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Compte caché de Jean-Marie Le Pen en Suisse : « étrange » ( Philippot)

Compte caché de Jean-Marie Le Pen en Suisse : « étrange » ( Philippot)

 

« Je ne peux pas croire que cela soit vrai » a lâché ce lundi 27 avril sur i-TÉLÉ Florian Philippot à la suite des révélations de Mediapart sur les 2,2 millions d’euros qu’aurait caché Jean-Marie Le Pen en Suisse. « Non, je ne suis pas du tout au courant, j’ai appris comme vous tout cela cet après-midi, je ne sais pas du tout si c’est vrai, cela me parait étrange connaissant Jean-Marie Le Pen », a affirmé à ce sujet le vice-président du Front national.
D’après le site d’information, le fondateur du Front national a « détenu un compte caché chez HSBC, puis à la Compagnie bancaire helvétique (CBH), à travers un trust placé sous la responsabilité légale de son majordome, Gérald Gérin ». « Je crois qu’il s’en expliquera, c’est une affaire personnelle qui le concerne. J’ai eu Marine Le Pen au téléphone qui est très surprise et qui n’en connaissait rien non plus et qui attend comme nous tous des éclairages et des explications de Jean-Marie Le Pen », a déclaré Florian Philippot. Interrogé par ailleurs sur la crise récente au FN après les propos réitérés de Jean-Marie Le Pen sur les chambres à gaz, le vice-président du FN a déclaré qu’il « ne menait aucune guérilla à personne ». « Je ne suis pas dans un combat personnel dans cette affaire-là (…) je suis dans un débat d’idées sous la conduite, la direction, l’impulsion, de Marine Le Pen la présidente du Front ». Interrogé sur le point de savoir s’il « demandait toujours l’exclusion » de Jean-Marie Le Pen, Florian Philippot a répondu : « Je n’ai jamais rien demandé. Je n’ai jamais demandé l’exclusion. Je n’ai jamais donné de position publique, moi », a-t-il affirmé. Au plus fort de la crise, il avait affirmé que « toutes les options étaient sur la table », déclenchant l’ire de la députée FN du Vaucluse, et petite-fille du président d’honneur, qui lui reprochait cette « initiative personnelle » de « débat sur l’exclusion ». Peut-il être sanctionné s’il ne vient pas au bureau exécutif du 4 mai prochain? « Oui, on peut », a répondu Florian Philippot. « Je crois qu’il a plutôt annoncé qu’il viendrait si j’ai bien suivi » a-t-il poursuivi, précisant qu’il n’avait pas de contact avec Jean-Marie Le Pen. 

La fortune de Jean Marie Le Pen

La fortune de Jean Marie Le Pen

 

«Mieux vaut hériter de bons chromosomes conduisant à la richesse, plutôt que de faibles chromosomes qui vous font perdre le magot légué. » Cette citation, tirée de Droite et Démocratie économique, une brochure rédigée par Jean-Marie Le Pen en 1978, pourrait figurer au fronton de sa propriété du très chic parc de Montretout, à Saint-Cloud, dans les Hauts-de-Seine (1). La famille Le Pen en a fait son code de conduite. Car si l’ancien président du Front national et sa fille Marine 
Le Pen ont présenté le FN comme « le premier parti ouvrier de France », ses dirigeants roulent plutôt sur l’or. L’affaire du fameux compte en Suisse 386.047.00.W, ouvert à l’Union des banques suisses (UBS) en 1981, qui resurgit aujourd’hui ? « Du bidon, du pipeau, du violoncelle », selon Jean-Marie Le Pen. N’empêche, elle illustre une manière très personnelle de vivre les liens entre politique et argent. Le président du Front national, qui plaidait récemment pour que les élus publient plutôt leur patrimoine « en début et en fin de carrière » pour savoir s’ils « se sont enrichis exagérément », confiait à Henri Chapier, sur son ­Divan, le 9 décembre 1989, n’avoir « aucun problème avec l’argent. Quand on n’en a pas besoin, on est un homme libre. » Le patriarche a su mettre sa famille à l’abri du « besoin ». Après la destruction de leur appartement dans l’attentat de la villa Poirier et un séjour de trois mois chez leur ami Jean-Marie Le Chevallier, les Le Pen s’installent , dans la demeure de Montretout, chez Hubert Lambert. Nous sommes en 1976, « l’année qui voit changer la situation matérielle de Jean-Marie Le Pen dans des proportions notables », note Éric Roussel dans le Cas Le Pen, paru en 1985. Le 25 septembre, l’héritier de « la dynastie Lambert, des ciments du même nom », ­décède. Aussitôt après avoir fait poser des scellés « sur sa future demeure », nous apprend Libération du 18 octobre 1985, Le Pen père fait valoir un testament, signé du défunt, qui le fait légataire universel de sa fortune. Héritage, frais déduits : « Un minimum de 30 millions de francs d’avoirs financiers et bancaires », selon  (2), « 40 millions de francs lourds », selon Pierrette Le Pen, interrogée par Genève Home Information après son divorce, en décembre 1987. Et 50 % de la ­société civile immobilière propriétaire de l’hôtel particulier de Montretout, soit 365 mètres carrés et 11 pièces sur trois niveaux, ceint d’un parc de 4 700 mètres carrés, le tout estimé entre 10 et 15 millions de l’époque (estimation portée à 6,5 millions d’euros aujourd’hui), plus un immeuble rue du Cirque, dans le 8e arrondissement de Paris. Philippe Lambert, cousin du disparu, intente un procès en nullité de testament. Il se désiste en 1977, car un « arrangement » est trouvé : les cousins Lambert gardent les ciments, les parts industrielles et un gros chèque. Jean-Marie Le Pen comme sa fille ont souvent dénoncé les travailleurs immigrés, coupables selon eux de « vivre aux crochets des Français ». Mais l’héritage Lambert, sur lequel ils ont construit leur fortune, s’est constitué « par le travail, la peine, parfois même la mort d’un personnel en grande partie étranger », relevaient Jean Chatain et Maryse Lelarge, dans l’Humanité du 23 septembre 1987. Asiatiques après la Première Guerre mondiale, puis Polonais, et après la Seconde Guerre, Espagnols, Italiens, Maghrébins sont entrés dans ce que l’on nommait « le bagne Lambert ». « Dans les années 1960, on dénombrait 17 nationalités différentes » dans les carrières de Cormeilles-en-Parisis (Val-d’Oise) et Vaujours (Seine-Saint-Denis), logés dans les « cités Lambert », qui possédait aussi sa propre coopérative de distribution, selon le modèle en vigueur dans les corons. « Logés par l’usine, endettés à l’usine, les travailleurs n’avaient alors (qu’à) trimer afin d’accumuler les milliards dont le chef du Front national a hérité en 1976 », écrivait l’Humanité. La somme reçue par Le Pen « équivalait au salaire qu’un ouvrier de Lambert aurait pu espérer toucher en l’espace de… dix siècles »! La validité « morale » de l’héritage a maintes fois été contestée, notamment par Jean-Maurice Demarquet, médecin de Lambert et ancien compagnon de route de Jean-Marie Le Pen. Car malgré son origine, l’argent des Lambert devait servir « à défendre les idées nationales ». C’est du moins ce qu’a cru le défunt. Dans À contre flots, Marine Le Pen rapporte ce propos très précis d’Hubert Lambert à son père, daté de 1976 : « Je veux que tu aies les moyens financiers de ne jamais dépendre de personne (…) je te fais mon héritier, car je sais que la liberté que je t’apporterai, tu t’en serviras pour défendre les idées nationales. » On peut mettre en doute l’exactitude de la tirade – Marine Le Pen avait huit ans –, pas le flou que l’héritière Le Pen entretient dans la destination du magot. L’héritage lui a été donné « pour la cause », répète à l’envi Jean-Marie Le Pen, « même s’il prend bien soin de le garder à son nom et non de le mettre à celui du Front national », complètent Fourest et Venner. « Déjà, en 1974, révélait Libération en octobre 1985, le président du Front national avait hérité de Julien 
Le ­Sabazec », d’un testament écrit « entre deux tentatives de suicide ». Sa fragilité n’a pas joué : « Je suis avant tout respectueux de la volonté du défunt », avait déclaré Le Pen. Ce fut également sa ligne de conduite pour Lambert et, plus proche de nous, pour l’héritage d’Henri Bussière. En 1994, ce gendarme retraité voulait léguer ses biens (une maison et 500 000 francs d’économies) au Front national, mais le trésorier du FN, sur commande, lui avait fait modifier son testament en faveur de Jean-Marie Le Pen, en son nom propre. Après intervention de la sœur d’Henri Bussière, le tribunal de grande instance d’Épinal avait fait annuler la succession, arguant que le parti s’était « livré à une manœuvre prohibée » par le Code civil. Marine Le Pen, déjà avocate, avait pourtant plaidé devant la cour, « au nom de la morale », pour « respecter la volonté d’un mort ». Le pater familias, qui rappelle à qui veut l’entendre ses origines modestes, fils de pêcheur élevé « dans un deux pièces sans eau courante » de La Trinité-sur-Mer, a toujours bien choisi ses amis : des « oncles d’Amérique », plaisante-t-il. Ses épouses ont le même profil. À la naissance de sa cadette Marine, « la famille vit des avoirs et des biens immobiliers de Pierrette », sa première femme, notamment « la location de deux ­appartements dont elle a hérité ». Sans compter la maison familiale de Mainterne, près de Dreux – vendue après l’héritage Lambert – qui permettait « aux enfants qui habitaient le 15e de voir des vaches au lieu des Arabes », déclare-t-il, sur Public Sénat, en avril 2010. Sans oublier la maison de pêcheur de La Trinité-sur-Mer. Le couple « peut aussi compter sur les dons de plusieurs amis fortunés qui soutiennent la cause ». Son deuxième mariage obéit aux mêmes règles : Jany Le Pen, née Paschos, fille d’un marchand de tableaux grec et d’une aristocrate apparentée aux Borghese, possède une somptueuse villa de 200 mètres carrés, 1 600 mètres carrés de jardin avec piscine à Rueil-Malmaison… Maison vendue en 1987 à une société immobilière, mais que le couple va néanmoins occuper jusqu’en 1995. Même son divorce, qui a traîné de 1985 à 1987, est affaire de gros sous : « Je n’ai pas touché une miette de ­patrimoine familial en quittant le foyer », déclarait Pierrette Le Pen sur Europe 1, le 21 octobre 1985. Élégant, le président du Front national conseille à sa femme de « faire des ménages » pour gagner de l’argent : elle le prend au mot et pose nue, ­déguisée en soubrette, dans ­Playboy. Une première étape de sa vengeance, puisqu’elle déballera dans la presse une partie des affaires de son ex-mari. Dans un manuscrit jamais publié mais dont Backchich livrait des extraits en juin 2010, elle écrit que Jean-Marie Le Pen a « nargué le fisc », « reprochant à l’administration de l’avoir dépouillé à outrance sur ce fameux héritage Lambert en France », dans un compte ouvert au nom de la Serp (la maison d’édition de Le Pen) par Jean-Pierre Mouchard, également trésorier de la Cotelec, microparti de financement du FN. Ce que confirmaient déjà, bien avant que Mediapart n’en fasse état cette semaine, des enquêtes de l’Événement du jeudi et du Canard enchaîné. En décembre 1987, dans Genève Home Information, l’ex-femme du pourfendeur du « capitalisme apatride » dit tout : « Il y avait une fondation. La fondation Saint-Julien, dont 
M. Brocard père et fils étaient gestionnaires. Jean-Marie a demandé que cette fondation soit réalisée, en liquide, et l’argent a été déposé à l’UBS, et nous avons mis de l’argent à la banque Darier. » De temps à autre, Pierrette Le Pen sera chargée par son mari de retirer de ce compte des « petits nègres », un code correspondant à 10 000 francs. Jean-Marie Le Pen a réagi, mercredi, en justifiant le ­recours à une banque suisse pour cause de diabolisation : il avait « du mal à trouver du crédit dans les banques françaises », dit-il. Dès qu’on touche à l’argent, Jean-Marie Le Pen a toujours nourri les soupçons. En 1998, il est « redressé » pour un montant d’un million de francs, pour dissimulation de revenus : il a oublié de déclarer deux millions de francs de plus-values sur des placements boursiers. L’administration épingle également le patron du FN suite à la découverte d’un million de francs « d’origine indéterminée », versé en chèques et espèces par des militants du FN et transitant sur les comptes personnels de son président, révèle l’Express en novembre 1999. Dans le Matin du 13 décembre 1983, son ancien mentor Pierre Poujade définit Le Pen comme « un être amoral », « un battant » et « un orateur de talent. Sa stratégie a réussi. Il est même devenu milliardaire grâce à cela ».  (lu dans l’humanité)

Jean-Marie Le Pen : 2.2 millions cachés sur des comptes en Suisse

Jean-Marie Le Pen : 2.2 millions cachés  sur des comptes en Suisse

Jean-Marie Le Pen a placé de l’argent en Suisse par le biais d’un trust (société de gestion patrimoniale) géré par Gérald Gérin, l’un de ses proches collaborateurs et trésorier de son association de financement Cotelec, écrit lundi Mediapart. Le fondateur du Front national a déposé 2,2 millions d’euros, dont 1,7 million en lingots et pièces d’or, à la banque HSBC puis les a transférés en 2014 à la Compagnie bancaire helvétique (CBH) aux Bahamas, précise le site d’informations. Marine Le Pen « est très surprise, n’en connaissait rien non plus, et attend, comme nous tous, des explications des éclairages et des explications de Jean-Marie Le Pen », a déclaré Florian Philippot, le vice-président du FN, sur iTELE.   »C’est à lui, puisque c’est son dossier fiscal personnel qui est concerné, de donner des explications mais je ne peux pas croire que ce soit vrai », a-t-il ajouté. Le parquet de Nanterre a reçu ces éléments du service anti-blanchiment Tracfin, alors qu’une enquête préliminaire est ouverte à Paris depuis fin 2013 sur le patrimoine du président d’honneur du Front national, selon Mediapart. Un courrier daté de 2008, dans lequel Gérald Gérin reconnaît être l’ayant-droit du trust, aurait été communiqué à la justice. Jean-Marie Le Pen n’a pu être joint par Reuters et Gérald Gérin n’a pas réagi dans l’immédiat. Ce dernier a nié auprès de Mediapart être l’ayant-droit du compte, indiquant qu’il allait « demander des explications » au fondateur du parti. Le groupe HSBC Holdings a annoncé début avril avoir été mis en examen par la justice française dans le cadre d’une enquête portant sur des soupçons de blanchiment de fraude fiscale par sa filiale suisse de banque privée pendant la période 2006-2007. Élu au conseil régional Provence-Alpes Côte d’Azur (PACA) en 2010, Gérald Gérin a été l’assistant parlementaire de Jean-Marie Le Pen avant de devenir celui de la députée européenne Marie-Christine Arnautu. Jean-Marie Le Pen avait déjà détenu un compte en Suisse dans les années 1980. Il s’était expliqué en affirmant que ce compte lui avait permis d’obtenir un emprunt de la banque UBS et qu’il avait ensuite été clôturé. Le Front national fait actuellement face à une double enquête sur son financement. Les juges Renaud Van Ruymbeke et Aude Buresi ont ainsi mis en examen six personnes, prestataires du FN et responsables du micro-parti de la présidente du FN Marine Le Pen, « Jeanne ».  Parallèlement, la Brigade financière épluche le patrimoine de Jean-Marie Le Pen depuis fin 2013 à la suite d’un signalement de l’ex-Commission pour la transparence financière de la vie politique. La commission avait évalué l’enrichissement personnel du fondateur du FN à 1.127.000 euros sur la période 2004-2009 couvrant sa précédente mandature au Parlement européen, et elle l’avait jugé suspect au vu de ses revenus officiels.

 

Jean-Marie Le Pen renonce à la région Paca

Jean-Marie Le Pen renonce à la région Paca

C’est une  sorte de renoncement à la future présidence de la région PACA pour Jean Marie Lepen puisqu’il consent à être remplacé comme candidat par sa petite fille Marion Maréchal Lepen. Une orientation qu’avait déjà avancé Marine Lepen. Jean-Marie Le Pen, dont la rupture avec sa fille Marine, présidente du Front national, est consommée, ne semble donc  plus exclure de renoncer à se présenter aux élections régionales en Provence-Alpes-Côte d’Azur mais à condition que sa petite-fille, Marion Maréchal-Le Pen, soit investie à sa place. Marine Le Pen a annoncé qu’elle s’opposerait à la candidature de son père après une nouvelle salve de provocations du fondateur et président d’honneur du FN, notamment dans une interview au journal d’extrême droite Rivarol. Le bureau exécutif du Front national est convoqué le 17 avril pour examiner les investitures des têtes de liste aux régionales de décembre. « Je ferai connaître ma position lundi », annonce Jean-Marie Le Pen, 86 ans, dans Le Journal du Dimanche (JDD). « Si je n’étais pas candidat, je ne vois que Marion », ajoute-t-il. « Il n’y a aucune autre personnalité qui ait autant de notoriété et de particularité au sein du Front national pour cette région. » Marion Maréchal-Le Pen, 25 ans, nièce de Marine Le Pen et députée du Vaucluse, a toujours, jusqu’ici, refusé de prendre parti contre son grand-père et il paraît peu probable qu’elle accepte l’investiture du FN s’il conduit une liste dissidente. Marine Le Pen juge les provocations répétées de son père nuisibles à sa stratégie de « dédiabolisation » et d’implantation électorale du FN et a annoncé jeudi qu’elle engagerait contre lui une procédure disciplinaire. Une annonce que l’intéressé tourne en dérision : « Je ne suis au courant de rien », dit-il au JDD. « Cela doit être la honte qui les freine. Qui attachera la clochette à la queue du chat ? »

 

Sondage FN : Jean Marie Lepen dehors pour 91% des Français

 

 

91% des Français  et 87% des sympathisants du Front national estiment que Jean-Marie Le Pen doit partir et se retirer de la vie politique, selon un sondage Odoxa pour Le Parisien et iTELE publié samedi.  Seuls 8% des Français et 13% des sympathisants du parti d’extrême droite sont d’un avis contraire, précise cette étude. Jean-Marie Le Pen a rejeté vendredi les appels de sa fille Marine en ce sens, après la publication d’un entretien à l’hebdomadaire d’extrême droite Rivarol qui a fait polémique. Il l’a accusée de « dynamiter » le Front national, et n’a pas exclu de se présenter aux élections régionales même sans l’investiture du parti. Plus de la moitié des sympathisants FN (56%) interrogés par l’institut de sondage disent que l’exclusion du patriarche améliorerait l’image qu’ils ont du parti, tandis qu’elle ne changerait rien pour 40% d’entre eux. Seuls 4% disent au contraire que son exclusion détériorerait leur image du FN.  Dans l’ensemble de la population, 31% des sondés disent qu’une exclusion de Jean-Marie Le Pen améliorerait leur image du parti. Elle ne changerait rien pour 65% d’entre eux.  Parmi les personnes interrogées, 28% des sympathisants du Front national ont une bonne opinion du président d’honneur du mouvement, moitié moins qu’il y a cinq mois, écrit Le Parisien.  Ce sondage a été réalisé sur internet les 9 et 10 avril auprès d’un échantillon de 1.007 personnes représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus.

 

Sondage Jean-Marie Le Pen :91% pour sa retraite

Sondage Jean-Marie Le Pen :91%  pour sa   retraite

Selon un sondage Odoxa pour iTélé publié vendredi, 56 % des Français considèrent que l’exclusion du président d’honneur améliorerait l’image du parti, contre 3% qui estime que cela détériorerait l’image de la formation. Une très large majorité de Français (91%) pensent que Jean-Marie Le Pen doit prendre sa retraite. Même au Front national, ils sont 87% à considérer que le leader frontiste devrait prendre du champ. Le FN a été confronté cette semaine à l’une des crises les plus graves des quinze dernières années, avec la violente brouille père-fille. Marine Le Pen a annoncé jeudi soir l’ouverture d’une procédure disciplinaire contre Jean-Marie Le Pen, après les propos de ce dernier dans l’hebdomadaire d’extrême droite Rivarol. Avec cette « interview secrète » dans un « ignoble torchon », la présidente du Front national lui reproche une « surenchère de provocations en contradiction totale avec la pensée politique du FN ». Elle a  ainsi conseillé à son père de faire preuve de « sagesse » et « peut-être d’arrêter ses responsabilités politiques ». L’enquête montre aussi que la popularité de Marine Le Pen et de Marion Maréchal-Le Pen (35%) sont cinq fois plus haute que celle de Jean-Marie Le Pen.

 

« C’est Marine Lepen qui se suicide »( Jean Marie Lepen)

« C’est Marine Lepen qui se suicide »( Jean Marie Lepen)

 

Sur RTL ce matin, Jean Marie Lepen a déclaré qu’il comptait bien se rendre devant les instances disciplinaires pour se défendre mais aussi pour attaquer. Au passage, il a indiqué que Marine Lepen parlait du bureau politique alors qu’il s’agirait selon lui du bureau exécutif. D’après Jean Marie Lepen, Marine a décidé de dynamiter sa propre formation en créant uen difficulté majeure au parti. Il pense aussi qu’il s’agit là d’une manœuvre délibérée pour s’attirer l’indulgence du système ; Philippot serait un des responsable de cette manœuvre , « Philippot une pièce rapportée au FN ». Au passage Jean Marie Lepen note que Marine est essentiellement entourée  par des responsables extérieurs au FN. Jean Marie Lepen considère donc que Marine Lepen se tire uen balle dans le pied  et que toute cette opération est dirigée de l’extérieur du FN.  Il exclut pas de se présenter éventuellement à la présidence de la région PACA, une perspective que sa fille a exclu. En outre il n’envisage pas sa mise en retraite politique comme l’a souhaité sa fille.

« Jean Marie Lepen devrait prendre sa retraite » (Marine )

« Jean Marie Lepen devrait prendre sa retraite » (Marine )

Jean marie Lepen sera convoqué « devant le bureau exécutif » du parti « siégeant en sa qualité de structure disciplinaire » déclaré Marine Lepen  qui a souhaité qu’il prenne sa retraite. . Commission de discipline comme un simple militant pour celui qui a co-fondé le FN en 1972 et qui l’a présidé pendant près de 40 ans ? « Personne ne comprendrait qu’il y ait au FN des personnalités qui puissent exprimer une pensée qui soit personnelle et contraire aux statuts du FN« , a justifié la benjamine des trois filles du « menhir». Elle a réaffirmé son souhait que « Le Pen » ne représente pas le FN aux régionales de décembre en Paca. La décision, a-t-elle rappelé, appartiendra au bureau politique du parti, qui se réunira le 17 avril. Mais, exprimant son « chagrin en tant que fille » de Jean-Marie Le Pen et « comme militante » face à la situation, elle a demandé à celui qui a été élu pour la première fois député en 1956 de « faire preuve de sagesse, de tirer les conséquences du trouble qu’il a lui-même créé et peut-être arrêter ses responsabilités politiques. » Pourquoi en vient-elle à une procédure disciplinaire cette fois alors qu’elle n’avait jusqu’ici opposé que des protestations verbales aux multiples déclarations polémiques de son père ? « C’est le phénomène de la récidive« , a lâché l’eurodéputée. »On a le sentiment dans cette interview qu’il y a toutes les provocations qui sont réitérées (…), des propos qui sont totalement en rupture avec la ligne » du parti. Invité de RTL vendredi matin, Jean-Marie Le Pen aura l’occasion de dire s’il compte se présenter à cette convocation de l’instance suprême du FN, composée de neuf membres… et dont il est déjà membre de droit. La réunion devrait se tenir dans au minimum 15 jours, à cause du délai obligatoire de convocation, selon une source FN. Jusqu’à peu, les dirigeants FN, même dans les discussions avec les journalistes, gardaient une certaine mesure concernant « Le Pen », soulignant avec une quasi-tendresse son côté « emmerdeur » et le présentant, autant lassés qu’amusés, comme le « vieil oncle éructant à la fin des repas de famille« . Pouvoir de nuisance ? Aucun ou presque, assuraient-ils. Les dagues sont dégainées depuis mercredi matin au lendemain de la diffusion de l’entretien de Jean-Marie Le Pen à Rivarol, dans lequel -sans nouveauté majeure sur le fond-, il déroule « un best of des textes et des mots de toute sa carrière », selon les termes du patron des socialistes Jean-Christophe Cambadélis. Dans cette polémique qui se déroule par médias interposés, le numéro deux du parti, Florian Philippot, a été le plus loin, assurant jeudi qu’il serait « préférable » que Jean-Marie Le Pen démissionne du parti. L’hypothèse même d’une exclusion de Jean-Marie Le Pen du FN n’est plus inenvisageable. « Toutes les options sont sur la table« , a lâché M. Philippot. Une exclusion ? Cette décision serait « complètement folle », porteuse d’un « risque d’implosion » du FN, a répliqué dans la journée Le Pen père. Mais le bain de sang à venir pourrait ne pas éclabousser tout le monde. En rompant avec son père, Marine Le Pen peut espérer tirer un avantage politique dans sa stratégie de « dédiabolisation« . Nombre de frontistes ont d’ailleurs salué sur Twitter la prestation télévisée de leur chef: « L’étoffe d’une femme d’Etat« , pour M. Philippot. La crise, « une chance pour le FN », selon Robert Ménard, maire de Béziers.  Ce changement radical de ton envers Jean-Marie Le Pen n’est par ailleurs pas dépourvu de calcul : « Ils accélèrent le processus de destruction. Quand la bête est à terre, on l’achève« , remarque un frontiste historique. L’intérêt général des Français devant l’intérêt personnel de Jean-Marie Le Pen: ainsi est mis en forme le rejet du « suicide politique » évoqué par Marine Le Pen.  Mais le principal intéressé est convaincu: en cas d’exclusion, « le prestige que je conserve assez naturellement au sein du FN provoquera des remous considérables et pour elle, une perte d’influence qu’elle ne mesure sans doute pas. » Une situation qui a réjoui les adversaires du FN, et au premier rang desquels l’ancien président Nicolas Sarkozy, qui en meeting dans l’Oise a assuré : « On se sent humiliés d’assister à un tel spectacle ». La violente dispute occulte aussi un autre danger pour le parti d’extrême droite, qui doit faire face à une enquête judiciaire sur ses campagnes électorales qui s’est accélérée avec de nouvelles mises en examen dévoilées jeudi, notamment pour financement illégal du parti.

 

Marine Lepen: rupture avec Jean Marie Lepen

 

Marine Lepen: rupture avec  Jean Marie Lepen

Cette fois c’est vraimenet la rupture entre le père et la fille. Marine Lepen qui avait condamné les récents propos antisémites sur RTL  et qui a récidivé après les attaques de Jean marie Lepen sur la politique du FN. Dans le journal Rivarol , Jean Marie Lepen considérait que la France était gouvernée par des immigrés ( mettant dans le même sac Valls). Comme l’a indiqué Marine Lepen , son père est maintenant engagé dans la voie du suicide politique. Mais le surdimensionnement de l’égo du vieillard va vraisembalmenet l’amener vers d’autres outrances . D’uen certaine manière Jean marie Lepen est un homme d’opposition qui se complait dans cette posture. Lui le créateur du FN n’accepte pas facilement que sa propre fille réussisse là où il a échoué. Le FN , c’est son parti et il considère d’ailleurs sa fille comme une bourgeoise née avec uen cuillère d’argent dans la bouche, une héritière. La banalisation du FN ne lui plaît pas, c’est pourquoi il multiplie autant les saillies à l’humour noir , raciste e t approximatif, pour déstabiliser le FN de Marine.  Des propos d’un vieil homme aigri aussi. De ce point de vue,   l a vieillesse est parfois  un naufrage surtout quand la jeunesse était déjà un désastre . c’est le cas de Jean Marie Lepen  dont le révisionnisme touche au pathétique. Il ne regrette rien de ses déclarations sur les chambres à gaz et n’ hésite pas en plus à s’offusquer qu’on le soupçonne d’antisémitisme. , un comble !  Jean Marie Lepen ajoute le cynisme sénile à l’obsolescence intellectuelle. Il bafouille,  cherche ses mots, déblatère mais s’accroche désespérément pour tenter d’occuper la scène médiatique avec des saillies et des propos  de plus en plus douteux. Ce FN de Jean Marie Lepen n’est un parti républicain .. Tout autre adhérent que Jean  Marie Lepen aurait été exclu du parti après de telles déclarations. Pour ‘instant la sanction consiste à écarter de la probable présidence de la région PACA. Son maintien comme responsable national peut légitimement nourrir des doutes sur les orientations du FN, c’est une  épine dans le pied de Marine Lepen.

« Ils commencent à me gonfler avec leur république » ( Jean Marie Le Pen)

« Ils commencent à me gonfler avec leur république » ( Jean Marie Le Pen)

 

 

 

Jean-Marie Le Pen ne désarme pas et même se lâche encore davantage contre le gouvernement, contre les immigrés et même contre les dirigeants du FN. se livre à une violente charge contre Manuel Valls, « l’immigré », se dit « trahi par les siens » et critique une partie du programme économique du Front national dans un entretien à l’hebdomadaire d’extrême droite Rivarol. Le président d’honneur du FN maintient qu’il sera candidat à la présidence de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur malgré la condamnation par Marine Le Pen et d’autres dirigeants FN de sa nouvelle sortie sur les chambres à gaz, « détail de l’Histoire ».  Interrogé par Reuters, Jean-Marie Le Pen a confirmé ses propos, soulignant : « Il faut s’attendre à tout par les temps qui courent ». Fabrice Bourbon, de Rivarol, a précisé que le fondateur du Front national avait relu et « validé » l’interview qui sera publiée jeudi.  Le député européen réserve ses flèches les plus acérées au Premier ministre, Manuel Valls, auquel il reproche de s’être comporté de façon « haineuse » et « hystérique » envers le FN lors de la récente campagne des élections départementales. « Valls est Français depuis trente ans, moi je suis Français depuis mille ans. Quel est l’attachement réel de Valls à la France ? Cet immigré a-t-il changé du tout au tout ? Qu’a-t-il apporté à notre pays ? », demande-t-il à propos des origines espagnoles du Premier ministre, avant de dénoncer sa « référence incessante » à la République. « Ils commencent à me gonfler tous avec la République ! Je ne suis pas royaliste mais cette référence n’est faite d’évidence que pour gommer la référence à la Nation », ajoute-t-il. Outre le fait de persister dans l’affaire du « détail », les dirigeants du parti ont contesté son affirmation selon laquelle il y avait aussi au Front national « d’ardents pétainistes ».   »Je n’ai jamais considéré Pétain comme un traître. On a été très sévère avec lui à la Libération. Et je n’ai jamais considéré comme de mauvais Français ou des gens infréquentables ceux qui ont conservé de l’estime pour le Maréchal », insiste Jean-Marie Le Pen. Prié de réagir à sa condamnation par sa fille, mais également par sa nièce Marion Maréchal-Le Pen, le patriarche de 86 ans répond : « On n’est jamais trahi que par les siens ». Déplorant que les « problèmes politiques » soient peu traités au bureau politique du FN, Jean-Marie Le Pen assure avoir tenté en vain d’expliquer à Marine et à ses conseillers que prôner la retraite à 60 ans était « une erreur ». « C’est ridicule de demander la retraite à 60 ans alors que moi, à la tête du FN, pendant des décennies, je l’ai demandée à 65. J’étais en avance, encore que les Allemands sont aujourd’hui à 67 ans! », dit-il. Jean-Marie Le Pen attaque indirectement le vice-président du parti, Florian Philippot, en dénonçant « l’influence nocive » de l’ancien ministre socialiste Jean-Pierre Chevènement dont le numéro deux du FN a été un partisan. « Il a les apparences d’un patriote alors qu’il est au fond un marxiste. L’influence chevènementiste, si elle continue de s’exercer, est nuisible », dit-il.  Concernant l’immigration, il craint fort que le scénario du dernier roman de Michel Houellebecq, « Soumission », imaginant l’élection d’un président musulman en France, ne devienne une réalité « si on n’inverse pas le torrent de l’immigration ». « Il y a un million de Chinois en France. Ce sont des gens intelligents, actifs, discrets mais néanmoins puissants et redoutables », dit-il, redoutant à l’avenir une Chine « à trois ou quatre milliards d’habitants ». Jean-Marie Le Pen prône une entente avec la Russie « pour sauver l’Europe boréale et le monde blanc ».

 

Chambres à gaz : Marion Maréchal-Le Pen condamne aussi les propos de Jean Marie Lepen

Chambres à gaz : Marion Maréchal-Le Pen condamne aussi les propos de Jean Marie Lepen

 

Dune certaine manière les propos scandaleux de Jean Marie Lepen  constitue uen opportunité supplémentaire pour le FN de crédibiliser les orientations de Marine  Le Pen. L a plupart des responsables du FN ont condamné les saillies antisémites de Jean Marie Lepen. Même Marion Maréchal le Pen , pourtant proche des idées de son grand père. En creux elle le traite aussi de vieux con.  Du coup Marion  pourrait bien lui voler la présidence espérée de la région  Provence côte d’Azur lors des élections régionales. Ce qui ferait d’uen pierre deux coups, un rajeunissement de limage du FN , aussi la preuve que le FN est un parti républicain.    »Je regrette que le verbe de Jean-Marie Le Pen, qui servit si longtemps à clamer des vérités face au silence abdicateur et aux erreurs historiques de ses adversaires, soit devenu un moyen de provocation inutile« , dit-elle sur le site de Valeurs Actuelles. Je suis en désaccord sur le fond et je ne peux soutenir de tels propos .  « Je suis en désaccord sur le fond et je ne peux soutenir de tels propos car même le plus fier et le plus sage des hommes politiques tire bien peu de gloire  à s’installer dans sa vérité et à l’asséner comme une certitude sans tenir compte des conséquences », dénonce Marion Maréchal-Le Pen.  « Je n’oublie pas que le régime nazi et ses alliés ont mis mon pays à feu et à sang, que des milliers de mes compatriotes sont morts dans des conditions atroces, certains de confession juive victimes d’une politique raciste qui aura fait date dans l’histoire », poursuit-elle.  « Depuis le départ, j’ai dit que je ne présenterais pas ma candidature si Jean-Marie Le Pen maintenait la sienne. Je n’ai pas changé de position », ajoute l’élue du Vaucluse. « Je ne veux pas donner le sentiment de profiter de la situation pour me jeter sur la place. C’est lui et la commission d’investiture qui ont les cartes en main », indique-t-elle.  Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour contestation de crime contre l’humanité après les propos de Jean-Marie Le Pen, qui a de nouveau qualifié jeudi les chambres à gaz de « détail » de la Seconde Guerre mondiale.

 

Crise FN : « ferme ta gueule espèce de collard « Jean-Marie Le Pen

Crise FN : « ferme ta gueule espèce de collard « Jean-Marie Le Pen

 

Toujours dans la dentelle, Jean Marie Lepen qui répond à Collard, député FN : FN : « ferme ta gueule espèce de Collard La nouvelle provocation de Jean-Marie Le Pen, qui persiste à dire que les chambres à gaz nazies sont un « détail de l’histoire », suscite la colère de sa fille, ouvre une fracture au Front national et menace la candidature du patriarche aux élections régionales de décembre prochain. Des responsables de gauche y ont vu le signe que la dédiabolisation voulue par Marine Le Pen n’était qu’un « vernis », tandis que le parquet de Paris a ouvert une enquête pour contestation de crime contre l’humanité. Marine Le Pen avait marqué dès jeudi son « profond désaccord » avec son père, président d’honneur du FN, lui reprochant d’appliquer une « stratégie avouée » de provocation parce qu’il pense que « la polémique est positive pour le mouvement ». La présidente du FN s’est démarquée du député européen à plusieurs reprises, affirmant en 2011 que les camps nazis étaient « le summum de la barbarie ». En juin dernier, elle avait dénoncé une « faute politique » quand son père avait parlé d’une « fournée » concernant le chanteur Patrick Bruel, qui est juif. Florian Philippot, le vice-président du mouvement qui se dit d’inspiration gaulliste, a déploré vendredi une provocation « parfaitement inutile » et des propos « qui ne sont en aucune manière la ligne du Front national ». « J’avoue ne pas comprendre pourquoi il a besoin de faire de la provocation et de rouvrir des plaies qui sont terribles, qui sont terrifiantes, de l’Histoire », a-t-il dit sur LCI. Avant lui, le député Rassemblement Bleu Marine Gilbert Collard a estimé sur Twitter que cette sortie faisait de Jean-Marie Le Pen un « tract ambulatoire » pour le Premier ministre Manuel Valls, qui se veut en pointe dans le combat anti-FN.  L’intéressé lui a vertement répondu sur le même réseau social : « Ferme donc ta gueule, espèce de collard! ». La nouvelle sortie du président d’honneur du FN pourrait remettre en cause sa candidature autoproclamée comme chef de file pour les prochaines élections régionales en Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA), sans attendre la commission d’investiture. Nicolas Bay, le secrétaire général du FN, a estimé sur Europe 1 que les provocations de Jean-Marie Le Pen pouvaient « nuire à une candidature aux régionales », soulignant que d’autres candidats pourraient se déclarer. « Il est certain que ce qui est arrivé là peut handicaper sa candidature dans la région PACA », a renchéri Florian Philippot. « Il peut très bien y avoir d’autres candidatures ». Marine Le Pen a marqué sa préférence pour sa nièce Marion Maréchal-Le Pen, qui avait exclu jusqu’à présent de se présenter si son grand-père maintenait sa candidature.  Nicolas Bay a semblé écarter une exclusion de Jean-Marie Le Pen du parti. « Il a une situation statutaire, il n’est pas un militant lambda. Jean-Marie Le Pen a été le fondateur du FN, il l’a présidé pendant quarante ans », a-t-il dit.  Le chercheur Joël Gombin, spécialiste de l’extrême droite, juge impossible une exclusion du fondateur du parti pour des raisons humaines et familiales, mais également politiques. « Je ne crois pas que Marine Le Pen puisse trouver dans son bureau politique une majorité pour exclure son père, ni même pour le relever de ses fonctions de président d’honneur », a-t-il dit au Parisien. Jean-Marie Le Pen, qui a mis à plusieurs reprises en doute la stratégie de « dédiabolisation » du FN, avait pour la première fois tenu ses propos sur les chambres à gaz en 1987. Il a été condamné cinq fois, notamment pour contestation de crimes contre l’humanité, dans l’affaire du « détail

 

Chambres à gaz -Crime contre l’humanité : Enquête contre Jean Marie Lepen

Chambres à gaz  -Crime contre l’humanité : Enquête contre Jean Marie Lepen

 

Fort logiquement une  enquête a été ouverte à la suite des propos honteux de Jean Marie Le Pen après ses nouveaux propos sur les chambres à gaz. Propos par ailleurs condamnés par Marine Le Pen. L a vieillesse est parfois  un naufrage surtout quand la jeunesse était déjà un désastre . C’est le cas de Jean Marie Lepen  dont le révisionnisme touche au pathétique. Il ne regrette rien de ses déclarations sur les chambres à gaz et n’ hésite pas en plus à s’offusquer qu’on le soupçonne d’antisémitisme. , un comble !  Jean Marie Lepen ajoute le cynisme sénile à l’obsolescence intellectuelle. Il bafouille,  cherche ses mots, déblatère mais s’accroche désespérément pour tenter d’occuper la scène médiatique avec des saillies et des propos  de plus en plus douteux. Ce FN de Jean marie Lepen n’est un parti républicain et on peut légitimement se demander si plus ou moins inconsciemment il ne cherche pas à fusilier  l’image plus moderne que veut donner Marine Le Pen de son parti. Tout autre adhérent que Jean  Marie Lepen aurait été exclu du parti après de telles déclarations. Son maintien comme responsable national peut légitimement nourrir des doutes sur les orientations du FN.    Jean-Marie Le Pen récidive donc , en qualifiant à nouveau jeudi en fin de journée les chambres à gaz de « détail » de la Seconde Guerre mondiale. Des propos tenus une première fois en 1987 et volontiers répétés depuis, et qui lui ont valu plusieurs condamnations. Réaction immédiate du parquet de Paris, qui a ouvert une enquête préliminaire pour contestation de crime contre l’humanité. A la question de savoir s’il maintenait ses dires, le président d’honneur du Front national a répliqué : « Je les maintiens parce que je crois que c’est la vérité, et que ça ne devrait choquer personne, qu’on a instrumentalisé cette affaire contre moi en y introduisant un soupçon d’antisémitisme alors que je mets au défi quiconque de citer une phrase antisémite dans ma vie politique. » Ces propos ont déclenché un tollé des associations antiracistes et les condamnations de plusieurs ministres. La présidente du FN, Marine Le Pen, s’est désolidarisée des propos de son père, affirmant être « en profond désaccord sur le fond et sur la forme ».

Chambres à gaz : toujours un détail pour Jean Marie Le Pen

Chambres à gaz : toujours un détail pour Jean Marie Le Pen

L a vieillesse est parfois  un naufrage surtout quand la jeunesse était déjà un désastre . c’est le cas de Jean Marie Lepen  dont le révisionnisme touche au pathétique. Il ne regrette rien de ses déclarations sur les chambres à gaz et n’ hésite pas en plus à s’offusquer qu’on le soupçonne d’antisémitisme. , un comble !  Jean Marie Lepen ajoute le cynisme sénile à l’obsolescence intellectuelle. Il bafouille,  cherche ses mots, déblatère mais s’accroche désespérément pour tenter d’occuper la scène médiatique avec des saillies et des propos  de plus en plus douteux. Ce FN de Jean marie Lepen n’est un parti républicain et on peut légitimement se demander si plus ou moins inconsciemment il ne cherche pas à fusilier la l’image plus moderne que veut donner Marine Le Pen de son parti. Tout autre adhérent que Jean  Marie Lepen aurait été exclu du parti après de telles déclarations. Son maintien comme responsable national peut légitimement nourrir des doutes sur les orientations du FN.  Jean-Marie Le Pen persiste et signe donc . Interrogé jeudi matin par Jean-Jacques Bourdin sur ses propos litigieux, lorsqu’il avait assuré que les chambres à gaz étaient « point de un détail » de l’Histoire, le président d’honneur du Front national a assumé ses déclarations, répétant qu’il n’avait jamais regretté ses propos, « à aucun moment ». « Ce que j’ai dit correspondait à ma pensée, que les chambres à gaz étaient un détail de la guerre, à moins d’admettre que c’est la guerre qui était un détail des chambres à gaz », a-t-il soutenu. « Vous maintenez ces propos? » « On a instrumentalisé cette affaire contre moi en y introduisant un soupçon d’antisémitisme, alors que je mets au défi quiconque de citer une phrase antisémite dans ma vie politique », a-t-il poursuivi. Puis interrogé à plusieurs reprises sur l’horreur des chambres à gaz, Jean-Marie Le Pen a rétorqué: « La guerre est horrible vous savez, un éclat d’obus qui vous déchire le ventre, une bombe qui vous décapite, une chambre qui vous asphyxie, tout ça c’est assez ignoble, c’est vrai. »

Sondage Jean-Marie Le Pen : détesté par les Français

Sondage Jean-Marie Le Pen : détesté par les  Français

 

Plus de neuf Français sur dix (91%) ont une mauvaise opinion de Jean-Marie Le Pen, dont l’image est dégradée même auprès des sympathisants FN, selon un sondage BVA. Seuls 8% des personnes interrogées ont une bonne opinion du président d’honneur du Front national dont les récents propos sur Patrick Bruel ont déclenché la polémique, y compris au sein du FN. Interrogés sur l’image personnelle de Le Pen, les sondés le trouvent à une très grande majorité « provocateur » (93%), « agressif » (88%), « extrémiste » (85%), « raciste » (83%), « antisémite » (81%), « ringard » (73%) et « démagogique » (67%). Les sympathisants du FN sont au moins 36% à lui attribuer chacun de ces défauts. Le Pen est en revanche jugé « bon orateur » par 72% des personnes interrogées et « courageux » par 45%.

 

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