Archive pour le Tag 'JO'

Air France victime des JO

Air France victime des JO

Si politiquement et culturellement, les J.O. ont effectivement enregistré une réussite de dimension mondiale reste que l’événement n’a pas sans doute apporter le supplément de croissance  qu’on attendait. Certes Paris a largement profité de cette organisation sportive mais beaucoup moins voire pas du tout la province;  en outre nombre de visiteurs potentiels de la France en décalé leur projet de voyage comme en témoigne la baisse de fréquentation via Air France.

Air France avait alerté avant même le début de l’événement : si les Jeux olympiques allaient constituer une vitrine exceptionnelle pour la France, les effets sur le trafic estival seraient plutôt négatifs. Une projection qui s’est confirmée pour la compagnie française, même si elle ne donne aucun chiffre pour l’instant.

« C’est un été un peu atypique » déclare Henri Hourcade, directeur général France d’Air France-KLM à La Tribune. Même si Henri Hourcade assure qu’il est encore trop tôt pour dresser un bilan complet, il concède tout de même qu’il y a bien eu « un effet d’évitement, comme l’ont vécu d’autres villes olympiques avant nous, avec des reports de voyage de la part des touristes comme de la clientèle française ». Cet effet d’évitement s’est particulièrement concentré sur le trafic point-à-point à destination de Paris, tandis que le trafic en correspondance a finalement résisté.

 

Télé-France 2 leader grâce aux JO

France 2 leader grâce aux JO

 

France 2, recordman des audiences télé de l’été grâce aux JO. Au mois d’août, France 2 a récolté une moisson de médailles. Après le score stratosphérique en juillet de la cérémonie d’ouverture, suivie en direct par 23,2 millions de téléspectateurs en moyenne, France 2 a attiré 17,1 millions de Français devant la cérémonie de clôture des Jeux le 11 août. Et encore 10,2 millions la semaine dernière, lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques. L’audience devrait être bonne également en septembre compte tenu de la ferveur autour des paralympiques. 

Autant de victoires, sur le terrain des audiences TV, qui « traduisent l’appétit des Français pour le moment olympique, indique Stéphane Sitbon-Gomez, le directeur des antennes et des programmes de France Télévisions, diffuseur officiel des JO en clair. Les résultats vont bien au-delà des attentes et des projections que tous les professionnels avaient envisagées ». Conséquence, France 2 a atterri sur la plus haute marche du podium en s’arrogeant 23,3 % de part de marché.

Moral des Français: Petite hausse en raison des JO

Moral des Français: Petite hausse en raison des JO

Certes le moral des Français reste très en dessous de sa moyenne de longue période mais bénéficie cependant d’une hausse d’un point grâce à l’enthousiasme manifesté vis-à-vis des JO. Le niveau du moral des Français témoigne cependant d’une inquiétude non seulement pour le présent mais aussi pour l’avenir.

 

socio-économique. Le moral des ménages s’est redressé de 1 point au mois d’août, pour retrouver son plus haut niveau depuis le début de la guerre en Ukraine, a annoncé l’Insee mercredi. À 92, l’indicateur reste cependant bien au-dessous de sa moyenne de longue période de 100, précise l’Institut de la statistique.

JO paralympiques : Pour transformer les mentalités

JO paralympiques : Pour transformer les mentalités

Voir des athlètes effectuer d’incroyables prouesses malgré des handicaps souvent lourds, c’est changer de regard, se mettre à admirer et non plus observer « de haut ».  Les Jeux Paralympiques de Paris vont-ils réussir ainsi, à transformer les mentalités ? Par Petya Puncheva-Michelotti, Sheila Matson-Barkat et Clara Koetz, chercheuses à Rennes School of Business dans La Tribune

Ces Jeux ne vont bien sûr pas susciter d’un coup des investissements publics massifs, permettant une meilleure scolarisation des enfants ou un plus grand accès des adultes à l’emploi, mais nos recherches montrent la manière dont ils peuvent modifier les perceptions et comment ils ont déjà  commencé à le faire : l’admiration suscitée par les exploits sportifs va bien sûr jouer un grand rôle ; mais plus encore, nous montrons que c’est le partage d’émotions sur les réseaux sociaux qui s’avère déterminant pour faire évoluer les esprits, une étape indispensable pour des changements ultérieurs très concrets.

Nous avons étudié l’intense conversation sur le Net à propos de ces Jeux, qui a démarré bien avant que la flamme olympique atteigne Paris. Depuis des mois, en effet, ils sont des dizaines de milliers à suivre l’entraînement des sportifs paralympiques, à crier leur enthousiasme devant leurs exploits, à s’extasier de leur persévérance.

Beaucoup d’internautes aussi – qu’ils soient valides ou non – se sont projetés dans le combat de ces athlètes. À l’occasion, ils ont évoqué sur les réseaux, leurs propres difficultés, leurs batailles personnelles, imaginant ces sportifs, comme des proches, des semblables, oubliant leurs différences, leurs handicaps.

Les athlètes paralympiques participent bien sûr souvent à ces échanges et cette proximité ravit leurs fans. Mais nombreux sont les personnes valides qui racontent aussi dans ce cadre leur histoire intime, ou les parcours heurtés de gens qui leur sont proches, expliquant comment l’exemple de certains sportifs les aide au quotidien à continuer à se battre.

Ces échanges de plus en plus riches au fur et à mesure qu’on s’est rapproché du moment des Jeux ont un pouvoir de transformation important.

Les manières de penser routinières se mettent à changer radicalement quand les gens en viennent à réfléchir collectivement à leur propre existence, aux obstacles qu’ils ont affrontés, en échangeant à ce propos, en s’encourageant les uns les autres, et en s’identifiant -comme naturellement – à des personnes handicapées.

Ces histoires, au cours des mois, ont même fini par faire « boule de neige », avec toute une communauté qui s’est mise progressivement à réinterpréter sa propre vie sur les forums, multipliant les récits de défis et de luttes, dans des contextes de vie extrêmement différents.

Pour les personnes souffrant de handicap elles-mêmes, ces échanges en ligne ont un véritable effet stimulant, les engageant à se battre pour mener une vie satisfaisante, donner un sens aux difficultés qu’ils rencontrent.

Beaucoup ont ainsi été incités à se lancer dans des pratiques sportives collectives qui peuvent totalement changer leur vie.

Mais, ce partage d’émotions en ligne ne laisse pas non plus indemne les personnes non directement concernées, qui se trouvent encouragées dans leurs combats personnels et qui, en s’investissant ainsi dans la conversation créée autour des Jeux paralympiques, s’engagent en réalité pour favoriser l’inclusion de tous d’une manière particulièrement pertinente.

C’est, en effet, dans ce type d’échanges, sincères, profonds, que le « nous » se fabrique réellement et ces communautés grossissant, on peut espérer que l’adoption de politiques plus inclusives finira par aller de soi.

Neutralité religieuse et JO

Neutralité religieuse et JO

Comme pendant les Jeux olympiques, durant les Jeux paralympiques, les sportifs de la délégation française n’auront pas le droit de porter des signes religieux lors des épreuves. La ministre des Sports et des JO, Amélie Oudéa-Castera, a été très claire sur ce point. Cette interdiction est une expression contemporaine du modèle français de séparation des Églises et de l’État. Celui-ci repose sur le principe philosophico-juridique de laïcité, qui implique la neutralité de l’État et de ceux qui le représentent, c’est-à-dire, traditionnellement, des agents publics. En juin dernier, l’athlète Sounkamba Sylla, sélectionnée en équipe de France pour le relais 4x400m, avait déjà dû se résoudre à porter une casquette pour dissimuler son voile pendant les championnats d’Europe. Cela n’avait pas manqué de faire réagir, y compris la sportive elle-même. A l’arrêt pendant les deux semaines de compétition, le débat sur cette singulière interdiction française a été relancé lors de la cérémonie de clôture : Sifan Hassan, médaillée d’or néerlandaise et détentrice d’un nouveau record olympique, portait un voile (hijab), alors qu’elle ne le portait pas pendant sa courseSur les réseaux sociaux, deux camps se sont dessinés. D’un côté, ceux qui s’offusquent de cette visibilité religieuse de premier plan, lui donnant un caractère militant. De l’autre, ceux qui rappellent que : « La France reste le seul pays à interdire à ses athlètes de porter le voile ou tout autre signe religieux pendant les Jeux olympiques. »

 

par 

Maître de conférences en Sciences de gestion, Le Mans Université dans The Conversation

Quel son de cloche du côté institutionnel ? L’association Amnesty International et l’Organisation des Nations unies (ONU) ont vertement critiqué l’interdiction française, invoquant une discrimination pour la première, et la liberté de se vêtir des femmes, pour la seconde.

Quid de la position du Comité international olympique (CIO) ? L’article 50.2 de la Charte olympique indique :

« Aucune sorte de démonstration ou de propagande politique, religieuse ou raciale n’est autorisée dans un lieu, site ou autre emplacement olympique. »

La Charte ne semble évoquer ici que le prosélytisme et les démonstrations politiques, puisque le Comité international olympique autorise par ailleurs les signes religieux, qu’il considère comme une manifestation culturelle.

Mais alors, si le Comité international olympique (CIO) autorise les signes religieux, comment la France argumente cette interdiction ?

Le CIO laisse en fait aux fédérations internationales le pouvoir de décider d’une éventuelle interdiction. Elles-mêmes laissent les fédérations nationales décider. La décision de la ministre repose en fait sur une philosophie et des textes de droit spécifiquement français.

Amélie Oudea Castera précise s’appuyer sur une décision du Conseil d’État de juin 2023 sur le port du hijab pendant les matchs de football. Le texte indique à l’article 11 que les personnes que la Fédération sélectionne dans les équipes de France sont :

« mises à sa disposition et soumises à son pouvoir de direction pour le temps des manifestations et compétitions auxquelles elles participent à ce titre et sont, dès lors, soumises au principe de neutralité du service public ».

Cette décision du Conseil d’État découle de la loi du 24 août 2021, au départ connue sous le nom de projet de loi de « lutte contre le séparatisme », puis promulguée comme « loi confortant les principes républicains ». Celle-ci prévoit qu’une fédération sportive délégataire de service public doit s’assurer que ses agents et les personnes qui participent à l’exécution du service public respectent l’obligation de neutralité. Mais en quoi les sportifs de haut niveau seraient-ils concernés ?

Le raisonnement sous-jacent, qui n’est pas forcément explicite mais a déjà été analysé, est que sportifs et entraîneurs représentant la France en équipe nationale ou à titre individuel peuvent être soumis à la neutralité sur le fondement de l’article L. 221-1 du Code du sport. Celui-ci dispose qu’ils « concourent, par leur activité, au rayonnement de la Nation et à la promotion des valeurs du sport », et contribuent ainsi à l’exécution d’un service public.

Selon cette logique, en représentant le service public du sport, les athlètes de la délégation française peuvent être considérés comme assimilables à des agents publics et donc être soumis à une obligation de neutralité.

Toujours en ce sens, la page du ministère des Sports sur la Laïcité précise :

« Le fait de s’abstenir de faire ostentation de ses croyances ou convictions sauvegarde l’égalité et le respect mutuel entre tous. »

Les contours de la neutralité sont élargis par rapport à ce qui est pratiqué dans d’autres pays où les Églises et l’État sont séparés. Finalement, cette recherche d’unité par la neutralité est couplée au souhait d’incarner le principe de laïcité à la française lors de la représentation de la France par ces sportifs, investis par-là d’une mission de service public.

Il semble enfin que ce que poursuivent les dirigeants français actuels, c’est, des mots d’Amélie Oudéa-Castera, « l’attachement à un régime de laïcité stricte », dont les contours et frontières spécifiques sont définis quasiment au cas par cas juridique, souvent au gré des affaires rendues publiques, comme ici dans le cas des sportifs représentant la France.

Cette décision intervient dans un contexte où la place du religieux dans l’espace public est en constante interrogation – comme en attestent les polémiques annuelles sur la pratique du ramadan par les footballeurs et confirme le caractère mouvant des frontières de l’obligation de neutralité, y compris dans d’autres espaces, comme celui du travail.

Au-delà de la question de la légitimité philosophique, politique et juridique de cette approche de la laïcité, son pragmatisme peut être interrogé.

Les recherches sur le fait religieux au travail conduites dans le contexte français peuvent nous éclairer. En étudiant les organisations publiques, certaines de ces recherches montrent à quel point cette obligation de neutralité est difficile à traduire et encadrer pour les managers. Ceux-ci manquent de compréhension et de connaissances pour lui donner du sens, et de discours explicatifs pour argumenter auprès de leurs équipes, qui doivent l’appliquer.
Plus encore, ces recherches soulignent l’importance pour les personnes d’exprimer toutes les facettes de leur identité dans l’ensemble des sphères de leur vie. Dans le milieu sportif, le paradoxe peut apparaître encore plus fortement. On sait par exemple que, dans les vestiaires du football, la religion occupe une place importante, parfois soutenue par les équipes d’encadrement pour aider les jeunes footballeurs à se concentrer sur le sport et ne pas trop s’en écarter.

Donner du sens aux règles est un premier levier permettant d’en faciliter l’appropriation et d’en garantir une application cohérente. Il semble qu’ici, il y ait encore du chemin à parcourir. L’annonce d’une interdiction par voie de presse, certainement découverte par beaucoup d’acteurs du sport à cette occasion, a pu manquer de tact. Sensibiliser un large public aux raisons de cette interdiction en phase avec le modèle français aurait permis qu’elle ne surprenne pas, même si elle aurait sans doute continué à détonner du fait de sa singularité. Mieux expliciter cette règle française est donc une piste à suivre.

Cependant, même si ce changement est opéré, certaines recherches montrent que toutes les personnes ne sont pas prêtes à consentir à l’invisibilisation ou la dissimulation de leurs croyances en contexte professionnel. Cela peut les conduire à quitter l’organisation, ou, dans le cas considéré ici, peut-être, à concourir sous une autre bannière…

JO: une joie collective retrouvée

JO: une joie collective  retrouvée

L’ancien ministre des transports Clément Beaune  souligne, dans une tribune au « Monde », que la coopération exceptionnelle d’élus aux sensibilités différentes, de patrons et de syndicalistes, de sportifs et d’administratifs que représente Paris 2024 constitue un travail d’équipe que peu d’Etats savent produire. 

Les Jeux sont faits, ou presque. Nous en voulons encore, et les Jeux paralympiques vont nous offrir leur lot d’exploits et de héros. Nous pouvons déjà dire que ces Jeux olympiques de Paris 2024 ont été un moment tellement français : nous avons râlé, nous avons basculé, nous avons adoré.Oui, nombre de Parisiens et de Français ont redouté ces Jeux jusqu’à la veille, des craintes abondamment relayées ou amplifiées par les médias, des experts en tout et des politiciens tirant contre leur camp : « Parisiens en cage », « folie sécuritaire », « on ne va pas être prêt sur les transports ». Avant de chavirer dans l’euphorie dès la cérémonie d’ouverture.

Nous nous sommes extasiés chaque jour un peu plus, de tout, ensemble. Tout était nul, tout est magique ; un détail révélateur m’a frappé : les sympathiques Phryges ont été l’objet de tous les sarcasmes, avant de devenir des icônes. On a fini par tout aimer dans nos Jeux ! Pour ne pas perdre la main, nous avons tout de même ajouté une pincée de polémique, sur la Cène, la scène, la Seine. A coup sûr, dès cette semaine, les mauvais esprits ressurgiront, pour s’attribuer le mérite du succès qu’ils n’avaient pas prévu ou ressusciter nos débats favoris, sur le coût, l’impact, le caractère éphémère de ce moment d’union.

Qu’est-ce que cela dit de nous et que pouvons-nous en tirer ? Nous sommes un peuple très politique. Tout est chez nous matière à débat. Et beaucoup de Français ont été bousculés, angoissés par la période de la dissolution de l’Assemblée nationale : après un stress intense, les Jeux ont été une bouée de sauvetage psychologique, un plaisir de soulagement. C’était le Prozac ou les Jeux, nous avons eu les Jeux.

Il y a plus que cela. Ce moment olympique a montré de manière presque parfaite notre état d’esprit tricolore : celui d’une fierté et d’une joie contrariées, d’une névrose auto-infligée. Le peuple français est l’un des plus pessimistes, comme le montre l’étude annuelle comparée de l’Ipsos ; nous revendiquons un bonheur privé et une tristesse collective. Sans être naïfs ou béats (il y a de la marge), cette vague de joie non réprimée révèle que nous avons, au fond, envie d’être heureux ensemble. Que nous voulons être fiers de la France. Que, même lorsque chacun ne goûte pas chaque détail d’une cérémonie, l’immense majorité des Français a envie de savourer plus que de dénigrer, d’aimer plus que de haïr, de célébrer le beau, le divers, le grandiose

JO Paris: très réussis pour la presse étrangère

JO Paris: très réussis pour la presse étrangère

Des millions de personnes ont été séduites par le cadre sublime des Jeux olympiques de Paris, qui ont officiellement pris fin lors de la cérémonie de clôture ce dimanche au Stade de France. Un spectacle salué par la presse française mais aussi étrangère ce lundi 12 août, qui juge la XXXIIIe olympiade très réussie.

C’est le monde entier qui a été séduit par la capitale ces deux dernières semaines. « Merci Paris », titre tout simplement le journal britannique I, tandis que The Sun juge que la mission a été « complete » après la performance de Tom Cruise lors de la cérémonie de clôture.

« Au revoir, Paris », titre toujours au Royaume-Uni le cahier sports du Daily Telegraph, reprenant en première page une image de la cérémonie de clôture, largement saluée à l’étranger.

« Des Jeux pour l’histoire », écrit de son côté le journal belge Le Soir, décrivant l’Olympiade comme une « parenthèse enchantée qui s’est refermée au terme d’une cérémonie XXL au Stade de France ».

« Au revoir Paris, Hello L.A » titre également le journal espagnol AS, qui salue les 18 médailles gagnées par l’Espagne dans la capitale.

   »Merci Paris! » titre aussi le quotidien allemand Die Welte, qui pour illustrer les Jeux Olympiques met en avant une image de la vasque olympique s’envolant dans le ciel parisien .

JO de Paris 2024 : Record d’audience dans les médias

JO de Paris 2024 : Record d’audience dans les médias

Au total, 60 millions de téléspectateurs ont regardé les Jeux olympiques de Paris 2024 sur France Télévisions, selon des chiffres de Médiamétrie publiés ce lundi. Les radios et journaux ont également enregistré une forte hausse des audiences pendant ces deux semaines.

 « Au total, 60 millions de Français (sur une population de 68 millions, Ndlr) ont assisté aux JO sur France Télévisions, ce qui est inédit, et chaque Français en a regardé 20 heures en moyenne », a déclaré ce lundi à l’AFP le numéro 2 du groupe public, Stéphane Sitbon-Gomez.

Selon France TV, qui cite Médiamétrie, les deux plus hauts pics ont été atteints par le nageur Léon Marchand : 14,5 millions de téléspectateurs pour sa quatrième médaille d’or le 2 août et 13,5 millions pour son doublé le 31 juillet. Le troisième pic est la victoire de la France au judo par équipes avec Teddy Riner le 3 août (13 millions).

Encore un score impressionnant pour le service public. Médiamétrie a comptabilisé 17,1 millions de téléspectateurs branchés sur France 2, dimanche soir, pour regarder la cérémonie de clôture des Jeux olympiques de Paris 2024 qui se déroulait au Stade de France (Seine-Saint-Denis).

Un spectacle qui a toutefois attiré moins de téléspectateurs que la cérémonie d’ouverture sur la Seine, le 26 juillet. Celle-ci avait été suivie en direct par 23,2 millions de téléspectateurs en moyenne, puis revisionnée en replay par 1,2 million de personnes supplémentaires, pour un total historique de 24,4 millions.

 

Bilan JO: La France valeureuse en sport collectif mais nulle en athlétisme

Bilan JO: La France valeureuse en sport collectif mais nulle en athlétisme

Peut-être que pour compenser une situation économique et politique catastrophique, les Français s’enivrent de la joie des JO et des médailles obtenues par le pays. Indiscutablement la France a mieux fait que d’ordinaire à un détail près elle remporte surtout ses trophées dans les sports collectifs ou les disciplines techniques voire marginales. Par contre, c’est le grand vide en athlétisme. Comment se gargariser des victoires françaises aux JO avec une seule médaille dans l’épreuve reine que constitue l’athlétisme ?

Pour ne pas gâter cette atmosphère d’unité exceptionnelle, les experts et autres commentateurs se font très rares pour commenter cette absence totale ou presque de la France en athlétisme.

Le tableau des médailles de la France offre un visage très positif mais surtout grâce à de nombreuses disciplines ajoutées sans cesse et qui permettent  à la France de briller quand même un peu.

Le bilan en athlétisme caractérise un pays qui n’a jamais été très sportif et qui a caché sa faiblesse derrière quelques athlètes exceptionnels mais beaucoup trop rares. En cause évidemment une politique sportive inexistante ou presque dans le système scolaire où la plupart des autres nations recrutent  leurs futurs champions. On objectera peut-être que l’éducation physique et sportive n’est pas le premier objectif de l’enseignement en France. Mais on fera remarquer également que dans les matières essentielles comme la maîtrise de la langue- ou les mathématiques- la France figure aussi en bas du tableau international.

Bien sûr il n’y a pas lieu de bouder son plaisir des récompenses reçues aux JO et surtout de cette joie collective qui remplace provisoirement l’humeur particulièrement déprimée concernant notre situation économique, financière et politique. Macron ne s’y est pas trompé alors qu’il est complètement englué dans l’immobilisme au plan politique ,il multiplie visites et embrassades sur les différents plateaux sportifs- surtout très télévisés- pour récupérer un peu de sa popularité perdue. En vain, car cette instrumentalisation des JO et sa récupération n’empêcheront pas de constater à la rentrée que le roi est nu et pathétique en même temps.

 

JO basket F: Une équipe de France encore exemplaire

JO basket F: Une équipe de France encore exemplaire

 

Pour la première fois depuis longtemps l’équipe féminine de basket des États-Unis a tremblé devant l’équipe de France. Les bleues ont finalement perdu d’un seul petit point mais ont été exemplaire notamment grâce à leur défense de fer. L’équipe des États-Unis n’a évidemment pas démérité, elle a aussi offert un spectacle de bonne qualité. Finalement c’est le hasard qui a tranché avec une pointe de pieds sur la ligne des trois points ( donc 2 au lieu de troispoints au liue de 3) sur le dernier tir français.

Bilan JO: La France valeureuse en sport collectif mais nulle en athlétisme

Bilan JO: La France valeureuse en sport collectif mais nulle en athlétisme

Peut-être que pour compenser une situation économique et politique catastrophique, les Français s’enivrent de la joie des JO et des médailles obtenues par le pays. Indiscutablement la France a mieux fait que d’ordinaire à un détail près elle remporte surtout ses trophées dans les sports collectifs ou les disciplines techniques voire marginales. Par contre, c’est le grand vide en athlétisme. Comment se gargariser des victoires françaises aux JO avec une seule médaille dans l’épreuve reine que constitue l’athlétisme ?

Pour ne pas gâter cette atmosphère d’unité exceptionnelle, les experts et autres commentateurs se font très rares pour commenter cette absence totale ou presque de la France en athlétisme.

Le tableau des médailles de la France offre un visage très positif mais surtout grâce à de nombreuses disciplines ajoutées sans cesse et qui permettent  à la France de briller quand même un peu.

Le bilan en athlétisme caractérise un pays qui n’a jamais été très sportif et qui a caché sa faiblesse derrière quelques athlètes exceptionnels mais beaucoup trop rares. En cause évidemment une politique sportive inexistante ou presque dans le système scolaire où la plupart des autres nations recrutent  leurs futurs champions. On objectera peut-être que l’éducation physique et sportive n’est pas le premier objectif de l’enseignement en France. Mais on fera remarquer également que dans les matières essentielles comme la maîtrise de la langue- ou les mathématiques- la France figure aussi en bas du tableau international.

Bien sûr il n’y a pas lieu de bouder son plaisir des récompenses reçues aux JO et surtout de cette joie collective qui remplace provisoirement l’humeur particulièrement déprimée concernant notre situation économique, financière et politique. Macron ne s’y est pas trompé alors qu’il est complètement englué dans l’immobilisme au plan politique ,il multiplie visites et embrassades sur les différents plateaux sportifs- surtout très télévisés- pour récupérer un peu de sa popularité perdue. En vain, car cette instrumentalisation des JO et sa récupération n’empêcheront pas de constater à la rentrée que le roi est nu et pathétique en même temps.

 

JO Paris 2024 : soupçons de dopage en athlétisme

JO Paris 2024 : soupçons de dopage en athlétisme

Des perquisitions menées par les gendarmes chargés de la lutte antidopage ont eu lieu jeudi au village olympique dans une enquête visant l’entraîneur algérien d’athlétisme Amar Benida et le médaillé de bronze sur 800 mètres, Djamel Sedjati, a-t-on appris samedi de sources proches du dossier, confirmant une information de L’Équipe.

Selon l’une de ces sources proches du dossier, c’est avant tout l’entraîneur Amar Benida qui serait dans le viseur des enquêteurs dans ce dossier. Djamel Sedjati a terminé troisième de la finale olympique de 800 m samedi soir au Stade de France.

JO: La France valeureuse en sport collectif mais nulle en athlétisme

JO: La France valeureuse en sport collectif mais nulle en athlétisme

Peut-être que pour compenser une situation économique et politique catastrophique, les Français s’enivrent de la joie des JO et des médailles obtenues par le pays. Indiscutablement la France a mieux fait que d’ordinaire à un détail près elle remporte surtout ses trophées dans les sports collectifs ou les disciplines techniques voire marginales. Par contre, c’est le grand vide en athlétisme. Comment se gargariser des victoires françaises aux JO pratiquement sans une seule médaille dans l’épreuve reine que constitue l’athlétisme ?

Pour ne pas gâter cette atmosphère d’unité exceptionnelle, les experts et autres commentateurs se font très rares pour commenter cette absence totale ou presque de la France en athlétisme.

Le tableau des médailles de la France offre un visage très positif mais surtout grâce à de nombreuses disciplines ajoutées sans cesse et qui permettent  à la France de briller quand même un peu.

Le bilan en athlétisme caractérise un pays qui n’a jamais été très sportif et qui a caché sa faiblesse derrière quelques athlètes exceptionnels mais beaucoup trop rares. En cause évidemment une politique sportive inexistante ou presque dans le système scolaire où la plupart des autres nations recrutent  leurs futurs champions. On objectera peut-être que l’éducation physique et sportive n’est pas le premier objectif de l’enseignement en France. Mais on fera remarquer également que dans les matières essentielles comme la maîtrise de la langue ou les mathématiques la France figure aussi en bas du tableau international.

Bien sûr il n’y a pas lieu de bouder son plaisir des récompenses reçues aux JO et surtout de cette joie collective qui remplace provisoirement l’humeur particulièrement déprimée concernant notre situation économique, financière et politique. Macron ne s’y est pas trompé alors qu’il est complètement englué dans l’immobilisme au plan politique ,il multiplie visites et embrassades sur les différents plateaux sportifs- surtout très télévisés- pour récupérer un peu de sa popularité perdue. En vain, car cette instrumentalisation des JO et sa récupération n’empêcheront pas de constater à la rentrée que le roi est nu et pathétique en même temps.

 

JO Athlétisme : le grand vide de la France

JO Athlétisme : le grand vide de la France

 

La France peut s’enorgueillir à juste titre de bons résultats globaux aux JO. À noter cependant qu’il s’agit de récompenses dans des disciplines relativement techniques voire parfois marginales et qui cachent le grand vide du pays dans l’épreuve reine de l’athlétisme. Heureusement pour la France avec le temps, on a multiplié les disciplines de toutes sortes où le pays peut parfois briller. Par contre dans l’épreuve reine au cœur des jeux à savoir l’athlétisme, c’est à peu près le vide absolu. En cause la politique sportive du pays qui a notamment pas très petitement disparu de l’enseignement scolaire et qui demeure encore marginale dans la population malgré quelques progrès dans ce domaine. Pour résumer comme le signale Teddy Riner la France n’est pas un pays sportif. En effet ses résultats sporadiques même brillants cachent l’indigence du sport dans le pays.

 

 

 

JO–Handball féminin : la France en finale

JO–Handball féminin : la France en finale

L’équipe de France féminine de handball en finale après avoir gagné 31-28 en prolongation  contre les Suédoises. Une victoire de plus pour l’équipe de France et son entraîneur Olivier KRUMBHOLZ qui ne cache pas son plaisir dans le Figaro.

 » On a été dominée pas mal de temps car les Suédoises jouaient juste et on butait sur leurs gardiennes. Dieu merci, les nôtres lui ont rendu la pareille. Mais oui, pendant 45 minutes, on se dit que le plus probable, c’est qu’on va perdre. Mais on a eu le mérite de ne jamais les laisser partir trop loin au score, + 4 au maximum, et quand on est revenu, le match a changé d’âme. Les Suédoises ont commencé à stresser, le ballon devenait un peu plus lourd pour elles. Et nous avons pris l’ascendant. On revient de loin. Ce match, nous l’avons gagné mentalement. »

« C’est une victoire exceptionnelle comme on en vit peu dans une carrière. C’est un scénario extraordinaire, avec en plus l’engouement de notre public. On en peut rêver mieux que de faire battre fort le cœur de nos supporters et de gagner à la fin. Car on les rend heureux. Maintenant, j’espère qu’on va récupérer pour la finale car il nous faudra de l’énergie. »

Et surtout de rendre hommage au collectif:

« On fait un sport co ! Si on pense qu’à sa gueule, on va faire autre chose… »

 

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