut veiller à porter des vêtements longs et amples, et à utiliser des répulsifs efficaces sur les parties du corps non couvertes.
Un syndicat FO irresponsable dépose un préavis de grève pour les JO
Un syndicat minoritaire du gestionnaire des aéroports parisiens a déposé un préavis de grève pour vendredi, jour de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, exigeant davantage de concessions salariales que celles prévues par un récent accord, a-t-on appris ce lundi 22 juillet.
Force Ouvrière (11,57% des voix aux dernières élections professionnelles) a estimé que l’accord signé le 16 juillet entre la direction du Groupe ADP et une majorité des syndicats n’avait abouti qu’à « des avancées partielles et modestes » et avait « généré un sentiment de mécontentement » parmi des salariés, selon un communiqué.
Le préavis de grève courra « du vendredi 26 juillet 2024 (à partir de 05H00) au samedi 27 juillet 2024 (à 07H00) », selon FO, soit au début des Jeux olympiques de Paris. FO réclame notamment que la prime de 300 euros qui sera versée à tous les employés d’ADP aux termes de l’accord signé le 16 juillet soit portée à 1.000 euros, ainsi que d’autres mesures salariales. L’accord du 16 avait permis la levée d’un préavis de grève pour le lendemain, déposé par l’ensemble des syndicats représentatifs.
Environnement et JO : la Seine toujours aussi polluée !
En dépit des pronostics et des promesses, la qualité de l’eau de la Seine ne permet pas de s’y baigner.
L’équipe de France de nage en eau libre ne pourra donc pas s’entraîner lundi prochain, le 10 juin, dans la Seine à cause de la mauvaise qualité de l’eau, a appris ce jeudi la direction des Sports de Radio France. Les contrôles désormais quotidiens depuis le 1er juin sur huit points en amont du site olympique montrent en effet une dégradation de la qualité des eaux de la Seine. En cause : les abondantes pluies du mois de mai. De plus, le débit est jugé trop important pour permettre un entraînement.
En août dernier déjà, l’épreuve test de natation en eau libre à Paris avait été annulée à la dernière minute à cause d’une qualité de l’eau en dessous des normes acceptables.
Les responsables de l’équipe de France sont désormais à la recherche d’une nouvelle date mais sans garantie si aucune amélioration n’est constatée.
La question désormais est de savoir si les relevés sanitaires seront suffisamment bons pour que les athlètes puissent nager dans la Seine pour les épreuves d’eau libre et de triathlon durant les Jeux olympiques de Paris.
Hidalgo avait pourtant promis de s’y baigner…… comme Chirac en son temps ! !
SNCF–primes spéciales JO acceptée par les syndicats sauf la CGT
L’accord proposé par la direction de la SNCF pour le versement d’une prime spécifique aux cheminots mobilisés pendant la période des Jeux olympiques et paralympiques a été accepté ce mardi par Sud-Rail. Ayant aussi reçu le feu vert de l’UNSA Ferroviaire et de la CFDT Cheminots, il remporte une majorité suffisante pour être validé, malgré le rejet de la CGT-Cheminots.
L’indemnité proposée par la SNCF aux cheminots qui travailleront du 22 juillet au 8 septembre, la période des Jeux olympiques et paralympiques (JOP), est validée. Pour rappel, il est prévu de leur octroyer 95 euros brut par jour, avec un plafond de 1.900 euros.
Politique: La Russie veut discréditer les JO de Paris
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La Russie continue son action de discrédit et d’intoxication à propos de la France et profite notamment de la perspective des JO. Selon Microsoft et son Centre d’analyse des menaces, des groupes d’influence russe cherchent à semer la peur pour dissuader les spectateurs d’assister aux Jeux olympiques.
La Russie a augmenté l’ampleur de sa campagne de désinformation visant les Jeux olympiques de Paris, qui vise notamment à faire monter les craintes d’actes violents durant l’événement, rapporte un observatoire de Microsoft. Le Centre d’analyse des menaces (MTAC), géré par le géant technologique américain, cite deux groupes d’influence russe, Storm-1679 et Storm-1099, qui associent «des tactiques anciennes à de l’intelligence artificielle (IA) pour mener des activités nuisibles». Les contenus diffusés visent, entre autres, à diffamer la France, son président Emmanuel Macron, ainsi que le Comité international olympique (CIO), selon un message posté dimanche sur le site de Microsoft.
Selon Microsoft et le MTAC, Storm-1679 «cherche aussi à semer la peur pour dissuader les spectateurs d’assister aux Jeux». Pour ce faire, ce groupe d’influence a notamment mis en ligne des vidéos trompeuses. L’une d’entre elles se fait passer pour du contenu produit par la chaîne d’information France 24.
Quant à Storm-1099, il utilise un réseau de 15 sites au contenu rédigé en français et qui se présentent comme des médias d’information, ce qu’ils ne sont pas. Ces plateformes avertissent, elles aussi, de possibles attentats durant les Jeux, critiquent Emmanuel Macron et son gouvernement, taxés d’indifférents aux problèmes des Français.
La Russie continue son action de discrédit et d’intoxication à propos de la France et profite notamment de la perspective des JO. Selon Microsoft et son Centre d’analyse des menaces, des groupes d’influence russe cherchent à semer la peur pour dissuader les spectateurs d’assister aux Jeux olympiques.
La Russie a augmenté l’ampleur de sa campagne de désinformation visant les Jeux olympiques de Paris, qui vise notamment à faire monter les craintes d’actes violents durant l’événement, rapporte un observatoire de Microsoft. Le Centre d’analyse des menaces (MTAC), géré par le géant technologique américain, cite deux groupes d’influence russe, Storm-1679 et Storm-1099, qui associent «des tactiques anciennes à de l’intelligence artificielle (IA) pour mener des activités nuisibles». Les contenus diffusés visent, entre autres, à diffamer la France, son président Emmanuel Macron, ainsi que le Comité international olympique (CIO), selon un message posté dimanche sur le site de Microsoft.
Selon Microsoft et le MTAC, Storm-1679 «cherche aussi à semer la peur pour dissuader les spectateurs d’assister aux Jeux». Pour ce faire, ce groupe d’influence a notamment mis en ligne des vidéos trompeuses. L’une d’entre elles se fait passer pour du contenu produit par la chaîne d’information France 24.
Quant à Storm-1099, il utilise un réseau de 15 sites au contenu rédigé en français et qui se présentent comme des médias d’information, ce qu’ils ne sont pas. Ces plateformes avertissent, elles aussi, de possibles attentats durant les Jeux, critiquent Emmanuel Macron et son gouvernement, taxés d’indifférents aux problèmes des Français.
Soutiens et famille ont rendu hommage samedi à Paris à Amara Dioumassy, décédé sur le chantier d’un bassin destiné à rendre la Seine baignable lors des Jeux olympiques, inauguré en grande pompe la semaine prochaine. Le chef d’équipe d’origine malienne Amara Dioumassy, 51 ans et père de 12 enfants, est mort le 16 juin 2023 sur le bassin d’Austerlitz, percuté par un camion de chantier qui faisait marche arrière sans bip de recul.
Les soutiens de cet ouvrier expérimenté dans le BTP dénoncent de graves manquements à la sécurité sur ce chantier dirigé par la SADE, avec la Ville de Paris pour donneuse d’ordre. Sollicités par l’AFP, la mairie de Paris et Veolia ont rappelé que l’enquête judiciaire était toujours en cours pour « déterminer les responsabilités », assurant y avoir « pleinement coopéré ».
Sondage « Sécurité JO » : la moitié des Français peu confiants
Moins d’un Français sur deux (47%) se sent confiant quant à la capacité de la France à assurer le bon déroulement des jeux. Ils sont 9% à se sentir très confiants, les 38% restants se disant plutôt confiants, et les autres inquiets. Les femmes se montrent d’ailleurs plus inquiètes que les hommes (43% contre 51%).
D’après un sondage publié par La Tribune du dimanche et réalisé par Ipsos ce samedi 13 avril seulement 53%, soit un peu plus d’un Français sur 2, se disent intéressés par les Jeux. Seuls 16% sont très intéressés et 26% ne le sont pas du tout. Une proportion en baisse par rapport au dernier sondage publié par La Tribune du dimanche en octobre dernier où ils étaient 61%.
Les sentiments que leur procurent ces jeux? L’indifférence pour 35% des personnes interrogées et l’inquiétude pour 33%. 19% se disent tout de même fiers, satisfaits, voire impatients pour 13% d’entre eux: les jeunes notamment.
JO et Irresponsabilité syndicale : la CGT dépose un préavis de grève
Encore une décision qui ne grandira pas l’image du syndicalisme avec cette décision de la CGT de déposer un préavis de grève pour les JO. Et en plus pour couvrir les arrêts de travail de la fonction publique assez justement mise en cause quant à son efficacité globale et surtout à son coût. En 20, ans la France a créé environ 1 million de postes supplémentaires de fonctionnaires pour atteindre maintenant 5,5 millions ( soit plus que la population et plus que dans le privé). Et alors que la qualité laisse à désirer.
Si le droit de grève demeure une liberté fondamentale, il n’implique pas pour autant que soit négligé tout esprit de responsabilité vis-à-vis d’événements qui mettent en cause la vie du pays. Les JO sont en effet un événement tout à fait exceptionnel sur le plan sportif bien sûr mais aussi économique et politique.
Les gauchistes qui se marquent à la culotte dans certaines organisations participent à la dégradation de l’image et du rôle du syndicalisme mais aussi portent atteinte l’attractivité du pays.
Cette annonce survient au lendemain du lancement des négociations entre le gouvernement et les organisations syndicales sur le projet de réforme de la fonction publique.
La CGT a déposé des préavis de grève dans les trois branches de la fonction publique courant du 15 avril au 15 septembre et qui couvriront donc la période des Jeux olympiques (26 juillet-11 août) et paralympiques (28 août-8 septembre), a-t-elle annoncé mercredi. «Pas de trêve olympique» a prévenu le premier syndicat de la fonction publique dans un communiqué, qui avait déjà fait savoir son intention d’appeler à la grève pendant les JO.
Ce préavis rejoint celui du deuxième syndicat de la fonction publique, Force Ouvrière (FO), qui avait également déposé début mars un préavis de grève s’étendant sur toute la période des Jeux Olympiques, réclamant une meilleure rémunération des fonctionnaires. La CFDT (3e syndicat) et l’Unsa (4e) ont à l’inverse fait savoir qu’ils n’appelaient à ce stade pas à la mobilisation pendant les Jeux olympiques, la secrétaire générale de la CFDT assurant début mars que la confédération n’avait «aucune envie de gâcher ce moment festif.»
«Tout le pays souhaite qu’il n’y ait pas de grèves» pendant les Jeux olympiques, avait martelé début mars le ministre de la Fonction publique Stanislas Guerini. Il avait alors jugé «très inexacte» l’affirmation des syndicats selon laquelle il n’y aurait pas de dialogue avec le gouvernement pour préparer les Jeux olympiques et confirmé que les agents publics mobilisés pendant les JO toucheraient des primes de 500, 1.000 voire 1.500 euros, en fonction de leur degré d’implication et de l’impact de l’évènement sur leur métier. «Nous avons pu constater qu’ici aussi de l’argent coulait à flots (…) avec une masse salariale de 584,8 millions d’euros pour seulement une trentaine de dirigeants du comité d’organisation des JOP 2024», dénonce de son côté la CGT .
Sécurité JO : la moitié des Français peu confiants
Moins d’un Français sur deux (47%) se sent confiant quant à la capacité de la France à assurer le bon déroulement des jeux. Ils sont 9% à se sentir très confiants, les 38% restants se disant plutôt confiants, et les autres inquiets. Les femmes se montrent d’ailleurs plus inquiètes que les hommes (43% contre 51%).
D’après un sondage publié par La Tribune du dimanche et réalisé par Ipsos ce samedi 13 avril seulement 53%, soit un peu plus d’un Français sur 2, se disent intéressés par les Jeux. Seuls 16% sont très intéressés et 26% ne le sont pas du tout. Une proportion en baisse par rapport au dernier sondage publié par La Tribune du dimanche en octobre dernier où ils étaient 61%.
Les sentiments que leur procurent ces jeux? L’indifférence pour 35% des personnes interrogées et l’inquiétude pour 33%. 19% se disent tout de même fiers, satisfaits, voire impatients pour 13% d’entre eux: les jeunes notamment.
Preuve que les Français sont surtout préoccupé par d’autres sujets comme l’inflation, la sécurité ou encore la situation géopolitique, un sondage montre que les sondés sont pour l’instant assez peu enthousiaste vis-à-vis de la perspective des JO en France cette année. Un sondage Viavoice dévoilé lundi aux Assises du journalisme de Tours révèle que moins de la moitié des Français ont hâte des Jeux olympiques disputés à Paris cet été, et 57% disent les attendre avec peu ou aucune impatience.
Un peu moins de quatre Français sur dix (37%) déclarent attendre «avec beaucoup» ou «un peu d’impatience» les Jeux olympiques (26 juillet-11 août), selon un sondage Viavoice pour Ouest France, Radio France, France Télévisions et France Médias Monde, dévoilé lundi aux Assises du journalisme de Tours.
Selon cette étude, moins de la moitié des sondés (45%) s’informent régulièrement sur le sport et son actualité et 35% «rarement», tandis que 20% ne suivent «jamais» le sport. 61% des hommes interrogés déclarent s’informer régulièrement sur le sport, contre 30% des femmes.
Sans surprise, le sport le plus suivi est le football, cité par 43% des 353 sondés suivant un sport particulier quasi quotidiennement, loin devant le rugby (15%) et le tennis (7%).
Autre enseignement: 76% des répondants estiment que les journalistes de sport doivent être neutres et ne pas afficher leur préférence. Mais la donne change quand des équipes ou athlètes français sont en lice, 45% des sondés attendant alors des journalistes et commentateurs qu’ils «soient supporters» et «montrent leur préférence».
Sondage réalisé auprès d’un échantillon de 1.001 personnes, représentatif de la population âgée de 18 ans et plus résidant en France métropolitaine, selon la méthode des quotas.
Social- Grèves pendant les JO : l’irresponsabilité syndicale totale
Il est clair que les syndicats gauchistes se font la courte échelle en matière de radicalité. Ainsi après le syndicat Sud, c’est au tour de la CGT de menacer de faire grève pendant les JO. Un événement sportif, sociétal et touristique, une sorte de vitrine française.
On objectera que si la France est encore en grève au moment des JO c’est que vraisemblablement ce désordre reflète le très haut niveau de conflictualité habituel du pays. Un pays qui ne sait pas gérer un dialogue serein et pertinent. La responsabilité en incombe à l’État surtout depuis Macon qui a tout fait pour éviter le dialogue syndical mais aussi au syndicat gauchiste qui le toute façon ne recherche pas l’intérêt des salariés mais un mécontentement encore plus ample pour nourrir l’illusoire révolution.
D’une certaine manière, plus les syndicats s’affaiblissent et plus les organisations gauchistes m’ont indemnes d’un cran dans la radicalité se discréditant un peu plus tant auprès de l’opinion publique que les salariés.
Pas étonnant si désormais les syndicats réformistes sont devenus majoritaires dans le pays. Le discours démagogique, corporatistes voire poujadistes ne passent plus. Des discours simplistes et même caricaturaux à l’image de la médiocrité des responsables syndicaux qui les portent.
La CGT, mécontente de l’état du dialogue social, va donc déposer début avril des préavis de grève dans les trois fonctions publiques pour la période couvrant les Jeux olympiques
À noter l’ambiguïté et l’hypocrisie du discours:
« Nous voulons que le gouvernement prenne les mesures immédiatement pour assurer la réussite des Jeux à laquelle la CGT travaille depuis des années. Pour cela, il faut enfin que nos alertes soient entendues et que les jeux soient préparés d’un point de vue social », a déclaré Sophie Binet sur Franceinfo, quelques jours après avoir adressé un « carton rouge » et demandé la tenue d’une table ronde au gouvernement.
« Les Jeux, c’est des centaines de milliers de travailleuses et travailleurs qui sont percutés », a exposé la leader syndicaliste.
Les syndicats sont sans doute font fondée à demander des aménagements et des progrès des conditions sociales percutées par les jeux mais ils perdent évidemment en crédibilité quand il menace directement de désorganiser les jeux par leur grève.
Des Grèves pendant les JO : l’irresponsabilité syndicale totale
Il est clair que les syndicats gauchistes se font la courte échelle en matière de radicalité. Ainsi après le syndicat Sud, c’est au tour de la CGT de menacer de faire grève pendant les JO. Un événement sportif, sociétal et touristique, une sorte de vitrine française.
On objectera que si la France est encore en grève au moment des JO c’est que vraisemblablement ce désordre reflète le très haut niveau de conflictualité habituel du pays. Un pays qui ne sait pas gérer un dialogue serein et pertinent. La responsabilité en incombe à l’État surtout depuis Macon qui a tout fait pour éviter le dialogue syndical mais aussi au syndicat gauchiste qui le toute façon ne recherche pas l’intérêt des salariés mais un mécontentement encore plus ample pour nourrir l’illusoire révolution.
D’une certaine manière, plus les syndicats s’affaiblissent et plus les organisations gauchistes m’ont indemnes d’un cran dans la radicalité se discréditant un peu plus tant auprès de l’opinion publique que les salariés.
Pas étonnant si désormais les syndicats réformistes sont devenus majoritaires dans le pays. Le discours démagogique, corporatistes voire poujadistes ne passent plus. Des discours simplistes et même caricaturaux à l’image de la médiocrité des responsables syndicaux qui les portent.
La CGT, mécontente de l’état du dialogue social, va donc déposer début avril des préavis de grève dans les trois fonctions publiques pour la période couvrant les Jeux olympiques
À noter l’ambiguïté et l’hypocrisie du discours:
« Nous voulons que le gouvernement prenne les mesures immédiatement pour assurer la réussite des Jeux à laquelle la CGT travaille depuis des années. Pour cela, il faut enfin que nos alertes soient entendues et que les jeux soient préparés d’un point de vue social », a déclaré Sophie Binet sur Franceinfo, quelques jours après avoir adressé un « carton rouge » et demandé la tenue d’une table ronde au gouvernement.
« Les Jeux, c’est des centaines de milliers de travailleuses et travailleurs qui sont percutés », a exposé la leader syndicaliste.
Les syndicats sont sans doute font fondée à demander des aménagements et des progrès des conditions sociales percutées par les jeux mais ils perdent évidemment en crédibilité quand il menace directement de désorganiser les jeux par leur grève.
Social-SNCF : menace de grève des gauchistes pendant les JO
Les gauchistes de Sud rail menacent à nouveau de soutenir des grèves catégorielles pendant les JO. Une attitude évidemment complètement irresponsable et qui va tuer l’entreprise et finir de discréditer le syndicalisme. La grève récente des contrôleurs a montré cette action a été entièrement décidée et dirigée par la « coordination Facebook ». Les responsables de la CGT et de Sud rail en ont convenu publiquement à la télévision quand ils ont affirmé que leur rôle consistait essentiellement à suivre les demandes de cette coordination. Or les organisations syndicales reconnues sont seules habilitées à déposer des préavis et à assumer la responsabilité des grèves. De ce point de vue, la grève des contrôleurs constitue une forme de jacquerie en contradiction avec l’exercice du droit syndical.
L’entreprise SNCF a déjà commis une erreur fondamentale en reconnaissant Sud rail comme organisation représentative. Une reconnaissance qui s’est ensuite étendue à l’ensemble des activités du pays. L’objectif des gauchistes de Sud rail n’est pas tellement d’obtenir des progrès sociaux mais de développer le mécontentement dans la perspective d’une illusoire révolution contre le capitalisme et l’impérialisme ( mais pas celui de la Russie !). Cette organisation est une sorte de cocktail de poujadisme et de gauchisme. Et la CGT, en perte de vitesse, pratique la fuite en avant pour ne pas se laisser distancer par Sud rail.
Ces grèves à répétition surtout de la part de catégories qui sont loin d’être les moins favorisées (c’est un euphémisme!) conduisent évidemment l’entreprise vers la mort. C’est en raison de la gréviculture et de l’irresponsabilité de syndicats que progressivement la SNCF a dû abandonner le trafic express, le trafic de messagerie, une grande partie du trafic de marchandises par wagon . C’est aussi en raison de ces dysfonctionnements tout autant que par manque de compétitivité que nombre de lignes voyageurs ont également été abandonnées. En cause, le manque de qualité et de compétitivité plombées par le coût et la culture de fonctionnaires du cheminot.
Menace de grève pendant JO des grèves catégorielles démontrent l’ irresponsabilité totale d’organisations n’ont pas leur place dans le monde syndical. En outre, ces actions vont conduire inévitablement à une réduction du droit de grève.