Archive pour le Tag 'jeunes'

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Prime d’activité jeunes : Hollande dans le flou

Prime d’activité jeunes : Hollande dans le flou

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Du flou pour la prime d’activité dont on ne sait pas si elle sera appliquée pour les étudiants et les apprentis. Cette mesure étendue à la va vite par Hollande ( comme souvent chez lui ) pour les besoins de l’émission de télé sur Canal+.  a créé la surprise au sien même du gouvernement. Par parenthèse on se demande pourquoi cette prime serait financée par le budget de l’Etat et non par l’Assedic puisqu’il s’agit bien de chômage (partiel). Le président de la République avait, en effet, affirmé la veille son intention d’étendre le dispositif pour que « toutes les personnes qui sont dans les petits boulots, l’intérim, le temps partiel » puissent en bénéficier. Une déclaration qui semblait expressément viser les étudiants et les apprentis via l’utilisation du terme « petits boulots ». Mais lundi après-midi, une source proche du ministère du Travail a semblé écarter cette hypothèse.  « A ce stade, la prime d’activité sera ouverte à tous les actifs, dont les jeunes de 18 à 25 ans », mais « les étudiants ou les apprentis n’y seront pas éligibles », expliquait-elle, précisant bien au passage que les étudiants effectuant des petits boulots ne seront pas concernés.  Sauf que quelques heures plus tard, sur BFMTV, le ministre des Finances Michel Sapin a de nouveau tenu des propos qui ont continué d’entretenir le flou autour de la mesure. « Le jeune qui est étudiant, il n’a pas une dissuasion à prendre un travail, il étudie. Mais il y a aussi des jeunes qui ne peuvent pas faire autrement que de travailler y compris pour pouvoir continuer leurs études », a-t-il d’abord déclaré.  Avant d’ajouter: « ceux-là, lorsqu’ils travaillent vraiment, je ne parle pas d’un petit boulot pendant les vacances, mais quand ils travaillent vraiment, il est légitime qu’ils puissent aussi bénéficier de ce dispositif, qui leur permettra d’ailleurs, le jour où ayant terminé leurs études, mais ayant acquis aussi une formation, une expérience professionnelle, de rentrer pleinement et complètement sur le marché du travail ». De plus, François Hollande « a mûrement réfléchi sa décision (…) et il compte bien l’imposer à ses ministres et leurs conseillers rétifs », rapportent les Echos qui évoquent 100.000 étudiants salariés et 300.000 apprentis qui rentreraient dans le périmètre du dispositif.  Le débat devrait définitivement être tranché mercredi à l’occasion de la présentation du projet de loi du ministre du Travail François Rebsamen, qui contient cette mesure, en Conseil des ministres.

Une prime de 130 euros pour les petits boulots des jeunes

Une prime de 130 euros pour les petits boulots des jeunes

 

Hollande n’avait pas prévu de nouvelles annonces , il a toutefois déclaré que la prime d’activité serait étendu aux jeunes de moins de 25 ans. Une annonce sans doute pour faire du neuf aces du vieux car en vérité Hollande n’a faiat que répéter ce qu’il a déjà dit et décidé. Pas vraiment de nouveauté donc. Sans doute avait-il pris connaissance dimanche matin de ce sondage qui lui faiat perdre encore 5 points auprès de l’opinion. Et de ce fait a-t-il improvisé pour cette mesurette.  Il a donc annoncé l’élargissement de cette prime à toutes les personnes ayant des « petits boulots », y compris les moins de 25 ans. D’un montant mensuel de 130 euros pour un célibataire, elle devrait toucher un million de jeunes. Une « très mauvaise réponse » aux problèmes des jeunes qui ne seront pas incités à travailler, a considéré sur BFMTV l’ancien ministre UMP Eric Woerth.  Didier Guillaume, président du groupe PS au Sénat, a salué en revanche un « président plus que jamais à l’écoute des Français pour améliorer leur quotidien. »

Chômage : 30% des jeunes dans le monde arabe….comme dans nos banlieues

Chômage :  30% des jeunes dans le monde arabe….comme dans nos banlieues

 

 Une info de l’AFP sans doute pour étonner voire indigner , 30% de jeunes dans les pays arabes sont au chômage. Une information sur une situation pourtant très proche de celle de la France dans nos banlieues. Et fait moins connu  de celle de nos jeunes dans les zones rurales défavorisées. L I n’y a donc pas lieu de regarder avec condescendance ce qui se passe d’as les pays arabes. N’oublions pas que le taux officiel du chômage en France est de 10% , ceste une  moyenne, il y a beaucoup de dispersion autour de cette moyenne. Une moyenne par ailleurs faussée par le faiat que nombre de jeunes ( et d’autres)  ne figurent pas sur les listes de pôle emploi ,‘simplement parce qu’ils ne peuvent toucher aucune indemnité. En fait le taux réel de chômage est de l’ordre de 15% Certes il ya des causes spécifiques dans les pays arabes mais pour les jeunes cela ne change pas grand-chose en matière d’emploi.   Plus de 30% des jeunes arabes sont donc au chômage en raison des conflits dans leurs pays et du manque d’investissements créateurs d’emplois, a indiqué dimanche un responsable arabe. « Le taux de chômage parmi les jeunes arabes jusqu’à l’âge de 30 ans dépasse 30%. Les troubles et le manque d’investissements ont favorisé l’augmentation du nombre des chômeurs », a déclaré à l’AFP le directeur général de l’Organisation arabe du travail, Ahmad Mohammed Luqman. Il a ajouté qu’un grand nombre de diplômés ne parviennent pas à trouver un emploi car leurs spécialisations ne sont pas demandées dans le secteur privé. « En raison des troubles dans plusieurs pays arabes, le nombre des chômeurs arabes a bondi de 2 millions depuis 2011, totalisant les 20 millions », a précisé M. Luqman en marge d’une conférence arabe sur le marché de l’emploi qui se tient à Koweït. A l’ouverture de cette conférence, M. Luqman a indiqué que le taux de chômage dans le monde arabe avait atteint 17% en 2014, soit « trois fois plus que le taux moyen du chômage dans le monde ». « Le nombre de chômeurs va certainement encore augmenter cette année et l’année prochaine », a-t-il dit sans fournir de chiffres. Le directeur général de l’Organisation internationale du travail (OIT), Guy Ryder, a prévenu que la persistance du chômage des jeunes menaçait la stabilité de la région. « Les pays arabes font face à la tâche urgente et inévitable de répondre à la crise aiguë du chômage », a déclaré M. Ryder. « Ne pas offrir (aux jeunes) des opportunités d’un emploi décent, c’est une menace potentielle pour la stabilité de nos sociétés », a-t-il ajouté. Les difficultés économiques se sont accentuées dans les pays touchés par le Printemps arabe, qui a commencé en 2011 en Tunisie avant de s’étendre à l’Egypte, à la Libye, à la Syrie et au Yémen.

 

2 millions de jeunes sans emploi, sans diplôme, on attend quoi pour les former ?

2 millions de jeunes sans emploi, sans diplôme, on attend  quoi pour les former ?

 

On attend quoi pour former les 2 millions de jeunes sans diplôme et sans emploi ? certes il y a les rustines sur la formation, les rustines sur leur situation sociale. Dans le même temps le gaspillage des 35 milliards annuels de la formation continue simplement parce que les syndicats ( patrons, et salariés), les structures de formation se gavent sur cette manne. Il y a eu uen réformette mais pour l’essentiel c’est toujours le même gaspillage, le même détournement de fonds . Ce que la cour des comptes qualiofie de «  manque total de transparence ». ! Exemple dans un organisme de formation on offert un cheval pour le départ d’un administrateur sans parler des voyages d’ études  à l’étranger et des financements occultes.  Résultat :  affaire enterrée par la brigade  financière et enterrée par les tribunaux au civil..Autre exemple dans un département, on ne peut pas prévoir d’examen ‘ avant 2016 pour les candidates assistante de vie (ADVF) faute de moyens financiers.   Un avis du Conseil économique, social et environnemental (CESE) publié ce mercredi dresse le portrait alarmant d’une jeunesse qui se précarise et s’appauvrit. Pour remédier à cette situation, le CESE recommande au gouvernement d’actionner plusieurs leviers: élargir l’accès à la garantie jeune introduite en 2014 pour accompagner cette tranche d’âge vers l’emploi, ouvrir la toute nouvelle prime d’activité (qui remplacera la prime pour l’emploi et le RSA activité) aux moins de 25 ans qui travaillent, ou encore mettre en œuvre la garantie universelle des loyers. Un aperçu, en quelques chiffres, de la situation des jeunes en France telle que brossée par le CESE: Près de 2 millions de jeunes actuellement sans diplôme, sans formation et sans emploi. Les anglo-saxons ont baptisé cette population «Neet», pour «not in éducation, employment or training». Autant de jeunes souvent frappés par la pauvreté et dont l’avenir professionnel est hypothéqué. Pour les sortir de l’ornière, une garantie jeune a été créée dans toute l’Europe, et introduite en France à titre expérimental en 2014. Elle offre aux jeunes de 18 à 25 ans sans emploi ni sans formation un accompagnement, tout en leur accordant une aide financière équivalente au RSA. Selon le rapport, 8500 jeunes Français ont bénéficié de la garantie jeune en 2014, 50.000 le devraient en 2015 et 100.000 en 2017. Les 150.000 emplois d’avenir déployés depuis le début du quinquennat de François Hollande visent la même cible. Le nombre de jeunes «Neet» dépasse malheureusement de loin le volume de ces contrats aidés.   Près d’un jeune actif sur quatre actuellement au chômage, contre 10% de la population active française. Cette surexposition s’est encore accentuée avec la crise, note le rapport. 699.000 jeunes de moins de 25 ans étaient sans emploi en janvier, contre 659.000 un an plus tôt. Trois ans après la sortie du système scolaire, un jeune sur cinq est encore à la recherche d’un emploi. Autant de difficultés accentuées dans les départements d’outre-mer: le taux de chômage des jeunes dépasse 40% en Guyane et atteint 55% à Mayotte. Plus souvent au chômage que le reste de la population, les moins de 25 ans sont aussi plus souvent contraints d’accepter un emploi précaire ou ne répondant pas à leurs qualifications. Les jeunes sont près de quatre fois plus souvent en contrat à durée déterminée que leurs concitoyens âgés de plus de 30 ans. «L’entrée dans l’emploi est très souvent marquée par une succession de stages et d’emplois précaires», relève le CESE. 20% des jeunes femmes et 18,7% des jeunes hommes vivaient en 2012 avec moins de 987 euros par mois. Ce chiffre est en augmentation régulière depuis le début de la crise économique. Pour subvenir à leurs besoins, la moitié des étudiants cumulent pourtant leurs études avec un emploi, et un étudiant sur trois travaille même à temps plein. La pauvreté des moins de 25 ans est aussi la conséquence de la précarité de leur situation professionnelle. Les jeunes actifs ont plus de difficultés que leurs aînés à se constituer des droits au chômage puisqu’ils enchaînent plus souvent qu’eux les missions de courte durée. Près de 40% des demandeurs d’emploi qui ne perçoivent aucun indemnité ont ainsi moins de 30 ans. La précarité matérielle des jeunes a des conséquences sur leur capacité à se loger et à se soigner. En 10 ans, la proportion de jeunes adultes à avoir quitté le domicile parental a diminué de 4 points. Le logement est un poste budgétaire que certains jeunes ne peuvent assumer. Selon la FNARS, 40% des appels au 115 sont ainsi le fait de jeunes de moins de 25 ans. Autre conséquence de la précarité des moins de 25 ans: le renoncement au soin, qui touche un jeune sur cinq entre 23 et 25 ans.

Jeunes UMP : des parcours d’aventuriers

Jeunes UMP : des parcours d’aventuriers

 

 

Les grands médias se focalisent sur la situation administrative de l’ancien responsable des jeunes de l’UMP. Avait-il des papiers ou non. Apparemment non, mais ce n’est pas la question fondamentale. Comment des individus sulfureux peuvent-ils en quelques années accéder aux plus hautes responsabilités d’un parti de gouvernement ? Et cela vauat pour de nombreux responsables descendants d’immigrés ou non. Rama Yade par exemple entrée à l’UMP en 2005 et ministre en 2007, Rachida Dati ou Vallaud Belkacem, responsable puis ministre en quelques années. Dans ces cas là il s’agit d’une manipulation consenti du statut de descendant d’immigré ; dans d’autres  cas l’accès direct aux fonctions nationales est permis grâce au passeport de l’ENA (sciences Po et autres instituts  d’études politique) ou tout simplement en raison de relations amoureuses.  Cette pratique ne date pas hier, Mitterrand avait l’habitude d’introduire directement dans les instances nationales  du PS des femmes parfaitement inconnues auxquelles il manifestait une affection particulière. En fait le système politique repose sur les principe d’une monarchie, le président monarque décide ce qu’il veut et seul , les princes qui dirigent  les partis en font autant ce qui permet la constitution de coteries hétéroclites ( amis, courtisans, aventuriers) avec les risques évidemment que de temps en temps un scandale éclate (Cahuzac  par exemple et autres conseillers de Hollande). Au PS comme à l’UMP ( et ailleurs)  la démocratie est formelle, on y vote certes des motions, des programmes mais,  sitôt au pouvoir, les partis  les « rangent »   au fond d’ un placard. .  Stéphane Tiki, lui,  s’est « mis en congé » de la présidence des Jeunes populaires. Né au Cameroun, il avait été désigné à ce poste mi-décembre. Celui qui est militant UMP depuis la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007 est arrivé en France il y a dix ans. Le Canard Enchaîné a révélé mercredi qu’il serait sans-papiers. Selon Le Monde, Stéphane Tiki n’aurait en fait plus de titre de séjour en règle. Ce dernier affirme toutefois avoir fait une demande de naturalisation. Interrogés les principaux responsable de l’UMP affirment bien embarrassés qu’ils ne le connaissent pas ou à peine alors qu’on l’a aperçu des centaines de fois à la télé  pérorer sur les mérites de Sarkozy et de la droite forte. Pas seulement pathétique mais minable.

Un sans papier à la tête des jeunes de l’UMP

Un sans papier à la tête  des jeunes de l’UMP

 

D’une certaine manière ce pourrait être le GAG du jour, le président des jeunes de l’UMP est un sans papier, pire il envisageait de se présenter aux élections régionales de décembre. Ce qui choque ce n’est pas tellement que ce secrétaire national de l’UMP soit étranger mais la facilité avec laquelle n’importe quel aventurier peut accéder aussi rapidement aux plus hautes fonctions dans un parti qui n’en est pas un (pas plus et pas moins que le PS). Du coup le copinage de salon permet d’accéder en quelques  années aux plus hautes fonctions comme Rachida Dati ou encore Belkacem (devenue porte parole de Ségolène après seulement 5 ans d’adhésion au PS), des beurettes au parcours fulgurant devenues même ministres  grâce à leur relations mondaines. Cela ne vaut pas que pour les français d’origine étrangère. Aussi pour n’importe quel personnage sulfureux en quête de pouvoir, de reconnaissance-ou d’argent. Une grande gueule, une belle gueule, du copinage, c’est suffisant pour faire son chemin dans la monarchie républicaine. Pas besoin de brevet de militantisme, de compétence et même de conviction. Il suffit d’approcher les princes comme sous l’ancien régime !     Stéphane Tiksi, président des Jeunes Populaires (les adhérents de l’UMP âgés de moins de 30 ans), est de nationalité camerounaise et vit en France depuis dix ans, mais n’a pas de titre de séjour, affirme Le Canard enchaîné à paraître mercredi. Il a annoncé mardi soir à l’AFP qu’il « se met en congé » de la présidence des Jeunes UMP. GAG supplémentaire, Stéphane TKI appartenait à la droite forte de l’UMP finalement très proche idéologiquement du FN.   L’information était d’abord paru dans la presse d’extrême-droite début janvier. Elle a été confirmée mardi soir par le Canard Enchaîné : Stéphane Tiki, président des Jeunes Populaires (les adhérents de l’UMP âgés de moins de 30 ans), est de nationalité camerounaise et vit en France depuis dix ans, mais n’a pas de titre de séjour. Stéphane Tiki, 27 ans, avait été nommé président des Jeunes Populaires en décembre dernier. Stéphane Tiki a annoncé mardi soir à l’AFP qu’il « se met en congé » de la présidence des Jeunes UMP après ces révélations. Il s’est également expliqué sur sa page Facebook. Membre de la Droite forte, courant sarkozyste de l’UMP dirigé par Guillaume Peltier et Geoffroy Didier, Stéphane Tiki était jusqu’alors délégué national des Jeunes et secrétaire national de l’UMP. Selon l’hebdomadaire satirique, Stéphane Tiki avait fait part en décembre aux Jeunes Populaires de sa volonté d’être candidat aux élections régionales de décembre. En tant qu’étranger, il peut bien entendu être président des Jeunes Populaires, mais ne peut en aucun cas prétendre à des fonctions électives. Sollicité par l’AFP, Stéphane Tiki n’avait pas réagi mardi en fin de journée.

 

La traite des jeunes footballeurs africains

La traite des jeunes footballeurs africains

 

 

Un jeune de 15 ans entré clandestinement en France pour devenir pro et abandonné dans la rue. Une histoire qui malheureusement se répète très souvent. Un véritable traite des jeunes footballeurs africains ; des myriades d’agents véreux sillonnent l’Afrique pour détecter les jeunes talents dès l’âge de 12 ans, ensuite ils les vendent  à des intermédiaire européennes le plus souvent qui les cèdent à leur tour à des clubs. Comme les chances de réussite sont très minimes (même sil yen a de nombreuses), les jeunes footballeurs se retrouvent  dans la rue s’ils manquent  leur insertion footballistique.  Des milliers de centres de formation se sont créés  dans le but inavoué de faire du fric. Ainsi rien qu’en Côte d’Ivoire, il y a une centaine de centres de formation, plus ou moins bidon. La fédération internationale (la FIFA) comme la fédération européenne (UEFA) tolère ce scandale. En exemple récent : un jeune Africain perdu à Louhans a-t-il été victime d’escrocs lui ayant fait miroiter la possibilité d’intégrer un club de football français ? C’est une hypothèse sur laquelle travaillent les gendarmes de Louhans, depuis que ce garçon est venu frapper à leur porte. L’adolescent complètement perdu a expliqué qu’il avait été recruté pour devenir footballeur professionnel. Personne ne l’attendait. Le parquet de Chalon-sur-Saône a été saisi de l’affaire.  L’adolescent semble avoir arpenté Louhans pendant une journée. D’abord les environs du stade de football, là où il aurait été déposé, le terrain où la formation avec Cuiseaux joue ses matches en CFA 2. Il a aussi erré dans les rues de la commune qui lui est totalement inconnue. Il n’a pas un sou en poche et finit par se rendre à la gendarmerie. Il explique alors son point de départ, le Cameroun d’où il est originaire, son arrivée en France depuis quelques jours et entre-temps, le rêve de tout jeune passionné de football. Il raconte qu’un homme se présentant comme recruteur et agent de joueur lui a fait miroiter la possibilité d’intégrer un club de football professionnel en France. Sa famille convaincue aurait financé le voyage. Le périple que le jeune raconte ressemble à un sombre voyage organisé par une filière d’immigration. D’abord un avion pour le Portugal, avec un faux passeport et en compagnie d’un pseudo ange gardien. Puis un train vers Paris. Un autre homme les aurait rejoints pour faire la route jusqu’à Louhans. Arrivé à destination, devant les grilles d’un stade mais sans accueil, le jeune dit avoir été abandonné. C’est la fin du rêve pour l’apprenti footballeur que le club de Louhans n’a jamais approché. En attendant que sa version des faits soit confirmée et son identité vérifiée par la gendarmerie, le garçon a été placé dans un foyer pour mineur étranger isolé.

Aider vraiment les jeunes entreprise (Issad Rebrad)

Aider vraiment les jeunes entreprise (Issad Rebrad)

 

 

Le repreneur de Brandt pousse en quelque sorte un cri d’alarme en demandant d’aider réellement les jeunes entreprises ; Des entreprises qui fiscalement matraquées avant même d’avoir un  réaliser une euro de chiffre d’affaires. Ce que propose Issad Rebrad, c’est pendant 3 ou 5 ns de ne percevoir aucun impôt sur ces entreprises et de les récupérer plus tard quand l’entreprise aura stabilisé son activité et sa gestion.  Alors que François Hollande a réuni 25 patrons étrangers pour les convaincre d’investir en France, le repreneur de Brandt Issad Rebrad demande au gouvernement de mettre en place une « co-localisation ». François Hollande va vanter les mérites de la France auprès de 25 patrons de grandes entreprises étrangères, ce dimanche 19 octobre à l’Élysée. Il sera accompagné de Manuel Valls et d’Emmanuel Macron, le ministre de l’Économie qui mettront en avant l’attractivité du pays.  Parmi les patrons présents, Issad Rebrab patron de Cevital qui a notamment racheté Brandt, sera présent. Il estime que la France dispose « d’opportunités d’investissements, notamment dans la co-localisation. C’est le fait d’avoir des sociétés en France que l’on peut développer et de déplacer d’autres activités dans d’autres pays ». Il en profite d’ailleurs pour rappeler que ce système avait été appliqué en Allemagne il y a une quinzaine d’années. Concrètement, Issad Rebrab explique que « 1.200 emplois ont été conservés à Brandt. Nous allons aussi créer en Algérie 7.500 emplois pour des activités qui ne sont pas rentables en France et qu’elle délocalise en Chine ». Pour ce patron étranger, « les entreprises sont beaucoup taxées. Il faudrait valoriser les sociétés en difficulté pour les rendre intéressantes pour les banques qui vont alors investir. La plus-value engendrée doit être défiscalisée puisque l’entreprise, en elle-même, n’a pas de trésorerie ».  Ainsi, Issad Rebrab compte proposer à François Hollande que « les entreprises qui naissent ou en difficulté doivent être aidées par l’État. L’idéal est que pendant les 3 ou 5 premières années, aucun impôt ne soit perçue car les actionnaires réinvestissent tout leur dividende dans l’entreprise. Il est évident que l’État peut percevoir des impôts lorsqu’ils toucheront des dividendes ».

 

Jeunes très diplômés : 30% de la promo 2013 sans emploi

Jeunes très diplômés : 30% de la promo 2013 sans emploi

 

Les jeunes les plus diplômés peinent, eux aussi, à s’insérer sur le marché du travail : au printemps dernier, un tiers de la promotion 2013 n’avait toujours pas décroché de premier emploi, selon l’enquête annuelle de l’Association pour l’emploi des cadres (APEC). Moins d’un an après leur sortie de l’enseignement supérieur, 37% des diplômés 2013 de niveau Bac +5 et plus étaient toujours sans emploi, 29% n’avaient pas encore signé le moindre contrat. Les 63% restant étaient en emploi, un niveau stable par rapport aux diplômés 2012.  Ce taux d’emploi, en fort recul par rapport aux promotions 2010 (72%) et 2011 (70%), est proche du plus bas niveau (60%) enregistré au début de la crise par les diplômés 2009. « Ce taux d’emploi n’est pas bon, certes, mais il reste très supérieur à celui des autres jeunes », nuance le directeur général de l’APEC, Jean-Marie Marx, pour qui « le diplôme reste un passeport pour l’emploi ». Cette morosité pourrait perdurer, selon Jean-Marie Marx : « Il y a fort à parier que la promo 2014 se retrouve dans les mêmes eaux en termes d’insertion. »

« Les jeunes avec Nicolas Sarkozy » !

« Les jeunes avec Nicolas Sarkozy » !

 

Décidemment, on manque d’imagination dans la classe politique. Tout ce qu’a trouvé Sarko pour son retour, c’est d’intituler son association de soutien’ «  les jeunes avec Sarkozy ». Pourquoi « les jeunes » ? Peut-être d’abord pour torpiller la candidature de Juppé qui monte actuellement dans l’opinion. Aussi sans doute pour dépoussiérer le public habituel des meetings UMP, plus proches de la maison de retraite que de  l’entrée à la Fac. Mais il  existe d’autres associations comme les  »amis de Sarkozy », on peut donc espérer que demain fleuriront des associations au titre tout auusi indigent «  comme les femmes avec Sarko », « les vieux avec Sarko », « les cyclistes avec Sarko » ou encore les  « pécheurs à la ligne avec Sarko ».  Nicolas Sarkozy poursuit la préparation de son retour politique. Selon L’Express, l’ancien chef de l’État aurait donné son feu vert à la formation d’une association de soutien. Nommée « Les Jeunes avec Nicolas Sarkozy », cette organisation serait dirigée par Nora Berra et parrainée par Brice Hortefeux. Nora Berra, ancienne secrétaire d’État à la Santé, est déjà la vice-présidente des « Amis de Nicolas Sarkozy » aurait, selon l’hebdomadaire, déposé les statuts de l’association a priori présidée par Antoine Guérin, un jeune UMP lyonnais. L’Express annonce que la cotisation sera fixée à 5 euros. La page Facebook et le logo des « Jeunes avec Nicolas Sarkozy » seraient également prêts.

 

Les jeunes Français nuls en économie

Les jeunes Français nuls en économie

 

Encore une évaluation internationale qui démontre le délabrement de l’enseignement en France. Selon un classement de l’OCDE qui a évalué leurs compétences, les collégiens français n’ont pas la moyenne en culture financière. Il leur était demandé de décrypter une offre de crédit ou de lire un cours de la bourse. Les Français de 15 ans sont 80% à avoir un compte en banque et 67% à gagner de l’argent, mais ils n’ont pas la moyenne en « culture financière ». Pour évaluer les compétences des adolescents dans ce domaine, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a soumis à une enquête 29.000 élèves dans 18 pays, sur le modèle de ce qu’elle fait pour l’enquête Pisa. Résultat, les jeunes Français affichent un score de 486, alors que la moyenne des pays évalués est à 500. L’évaluation a été faite en 2012 à partir d’un questionnaire écrit. Les 1.068 Français interrogés devaient par exemple faire la différence entre une facture à régler et une facture déjà payée, lire un cours de bourse pour choisir à quel moment acheter des actions… Le test était complété par des évaluations en mathématiques et en compréhension écrite, ainsi que par des questions plus personnelles sur l’environnement familial ou l’expérience de l’argent. Pour l’OCDE, les résultats des Français en matière financière  « semblent indiquer que les compétences de base acquises à l’école ne donnent pas aux jeunes les outils nécessaires pour obtenir de bons résultats à l’évaluation de leur culture financière« . L’organisation note qu’en France, un élève sur cinq n’atteint pas une « compétence de base » en matière financière, et, au mieux, peut « faire la différence entre besoins et souhaits » ou « sait à quoi servent les documents financiers courants tels qu’une facture« . Les élèves les mieux classés sont les jeunes Chinois vivant à Shanghai (603 points), les Belges de langue flamande (541 ponts), les Estoniens, les Australiens et les Tchèques. Les lanternes rouges sont la Colombie (379 points) et l’Italie (466 points). L’Espagne et ses 484 points n’est pas très loin de la France. Pour expliquer le classement, la direction des affaires financières et des entreprises à l’OCDE avance des « aspects peut-être culturels, liés au fait qu’on ne parle pas facilement d’argent en famille » dans les pays latins. A l’inverse, les bonnes performances des pays d’Europe de l’Est pourraient être liées, toujours seront l’OCDE, au caractère « plus égalitaire » de ces sociétés ainsi qu’aux efforts faits après la chute des régimes communistes « pour intégrer les jeunes générations au système économique et financier« .

 

Chômage : hausse chez les jeunes et les séniors

Chômage : hausse chez les jeunes et les séniors

 

Selon les chiffres de l’Insee publiés ce jeudi 5 juin, il s’est maintenu à 9,7% en métropole au premier trimestre 2014, soit le même chiffre qu’au dernier trimestre 2013. En comptant les départements d’outre-mer, le taux passe à 10,1% de la population active. Sur un an, l’Insee constate une baisse de 0,2 point, le nombre de chômeurs s’établissant à 2,779 millions sur les trois premiers mois de l’année. Dans le détail, le taux de chômage progresse sur les deux catégories les plus sensibles à savoir les jeunes et les seniors. Sur les 15-24 ans, le chômage progresse ainsi de deux points par rapport au précédent trimestre, atteignant 22,9%. Chez les 50 ans et plus, il augmente de trois points à 6,7%. Ces deux hausses sont toutefois compensées par la baisse sur les 25-49 ans de 1 point, à 9%. Ces chiffres sont construits en retenant les normes du Bureau International du Travail, qui diffèrent dans la comptabilisation du nombre de personnes sans emploi de celle retenue par Pôle emploi.

Éducation : la fac pour la moitié des jeunes après le bac et pôle emploi pour nombre d’entre eux.

Éducation : la fac pour la moitié des  jeunes après le bac et pôle emploi pour nombre d’entre eux.

En Allemagne on privilégie la filière apprentissage (à tous les niveaux de formation), en France c’est l’université. En dépit du taux d’échec (exemple un tiers seulement obtiendront leur licence ou encore seulement 3% des bacs pro pourront aller au bout de leurs études supérieures). L’université représente le premier choix de 47% des jeunes ayant formulé au moins un vœu d’inscription dans l’enseignement supérieur sur le portail Admission post-bac (APB), selon un communiqué du ministère de l’Enseignement supérieur. Le portail a été rénové cette année, permettant non seulement aux futurs bacheliers mais aussi aux étudiants de première année souhaitant se réorienter de s’y inscrire. La secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur Geneviève Fioraso a aussi lancé un numéro vert pour guider les jeunes et leurs familles dans leurs démarches. « L’édition 2015 d’APB intégrera, pour chaque formation, une information sur les débouchés (taux de poursuite d’études et taux d’insertion professionnelle) », précise par ailleurs le ministère.  Pour 2014, à l’issue de la première phase d’admission, 762.400 candidats ont effectué au moins un vœu, soit une hausse de 7,4% sur un an. Pour leur premier vœu, 47% des candidats ont choisi l’université (licence et IUT), 34,63% les Sections de techniciens supérieurs (STS), 7,94% les classes préparatoires aux grandes écoles, environ 4% des écoles (ingénieurs, commerce, architecture…) et 5% d’autres formations. « Je serai satisfaite le jour où les 63% des inscrits à l’université y seront par choix, et non par défaut », affirme Geneviève Fioraso dans un entretien au Parisien de ce vendredi. « Il y aura toujours des élèves qui demandent l’université en deuxième choix parce qu’ils ont d’abord postulé dans une filière très sélective. C’est normal. Mais il faut réduire ce différentiel », estime-t-elle.

Mini Smic jeunes : la polémique

Mini Smic jeunes : la polémique

 

La proposition de Gattaz (président du Medef) sur un SMIC jeunes suscite une vraie polémique, une polémique assez manichéenne comme la France les aime ; D’un coté le Medef veut embaucher des jeunes en dessous du SMIC pendant un an pour faciliter l’accès à l’emploi, de l’autre gouvernement et syndicats s’y opposent ; Les experts eux-mêmes sont divisés sur le sujet. Les libéraux sont pour, les autres contre. En fait la vraie question est celle des charges qui pèsent sur les salaires et pas seulement le SMIC. La France est engluée dans une fiscalité record qui plombe la compétitivité ; problème : sans reforme structurelle de l’Etat et de la super réglementation, il est impossible de réduire les charges y compris sur les salaires. Il conviendrait évidemment de réduire ces charges mais sans diminuer le pouvoir d’achat des salariés dont la consommation est indispensable à la croissance. Certes Hollande a lancé son fameux pacte de responsabilité mais l’allégement fiscal sur les entreprises sera seulement d’une dizaine de milliards là où il en faudrait une centaine. Le gouvernement ne le fera pas car il  rechigne à remettre à plat le rôle régalien de l’Etat (et des collectivités) car se serait s’attaquer à l’oligarchie politique et administrative qui fait vivre nos élus. Des élus majoritairement issus précisément de la bureaucratie française. Bref on tourne en rond dans une croissance molle, un chômage record et des déficits abyssaux. La proposition de GATT est une provocation qui risque de cliver  davantage les positions au lieu d’engager le vrai débat sur la problématique globale du coût du travail en France. Le président du Medef, Pierre Gattaz, a donc ouvert mardi la boîte de Pandore en se disant favorable à un salaire « transitoire » inférieur au Smic pour encourager l’embauche des jeunes, suscitant un rejet du gouvernement et une réaction indignée des syndicats sur un sujet hautement sensible.   »Le niveau élevé du Smic est une marche d’escalier à franchir en France » pour trouver du travail, a affirmé M. Gattaz lors de son point de presse mensuel.  Une solution, selon lui, consisterait à « avoir temporairement un système permettant la première année » pour « un jeune ou quelqu’un qui ne trouve pas de travail, de rentrer dans l’entreprise de façon transitoire avec un salaire adapté, qui ne serait pas forcément le salaire du Smic », 1.445 euros bruts mensuels.  M. Gattaz a estimé qu’avec un « niveau de chômage à 11% », il fallait « explorer toutes les pistes ». Il a souhaité en débattre « avec le gouvernement et les partenaires sociaux ».  La première réaction du gouvernement a été un net refus: « Le Smic jeunes, nous y sommes bien sûr fermement opposés. Le sujet de l’emploi des jeunes mérite mieux que cela. Je verrai prochainement Pierre Gattaz pour lui en parler », a déclaré à l’AFP Najat Vallaud-Belkacem, ministre de la Jeunesse et des sports.  Le projet d’un Smic au rabais a laissé de douloureux souvenirs aux gouvernements qui l’ont tenté: le Contrat d’insertion professionnelle (CIP) d’Edouard Balladur en 1994 et le Contrat première embauche (CPE) de Dominique de Villepin en 2006 ont soulevé une telle levée de boucliers des jeunes qu’ils ont été abandonnés.  Le président du Medef emboîtait le pas à l’ex-directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), Pascal Lamy, qui a récemment avancé l’idée de « petits boulots » payés en-dessous du Smic.  La réaction des syndicats à la proposition de Pierre Gattaz ne s’est pas fait attendre: « On rentre dans la provocation et l’indécence, c’est inacceptable », s’est insurgé sur i-Télé le numéro un de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly.  Il prévient que si le gouvernement suivait le Medef sur cette proposition, « nous n’hésiterons pas à mobiliser avec d’autres organisations ». FO a rappelé que le Premier ministre Manuel Valls avait déjà « accédé aux revendications du Medef » en annonçant la suppression totale des charges pour les salariés payés au Smic.   »Avec le Smic transitoire, Pierre Gattaz ressort une idée du passé. Visiblement les mauvaises idées ne sont jamais transitoires », a réagi dans un tweet le numéro un de la CFDT Laurent Berger.  De son côté, le vice-président de la CFTC, Joseph Thouvenel, a déclaré à l’AFP sa totale opposition à « toute remise en cause du salaire minimum ». « Celui qui travaille, quel que soit son âge, doit être payé correctement et dignement ».   »Et s’il faut baisser des rémunérations, on peut imaginer que les plus hautes rémunérations commencent par montrer l’exemple », a-t-il ironisé.  Le prédécesseur de M. Gattaz à la tête du Medef, Laurence Parisot, n’a pas mâché ses mots: « proposer un salaire en-dessous du Smic s’apparente à une logique esclavagiste! », a-t-elle tweeté, estimant que ceux qui le proposent « font une erreur d’analyse sur les véritables causes du chômage ».  Du côté des économistes, Gilbert Cette, qui a déjeuné avec deux de ses collègues, Philippe Aghion et Elie Cohen, mardi avec le président François Hollande, a estimé auprès de l’AFP que sur l’emploi des jeunes, « rien ne doit être tabou ». Il faut étudier « ce qui s’est fait à l’étranger notamment en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas ».  M. Cette a précisé que lors de ce déjeuner « tous les thèmes concernant la situation économique ont été abordés de façon franche, complète et sans a priori ».  Pour Yannick L’Horty, professeur à l’université Paris-Est, « l’emploi est sensible au coût du travail, en particulier au voisinage du salaire minimum ». Toutefois, selon cet économiste, il n’est pas nécessaire « d’agiter le chiffon rouge d’une baisse frontale du salaire minimum ». D’autres solutions sont « aussi efficaces » comme de « désindexer temporairement le salaire minimum de l’indice des prix », selon lui.  Le débat sur le Smic est relancé au moment où le gouvernement allemand, sous la pression des sociaux-démocrates, vient de décider d’un salaire minimum -8,50 euros bruts l’heure- dont certains seront toutefois exclus.

 

Marché du travail : montée du chômage des jeunes de 7 à 24% en 30 ans

Marché du travail : montée du chômage des jeunes  de 7 à 24% en 30 ans

 

Ce qui ressort de l’analyse du marché du travail, c’est surtout l’extraordinaire montée du chômage des jeunes, la venue des femmes et le développement du travail précaire. Des femmes plus nombreuses au travail mais aussi plus souvent à temps partiel, des contrats plus souvent précaires, un chômage qui a bondi, notamment chez les jeunes : en trente ans, le marché du travail a sensiblement changé en France, selon l’Insee, pas forcément pour le meilleur. Dans un document baptisé « Trente ans de vie économique et sociale » et rendu public mercredi 29 janvier, l’institut national de la statistique note qu’en 2012, la France comptait 6,2 millions d’actifs de plus qu’en 1975, le taux d’activité des 15-64 ans étant passé de 69% à 71%. Les femmes représentent désormais près de la moitié des actifs contre 39% en 1975.Mais en trente ans, le temps partiel s’est aussi fortement développé, surtout pour les femmes. Parmi celles qui travaillent, 30% sont à temps partiel contre 16% en 1975, ce qu’elles ne souhaitent pas dans près d’un tiers des cas.  Les contrats de travail temporaires sont par ailleurs de plus en plus nombreux, en particulier chez les jeunes : en 2012, 52% des salariés de moins de 24 ans sont en CDD, en intérim ou apprentissage. Ils n’étaient que 18% en 1982. D’une façon générale le CDI a reculé en trente ans, mais reste très majoritaire, passant de 94% à 87%. Sur le front du chômage, l’Insee rappelle qu’entre 1975 et 2012, le chômage a connu dix ans de hausse puis des fluctuations entre 7,4% et 10,7%. L’institut note que les différences par âge sont de plus en plus marquées, le taux de chômage des jeunes de 15-24 ans étant notamment passé de 6,8% en 1975 à 23,9% en 2012. L’Insee note qu’en la matière, l’absence de diplômes est plus pénalisante que par le passé. Par catégorie socioprofessionnelle, les cadres n’ont pas eu à souffrir, leur taux de chômage étant resté le même en 2012 qu’au milieu des années 1980. Il a légèrement augmenté pour les professions intermédiaires, tandis que ce sont les ouvriers et employés qui ont « des taux de chômage plus élevés et plus volatils ». Alors que le gouvernement mise notamment aujourd’hui sur les contrats aidés pour faire face au chômage, l’Insee rappelle qu’à la fin des années 1990, plus de 800.000 bénéficiaires ont pu être recensés, loin des niveaux actuels (moins de 300.000 en 2012). L’institut note que ce nombre de bénéficiaires ne correspond pas au nombre d’emplois effectivement créés, en raison d’effets d’aubaine, avec un niveau maximum d’environ 500.000 emplois créés en 2000 et autour de 200.000 en 2012.

 

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