Archive pour le Tag 'jeux'

Les jeux olympiques et les jeux de Macron

Les jeux olympiques et les jeux de Macron

Il y a deux types de jeux qui ne suscitent pas la même réaction. Il y a d’abord les JO et paralympiques qui suscitent un intérêt tout à fait exceptionnel et répandent sur le pays un parfum de  bonheur et unité. Mais la politique reprend forcément ses droits notamment dans le cadre des jeux de Macron dont peu de personnes sont capable d’identifier les règles et les résultats. Jupiter tente désespérément de jouer maintenant Machiavel pour faire semblant de donner le pouvoir à un second couteau en espérant le manœuvrer.

Une stratégie malheureusement sans issue qui se heurtera à l’imbroglio des forces politiques complètement opposées à l’Assemblée nationale. Des forces qui ne trouveront l’union que pour une motion de censure mais jamais pour soutenir durablement un gouvernement.

Macron compte cependant sur la fragilité de ce gouvernement pour donner l’impression de diriger le pays. En vain évidemment car il est discrédité par à peu près toutes les forces politiques y compris dans son camp, par les élections et par l’opinion publique. Jusque-là cette opinion publique a été relativement tolérante vis-à-vis de l’immobilisme de Macron et  ses manipulations. À force de lasser tout le monde et de décevoir toujours davantage la problématique de sa démission pourrait devenir l’enjeu majeur pour remédier à la crise politique mais aussi économique, financière et sociale qui affecte le pays.

 

Après les jeux olympiques…. les jeux politiques

Des jeux olympiques aux jeux politiques

Pour Ariel Weil, maire PS de Paris Centre) ,  la politique « est un art, pour lequel il faut néanmoins des talents, comme ceux des athlètes, et une crédibilité ». dans La Tribune

Cette semaine, l’ouverture des jeux paralympiques permet de prolonger le rêve que furent les jeux olympiques, d’en poursuivre quelques instants de plus la trêve.Que nous restera-t-il de ces jeux, une fois l’euphorie passée ? Des ouvrages et beaucoup d’images en héritage. Et un pays subitement uni dans la célébration, après avoir scellé sa désunion dans les élections.

Un ballon qui s’envole chaque soir dans les cieux de Paris en charriant la vasque olympique, un piano renversé dans les airs, des athlètes en surf, à vélo ou dans l’eau, qui semblent défier les lois de la physique quantique devant des monuments qui charrient les réminiscences de la Grèce ou de l’Égypte antiques. On a tout vu et tout dit sur ces jeux. S’ils ont tant fasciné, c’est qu’il se sont inscrits dans les 4 dimensions de l’espace et du temps. L’espace, on l’a bien vu avec ces clichés déjà mythiques d’athlètes dans toutes les positions. Le temps aussi a semblé suspendu, mêlant les images des derniers jeux de Paris en 1924 aux souvenirs et aux records dépassés des éditions précédentes, de Los Angeles à Tokyo, d’Athènes à Londres, de Munich à Rio.

Ces jeux nous ont aussi dit quelque chose sur le service public à la française, sa capacité de mobilisation autour d’un événement exceptionnel en surmontant les complexités administratives qui le minent au quotidien. A l’image des forces de l’ordre omniprésentes, cette surmobilisation face à la crise, qui évoque celle des athlètes français, cette capacité à faire travailler dans le même sens l’ensemble des acteurs – de la ville à la métropole et de la région à l’Etat – nous l’avions déjà expérimentée lors de la crise sanitaire.

Politiquement, quel héritage en espérer ? Je ne reviens pas sur l’idée mystérieuse de dissoudre l’Assemblée immédiatement après la défaite du gouvernement aux européennes. Elle semblait absurde à la veille des jeux olympiques, qu’elle prenait le risque de fragiliser, elle le paraît davantage à leur lendemain, alors qu’ils se sont si bien passés. Il n’était pas nécessaire de dissoudre mais tant qu’à le faire, mieux valait attendre la rentrée pour en prendre la décision ou en programmer l’échéance. Nul doute, les résultats auraient favorisé le camp de ceux qui ont planifié et géré cet événement planétaire sans accroc, plutôt que les Cassandre qui prédisaient le pire ou en dénonçaient le principe.

Et si c’était ce camp, c’est-à-dire au fond celui des gestionnaires plutôt que des populistes, celui de l’action plutôt que de la parlote, dont pouvait aujourd’hui émerger la solution ? En réalité, il n’y a pas tellement le choix puisque l’équation de cette chambre introuvable rend impossible toute solution aux extrémités de l’échiquier politique.

Oui, mais à condition de tenir compte du vote tel qu’il s’est exprimé dans les urnes. Ce vote ne rend possible un gouvernement d’union qui serait une simple ouverture du gouvernement de la majorité. Une coalition, certes, mais une coalition de cohabitation. On pourrait même tenter le néologisme : une « cohalitation ». Ceux qui ont dit qu’ils avaient gagné avec une minorité des voix ont eu tort ; ceux qui avec la même minorité des voix ont dit qu’ils n’avaient pas perdu aussi. Le camp présidentiel battu, il ne peut prétendre diriger la coalition. Et les oppositions minoritaires, elles, doivent forcément composer.

Comment ? Bien entendu en partant d’un programme négocié autour de mesures qui paraissent porteuses de consensus, sur la qualité du service public, la sécurité, le logement, le climat, le pouvoir d’achat, la santé ou la fin de vie. Il faut partir de là.

Et ensuite ? Tony Estanguet, Teddy Riner ou Marie-José Perec à la barre ? Certains ont évoqué en plaisantant à moitié un athlète à la tête du gouvernement. On comprend l’intuition qui cherche à installer quelqu’un qui fait l’unanimité des Français. Mais à chacun son talent. Si à la rigueur un ancien sportif ayant fait ses preuves à l’organisation d’un événement majeur n’est pas absurde, il est temps de nommer une ou un ministre d’expérience politique, quelqu’un à même de piloter cette coalition de cohabitation si peu française et pourtant si nécessaire.

J’ai suffisamment dit et écrit que la politique n’était pas un métier. Elle est un art, pour lequel il faut néanmoins des talents, comme ceux des athlètes, une expérience et une crédibilité. Bien sûr, en tant que premier soutien de la Convention de Bernard Cazeneuve, je suis persuadé qu’il répond à chacune de ces exigences. Mais le point de départ, et même l’urgence, c’est l’écriture de ce programme de « cohalitation ».

Que les femmes et les hommes de bonne volonté se mettent au travail !

Du pain et des jeux : la martingale politique pour la France !

Du pain et des jeux : la martingale politique pour la France !

La recette n’est pas nouvelle sous l’empire romain déjà on considérait que le bonheur des peuples était conditionné par la satisfaction de jouir suffisamment de pain et des jeux ( panem et circenses). En France, les JO ont été l’occasion pour une société qui sérieusement d’elle-même et qui craint son déclassement de découvrir à nouveau la joie des jeux. Une ambiance qui tranche avec la tristesse voire le tragique de la situation économique et politique.

Au plan économique en  effet,  la France se dirige lentement mais sûrement vers une faillite financière qui rappelle celle de la Grèce et au plan politique le pays pourrait connaître une crise institutionnelle du fait de la paralysie de toutes les institutions président de la république y compris.

Le pays souffre d’immobilisme car noyauté par une élite incompétente et condescendante dont Macron représente sans doute l’exemple le plus caractéristique. La France a livré le pays aux énarques et autres diplômés d’instituts politiques . Ni technocrates véritablement, ni techniciens ni même très cultivés, les énarques ont mis la main sur les postes clés de l’économie et de la politique. La plupart mettraient en faillite en moins de six mois la moindre épicerie si on leur en confiait la gestion. Du coup les Français attendent désespérément le pain dont une grande partie est désormais financée par la dette. Faute de pain suffisant et mieux réparti, l’opinion se gave pour un temps de l’heureuse parenthèse des jeux.

Gouvernement: On verra après les jeux ! (Macron)

Gouvernement:  On verra après les jeux  ! (Macron)

 

Macron a quelque sorte mise entre parenthèses les joutes politiques pendant le déroulement des JO. D’une certaine manière,  on met ainsi un voile pudique sur la situation de crise politique en France pour mieux mettre en lumière le spectacle des jeux olympiques.

Interrogé sur France 2 et Radio France, le président de la République a donné rendez-vous dans un peu moins d’un mois pour la désignation d’un nouveau premier ministre. Pas question de changer le gouvernement pendant les JO, car «cela créerait un désordre», a-t-il estimé. «Jusqu’à la mi-août, on doit être concentrés sur les Jeux. Et puis à partir de là, à partir de l’avancée des discussions, ce sera ma responsabilité de nommer un premier ministre», a-t-il projeté, en réitérant son appel aux forces politiques à «faire des compromis». C’est «quelque chose que toutes les démocraties européennes font» et «que nos compatriotes attendent», a-t-il insisté, même si ce «n’est pas dans notre tradition».

 

Hausse des jeux d’argent qui témoigne surtout de la pauvreté

Hausse des jeux d’argent qui témoigne surtout de la pauvreté

Contrairement aux apparences la hausse des jeux d’argent ne traduit pas une progression de la richesse dans un pays. Ce serait plutôt le contraire quand on examine en particulier la sociologie des parieurs. En général des classes moyennes, très moyennes et même beaucoup de défavorisés qui espèrent un jour gagner le gros lot.

C’est évidemment aussi un loisir mais peut-être encore davantage un système de fiscalité volontaire car les jeux rapportent beaucoup aux sociétés organisatrices et à l’Etat.
En France, les jeux d’argent ont le vent en poupe. Le chiffre d’affaires de ce secteur lucratif a atteint 13,4 milliards d’euros en France en 2023. Cela équivaut à une hausse de 3,5% par rapport à 2022, où le secteur avait déjà enregistré un record, selon les données publiées lundi par l’Autorité nationale des jeux (ANJ).

Tous les types de jeux voient leur produit brut des jeux (PBJ) – la différence entre les mises des joueurs et les gains reversés par les opérateurs – progresser, avec une hausse particulièrement marquée pour les casinos et les jeux en ligne, notamment le poker. Par ailleurs, la France se situe légèrement en-deçà de la croissance du marché européen qui s’établit à 5,5% (soit 134 milliards d’euros de PBJ).

Politique-Sécurité Jeux Olympiques : la moitié des Français peu confiants

Politique-Sécurité Jeux Olympiques : la moitié des Français peu confiants
Moins d’un Français sur deux (47%) se sent confiant quant à la capacité de la France à assurer le bon déroulement des jeux. Ils sont 9% à se sentir très confiants, les 38% restants se disant plutôt confiants, et les autres inquiets. Les femmes se montrent d’ailleurs plus inquiètes que les hommes (43% contre 51%).
D’après un sondage publié par La Tribune du dimanche et réalisé par Ipsos ce samedi 13 avril  seulement 53%, soit un peu plus d’un Français sur 2, se disent intéressés par les Jeux. Seuls 16% sont très intéressés et 26% ne le sont pas du tout. Une proportion en baisse par rapport au dernier sondage publié par La Tribune du dimanche en octobre dernier où ils étaient 61%.

Les sentiments que leur procurent ces jeux? L’indifférence pour 35% des personnes interrogées et l’inquiétude pour 33%. 19% se disent tout de même fiers, satisfaits, voire impatients pour 13% d’entre eux: les jeunes notamment.

 

Social et Jeux olympiques : pas de grèves pour la CFDT

Social et Jeux olympiques : pas de grèves pour la CFDT

Deux lignes syndicales bien différentes, celle des syndicats réformistes désormais majoritaires comme la CFDT qui refuse la démagogie et l’anarchie avec des grèves pendant les JO et celle des syndicats gauchistes qui profitent des jeux pour donner une image encore plus déplorable du pays dominé par la gréviculture.  La CFDT ne déposera pas de préavis de grève dans la fonction publique « à ce stade » pour les Jeux olympiques de Paris, a assuré ce vendredi Marylise Léon, la secrétaire générale de la confédération. Une approche différente de la CGT qui a annoncé jeudi qui confirmé poser un préavis durant cette période.

Une approche différente de la CGT :

« Nous voulons que le gouvernement prenne des mesures immédiatement pour assurer la réussite des Jeux à laquelle la CGT travaille depuis des années. Pour cela, il faut enfin que nos alertes soient entendues et que les jeux soient préparés d’un point de vue social », a déclaré Sophie Binet sur Franceinfo, quelques jours après avoir adressé un « carton rouge » et demandé la tenue d’une table ronde au gouvernement.

« Les Jeux, c’est des centaines de milliers de travailleuses et travailleurs qui sont percutés », a exposé la leader syndicaliste.

Plus largement sur la question de la fonction publique, le leader de Force ouvrière (FO), Frédéric Souillot, dénonce ce vendredi la situation des « fonctionnaires et agents publics » qui « exercent leurs missions dans des conditions en perpétuelle dégradation ».

Dans un courrier adressé jeudi au Premier ministre, il annonce avoir déposé des préavis de grève du « mardi 19 mars et pourra se poursuivre jusqu’au 8 septembre » couvrant la période des Jeux, si le gouvernement ne répond pas aux revendications telles que « l’augmentation immédiate de 10% de la valeur du point d’indice » des fonctionnaires et « l’amélioration de la grille indiciaire », entre autres.

« Pour la CFDT, il n’y a aucune envie de gâcher ce moment festif des Jeux olympiques. Donc raison de plus pour que les employeurs soient au rendez-vous et fassent des efforts dans le cadre des négociations qui sont ouvertes », a argumenté Marylise Léon.

 

Jeux olympiques : pas de grèves pour la CFDT

Jeux olympiques : pas de grèves pour la CFDT

Deux lignes syndicales bien différentes, celle des syndicats réformistes désormais majoritaires comme la CFDT qui refuse la démagogie et l’anarchie avec des grèves pendant les JO et celle des syndicats gauchistes qui profitent des jeux pour donner une image encore plus déplorable du pays dominé par la gréviculture.  La CFDT ne déposera pas de préavis de grève dans la fonction publique « à ce stade » pour les Jeux olympiques de Paris, a assuré ce vendredi Marylise Léon, la secrétaire générale de la confédération. Une approche différente de la CGT qui a annoncé jeudi qui confirmé poser un préavis durant cette période.

Une approche différente de la CGT :

« Nous voulons que le gouvernement prenne des mesures immédiatement pour assurer la réussite des Jeux à laquelle la CGT travaille depuis des années. Pour cela, il faut enfin que nos alertes soient entendues et que les jeux soient préparés d’un point de vue social », a déclaré Sophie Binet sur Franceinfo, quelques jours après avoir adressé un « carton rouge » et demandé la tenue d’une table ronde au gouvernement.

« Les Jeux, c’est des centaines de milliers de travailleuses et travailleurs qui sont percutés », a exposé la leader syndicaliste.

Plus largement sur la question de la fonction publique, le leader de Force ouvrière (FO), Frédéric Souillot, dénonce ce vendredi la situation des « fonctionnaires et agents publics » qui « exercent leurs missions dans des conditions en perpétuelle dégradation ».

Dans un courrier adressé jeudi au Premier ministre, il annonce avoir déposé des préavis de grève du « mardi 19 mars et pourra se poursuivre jusqu’au 8 septembre » couvrant la période des Jeux, si le gouvernement ne répond pas aux revendications telles que « l’augmentation immédiate de 10% de la valeur du point d’indice » des fonctionnaires et « l’amélioration de la grille indiciaire », entre autres.

« Pour la CFDT, il n’y a aucune envie de gâcher ce moment festif des Jeux olympiques. Donc raison de plus pour que les employeurs soient au rendez-vous et fassent des efforts dans le cadre des négociations qui sont ouvertes », a argumenté Marylise Léon.

Détournement de fonds aux jeux olympiques de 2024

Détournement de fonds aux jeux olympiques de 2024

Ce n’est pas la première fois ni sans doute la dernière que des organisations sportives internationales sont soupçonnées de détournements de fonds. C’est encore le cas pour le comité d’organisation des JO de 2024.

Le ministère public a confirmé partiellement une information de France Télévisions en précisant que ces perquisitions étaient effectuées dans le cadre de deux enquêtes préliminaires ouvertes respectivement en 2017 et 2022, sur des soupçons de prise illégale d’intérêts et de favoritisme. Elles sont relatives à des marchés attribués dans le cadre de l’organisation des Jeux.

La première enquête, ouverte en 2017 est menée par l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF). Elle est relative à une série de marchés attribués « par plusieurs pouvoirs adjudicateurs successifs liés aux JO, notamment le Cojo et le GIP 2024 (le comité de candidature qui précédait le Cojo, NDLR) », a précisé le PNF.

L’enquête concerne plus précisément, d’après le ministère public, des soupçons de « prise illégale d’intérêts, détournement de fonds publics, favoritisme et recel de favoritisme ».

La seconde enquête concerne la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo), dans le centre-ouest de Paris et d’autres sites ainsi que le Cojo, selon le PNF.

D’après le PNF, cette deuxième procédure, a été déclenchée en 2022 et confiée à la BRDE, la brigade financière de la police judiciaire parisienne, pour des soupçons de prise illégale d’intérêts, favoritisme et recel de favoritisme.

Toujours selon le PNF, elle a pour objet plusieurs marchés passés par le Cojo et la Solideo, après un contrôle de l’Agence française anticorruption (AFA). Cela concernerait des « contrats de conseil » sur « différents sujets », d’après une source proche du dossier.

D’après une autre source proche du dossier, l’une de ces deux procédures est relative à de potentiels conflits d’intérêts en lien avec Edouard Donnelly. Le directeur exécutif des opérations du Cojo avait été auparavant prestataire des JO via sa société RNK.

Des rapports pointent des « conflits d’intérêts »
A ce jour, aucune annonce d’enquête judiciaire visant le comité n’était connue. Le Cojo « collabore pleinement avec les enquêteurs pour faciliter leurs investigations », a affirmé le comité.

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Coupe du monde de rugby, Jeux olympiques : le plan d’ADP et de la police aux frontières pour réduire l’attente des passagers

Deux rapports de l’agence française anti-corruption (AFA) concernant l’organisation des JO, publiés en avril 2021, dont l’AFP a pris connaissance, mettaient en lumière des « risques d’atteintes à la probité » et de « conflits d’intérêts ». Les inspecteurs de l’AFA ont également estimé que la procédure générale relative aux achats est « imprécise et incomplète », et pointe « des situations de potentiels conflits d’intérêts non maîtrisés ».

Ces deux rapports, publiés début 2021, que le Canard Enchaîné avait déjà évoqué il y a près d’un mois, concernent le Comité d’organisation (Cojo) et à la Solideo… les deux entités actuellement perquisitionnées. A noter que la Cour des comptes suit attentivement l’activité du Cojo et devrait publier un rapport prochainement.

« Cela va leur coller à la peau »
David Roizen, expert en politique publique sportive, est revenu, pour l’AFP, sur ces perquisitions. « Ce n’est pas forcément une surprise. Il y avait déjà eu deux alertes, une venant de l’AFA et l’autre d’un ancien membre du Cojo, qui avait d’ailleurs été licencié ensuite ».

« Vis-à-vis de tout le monde, ces perquisitions sont catastrophiques. Ils viennent de perdre leur crédibilité, notamment sur le devoir d’exemplarité (…) cela va leur coller à la peau jusqu’aux JO », explique-t-il.

Ces perquisitions arrivent dans un contexte déjà tendu. En effet, dix ouvriers qui ont travaillé sans papiers sur les chantiers des JO-2024, ont assigné plusieurs géants du BTP, à savoir Vinci, Eiffage, Spie Batignolles et GCC, aux prud’hommes de Bobigny (Seine-Saint-Denis), afin d’avoir une « reconnaissance » de leur travail et le versement des arriérés de salaires.

Le parquet de Bobigny avait ouvert, il y a un an, une enquête préliminaire pour « travail dissimulé »et « emploi d’étranger sans titre en bande organisée » après que des contrôles ont permis de montrer que plusieurs travailleurs étaient en situation irrégulière sur un chantier olympique.

(Avec AFP)

Environnement- Jeux d’hiver en Arabie Saoudite : un énorme business de transport de neige ?

Jeux d’hiver en Arabie Saoudite : un énorme business de transport de neige ?

Après l’anachronisme de la décision d’organiser la coupe du monde de football au Qatar ( ou par parenthèse (à 6000 travailleurs sont morts du fait des conditions de travail), il est envisagé d’organiser les jeux panasiatiques d’hiver en 2023 en Arabie Saoudite.

Une véritable folie évidemment qui coûtera des fortunes pour le gaspillage d’eau et d’énergie.

On pourrait même envisager un énorme business de transport de neige d’Europe par exemple en Arabie Saoudite et même un échange entre pétrole et neige !

À moins que la neige ne provienne de Russie puisque l’Arabie Saoudite s’est rangée du côté de l’OPEP plus avec la Russie pour réduire considérablement la production de pétrole.

On objectera qu’il est assez normal que les grandes manifestations sportives internationales puissent se dérouler dans d’autres pays que les anciennes puissances économiques. Certes, mais de telles conditions économiques, énergétiques et environnementales voire sociales sont totalement condamnables. Il est vrai que lors des jeux d’hiver de Pékin la neige était déjà pratiquement totalement artificielle !

On voit bien là les limites des rencontres écologiques type Cop 21 et suivantes avec de grandes déclarations mais dans la pratique des contradictions invraisemblables

Jeux d’hiver en Arabie Saoudite : un énorme business de transport de neige ?

Jeux d’hiver en Arabie Saoudite : un énorme business de transport de neige ?

Après l’anachronisme de la décision d’organiser la coupe du monde de football au Qatar ( ou par parenthèse (à 6000 travailleurs sont morts du fait des conditions de travail) il est envisagé d’organiser les jeux panasiatiques d’hiver en 2023 en Arabie Saoudite.

Une véritable folie évidemment qui coûtera des fortunes pour le gaspillage d’eau et d’énergie.

On pourrait même envisager un énorme business de transport de neige d’Europe par exemple en Arabie Saoudite et même un échange entre pétrole et neige !

À moins que la neige ne provienne de Russie puisque l’Arabie Saoudite s’est rangée du côté de l’OPEP plus avec la Russie pour réduire considérablement la production de pétrole.

On objectera qu’il est assez normal que les grandes manifestations sportives internationales puissent se dérouler dans d’autres pays que les anciennes puissances économiques. Certes mais de telles conditions économiques, énergétiques et environnementales voire sociales sont totalement condamnables. Il est vrai que lors des jeux d’hiver de Pékin la neige était déjà pratiquement totalement artificielle.

On voit bien là les limites des rencontres écologiques type Cop 21 et suivantes avec de grandes déclarations mais dans la pratique des contradictions invraisemblables

Attention à la drogue des jeux vidéo

Attention à la drogue des jeux vidéo

 

Il faut préserver le secteur du jeu français des dérives des manipulations, notamment financières, rendues possibles par la collecte de données, estime Perrine Pelletier, avocate spécialisée dans les nouvelles technologies, dans une tribune au « Monde ».

 

« Oops ! Vous n’avez pas assez de potion. Pour continuer le jeu, achetez une loot box et voyez ce que la chance vous réserve ! » « La partie s’arrête maintenant pour vous. Tentez votre chance et achetez une loot box pour gagner des vies supplémentaires ! » Première industrie culturelle en France, les jeux vidéo déchaînent les passions. Risques d’addiction, déconnexion avec le monde réel, autant de griefs souvent mentionnés pour diaboliser un monde virtuel captivant – pour plus de 3,2 milliards de joueurs dans le monde.

Les clés du succès ? La qualité graphique et créative, les nombreuses références culturelles, les multiples options de jeu conjuguées à des scénarios remarquablement ficelés pour augmenter l’effet ludique… et retenir l’engagement des joueurs. Sans compter l’effet de réseau qui, comme en dehors de l’univers du gaming, a pour résultat de maintenir les joueurs connectés.

D’abord réservé aux jeux vidéo mobiles, gratuits pour le joueur – du moins tant qu’il le souhaite –, un nouvel outil nommé « loot box » s’est développé dans les jeux à gros budget. Une loot box, ou « coffre à butin », contient plusieurs objets virtuels apparentés à des récompenses aléatoires susceptibles d’offrir au joueur des améliorations, allant de la personnalisation des personnages à l’acquisition de nouvelles options, parfois rares, lui permettant d’avancer dans le jeu.

A première vue, il ne s’agit là que d’une simple fonctionnalité qui doit permettre à un joueur de maximiser son expérience ludique. Mais dès lors que ces loot boxes sont payantes, elles se révèlent finalement plus problématiques. Génératrices de gains incertains, fondées sur le hasard, en contrepartie d’une somme d’argent, les loot boxes ont les caractéristiques pour être assimilées à des loteries payantes en ligne, prohibées en France (hors Française des jeux). Car les jeux d’argent et de hasard sont réglementés, dans le monde réel comme dans le monde numérique, afin d’endiguer notamment les risques d’addiction – ce pourquoi les jeux de hasard sont généralement interdits aux personnes mineures en France.

Contre l’addiction dangereuse aux jeux d’argent

Contre l’addiction dangereuse aux jeux d’argent

Comme pour le tabac, la lutte contre l’addiction aux jeux d’argent passe par une série de mesures qui peuvent être aisément prises, à condition de ne pas céder à l’illusion du « jeu responsable », inventé par des chercheurs financés par cette industrie, souligne, dans une tribune au « Monde », le sociologue Thomas Amadieu.

Un gain de 220 millions d’euros a été remporté le mois dernier par une Française qui jouait pour la première fois à l’Euromillions. Cette histoire extraordinaire a permis une fois de plus à la Française des jeux (FDJ) de faire la promotion de jackpots qui feraient rêver les Français. Mais derrière cette vitrine séduisante se cache une réalité moins reluisante : celle d’une industrie prédatrice, dont le business model repose sur l’exploitation des plus vulnérables. En effet, les bénéfices colossaux réalisés par ce secteur, particulièrement en période de pandémie, s’appuient dans des proportions considérables sur les pertes des joueurs dépendants : 40 % des revenus sont réalisés auprès de joueurs que l’on peut qualifier de problématiques. Alors que ces personnes en difficulté devraient être protégées par les pouvoirs publics, elles sont en réalité exposées à des jeux toujours plus addictifs.

En quelques années, l’offre s’est considérablement étendue, portée par une évolution législative très favorable : ouverture à la concurrence des jeux en ligne en 2010privatisation de la FDJ en 2019autorisations de mise sur le marché d’un nombre record de jeux d’argent différents. Cette extension du marché est censée être conditionnée à des garanties de protection des joueurs. Or, loin de se montrer responsables, les opérateurs de jeu adoptent des pratiques commerciales nocives, telles que le ciblage publicitaire à outrance des jeunes des classes populaires et l’exploitation des biais cognitifs et mécanismes de conditionnement pour favoriser les pertes de contrôle.

 

Cet activisme de marketing engendre une explosion de l’addiction aux jeux d’argent. En dix ans, le nombre de joueurs dépendants a plus que doublé, passant de 600 000 à 1,4 million. Encore plus inquiétant, les jeunes sont désormais davantage touchés, y compris les mineurs – dont 40 % d’entre eux ont déjà misé de l’argent malgré l’interdiction. Les jeux et paris en ligne en particulier font des ravages : avec la crise sanitaire, les jeunes sont de plus en plus nombreux à consulter les associations et centres d’addictologie. Dans le même temps, le secteur affiche une santé record, puisqu’il double son chiffre d’affaires en deux ans.

Le phénomène est loin d’être anodin. L’addiction au jeu pousse au surendettement, favorise les conduites criminelles « acquisitives », accroît les violences conjugales, est une perte de chance pour les enfants de joueurs, encourage d’autres formes de conduites autodestructrices, réduit l’espérance de vie et peut conduire au suicide. Non seulement les jeux d’argent sont un impôt régressif, mais ils contribuent à accroître les inégalités de santé, car les personnes précaires et pauvres sont les plus exposées au risque d’addiction. Le coût pour la société est considérable – sans doute plus de 15 milliards d’euros – et dépasse de loin les recettes fiscales.

COVID: les jeux menacés EN CHINE

Des millions d’habitants seraient déjà confinés en Chine notamment pour tenter de réguler la progression de la pandémie dans la perspective des JO.

Les chiffres avancés par la Chine ne sont pas significatifs dans la mesure où il est difficile de faire crédit aux organisations officielles . Cependant officiellement reconnaît quand même la progression du virus et le fait que certaines régions sont désormais soumises à des confinements stricts.  La Chine a signalé samedi 140 nouveaux cas de coronavirus, le chiffre le plus élevé depuis quatre mois, tandis que les autorités s’empressent de contenir l’épidémie dans plusieurs régions, dont la ville de Xi’an, où des millions de personnes sont confinées.

Les jeux d’hiver organisé en Chine pourraient être victime d’une double menace. D’abord une menace diplomatique et politique en réaction au travail forcé et aux atteintes à la démocratie, ensuite du fait des risques sanitaires pour les athlètes pourrait y participer. D’ores et déjà les États-Unis ont menacé de ne pas déplacer leurs délégations en Chine.

Jeux vidéo jeunes : limités à trois heures par semaine en Chine

Jeux vidéo jeunes : limités à trois heures par semaine en Chine 

 

La réglementation interdit déjà aux mineurs de jouer en ligne entre 22 heures et 8 heures.

 

La Chine a annoncé lundi 30 août qu’elle allait interdire aux moins de 18 ans de jouer plus de trois heures par semaine aux jeux sur internet. Les mineurs ne pourront plus jouer qu’une heure par jour, et uniquement les vendredis, samedis et dimanches, soit trois heures maximum par semaine. Ils ne pourront par ailleurs jouer « qu’entre 20 heures et 21 heures ». Pendant les vacances scolaires, ils pourront jouer une heure par jour.

 

Le jeu vidéo en ligne est décrié depuis longtemps en Chine pour ses conséquences négatives : baisse de la vision, impact sur les résultats scolaires, manque d’activité physique ou risque d’addiction. La réglementation interdisait déjà aux mineurs de jouer en ligne entre 22 heures et 8 heures.

 

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