Archive pour le Tag 'Jean-Marie'

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Pas d’un « président Mustapha » en 2017 (Jean Marie Le Pen)

Pas d’un « président Mustapha » en 2017 (Jean Marie Le Pen)

 

 

Jean-Marie Le Pen a au moins le mérite d’annoncer la couleur il ne veut pas d’un président Mustapha en 2017, ni sans doute d’un président basané, musulman, juif, ou de sang mêlé. Pas question d’un Obama chez nous, on veut un vrai président de pure race blanche, catholique en plus. Une déclaration qui a le mérite de la clarté raciste et xénophobe à la différence de celle des dirigeants actuels du Front National qui avance masqués. Avec le FN on a évidemment trouvé le bouc émissaire ;  le responsable c’est l’étranger d’une façon plus générale, l’autre, celui qui est différent. Une idéologie qui s’inscrit de plus en plus dans le paysage politique et qui démontre que face à l’incapacité à comprendre les grandes mutations qui impactent  les champs  économiques, sociaux, technologiques, environnementaux et culturels et cela dans un espace de plus en plus internationalisé nombre  de français se satisfont d’une  simplification primaire qui fait porter toutes les responsabilités de nos insuffisances à un bouc émissaire.  une posture qui n’est pas nouvelle renouvelée souvent dans l’histoire et qui a conduit aux pires barbaries aux pires tueries aux pires guerres. C’est le même sectarisme la même folie la même haine qui anime les barbares de l’État islamique. Certes les conséquences de ces deux folles philosophies ne sont pas de même nature mais sur le fond c’est le même projet de repli identitaire sectaire. « Il y a eu une union sacrée de l’extrême gauche à la droite pour barrer la route du Front national », dénonce le patriarche à l’instar de sa petite-fille Marion Maréchal-Le Pen qui lui a emboité le pas dimanche soir en déclarant « qu’il y a des victoires qui font honte aux vainqueurs ». Et des propos outranciers qui devraient faire honte à ceux qui les prononcent !

PACA-régionales : Jean-Marie Le Pen rejoint Marion Maréchal-Le Pen

PACA-régionales  : Jean-Marie Le Pen rejoint  Marion Maréchal-Le Pen

Le fondateur du Front national Jean-Marie Le Pen a appelé vendredi ses partisans à « se rallier » à la candidature de sa petite-fille Marion Maréchal-Le Pen pour les élections régionales en Provence-Alpes-Côte-d’Azur.   »L’élection régionale de décembre peut et doit donner le signal d’alerte en donnant la majorité à la liste de Marion Maréchal-Le Pen, qui saura réunir derrière elle tous les patriotes et en particulier mes courageux amis, auxquels je demande de se rallier dans l’intérêt supérieur de la région Paca et de la France », a déclaré  Jean-Marie Le Pen lors de la dernière séance plénière du conseil régional de Paca. M. Le Pen a convié sa petite-fille à un déjeuner dans la foulée, en compagnie d’élus FN proches de lui et en rupture de ban avec le parti, pour la convaincre d’en intégrer certains sur les listes frontistes.  »C’est un symbole que Marion vienne au Conseil régional, au milieu des conseillers sortants, quand même », a-t-il souligné avant la séance au conseil régional. Le patriarche du Front national s’est cependant défendu d’avoir « négocié » avec  sa petite-fille : « Je n’ai pas négocié avec elle, non, je lui ai donné des conseils », a-t-il tenu à nuancer. Le conseiller régional suspendu du FN Laurent Comas, l’un des élus fidèles de Jean-Marie Le Pen prenant part à la fronde contre Marion-Maréchal Le Pen et le parti, a quant à lui indiqué vouloir « convaincre Marion de ne pas participer à un racolage, mais plutôt à un rassemblement ». « Il est évident que si Marion ne postule pas pour ce rassemblement, eh bien elle pourra dire adieu à la région et saluer la victoire d’Estrosi », a-t-il estimé. En cas d’échec des discussions sur les listes, « il est évident que nous riposterons et que nous ferons entendre notre voix, une voix de vérité. Car nous sommes des fidèles, mais des fidèles empreints de vérité« , a-t-il menacé, reprochant à Marion Maréchal Le Pen de piocher parmi des transfuges des Républicains. Jean-Marie Le Pen, exclu le 20 août après un long bras de fer avec sa fille Marine, a relancé mercredi la guérilla judiciaire avec le parti qu’il a co-fondé en 1972 en l’assignant pour demander sa réintégration.

FN : Jean-Marie Le Pen assigne le parti en justice

FN : Jean-Marie Le Pen assigne le parti en justice

Le feuilleton est loin d’être terminé et Jean-Marie Le Pen assigne une nouvelle fois le FN devant la justice. Il s’agit pour Jean-Marie Le Pen de demander sa réintégration comme adhérent du Front National et au-delà de récupérer son titre de président d’honneur. En outre Jean-Marie Le Pen a formulé  une demande financière en réparation du préjudice moral subi. « Je demande deux millions parce que je voudrais que les responsables de cette injustice aient aussi une responsabilité financière devant leurs adhérents », a dit Jean-Marie Le Pen sur BFM TV, confirmant une information de L’Opinion. « C’est une réparation morale (…) ça ne me paraît pas extravagant », a-t-il ajouté, comparant avec Bernard Tapie qui, dans le cadre de son litige avec le Crédit lyonnais sur la vente d’Adidas, a demandé 50 millions d’euros pour préjudice moral. Jean-Marie Le Pen a rappelé avoir déjà obtenu de la justice l’annulation d’une première suspension puis celle d’une assemblée générale censée aboutir à son éviction pendant la bataille avec sa fille Marine, présidente du parti, et les proches de celle-ci, dont le vice-président Florian Philippot. Il a en outre assuré que plusieurs de ses fidèles avaient été écartés des listes pour les élections régionales, notamment. « On s’efforce de frapper pour l’exemple un certain nombre de gens qui ont manifesté leur désaveu de la sanction qui m’était infligée », a-t-il dit.   »On ne peut pas défendre la justice pour tous les Français quand on ne l’applique pas à son propre père. »

FN : création rassemblement bleu blanc rouge de Jean-Marie Le Pen

FN : création  rassemblement bleu blanc rouge de Jean-Marie Le Pen

Jean-Marie Le Pen vient de créer un nouveau parti : le rassemblement bleu blanc rouge. En quelque sorte aussi un pied de nez à Marine Le Pen et à son rassemblement bleu marine. On sait en effet que Jean-Marie Le Pen a toujours été opposé à l’idée d’un changement de nom du front national et que l’idée de l’appeler bleu marine était une manière de rompre avec l’héritage du FN. Du coup avec la création de son parti Jean-Marie Le Pen bloque en quelque sorte le changement de nom du FN. Plus fonda mentalement Jean-Marie Le Pen consacre la rupture totale avec le front national même s’il affirme le contraire. L’objectif pour lui n’est pas  d’obtenir une majorité dans des élections mais de créer pouvoir de nuisance suffisant pour empêcher l’élection des listes de Marine Le Pen.. Le fondateur du parti d’extrême droite, dont il a été exclu le mois dernier, a rassemblé ses soutiens dans les quartiers Nord de la cité phocéenne au moment où débutaient dans la ville l’université d’été du FN, à laquelle il n’a pas été convié. « Je propose, comme il y a le Front national et le Rassemblement bleu Marine, de créer le Rassemblement bleu-blanc-rouge. Vous ne serez pas orphelins », a déclaré Jean-Marie Le Pen dans un restaurant du XIIIe arrondissement. « Nous pourrons donc agir dans le même sens que le FN sans forcément y appartenir. Le FN sera bien en peine de refuser notre démarche car elle correspond au parallélisme des formes. Vous serez appelés à adhérer de telle sorte que nous remettions le FN dans l’axe », a-t-il ajouté. Parc Chanot, où se tient l’université d’été, la proposition de l’eurodéputé de 87 ans a été accueillie avec circonspection. « Jean Marie Le Pen peut créer toutes les associations qu’il veut, il en promet d’ailleurs une depuis un grand nombre de mois. Mais le Front national, ce n’est pas le Parti socialiste, il n’y a pas de courants constitués », a réagi Marine Le Pen. « Chacun est libre à l’extérieur du Front national de monter toutes les associations qu’il veut. Cela ne pose aucun problème. Il fait ce qu’il veut, il est un homme libre, mais au sein du Front national il n’y a pas d’associations constituées qui s’apparenteraient à un courant politique. Ce n’est pas l’organisation du Front national », a-t-elle ajouté.

Jean Marie Le Pen veut défier Marine en Paca

Jean Marie Le Pen veut défier Marine en Paca

Nouveau coup dur pour le Front national avec l’affrontement qui se déroulera ce week-end entre Jean-Marie et Marine Le Pen en PACA. Un affrontement qui sera forcément médiatisé et sur lequel compte Jean-Marie Le Pen pour discréditer le message de sa fille avec en plus la menace d’une liste indépendante dans la région PACA ; liste  qui n’a pas de chance d’obtenir une majorité mais qui pourrait peut-être empêcher le Front National de gagner cette région. Tandis que Marine Lepen tiendra son université d’été en PACA  Jean-Marie Le Pen partagera aussi un « déjeuner-débat patriotique » avec plus de 300 de ses soutiens, dont plusieurs élus locaux qui se disent prêts à le suivre s’il décidait de se présenter au scrutin de décembre. « Les listes sont bouclées, on attend son feu vert. Cette mobilisation montre l’influence qui est toujours la sienne dans cette région », explique l’un d’eux, rappelant la « légitimité » de l’octogénaire en PACA où il est élu régional depuis 1992. La direction du FN craint surtout que le « menhir » ne vienne défier sa fille sur son propre terrain, celui de l’université d’été elle même où, d’après ses proches, le député européen devrait se rendre. Le 1er mai, Jean-Marie Le Pen, vêtu d’un imperméable rouge, s’était incrusté sur scène juste avant le discours de sa fille. Un combat médiatique jugé par avance « dérisoire » par sa fille. « Disons que c’est notre petite Femen personnelle, en quelque sorte », a-t-elle dit mercredi sur LCI-Radio Classique en référence aux femmes à seins nus qui perturbent certains événements.   »L’objectif est évidemment de venir gêner l’université d’été, de créer un incident si c’est possible, un buzz médiatique qui couvrira les messages extrêmement importants que le FN a à faire passer aux Français », a-t-elle regretté.

Exclusion de Jean-Marie Le Pen : approuvé par seulement 53 % au FN

Exclusion de Jean-Marie Le Pen : approuvé par seulement 53 % au FN

D’après un sondage IFOP pour le Figaro la population montre peu d’intérêt pour l’exclusion de Jean-Marie Le Pen. Mais seulement 53 % de sympathisants FN approuvent cette mise à l’écart de l’ancien président du front national. Jean-Marie Le Pen est certes minoritaire au sein du FN mais 22 % désapprouvent son éviction. Preuve que la radiation de Jean-Marie Le Pen pourrait troubler durablement l’image du Front National et surtout sa sérénité. Il est en effet évident que le feuilleton familial va durer des semaines, des mois et même des années. Sur l’ensemble de la population, une majorité de 51% des personnes interrogées se disent indifférentes à cette sanction, 38 % l’approuvant alors que 11 % la désapprouvent. Mais cette enquête révèle que, dans son propre camp, Marine Le Pen n’a le soutien que d’une moitié seulement des sympathisants du FN. 53 % d’entre eux approuvent la sanction prise à l’encontre du fondateur du parti. Ce dernier garde un socle de soutiens, minoritaire mais non négligeable, puisque 22 % désapprouvent son éviction. Pour Marine Le Pen, qui a fait le pari qu’à terme, la clarification aura des bénéfices électoraux, cette enquête contient une nouvelle plus encourageante: parmi les personnes qui ne s’étaient pas prononcées pour elle en 2012 jusqu’à 19 % des électeurs de Nicolas Sarkozy pourraient désormais voter pour le FN.

 

FN : Jean-Marie Le Pen exclu

FN : Jean-Marie Le Pen exclu

 

 

Justice expéditive Front national pour virer Jean-Marie Le Pen du FN. Une décision qui était évidemment attendue tellement la tension  était forte entre le fondateur du parti et son héritière. Une position aussi de fond sur l’affichage de la ligne avec d’un côté Marine Le Pen qui veut arrondir les angles,  banaliser son parti pour le rendre présentable, d’un autre côté Jean-Marie Le Pen qui considère qu’il est vain de dissimuler la vraie ligne du Front National. Un épisode en tout cas qui va sans doute se prolonger et qui aura des conséquences sur le plan électoral. Il est évident que Jean-Marie Le Pen fera tout pour empêcher que sa fille puisse se qualifier pour le second tour des élections présidentielles.  Cette décision marque en effet une nouvelle étape dans la guerre ouverte qui oppose depuis des mois le patriarche de 87 ans à sa fille et présidente du FN, Marine Le Pen, et au vice-président, Florian Philippot.   »A l’issue de la réunion qui s’est tenue ce jour, le bureau exécutif du Front national, réuni en formation disciplinaire, a délibéré et a décidé, à la majorité requise, l’exclusion de M. Jean-Marie Le Pen comme membre du Front national », peut-on lire dans un communiqué du bureau exécutif du parti d’extrême droite.   »La décision complète et motivée sera notifiée prochainement à M. Le Pen », précise-t-on.  Après une audition de plusieurs heures par le bureau exécutif, Jean-Marie Le Pen avait souhaité « une réunification active » de son parti. « J’ai exprimé le souhait que cet épisode un petit peu polémique soit une étape vers la réunification active du Front national », a-t-il déclaré à la presse. « C’est mon souhait je l’ai exprimé, j’ai donné des explications à ceux qui n’avaient pas toujours bien compris ce qui se disait ou se rapportait ». Frédéric Joachim, avocat de Jean-Marie Le Pen, a déclaré voir une trahison dans l’exclusion de son client, qui était selon lui « décidée depuis longtemps. »   »C’est la première fois, que je sache, que le fondateur d’un parti, au surplus président d’honneur, se fait évincer comme un malpropre de son propre parti par une bande de gens qui l’ont écouté pendant trois heures et qui ont décidé de son sort en deux heures comme si ce sort était déjà décidé, ce que je finis par croire », a-t-il déclaré sur BFM TV.  Me Joachim a ajouté qu’il envisageait de demander « l’annulation de cette mesure devant les tribunaux, à travers une procédure d’urgence ».

Jean-Marie Le Pen devant son propre tribunal d’exception

Jean-Marie Le Pen devant son propre tribunal d’exception

 

Finalement Jean-Marie Le Pen être victime de sa propre conception démocratique dans  le parti qu’il a créé et transmis comme un héritage familial à sa fille. Une conception démocratique très relative puisque la totalité des membres du bureau exécutif qui va le juger est composés de membres désignés par celui ou celle qui assure la présidence du parti. Du coup c’est sans surprise que Jean-Marie Le Pen devrait être exclu. En fait c’est le même procédé  qu’a employé Jean-Marie Le Pen concernant Maigret et qui se retourne aujourd’hui contre lui. Jean-Marie Le Pen annonce dans le Journal du Dimanche qu’il ira bien le 20 août devant le bureau exécutif du Front national réuni en formation disciplinaire, qui doit se prononcer sur son éventuelle exclusion du parti qu’il a fondé. « Je ne vais pas faire le cadeau aux membres du bureau exécutif désignés par Marine Le Pen de pouvoir s’exprimer sans me regarder dans les yeux », déclare le père de la présidente du parti d’extrême-droite, qui avait refusé de se rendre à une première convocation. Jean-Marie Le Pen et sa fille sont en guerre ouverte depuis des mois. Dans la convocation qu’elle a adressée au début de la semaine passée à son père, Marine Le Pen énumère 15 griefs, dont ses propos qualifiant les chambres à gaz nazies de « détail de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale ». L’ex-président du FN, âgé de 87 ans, admet que « l’attitude à l’égard de la Deuxième Guerre mondiale, [qu'il] a connue alors qu’elle n’a fait qu’en entendre parler », est un des éléments qui le distinguent de celle dont il a fait son successeur. « J’ai choisi Marine Le Pen au bénéfice de l’âge et de la santé. En quatre ans, il faut bien dire la vérité, elle ne s’est pas améliorée », dit-il. Il qualifie de « leurre » la politique de « dédiabolisation » du FN conduite par sa fille, qu’il juge sous influence du vice-président du parti, Florian Philippot, « son mauvais génie ». Cette ligne politique, estime-t-il, favorise la tentative de reconquête du pouvoir de Nicolas Sarkozy, qui a notamment lancé dans une interview à Valeurs Actuelles un appel aux électeurs du FN pour qu’ils se détournent de ce parti. L’ancien chef de l’Etat, battu en 2012 par le socialiste François Hollande et aujourd’hui président du parti Les Républicains (ex-UMP) « entre dans la brèche », souligne Jean-Marie Le Pen. « On connaît ses qualités de manœuvrier. » Prié de dire s’il pense que Florian Philippot « roule » pour Nicolas Sarkozy, il répond : « C’est une des hypothèses. »

 

FN- exclusion de Jean Marie Le Pen : une erreur stratégique

FN- exclusion de Jean Marie Le Pen : une erreur stratégique

L’exclusion probable de Jean-Marie Le Pen le 20 août est sans doute la première erreur stratégique notable de Marine Le Pen. D’abord elle utilise, comme son père, la méthode expéditive pour nettoyer le parti de ses opposants. De quoi affecter l’image démocratique derrière laquelle le FN court. Il faut aussi noter que depuis le début du feuilleton entre le père et la fille, Marine Le Pen et le FN stagnent  dans les sondages voir régressent. Autre aspect plus stratégique celui-là : la probabilité qu’une fois exclu Jean-Marie Le Pen fera tout pour s’opposer à la qualification de sa fille au second tour de 2017 pour les présidentielles. Pour cela il se présentera ou suscitera un candidat qui enlèvera à Marine Le Pen les quelques points nécessaires  à la qualification du second tout. . Jean-Marie Le Pen est donc convoqué le 20 août devant le bureau exécutif du Front national « statuant en formation disciplinaire », notamment sur les propos qu’il a tenus sur les chambres à gaz et le maréchal Pétain. Sur France Info, le co-fondateur du FN a réagi à cette convocation, qu’il qualifie d’abjecte.   »C’est de la persécution, elle (Marine Le Pen) espère sans doute me décourager, mais elle me connaît mal, elle se trompe« , réagit Jean-Marie Le Pen sur France Info, après qu’il a reçu mardi une convocation le 20 août prochain devant le bureau exécutif du Front national qui statuera en formation disciplinaire. Dans cette nouvelle convocation, il lui est notamment reproché ses propos tenus au printemps sur les chambres à gaz nazies ou pour réhabiliter le maréchal Pétain.  Marine Le Pen cherchait la parade pour écarter son père et apparemment elle l’a trouvée. Le 20 août prochain, lors de ce bureau exécutif disciplinaire, elle pourrait carrément l’exclure du parti. Jean-Marie Le Pen est convaincu que c’est ce qu’elle veut faire, « c’est un procédé abject, indigne d’une candidate à la présidence de la République« , dit-il. Il s’agit là d’un nouvel épisode du conflit qui oppose le co-fondateur du FN à sa fille. Jean-Marie Le Pen avait été suspendu en mai dernier de sa qualité d’adhérent au FN, dans l’attente d’une assemblée générale qui, en juillet, a supprimé son poste de président d’honneur du parti. Sauf que la justice avait ensuite annulé ces sanctions, et suspendu l’assemblée générale extraordinaire organisée par correspondance et dont le résultat avait conforté les dirigeants actuels du FN. « Mme Le Pen s’entête, malgré ses différentes défaites judiciaires, elle bafoue donc les décisions de justice« , estime aujourd’hui Jean-Marie Le Pen. Il faut dire que depuis que la justice a annulé toutes les mesures prises par la direction du FN, Jean-Marie Le Pen était redevenu très gênant pour sa fille et même pour sa petite fille, Marion Maréchal-Le Pen, candidate en PACA. Il menaçait de se présenter aux régionales et même de venir aux universités d’été du FN début septembre à Marseille. Marine Le Pen va donc probablement déclencher l’arme nucléaire. Les statuts du parti prévoient en effet que la présidente peut exclure n’importe quel membre du parti pour « faute grave« . Alors que rien n’est prévu pour son titre de président d’honneur, Jean-Marie Le Pen pourrait cependant le conserver malgré son exclusion. Mais en tout cas, cette fois, il n’aurait aucun recours, il ne pourrait pas faire appel de son exclusion devant la justice. Jean-Marie Le Pen dénonce la méthode, un bureau exécutif « composé de gens exclusivement nommés par elle-même (sa fille)« . Pour lui, ce bureau exécutif n’est donc « absolument pas démocratique, il n’y a qu’une seule instance démocratique au FN c’est le comité central, mais Mme Le Pen ne pense pas du tout à le convoquer bien sûr« , lance-t-il. « On souhaite évidemment changer la ligne politique du FN, et évacuer la personne qui en est la plus représentative, c’est une opération politicienne, menée par Marine Le Pen sans aucune délicatesse, car convoquer les gens en plein milieu du mois d’août alors qu’on a soit même pris ses vacances, je trouve cela assez abject« , poursuit-il.

FN : 94 % pour virer Jean-Marie Le Pen

FN : 94 % pour virer Jean-Marie Le Pen

La guerre continue entre Marine Le Pen et son père. En dépit de l’annulation du congrès postal par la justice Marine Le Pen a décidé de publier les résultats de cette consultation. Une consultation qui comportait évidemment des ambiguïtés puisqu’elle portait sur l’adoption de nouveaux statuts incluant une disposition pour supprimer le poste de président d’honneur. En tout état de cause cette consultation postale est juridiquement nulle désormais. Reste que Marine Le Pen peut organiser un congrès physique mais avec le risque d’être contrainte d’autoriser  Jean-Marie Le Pen à s’exprimer. L’autre risque c’est de voir Jean-Marie Le Pen se présenter aux élections régionales dans la PACA et aussi, directement ou indirectement, aux présidentiels de 2017. Le feuilleton entre les Le Pen risque encore de durer des semaines et des mois. Les adhérents du Front national se sont donc  prononcés mercredi à une large majorité en faveur de la suppression de la présidence d’honneur du parti, poste occupé jusqu’à présent par Jean-Marie Le Pen, engagé dans une guerre ouverte avec sa fille depuis plusieurs mois.  A l’issue de l’Assemblée générale extraordinaire qui s’est déroulée par correspondance du 20 juin au 10 juillet, « 94,08% des adhérents ont approuvé les nouveaux statuts proposés », écrit le FN dans un communiqué. « Jean-Marie Le Pen perd aujourd’hui devant ce choix incontestable fait par le peuple du Front national toute légitimité politique à rester président d’honneur », poursuit le parti. « S’acharner à se maintenir, via des artifices juridiques, face à une réalité aussi implacable n’est ni respectable ni raisonnable; c’est l’essence et l’honneur d’un démocrate que de s’incliner, quel que soit son statut, devant la volonté populaire. » Le vote organisé par la formation d’extrême-droite n’a aucune valeur juridique, la justice ayant confirmé mardi la suspension de cette Assemblée générale extraordinaire. Le parti co-fondé par Jean-Marie Le Pen et présidé depuis 2011 par Marine le Pen n’a pas encore pris de décision concernant la tenue éventuelle d’un congrès « physique » ou une saisie de la Cour de cassation. L’Assemblée générale extraordinaire avait été convoquée le 4 mai dernier par la direction du FN après une série de déclarations polémiques de Jean-Marie Le Pen dans l’hebdomadaire « Rivarol » dans lequel il réhabilitait, notamment, le maréchal Pétain. Avant la publication des résultats du vote, le patriarche de 87 ans a dénoncé mercredi sur son blog « une opération de communication politicienne au pire sens du terme » et dénoncé une initiative « hors-la-loi » car « jugée par deux fois illicite » par la justice.   »Une dernière fois, je demande aux dirigeants du Front national de retrouver la raison et le chemin de l’union… avant qu’il ne soit trop tard. »

 

Congrès FN : Jean Marie Le Pen gagne encore devant la justice

Congrès FN : Jean Marie Le Pen gagne encore  devant la justice

 

Une nouvelle fois Jean Marie Le Pen gagne devant la justice pour faire annuler le congrès postal du FN. De fête, Marine Le Pen se trouve dans une position très délicate elle ne peut plus utiliser les résultats de ce congrès par correspondance pour exclure son père, par ailleurs elle hésite à organiser un congrès physique qui permettrait à Jean-Marie Le Pen de s’exprimer devant les militants. La justice française a donc  infligé mardi une nouvelle défaite à Marine Le Pen dans le conflit qui l’oppose à son père en confirmant la suspension de l’assemblée générale extraordinaire du Front national censée aboutir à l’éviction de son fondateur. Cette décision de la cour d’appel de Versailles risque d’empoisonner la campagne du parti d’extrême droite pour les élections régionales de décembre prochain, avec un Jean-Marie Le Pen pour l’instant conforté dans sa présidence d’honneur du FN. Le patriarche de 87 ans est apparu triomphant devant la presse dans sa propriété située près de Paris, réservant ses flèches les plus acérées au vice-président du FN, Florian Philippot, qu’il accuse d’avoir influencé sa fille. « Quelqu’un a dit que j’appartenais au passé, je crois que c’est Monsieur Philippot, il doit s’apercevoir que j’appartiens à un présent extrêmement brûlant », a-t-il déclaré. Fort de la décision de la cour d’appel de Versailles, il a d’ailleurs « bien l’intention » de participer à l’université d’été du Front national, début septembre à Marseille. Mais il a tendu la main à sa fille, avec laquelle il n’a, a-t-il expliqué, plus aucun contact. « Pour ma part, je suis ouvert à toutes les discussions, à toutes les conversations qui iront dans le sens de l’unité et d’une marche en avant », a-t-il expliqué en jugeant indispensable de retrouver « l’élan » du parti d’extrême droite qui a selon lui été « freiné » par la crise. Il n’a pas exclu, si ce n’était pas le cas, une candidature à la tête d’une liste dissidente en Provence-Alpes-Côte d’Azur face à sa petite-fille Marion, décision qui, a-t-il laissé entendre, dépend de la réponse qui sera donnée à ses appels. Dans un communiqué, le FN a dit son « étonnement », la décision de justice permettant à Jean-Marie Le Pen de conserver un titre de président d’honneur « qu’il ne mérite évidemment plus vu son comportement de plus en plus inqualifiable ».

FN- Philippot « un agent double » (Jean Marie Le Pen)

FN- Philippot « un agent double » (Jean Marie Le Pen)

La saga des Le Pen continue. Cette fois l’ancêtre accuse le trop proche collaborateur de sa fille, Philippot le traitre,  d’être  en faiat un agent double (comprendre un infiltré de la gauche). L’intéressé se défend et prétend être un agent  de la CIA. Du sang, des larmes et du fric, la saga risque d’être un vrai succès populaire au moins jusqu’en 2017… à moins qu’on assassine le patriarche avant ! Suspens évidemment insoutenable. Jean-Marie Le Pen charge à nouveau Florian Philippot. « Quel est son objectif? Pourquoi est-il là? Il pourrait être parfaitement un agent double envoyé en mission » juge-t-il dans le Parisien, suspectant le vice-président du parti d’être envoyé par la droite pour « saboter le Front national de l’intérieur. » Le principal intéressé a réagi sur BFM TV. « Êtes-vous un agent double? », lui demande-t-on. « Oui et Marine Le Pen est une extraterrestre reptilienne. Tout ça est un complot de la CIA », a-t-il répliqué.

Justice : Jean-Marie Le Pen à nouveau jugé

Justice : Jean-Marie Le Pen à nouveau jugé

 

Les Le Pen entretiennent des liens étroits avec la justice qu’il s’agisse des querelles familiales, des déclarations extrémistes ou encore du financement du parti. Cette fois c’est encore Jean-Marie Le Pen qui sera de nouveau jugé en correctionnelle pour avoir réaffirmé en avril dernier que les chambres à gaz étaient « un détail » de la Seconde Guerre mondiale, a-t-on appris vendredi de source judiciaire. Le cofondateur du Front national est cité à comparaître devant la 17e chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Paris pour « contestation de crime contre l’humanité ». La date du procès n’a pas encore été fixée. Le 2 avril dernier, sur BFM TV et RMC Info, Jean-Marie Le Pen avait maintenu ses propos sur les chambres à gaz qui lui ont déjà valu cinq condamnations depuis 1987, date à laquelle il avait déclaré : « Je n’ai pas étudié spécialement la question, mais je crois que c’est un point de détail de l’histoire de la Deuxième Guerre mondiale ». Des déclarations réitérées en 1997 à Munich, en 2008 dans un magazine et en 2009 au Parlement européen. « Je les maintiens parce que je crois que c’est la vérité et que ça ne devrait choquer personne », avait dit le député européen en avril. « On a instrumentalisé cette affaire contre moi en y introduisant un soupçon d’antisémitisme, alors que je mets au défi quiconque de citer une phrase antisémite dans ma vie politique », avait-il ajouté.

Justice : Jean-Marie Le Pen à nouveau jugé

Justice : Jean-Marie Le Pen à nouveau jugé

 

Les Le Pen entretiennent des liens étroits avec la justice qu’il s’agisse des querelles familiales, des déclarations extrémistes ou encore du financement du parti. Cette fois c’est encore Jean-Marie Le Pen qui sera de nouveau jugé en correctionnelle pour avoir réaffirmé en avril dernier que les chambres à gaz étaient « un détail » de la Seconde Guerre mondiale, a-t-on appris vendredi de source judiciaire. Le cofondateur du Front national est cité à comparaître devant la 17e chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Paris pour « contestation de crime contre l’humanité ». La date du procès n’a pas encore été fixée. Le 2 avril dernier, sur BFM TV et RMC Info, Jean-Marie Le Pen avait maintenu ses propos sur les chambres à gaz qui lui ont déjà valu cinq condamnations depuis 1987, date à laquelle il avait déclaré : « Je n’ai pas étudié spécialement la question, mais je crois que c’est un point de détail de l’histoire de la Deuxième Guerre mondiale ». Des déclarations réitérées en 1997 à Munich, en 2008 dans un magazine et en 2009 au Parlement européen. « Je les maintiens parce que je crois que c’est la vérité et que ça ne devrait choquer personne », avait dit le député européen en avril. « On a instrumentalisé cette affaire contre moi en y introduisant un soupçon d’antisémitisme, alors que je mets au défi quiconque de citer une phrase antisémite dans ma vie politique », avait-il ajouté.

 

Jean-Marie Le Pen candidat en Paca et en 2017 ?

Jean-Marie Le Pen candidat en Paca et en 2017 ?

 

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Forts remous au FN en PACA qui de nouveau réhabilitent  la possibilité d’une candidature de Jean Marie Lepen aux régionales. Au-delà pourrait se profiler une  candidature pour 2017 moins pour être  élu que pour faire éliminer Marine Lepen du second tour. Ce pourrait être la propre candidature de Jean Marie Le Pen voire de l’un de ses fidèles. Je suis sollicité de le faire par un certain nombre de gens auxquels je n’ai donné aucune réponse », a-t-il déclaré lundi à Reuters. « Je suis dans une phase d’information, puisque c’est un phénomène nouveau. Je fais le tour de la question et je communiquerai ma décision en temps utile. » S’il constituait effectivement une liste dissidente, Jean-Marie Le Pen se retrouverait en concurrence avec sa petite-fille Marion Maréchal-Le Pen, tête de liste officielle du FN dans cette région susceptible de basculer à l’extrême droite. La jeune députée du Vaucluse avait déclaré en mai à l’hebdomadaire Valeurs Actuelles avoir reçu l’assurance de son grand-père « qu’il ne s’immiscerait pas dans la campagne ». « Nous sommes à quatre mois des élections. Il y a des remous qui se produisent », a dit Jean-Marie Le Pen, 87 ans, qui a réussi à faire annuler par la justice sa suspension par la direction du parti pour cause de propos polémiques répétés, notamment sur les chambres à gaz. Prié de dire s’il n’excluait pas de présenter une liste dissidente en Paca, il a répondu à Reuters, en jouant sur les mots : « Je suis le seul dans ce mouvement qui n’exclut pas. »

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