Archive pour le Tag 'Jean Lassalle'

Jean Lassalle, toujours dans la lune, «ni Macron-ni Le Pen»

Jean Lassalle, toujours dans la lune,  «ni Macron-ni Le Pen»

 

Lassalle qui ne se remet pas de son coup de soleil reçu lors de sa longue marche dans le pays continue ses élucubrations. Dans un message posté sur son site, Jean Lassalle évoque «l’impossible choix». Il appelle ses électeurs à «la résistance». «Je veux réconcilier notre peuple, je ne crois pas possible d’y parvenir en montrant du doigt près de 50% des Français. Résistons! Apprenons à dire non à notre terrible renoncement qui a permis au capitalisme financiarisé de travestir notre modèle démocratique entraînant l’exaspération des Français. Résistons! Apprenons à dire non à la peste brune qui a dévasté tant de pays et qui s’apprête à déchirer le nôtre. Ce second tour programmé au millimètre par nos dictateurs n’est qu’un mauvais moment de notre vie politique. Notre histoire ne nous condamne pas à choisir entre l’hystérie et l’hystérie. Ni l’un ni l’autre!». Bref Lasalle choisit le néant et y retourne sans doute. Dommage,  il était sympathique mais il n’aurait jamais dû parler !

 

Jean Lassalle: le candidat lunaire

Jean Lassalle: le candidat lunaire

L’égalité de traitement à laquelle sont contraintes les chaines de télévision offre un espace d’expression inattendue aux candidats marginaux y compris les plus farfelus. C’est le cas pour Jean Lassalle dont on se demande bien ce qu’il est venu faire dans cette galère. A priori sympathique, et sans doute honnête, ce candidat se caractérise par une incapacité à prononcer une seule phrase un peu élaborée, quant à ses propositions elles sont  lunaires, évanescentes et surréalistes. Certes certaines de ses critiques  sont fondées ; par contre ; c’est le grand vide en matière de propositions. Il répète à l’envi qu’il est prêt pour assurer la responsabilité de président de la république. Mais quand on l’interroge sur son programme, il se limite toujours à dire : j’ai un programme, je ferai une réforme de l’État et j’ai un budget ! On n’en saura sans doute jamais davantage. Jean Lassalle et quelques autres candidats farfelus méritent d’être entendus car ils témoignent  de l’État démocratique du pays et de l’invraisemblable mode de sélection des candidats. Quand on écoute Lasalle, on se demande s’il s’agit d’une parodie d’interview d’un candidat à la magistrature suprême. Cela vaut  pour d’autres petits candidats qui en fait ne représente à peu près rien : ni une organisation, ni un courant de pensée politique, seulement eux-mêmes avec des réflexions et des propositions d’une banalité contradictoire à faire pleurer du niveau d’un bistrot. Extrait « Nous avons pour la première fois un dictateur qui n’a ni visage, ni armée », estime-t-il. Dictature de la finance, du commerce, de la mondialisation, de la rentabilité… Jean Lassalle veut parvenir à une nouvelle organisation du pays. « D’abord, je vais recréer un État. Il y a belle lurette que nous avons laissé s’écrouler le nôtre, pensant que l’Europe, unie, allait finir par en mettre un en place », estime-t-il. Pour cela, il propose de rassembler les Français, et regrette que la campagne ait été « obstruée par des affaires de costumes, de mariage, de filles et de je ne sais qui », lance Jean Lassalle. Accusé d’avoir un programme un peu flou, il se positionne toutefois en faveur du revenu universel comme le candidat du PS Benoît Hamon, refuse le nucléaire, souhaite le retour des quotas laitiers, une santé 100% couverte par la sécurité sociale et la sortie de l’OTAN. « Il y a une très grande cohérence », estime-t-il face à son programme.

 

Tour de France à pied pour les députés : Jean Lassalle prend la tête

Tour de France à pied pour les députés : Jean Lassalle prend la tête

Un tour de France à pied pour les députés, sans doute pour sortir du système oligarchique qui leur fait ignorer  les réalités économiques et sociales. Jean Lasalle, député, lui est déjà parti. Baskets aux pieds mais en costume-cravate, le député marche depuis le 10 avril. Montmorency, Abbeville, Le Crotoy, Boulogne-sur-Mer… Chaque jour, Jean Lassalle parcourt une vingtaine de kilomètres. Le soir, il dort à l’hôtel ou parfois chez l’habitant. La journée, il parle aux gens qu’ils croisent, boulangers, fleuristes, coiffeurs, ouvriers de chantier. Il s’arrête partout, à la recherche de témoignages. « Je sens mon pays qui est en crise et que mes concitoyens le vivent mal. Je me suis demandé que faire pour essayer de trouver des réponses qu’on n’a pas su trouver jusqu’à ce jour. Je pense que c’est auprès du peuple qu’on doit les trouver. Mais pour ça, il fallait prendre du temps, se poser dans la situation la plus humble et disponible possible: la marche », raconte le député. Alors pourquoi Dunkerque ? Pourquoi à 1.000 kilomètres de chez lui ? « Pour marquer les esprits, pour interpeller », répond Jean Lassalle. Parce que c’est le territoire le plus éloigné de sa circonscription des Pyrénées-Atlantiques et de Lourdios-Ichère, le village dont il est le maire.  Jean Lassalle est un habitué des coups d’éclat. C’est lui déjà qui avait coupé la parole à Nicolas Sarkozy et poussé la chansonnette en béarnais, dans l’hémicycle, en 2003. Lui encore qui avait fait la grève de la faim pendant 39 jours en 2006 pour protester contre la délocalisation de l’usine Toyal.  Jean Lassalle est un député à part, et il assume sa différence : « J’ai toujours voulu faire bouger les lignes et j’ai essayé de trouver des signes qui pouvaient interpeller. Quand j’ai chanté, c’est parce qu’on ne voulait pas que je parle. Et aujourd’hui, c’est dans la même lignée. Cela ne va pas du tout arranger mon image de député fantasque, atypique, je le sais très bien. Je suis en tout cas moi-même dans cette attitude-là. » Parfois, des maires de toutes étiquettes attendent Jean Lassalle à l’entrée des villages. Sa silhouette, longiligne et coiffée du béret basque ne passe pas inaperçue. Les gens le saluent, des automobilistes klaxonnent et s’arrêtent pour discuter, comme dans les rues de Boulogne-sur-Mer où une dame le félicite pour son courage et sa détermination. « Ils devraient tous faire un tour de France, comme lui, raconte Danielle, pour parler, discuter avec les gens ».  Inlassablement, Jean Lassalle questionne, interroge. Il note, consigne ce que les gens lui disent. Et après 3 semaines de randonnée à travers l’Ile-de-France, l’Oise, la Somme, le Pas-de-Calais, le député fait le constat d’une France désabusée. « C’est un mélange de colère, de fatalisme et de résignation », remarque Jean Lassalle.Sur le modèle des cahiers de doléances de 1789, Jean Lassalle a imaginé des cahiers de l’espoir, sortes de recueils des témoignages qu’il aura reçus. Reste à définir l’usage qu’il en fera. Ce qui est certain, c’est que Jean Lassalle ne compte pas interrompre sa randonnée.  « Je continue, ça n’aurait aucun sens, après être allé à Dunkerque, de rentrer minablement dans un train ou dans un avion. Je ne serai pas moi-même. Physiquement, je tiens beaucoup mieux le choc que je l’aurais imaginé et puis, je suis bien dans ma tête. Je commence à prendre mon pied dans ce que je fais », se félicite le député, qui continue à suivre, à distance, la vie de l’Assemblée nationale et de son village du Béarn. Jean Lassalle a déjà parcouru près de 400 km à pied depuis son départ de Paris. L’étape du jour doit le conduire de Sangatte à Marck, toujours dans le Pas-de-Calais. Avant l’arrivée à Dunkerque, samedi.




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