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Martin Bouygues : «Pourquoi je n’ai pas vendu à Orange»

Martin Bouygues : «Pourquoi je n’ai pas vendu à Orange»

 

 

Dans le Figaro le patron du groupe Bouygues explique pourquoi il n’a pas vendu sa filiale télécom à Orange.

 

 

 

 

 

«Certains ont cru que je bluffais et que je négociais dos au mur. C’était stupide et même puéril de le penser». Comme à son habitude, Martin Bouygues ne mâche pas ses mots. Dans un entretien au Figaro, le PDG du groupe Bouygues s’explique sur les raisons de l’échec des négociations qui avaient été entamées trois mois plus tôt avec Orange, et qui auraient abouti à un partage des actifs de Bouygues Telecom entre Orange, SFR, et Free.

 

«Ma première préoccupation, essentielle, était le maintien des emplois et du statut des salariés de Bouygues Telecom. La deuxième, c’était que je crois dans l’avenir du secteur des télécoms et que je souhaitais que le groupe Bouygues demeure un acteur dans ce secteur, et donc qu’il trouve sa place d’actionnaire chez Orange. Ensuite, je demandais que le montant de l’opération soit proche de l’offre que nous avait faite Patrick Drahi il y a un an. Enfin, Bouygues ne devait pas assumer seul le risque d’exécution. Toutes ces conditions, je les ai exposées, très clairement, dès le départ. Il n’y avait aucun malentendu possible», explique Martin Bouygues. «Si nous étions quatre à la table des négociations, nous n’étions que trois à vouloir aboutir. Manifestement, l’un des protagonistes nourrissait l’ambition d’avoir le maximum en payant le minimum, tout en gardant la possibilité de se retirer». Martin Bouygues refuse d’en dire plus. Cependant, l’histoire de la négociation (dans Le Figaro du 2 avril) atteste du fait que Free, détenu par Xavier Niel, aurait cherché à obtenir un maximum de garanties en cas de réalisation de l’opération.

Les exigences «très étranges» de Bercy

Pour Martin Bouygues, en tout cas, l’absence d’accord entre les quatre opérateurs a pesé plus lourd dans la balance que les exigences de l’État. «Si nous étions parvenus à un accord entre les quatre opérateurs, ce sujet-là aurait fini, je l’imagine, par trouver sa solution», dit-il, tout en convenant avoir «trouvé très étranges» les exigences de Bercy.

Pour l’avenir, le PDG du groupe Bouygues s’affiche serein. «La consolidation du marché français avait du sens. Mais puisqu’elle n’a pas lieu, nous allons continuer d’évoluer dans un marché à quatre opérateurs. (…) S’agissant de Bouygues Telecom, je ne suis pas inquiet. L’entreprise est parfaitement viable dans un marché à quatre. Elle est la première à avoir fait des efforts de rationalisation, considérables. Sa structure de coûts est une des plus basses du marché, et elle a l’un des meilleurs réseaux mobiles. Le premier trimestre témoignera de notre croissance à la fois dans le fixe et dans le mobile. Nous avons, avec les cash-flows et la puissance du groupe Bouygues, les moyens nécessaires pour investir et continuer de développer Bouygues Telecom.»

 

Loi Travail : « Je suis fière de cette loi » (Myriam El Khomri)…..pas nous !

Loi Travail : « Je suis fière de cette loi » (Myriam El Khomri)…..pas nous !

 

Personne n’a sans doute encore osé dire à comme El Khomri qu’elle ne servait à rien-vis d’une loi dont elle n’est pas à l’origine et qu’elle ne gère pas. En effet cette loi est le fruit de la réflexion conjointe de Valls et de Macron. Suite aux différentes oppositions et manifestations la loi a été amendée directement par Hollande et Val lors la présence de Myriam. El Khomri dans cette affaire le jeune oligarque ne joue strictement aucun rôle, elle avoue que le texte est le produit des idées d’autres ministres et s’excuse même de la disposition relative aux licenciements économiques. Une disposition rajoutée au dernier moment sur l’insistance de Macron. La loi Travail va être présentée ce jeudi matin en Conseil des Ministres. Une version remaniée du texte que Myriam El Khomri se dit « fière de porter », au micro de France Info. « C’est dur d’entendre des caricatures qui disent qu’avec ma loi on va travailler 60 heures par semaine, a souligné la ministre du Travail. L’enjeu n’est pas de brader le code du travail. » Mais la benjamine du gouvernement en est consciente les deux semaines de répit que s’est donné le gouvernement n’ont pas suffi à apaiser les tensions. « Je savais que ça allait être dur parce que je ne méconnais pas les débats idéologiques que nous devons avoir sur ces questions-là ». « Je suis convaincue qu’il faut qu’on fasse bouger les choses et qu’on s’adapte mieux au monde tel qu’il est », a-t-elle estimée. D’ailleurs Myriam El Khomri assume l’ensemble de son texte, même si elle porte aussi les idées d’autres ministres. « Vous le savez ce n’est pas moi qui ai porté la mesure sur le licenciement économique, mais cet article vise juste à donner de la clarté ». Un article voulu par Emmanuel Macron.

Loi Travail : «Je n’ai de leçon à recevoir de personne» (El Khomri) ….Bah si !

Loi Travail : «Je n’ai de leçon à recevoir de personne» (El Khomri) ….Bah si !  

Sur RTL , la ministre du travail affirme n’avoir DE LEÇON À RECEVOIR DE PERSONNE CONSIDÉRANT QU’ELLE PEUT S’APPUYER SUR LA VISION QU’ELLE A DE LA SOCIÉTÉ. UNE DÉCLARATION SANS DOUTE UN PEU PRÉTENTIEUSE CAR QUELLE PEUT-ÊTRE LA PERTINENCE DE CETTE VISION QUAND ON A FAIT SA CARRIÈRE UNIQUEMENT DANS DES ORGANISMES ADMINISTRATIFS PROCHES DES MILIEUX POLITIQUES ? QUELLE CONNAISSANCE PEUT-ELLE AVOIR DE LA PRODUCTION ? QUELLE CONNAISSANCE DU PRIVÉ QU’Elle  ENTEND RÉGuler ? QUELLE CONNAISSANCE DES RÉALITÉS SOCIAUX ÉCONOMIQUES QUAND ON EST ASSURÉ DE RECEVOIR SON SALAIRE MENSUEL DE LA PART DE L’ÉTAT ? IL N’A ÉCHAPPÉ À PERSONNE QUE LA MINISTRE DU TRAVAIL ÉTAIT BIEN NE INEXPÉRIMENTÉE POUR GÉRER UN TEL DOSSIER, RIEN DANS SON PASSÉ NE LA PRÉDESTINAIT À GÉRER UN PORTEFEUILLE MINISTÉRIEL AUSSI DÉLICAT ;  DU COUP SA DÉCLARATION PARAÎT UN PEU PÉREMPTOIRE SANS DOUTE POUR TENTER D’EXISTER DANS UNE AFFAIRE OÙ ELLE FAIT ESSENTIELLEMENT DE LA FIGURATION PUISQUE LA NÉGOCIATION EST ENTIÈREMENT GÉRÉE PAR MANUEL VALLS.

 

À tout le moins on aurait espéré que la ministre du travail fasse le travail de concertation sur un dossier complexe qui doit évoluer, ce qui au passage lui aurait aussi permis DE FAIRE SA FORMATION. Faut-il rappeler que la même ministre du travail ne savait pas encore il y a QUELQUES SEMAINES COMBIEN DE FOIS ON POUVAIT RENOUVELER UN CDD ! A la veille d’une première mobilisation contre la loi Travail, Myriam El Khomri a soutenu, comme Manuel Valls la semaine dernière, qu’elle « irait jusqu’au bout ». « Mon projet n’est pas mort-né, assure la ministre du Travail ce matin sur RTL. Mon pays a besoin de cette réforme. Le chômage n’a pas bougé depuis vingt ans. Il nous faut désormais trouver un point d’équilibre ».  Quant à la confrontation avec Martine Aubry hier au bureau national du PS, la ministre décrit « trois heures de débats constructifs. Ce n’était pas intimidant. Je n’ai de leçon à recevoir de personne. J’arrive avec ma vision de la société ».  Enfin, Myriam El Khomri a reconnu que les discussions avec les syndicats portent sur deux mesures autour du licenciement. « Les artisans et les commerçants sont réticents à embaucher des CDI parce que les procédures sont trop lourdes et incertaines ».

Platini : «ça fait quarante ans qu’on dit que je suis un gros con»

Platini :   «ça fait quarante ans qu’on dit que je suis un gros con»

 
Platini dans une interview à lEquipe Platini fait preuve d’une lucidité naïve tout autant que touchante quand il tente de  s’expliquer à propos du piège dans lequel il est tombé à la FIFA. Implicitement, il reconnaît il n’avait peut-être pas les qualités intellectuelles et où les capacités manœuvrière d’un Blatter pour accéder à la présidence de l’organisation internationale de football. Force est de constater que la très grande majorité des grands professionnels du foot ne sont pas vraiment des intellos mêmes  s’il y a quelques brillantes exceptions notamment chez les consultants. Un très bon joueur de football ne fait pas forcément un bon dirigeant ou-même un bon entraîneur. Il faut en effet d’autres compétences notamment en matière de relations humaines et de gestion. De toute évidence la défense de Platini présente de graves lacunes comme en témoigne d’ailleurs encore cette interview. Même s’il est clair que le machiavélique Blatter  l’a complètement piégé. Considérer  que Platini est un qu’on est à la fois sans doute injuste et bien sûr injurieux mais ses dernières déclarations ne peuvent le dédouaner de la légèreté coupable dont il a fait preuve dans cette affaire. Bref une interview pleine de lucidité mais aussi de naïveté

On dit que je suis un gros con

«Les  choses ont été  dures pour mes proches, qui ont été perturbés par l’injustice que je vis. Dans le dossier, il n’y a clairement rien, mais la médiatisation qui en a été faite, la communication autour de ce dossier, toutes les supputations ont fini par me retomber dessus. Mais je les ai encaissées. Ca fait quarante ans qu’on dit que je suis un gros con.»

L’affaire vécue par ses proches : «C’est moi qui leur remontais le moral»
«(Le plus dur pour sa famille) Les ragots, les supputations, ça les a fait souffrir. J’ai la chance que mon papa ne s’en soit pas rendu compte, ma maman, elle, a disparu … Pour ma femme et mes enfants, c’est plus compliqué, ils n’ont pas ma dureté. Ces dernières semaines, c’est moi qui leur remontais le moral alors que ça aurait pu être le contraire (sourire). J’irais au bout du monde s’il fallait faire la guerre.»

Sa candidature à la présidence de la Fifa : «Ce n’était pas mon destin»
«Le retrait de Blatter m’a poussé à y aller. Mais le vrai plaisir, c’était d’être à l’UEFA. Ce n’était pas mon destin d’aller à la Fifa. C’était plus une nécessité. Il fallait que je ramène le football à la Fifa. Aujourd’hui, aucun des candidats ne parle de football. De toute façon, ils ne connaissent pas.»

Sa descente aux enfers : «Blatter disait souvent que je serais son dernier scalp»
«Tout est parti de Blatter, qui voulait ma peau, qui ne voulait pas que j’aille à la Fifa. Il disait souvent que je serais son dernier scalp, mais il est tombé en même temps que moi. De toute façon, ils cherchaient absolument quelque chose contre moi.»

Son renoncement à sa candidature : «Je n’ai plus le temps de me battre avec les autres»
«Je ne me présenterai pas à la présidence de la Fifa. Je retire ma candidature. Je ne peux plus, je n’ai plus le temps ni les moyens d’aller voir les électeurs, de rencontrer les gens, de me battre avec les autres. En me retirant, je fais le choix de me consacrer à ma défense par rapport à un dossier où on ne parle plus de corruption, de falsification, où il n’y a plus rien.»

Le paiement neuf ans après, raison de sa suspension : «J’ai fait confiance à la Fifa, à son président»
«Attendez. D’abord, je parle au président de la Fifa qui me donne cet argent pour un travail effectué. S’il y avait le moindre problème avec ce paiement, pourquoi m’avoir versé cet argent, alors ? Pourquoi la Fifa, avec tous ses juristes et financiers, m’aurait payé si je n’avais pas travaillé, sachant qu’au bout de cinq ans il y avait prescription ? Ils auraient pu ne pas me verser cet argent. (…) S’ils ne l’avaient pas fait, je n’aurais pu m’en prendre qu’à moi-même pour ne pas l’avoir réclamé plus tôt. J’ai fait confiance à la Fifa, à son président. (…) On juge trente, quarante ans de nos carrières sur le paiement administratif de 2 millions de francs suisses d’une mission entamée en 1998. On est en 2015.»

Son rapport à l’argent : «Je suis plutôt dilettante»
«J’ai un rapport à l’argent qui est néant. Peut-être parce que j’en ai depuis que j’ai 17 ans et que ça ne m’a jamais intéressé. (…) Je n’ai jamais connu le salaire d’un coéquipier. Jamais. Ça ne m’intéresse pas. Avec mon argent, je suis plutôt dilettante.»

Son regard sur Joseph Blatter : «Quelqu’un d’atypique, tu n’en croises pas tous les jours au coin de la rue des gens comme lui»
«Quand on se promenait ensemble, c’est vrai que les gens me regardaient et pas lui. Il a toujours eu un problème avec Platini, Beckenbauer. Il aime les joueurs mais il ne faut pas qu’ils lui fassent de l’ombre. (…) C’est quelqu’un d’atypique, tu n’en croises pas tous les jours au coin de la rue des gens comme lui. Il a quelque chose de spécial dans le bien, le mal, la méchanceté, tout ce que tu veux, la gentillesse, le charme, il est intelligent, malin, machiavélique, il a quatre-vingts ans (79) mais il a eu une vie exceptionnelle. Ça se termine mal. Je n’ai plus la compassion que j’avais pour lui mais je reconnais qu’il a fait beaucoup pour le football.»

Son avenir : «Il n’y a pas que le foot dans la vie»
«Je crois à ma famille, à la santé de mes proches, à plein de belles choses. Il n’y a pas que le foot dans la vie. Même si je pense qu’il y aura du foot dans ma vie plus tard. Si j’écope au final d’une suspension de quelques mois, je serai toujours président de l’UEFA. Et sinon, je prendrai un club… Je ne suis pas préoccupé. Pour l’instant, je suis suspendu huit ans. Mais je ne comprends pas qu’une commission d’éthique puisse te suspendre avant que tu ne sois jugé. Quand on te suspend trois mois, on te tue médiatiquement.»

Voeux Hollande : « je suis fier de vous » ou… « Vous pouvez être fiers de moi » !

Voeux Hollande : « je suis fier de vous » ou… « Vous pouvez être fiers de moi » !

Une curieuse phrase de Hollande pour qualifier les réactions des Français suite aux actes de terrorisme : « je suis fier de vous » qui en creux ne signifie rien d’autre que « vous pouvez être fier de moi ». Pas étonnant car c’est sur le terrain de chef de guerre qu’Hollande a réussi à remonter la pente de la popularité. Deux états d’urgence Hollande lors de ses vœux,  celui concernant la lutte contre le terrorisme qu’il a longuement évoqué tentant ainsi de prolonger la vague d’union nationale qui lui a permis de remonter dans les sondages. Un autre état d’urgence, celui-là concernant l’économie mais qui manque malheureusement de contenu. Autant sur le premier thème il s’est longuement attardé autant sur le second ces propos étaient relativement allusifs. Tout au plus a-t-il évoqué la perspective de mettre 500 000 chômeurs en formation, une bonne mesure à condition de ne pas parquer les chômeurs dans des formations bidons uniquement pour faire baisser les statistiques de pôle emploi. Des aides à l’embauche seront aussi prévues ainsi qu’un plan de rénovation des bâtiments. Bref un discours surtout centré sur la problématique du terrorisme avec un zeste d’économie puisque la lutte contre le chômage représente la première priorité des Français dans tous les sondages.  Le locataire de l’Elysée, a déclaré à propos du terrorisme : » je suis fié de vous ». Pas sûr cependant que la réciproque soit vraie tellement il est évident que les mesures prises depuis les attentats de novembre auraient dû être engagées dès le début d’année après les attaques contre Charlie hebdo. Hollande a d’ailleurs convenu que la lutte était loin d’être terminée. « Je vous dois la vérité : nous n’en avons pas terminé avec le terrorisme. La menace reste là. Mon premier devoir est de vous protéger, (…) agir à la racine du mal, en Irak et en Syrie. Nous avons redoublé nos frappes. En 2016, nous lutterons contre le terrorisme ». De ce point de vue Hollande a aussi parlé des modifications constitutionnelles relatives à l’état d’urgence et à la déchéance de nationalité. Mais sur ce dernier thème sans trop en rajouter sans doute pour éviter d’accentuer les divergences dans son propre camp. François Hollande n’a pour autant pas négligé la nécessaire lutte contre le chômage, qui reste, affirme-t-il, sa « première priorité »: « La lutte contre le chômage reste ma première priorité« , a ensuite déclaré le président, estimant qu’un « état d’urgence économique et social » existait aussi parallèlement à l’ »état d’urgence sécuritaire« . « Un plan massif de formation des demandeurs d’emploi sera lancé : 500 000 personnes de plus seront accompagnées vers les métiers de demain ».  Le président, qui a rappelé la nécessité d’une généralisation du service civique, a insisté sur le fait que tout jeune devrait désormais absolument être soit en emploi, soit en formation, « quelle qu’en soit la forme« . Une formule très vague en fait qui n’y signifie pas grand-chose sinon peut-être de gommer le maximum de jeunes chômeurs des listes de pôle emploi. Il restera aussi à préciser ce qu’entend Hollande avec un dispositif « zéro charge » pour les PME qui vont embaucher. « Chacun sait que c’est dans les PME que les emplois se créent. Aussi, de nouvelles aides à l’embauche seront introduites, dès le début de la nouvelle année« . Par ailleurs, le président a évoqué la récente conférence pour le climat (Cop21) qui s’est tenue à Paris, assurant que « cet accord scellé entre 195 pays pour la diminution du réchauffement climatique«  avait été « un motif de fierté pour la France« . Le président François Hollande a aussi annoncé le lancement d’ »un programme de grands travaux » pour faire de « la cause du climat un grand chantier pour l’emploi et pour la qualité de la vie »: « Nous lancerons un programme de grands travaux pour la rénovation de nos bâtiments, pour le développement des énergies renouvelables et pour la croissance verte ». Une petite touche finale de peinture verte pour redonner un peu d’espérance à des Français toujours bien désabusés quant à la capacité de Hollande  à redresser l’économie du pays.

Manuel Valls « je suis toujours zen ». !!

Manuel Valls  « je suis  toujours zen ». !!

 

Une déclaration surprenante de la part de Manuel Valls en tout cas en forte contradiction avec son tempérament et ses attitudes. S’il y a bien quelque chose qui le caractérise c’est son aspect tumultueux et colérique ;  du coup son affirmation contredit largement son incapacité à se maîtriser. Témoin lorsque ses mains se mettent à trembler lors de ses déclarations enflammées au Parlement ou que sa chemise est trempée de sueur après avoir vociféré devant les militants socialistes. Le Premier ministre a en visite au Japon a curieusement déclaré « Je suis  zen au Japon, zen en France, il faut être zen pour affronter les défis de la France et du monde ». Après une visite d’entreprise (Horiba, une grande société japonaise d’instruments de mesure), le Premier ministre, qui a dit souhaiter renforcer la « relation d’exception » franco-japonaise, doit visiter le musée du manga de Kyoto, puis lancer la « Nuit blanche » de Kyoto, inspirée de celle de Paris. Même si le programme de la journée est plutôt léger, les sujets de fond ne devraient pas manquer lors du dîner avec Shinzo Abe: morosité économique en Europe ainsi qu’au Japon malgré les tentatives de relance des « Abenomics », tensions avec la Chine ou la Russie, nucléaire (décontamination de Fukushima, relance des centrales japonaises, difficultés d’Areva…) discussions en vue d’un accord de libre-échange euro-japonais…

La ministre du travail, El Khomri: «Je ne suis pas une magicienne»

La ministre du travail, El Khomri: «Je ne suis pas une magicienne»

La nouvelle Ministre prend des précautions oratoires inquiétantes pour définir sa mission. Sans doute se rend –elle compte qu’en fait le ministre du travail finalement ne peut pas grand-chose en matière de chômage ; D’autant lorsque, comme elle, on n’y connait rien. Témoin lorsqu’elle ne parle même pas de la croissance comme élément moteur pour réduire le chômage. Elle s’en tient aux vielles recettes d’aides de l’Etat. A son crédit quand même intérêt qu’elle semble porter à la formation. Pour pourvoir dit-elle les 150 000 à 400 000emplois vacants. Pas sûr que  la formation suffise et cette vacance est bien insuffisante pour répondre aux demandes des 3.5 millions de chômeurs.  Bref beaucoup de banalités en même temps de prudence chez la nouvelle ministre qui prend sans doute la mesure de la vacuité de son portefeuille. La nouvelle ministre du Travail, Myriam El Khomri, a reconnu ce soir qu’elle n’était « pas une magicienne » pour faire baisser le chômage mais a affiché à nouveau sa confiance dans les « bons outils » déjà en place pour y parvenir.  »Je veux réussir » sur le chômage, a affirmé la ministre, invitée de l’émission C Politique sur France 5, en répétant que c’était son « cap ». Comme elle l’avait déjà fait auparavant, elle a à nouveau exprimé sa confiance dans les « bons outils sur la table », auxquels il faut donner du temps pour produire leurs effets, a-t-elle ajouté, en se refusant toutefois à donner une date pour l’inversion de la courbe du chômage. Les dispositifs, comme la formation des personnes peu ou pas qualifiées, la garantie jeunes ou le contrat de génération pour les plus de 50 ans, auront un « effet boule de neige », a-t-elle assuré.  Regrettant que dans certains secteurs les artisans ne trouvent « pas de remplaçants », elle a affiché sa volonté de jouer sur la formation et l’apprentissage pour pourvoir les « 150.000 à 400.000″ emplois vacants. C’est un « enjeu fort de former les personnes qui sont peu qualifiées », a-t-elle dit, en évoquant des améliorations à apporter à Pôle emploi sur « l’accès aux formations ».

Crise européenne : » je l’avais bien dit » ! (Jean-Claude Trichet) …bens voyons !

Crise européenne : » je l’avais bien dit » ! (Jean-Claude Trichet) …bens voyons !

 

Pendant les vacances du mois d’aout la bébête show continue et comme les grands leaders d’opinion sont en vacances, on ressort des placards les momies. L’inénarrable Jean Claude Trichet sait parler pour ne rien dire sinon de grandes banalités. Il a  pratiqué cette méthode quand il était président de la BCE et continue.i I affirme qu’il avait tout prévu dès 2005. Pour autant il n’apporte guère de solution nouvelle en particulier sur la relance de la croissance, l’emploi ou la gestion de la dette. En fait comme il l’ a fait pendant des années il répète -et mal- ce que pense les allemands. Heureusement Draghi, actuel présidenet de la BCE.  s’est montré beaucoup plus inventif même si des progrès sosnt encore à faire. (Extrait de l’interview à BFM)

Secouée par la crise, l’Europe a tenu bon jusqu’ici en évitant le Grexit…

Je rappelle que la crise financière a commencé aux États-Unis avec les subprimes en 2007 et qu’elle est devenue dramatique avec le dépôt de bilan de Lehman Brothers, le 15 septembre 2008. Mais, à partir de début 2010, elle s’est muée en crise des risques souverains, c’est-à-dire en crise des signatures des États eux-mêmes. L’Europe en est devenue l’épicentre avec le problème grec, mais aussi le problème irlandais, le problème portugais, le problème espagnol… La crise gravissime apparue en 2006-2007 résulte dans une grande mesure de l’oubli que nous avons effectivement besoin de règles pour discipliner l’ensemble de l’économie financière mondialisée dans laquelle nous sommes et qui a révélé des propriétés nouvelles émergentes dont certaines très dangereuses. Je pense notamment à la rapidité de la contagion des chocs financiers dans le monde.

On est en 2015 et ce n’est pas fini…

Cinq ans après, et comme on l’a vu avec la Grèce, la zone euro fait toujours les grands titres dans le monde.  Or, non seulement la monnaie unique n’a pas disparu mais la principale critique qu’on a formulée contre l’euro, c’était qu’il était trop fort. Ce qui est paradoxal pour une monnaie censée être précaire. La confiance mondiale dans l’euro est demeurée très importante.

Dans la zone euro aussi et c’est encore plus étonnant…

Oui, parce que six pays de la zone euro ont été dans une situation difficile à un moment ou à un autre. Vu de l’extérieur, les observateurs s’attendaient à ce qu’un ou plusieurs pays sortent, un peu comme on effeuille une marguerite. Or, si je prends les quinze pays qui étaient dans la zone euro au moment du dépôt de bilan de Lehman Brothers, début de la pire crise financière depuis la deuxième guerre mondiale, ils sont toujours là…

Y compris la Grèce !

On a vu à quel point le peuple grec était attaché à rester dans l’euro. C’est quelque chose qui doit nous amener à réfléchir en France comme dans les autres pays européens ! Le pays qui a connu la crise économique la plus grave et qui a exprimé dans les élections récentes que ses difficultés lui paraissaient presque insupportables, a massivement voulu rester dans la zone euro. Je note aussi que quatre nouveaux pays souverains ont voulu entrer dans la zone euro, en pleine crise, depuis septembre 2008 : la Slovaquie, l’Estonie, la Lituanie, la Lettonie. Tout cela exprime une résilience qui à mon avis est due à la force de l’entreprise historique sous-jacente.

L’Europe doit donc se doter d’une gouvernance économique commune ?

Je crois que la gouvernance économique, budgétaire et financière de la zone euro doit encore faire de très grands progrès selon trois dimensions qui ont été renforcées ou créées dans la crise et que j’identifie comme étant d’abord le Pacte de stabilité et de croissance, dont accessoirement je déplore qu’il ne soit pas considéré dans notre pays comme étant une dimension absolument fondamentale de la gouvernance dans la zone euro. On n’aurait pas eu une crise aussi grave s’il n’y avait pas eu de problèmes budgétaires dans certains pays !

D’où l’importance d’une telle gouvernance.

Oui. Ensuite, la procédure de surveillance des grands déséquilibres macro-économiques qui est nouvelle et consiste à surveiller les évolutions des compétitivités relatives des pays de la zone et de leurs déséquilibres externes et internes.

Et la création de l’union bancaire…

En effet. Enfin, l’Union bancaire, qui n’existait pas non plus avant la crise, et qu’il faut d’ailleurs achever et compléter. Ces trois dimensions de la gouvernance sont toutes trois essentielles. Mais je crois profondément qu’il faut aller plus loin. En particulier vers plus de démocratie. Je recommande la création d’une « fédération économique et budgétaire par exception ».

C’est-à-dire ?

Lorsqu’il y a un désaccord entre un pays membre et les institutions de la zone euro, ce pays, la Grèce par exemple, pourrait demander au Parlement européen, dans une formation zone euro, de dire le dernier mot. Les décisions ultimes étant ainsi prises au niveau central, on aurait bien là l’activation d’un processus de décision fédéral. J’y vois plusieurs avantages : ce serait démocratique, les décisions ultimes étant prises par les représentants du peuple élus au suffrage universel ; le processus respecterait le principe de subsidiarité puisqu’il ne fonctionnerait que dans des cas extrêmes ; enfin le processus de décision serait opérationnel et éviterait les multiples réunions des chefs d’États et de gouvernement, qualifiées à chaque fois de réunion de la dernière chance…

Vous plaidez pour un budget plus important de la zone euro.

En effet. Il n’y a pas de budget de la zone euro à proprement parler aujourd’hui. Il faut en effet qu’il y ait un budget. Dans ce domaine aussi, le Parlement européen, dans sa formation zone euro, serait appelé à prendre les grandes décisions sur le budget de la zone euro. En somme, il faut renforcer à la fois la fonction législative et la fonction exécutive dans la zone euro. Quand j’étais à la tête de la BCE, j’ai été le premier à suggérer qu’on crée un ministre des Finances de la zone euro.

Isabelle Balkany : « Je n’aurais pas dû faire de politique», ……si pour s’enrichir, c’est mieux !

Isabelle Balkany : « Je n’aurais pas dû faire de politique», ……si, pour s’enrichir,  c’est mieux !

Le problème des Balkany c’est qu’ils vivent dans un monde virtuel en pensant avoir mérité leur fortune. En fait c’est la corruption et les pots de vin qui ont permis leur enrichissement. De ce point de vue les Balkany sont bien incapable de prouver l’origine des fonds ayant servi à la constitution de leur luxueux patrimoine foncier notamment. Du coup Isabelle Balkany politise les mises en accusation dont elle est  l’objet et regrette même d’avoir fait de la politique. Curieux car c’est précisément cette politique qui lui a permis de devenir riche.  Elle n’a pas complètement tort quand elle affirme que derrière tout cela c’est aussi Sarkozy qui est visé. Sarkozy dont l’avocat associé a été mouillé dans le montage sulfureux pour l’acquisition de la luxueuse villa du Maroc. D’où il est vrai la solidarité réciproque entre les Balkany et Sarkozy. Pourtant « Y a rien », pour Patrick Balkany. Les biens du couple ont beau avoir été saisis cette semaine, le maire de Levallois-Perret veut rester tranquille. Même un été privé de passeport, il jure que cela ne l’affecte pas : « J’ai déjà beaucoup voyagé dans ma vie, à chaque âge ses plaisirs », philosophe-t-il. Il passe justement le week-end dans le moulin de Giverny (Eure), dans le viseur des juges, pour fêter ses 67 ans. « On sera quatre amis, les enfants et les petits-enfants, et le menu, c’est salade de crudités, voyez qu’on n’est pas bling-bling », peste Isabelle Balkany au bout du fil depuis la Normandie. Une longue séance téléphonique qui commence par une diatribe ponctuée de refrains : sur « vous les journalistes qui dites n’importe quoi », « le secret de l’instruction bafoué en permanence on sait bien par qui », « tout cela pour atteindre Nicolas »… Comme une pluie de grêle de reproches, mais qui au bout du compte se terminera par une confidence : « Je n’aurais pas dû faire de politique. » On objectera que les Balkany ne sont sans doute pas les seuls politiques à avoir mis les doigts dans le pot de confiture. Certes la majorité de la classe politique n’est sans doute pas concernée pour autant des petits avantages s’ajoutant petits arrangements permettent  à nombre de politiques d’accumuler des fortunes suspectes eu égard à leurs revenus. Ce n’est d’ailleurs sans doute pas un hasard si la loi rend confidentiel l’état du patrimoine des députés ;  état qui ne peut être divulgué de manière publique. Une curieuse conception de la transparence. Tous pourris certainement pas, mais trop qui confondent  le mandat politique avec un métier et qui se laissent  enivrer par le parfum d’affaires.

Viande -Le Foll : je ne peux rien faire…ou le degré zéro de la politique

Viande -Le Foll : je ne peux rien faire…ou le degré zéro de la politique

 

Le degré zéro de la politique de la part d’un ministre qui attend un rapport pour connaitre la situation. Et qui a besoin de 4 jours pour recevoir les producteurs ! Nombre d’ « experts» sont d’ailleurs d’accord avec lui. » « On ne peut rien faire c’est une  problématique européenne et même mondiale ».  Sauf qu’on pourrait fixer des normes sanitaires et de qualité , sauf qu’on pourraiat engager la responsabilité des véritables donneurs d’ordres quand ils organisent en fait le dumping ‘ (ce qui a été fait par exemple le transport routier ), sauf que des critères de qualité pourraient être imposés dans la restauration collective (; écoles, hôpitaux, entreprises etc.)., sauf enfin qu’il faudrait surtout foutre un coup  de pied dans la fourmilière de la filière largement notamment  polluée  par les intermédiaires. Dans une interview exclusive qu’il a accordée à France Info alors que les éleveurs du Calvados et de la Manche ont lancé un mouvement qui pourrait bien s’étendre, le ministre explique qu’il n’a pas le choix : « Je n’ai pas aujourd’hui d’outil légal direct pour aller demander à quelqu’un de faire payer tel ou tel prix« . Traduction, le gouvernement ne peut pas faire monter les prix payés aux éleveurs par la contrainte. Il faut donc, explique-t-il, en passer par la négociation. Et il tient à rappeler qu’il l’a déjà fait : « c’est un travail de conviction qui date de plusieurs mois« . Il met en particulier le doigt sur la réunion du 17 juin, qui a rassemblé les filières autour d’une table, mais qui est loin de faire l’unanimité. Des engagements sont ressortis des 3h30 de réunion. Mais les éleveurs dénoncent leur non-respect : « Ils ont en partie raison« , reconnaît Stéphane le Foll. Il souligne que concernant le porc, les engagements sont presque tenus : « On est à 1,38 euros le kilo. L’engagement était à 1,40 euros. On est parti d’1,20 euros le kilo« . Mais pour le bœuf, on est « loin de l’objectif« , admet-il. « On n’a récupéré que 5 à 7 centimes en moyenne« . Agriculteurs en colère : « Je leur ai proposé de les rencontrer à Paris, mais je veux d’abord une vision la plus claire qui soit, la plus nette qui soit, pour pouvoir agir » – Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture interrogé par Yannick Falt. Quand ? à la St Glinglin ? 

Blatter-FIFA : « je suis religieux »

Blatter-FIFA : «  je suis religieux »

 

On se demande si Blatter ne va pas renter dans les ordres tellement il affirme sa foi. Un moment, il a même envisagé de se représenter à la présidence de la FIFA. Maintenant il se murmure qu’il pourrait remplacer le pape François en cas de défaillance de ce dernier..Il est clair qu’il serait très compétent pour gérer les sulfureuses finances du Vatican.  Sepp Blatter explique  qu’il est quelqu’un de religieux et que sa foi lui a donné de la force ces dernières semaines. « Je possède une croix en or qui a été bénie par le pape François. Je crois que j’irai un jour au paradis », poursuit-il. Plusieurs dirigeants de la FIFA sont visés par une enquête pour corruption lancée le 27 mai par le département américain de la Justice pour des détournements de fonds d’un montant de 150 millions de dollars sur une période de 24 années. Sepp Blatter, réélu lors du 65e congrès de la fédération internationale fin mai, a annoncé le 2 juin qu’il remettait son mandat mais qu’il restait en fonction jusqu’à la convocation d’un congrès extraordinaire chargé de désigner son successeur. L’enquête de la justice américaine ne le vise pas personnellement.

 

Manuel Valls, faux cul  » Je dois être irréprochable » !

Manuel Valls, faux cul  » Je dois être irréprochable » !

La grosse machine de communication « gauche RSCG » s’est remise en marche. D’abord Valls demande pardon, reconnait qu’il a fait une  connerie et comme un pénitent se repend devant l’opinion publique. A genoux dans le confessionnal public en répétant le discours de repentance que lui a concocté la boite de com. RSCG. Du  grand art. Encore quelques jours et comme les bourgeois de Calais, il ira à poil en place de Grève pour demander pardon ! Ils sont forts ( en gueule) ces communiquant ! A Mayotte, le Premier ministre s’est confié au JDD samedi. Que restera-t-il de cette polémique sur son voyage à Berlin? « C’est une leçon à retenir. Ce fut une erreur, une bourde. J’ai pu donner l’impression aux Français que je ne me consacrais pas entièrement à eux. Je le regrette. Ma seule obsession, c’est de travailler pour que l’économie se redresse, pour que la République soit plus forte et pour lutter contre la menace terroriste. C’est l’action qui guide ma vie. C’est le travail. Bien sûr, il y a l’ambition, mais au service des Français? », avoue Manuel Valls. Il s’explique également sur la présence de deux de ses fils à Berlin :  » Comme tous les pères, surtout ceux qui sont souvent absents, j’aime passer du temps avec mes fils. Mais je suis Premier ministre, je dois être irréprochable. Je comprends que les Français qui n’arrivent pas à boucler leurs fins de mois puissent avoir été choqués par cette désinvolture. Il y a eu une bourde, je ne dois pas en commettre une deuxième. » Dans le JDD, le chef du gouvernement confie aussi les raisons de son amour du Barça, ses ambitions pour le pays, son travail avec le Président et ses projets pour les deux ans à venir.

« Bayrou : « Le bègue, je vais le crever » (Sarkozy)

« Bayrou : « Le bègue, je vais le crever » ( Sarkozy)

Toujours la même élégance de Sarkozy quand il parle de se adversaires politiques (et même de ses amis). Et quoi rassurer ses partisans :  il n’a  pas changé ! Dans son édition du mercredi 8 avril, dans un article sur les divisions des centristes face à l’UMP en vue des élections régionales, Le Parisien rapportait des propos dans lesquels le président de l’UMP affichait tout son mépris envers le président du MoDem.  »Bayrou, c’est comme le Sida… Quiconque le touche, meurt », aurait ainsi déclaré l’ancien chef de l’État devant quelques proches. Des propos qu’il avait nié dans la foulée de la publication de l’article, sa conseillère Véronique Waché affirmant qu’ils lui avaient été « attribués de façon inadmissible et mensongère », Nicolas Sarkozy portant plainte contre le quotidien francilien.  Les deux hommes semblent irréconciliables depuis que le centriste a voté en faveur de François Hollande à la présidentielle de 2012. En juillet dernier, Nicolas Sarkozy avait déjà joué la carte de l’analogie entre le maire de Pau et les maladies en ironisant sur la pneumonie de Jean-Louis Borloo. « Tu te rends compte, tu as passé cinq ans avec Chirac, tu n’as pas eu un rhume. Cinq ans avec moi, pas une grippe. Tu passes un an avec Bayrou, on a failli t’arracher un poumon », avait-il fait remarquer, déjà selon Le Parisien. En mars, il avait reconnu devant quelques élus UMP avoir « un problème » avec le patron du MoDem. Proche d’Alain Juppé, grand rival de Nicolas Sarkozy pour la primaire UMP de 2016, avec lequel il échange régulièrement des SMS en latin, François Bayrou s’était amusé au mois de mars dernier d’être conspué par l’ancien chef de l’État. « Je sais bien que je suis devenu une obsession. Il en parle chaque fois qu’il s’exprime, s’était-il félicité sur France 2. La veille, sur iTélé, il s’était déjà targué de ce « nouveau titre de gloire » que d’être « élevé au rang d’obsession de Nicolas Sarkozy ». Un statut qu’il jugeait alors « rigolo » et « intéressant ».(RTL)

« Je méprise la classe politique française »( Michael O’Leary)

« Je méprise la classe politique française »( Michael O’Leary)

Michael O’Leary, PDG de la compagnie low cost Ryanair se lâche à propos de la France dans une interview du JDD.

 

Pourquoi dites-vous avoir fait économiser 10 milliards d’euros l’an dernier au consommateur européen ?
Le calcul est simple : notre billet est en moyenne à 46 euros quand il faut compter environ 170 euros pour un vol courte distance à l’intérieur de l’Europe. Chaque passager de Ryanair a donc fait une économie potentielle de 120 euros. Comme nous avons transporté 90 millions de passagers l’an dernier, vous avez votre résultat. Si l’on compare avec Air France, dont le billet moyen est proche de 300 euros, les économies sont plus importantes encore. Je parle bien sûr des vols opérés les jours où leurs pilotes ne sont pas en grève!

En tirant les prix au maximum vers le bas, ne faites-vous pas des économies aussi sur la sécurité?
Si c’était le cas, la compagnie ne fêterait sûrement pas cette année son trentième anniversaire. Nous avons toujours été irréprochables sur ce sujet. La première raison est que nos avions sont neufs. L’âge moyen de notre flotte est de 5 ans et va être ramené à 4 ans l’an prochain grâce à la livraison de nouveaux appareils. Nous allons porter à 380 avions notre flotte d’ici à huit ans. Elle grossit de 10% par an en fonction du programme de livraison de Boeing. C’est un rythme qui nous va très bien. J’aimerais aussi acheter des Airbus, mais on n’a jamais réussi à se mettre d’accord sur les prix.

Pour obtenir des billets à 46 euros en moyenne, il faut quand même couper les coûts quelque part, non?
Comment un supermarché peut-il vendre du papier toilette à un prix, et un autre, trois rues plus loin, deux fois moins cher? Tout est question de volume. Nous avons réalisé l’an dernier 800 millions de bénéfices. Faire payer les billets au prix fort n’a jamais été une garantie de davantage de sécurité.

On a souvent remis en question les salaires et les conditions de travail de vos salariés
Nous avons actuellement 300 pilotes et près d’un millier d’hôtesses et de stewards sur une liste d’attente qui veulent travailler pour nous. Toutes les choses que l’on entend sur Ryanair sont des inepties. Beaucoup de compagnies comme Air France suppriment des emplois. Nous, nous en créons, nous augmentons les salaires et nous payons nos cotisations retraite.

Pensez-vous pouvoir desservir un jour Orly ou Roissy?
Roissy, jamais. Ils n’ont pas besoin des passagers que nous pouvons leur amener. C’est pareil avec les autres grands hubs européens comme Francfort ou Londres Heathrow. Et comme Orly est géré par le même groupe que Roissy, cela me semble difficile, et surtout encore très cher. On va rester à Beauvais. Ce qui est dommage c’est que, avec Air France, dont la seule stratégie est de nourrir son hub de Charles-de-Gaulle, je ne vois pas comment les aéroports régionaux français vont pouvoir se développer…

Être absent de Roissy et d’Orly ne vous condamne-t-il pas à moins de croissance en France que dans le reste de l’Europe?
Nous opérons aujourd’hui depuis 31 aéroports en France, notre cinquième marché. Pour accélérer, il faudrait que nous ayons une base en France, pouvoir y localiser du personnel et des avions.

C’est ce qu’a fait EasyJet, qui est justement devant vous en France…
Mais qui veut employer des salariés en France? Vous avez vu la fiscalité, le droit du travail? Nous avons du personnel en Espagne, Italie, Allemagne, mais pas chez vous à cause de cette folie administrative… Ou, plus exactement, nous en avons à Marseille, mais seulement six mois par an, en emplois saisonniers, pour ne pas tomber sous le coup de la législation.

Vos pratiques vous ont valu d’être condamné par la justice française. Vous trouvez que c’est du harcèlement?
Tout a été fait contre nous : des enquêtes, des procès, des recours au niveau de l’Union européenne pour des questions de concurrence. Je ne vois pas pourquoi on doit payer des impôts dans le pays où on travaille et pas dans le pays du groupe qui vous emploie. L’Europe est pourtant un marché ouvert à la libre circulation des travailleurs… Il n’y a qu’en France où c’est comme ça. Voilà pourquoi le modèle Air France est cassé. Tant mieux pour la concurrence!

«Dans cinq ans, Ryanair en numéro 1, EasyJet deuxième»

Que pensez-vous justement du redressement qu’Air France a engagé?
Je ne crois pas à la stratégie qui est menée. Comme Lufthansa, pendant des années, Air France a fait payer un maximum sur les vols long-courrier pour financer les pertes sur les vols domestiques. Avec la concurrence des compagnies du Golfe et américaines, Air France ne peut plus compter sur le long-courrier comme vache à lait. Et va devoir fermer des vols.

Vous ne craignez pas le développement de sa low cost Transavia?
Pas quand je vois comment la compagnie a dû faire marche arrière face à la colère de ses pilotes…

Ni celui de Hop, sa marque court et moyen-courrier?
Pfff…

Comment voyez-vous le marché européen dans cinq ans?
Comme aujourd’hui : Ryanair en numéro 1, EasyJet deuxième, et Lufthansa, IAG (groupe British Airways) et Air France derrière. Le seul changement, c’est que ces trois-là auront une part significative de leur capital détenue par des compagnies du Golfe. C’est déjà le cas avec IAG, dont Qatar Airways a pris 10% en début d’année…

Et pourquoi pas dans la vôtre?
Ils ne sont pas intéressés par des compagnies low cost sur le moyen-courrier.

Etihad Airways a bien racheté Air Berlin ou Darwin…
Oui, mais elles perdaient de l’argent, ce qui n’est pas notre cas.

Que doit faire, selon vous, le patron d’Air France?
Vendre KLM et fermer les lignes qui perdent de l’argent. D’ailleurs, Air France ne fait rien pour développer KLM. Ils sont plutôt en compétition l’un contre l’autre. C’est pour ça que les Néerlandais ne sont pas contents. Et je céderais 20 ou 25% du capital d’Air France à une compagnie du Golfe.

Et vous, que pouvez-vous améliorer chez Ryanair par rapport à EasyJet notamment?
Nous avons fait des efforts, ces dernières années, pour être plus proches de nos clients. Nous avons mis en place des offres tarifaires pour les familles, les voyageurs d’affaires, un second sac à bord gratuit. Notre site Internet est plus sympa, notre application mobile mieux pensée. Et tout ça sans augmenter nos prix, contrairement à EasyJet qui n’est plus une compagnie low cost, juste moins chère qu’Air France.

Vous n’aimez pas la France ou vous aimez juste le French bashing?
J’adore la France et les Français. Je méprise juste sa classe politique qui détruit avec beaucoup d’application l’économie française en pensant qu’on peut répondre à la mondialisation par le protectionnisme. Regardez le nombre de jeunes talents français qui viennent travailler à Londres ou à Dublin. Si cela ne change pas, la France va vers la faillite.

Pensez-vous que vous auriez eu autant de succès dans un autre domaine que l’aérien?
Je ne suis pas trop mauvais dans l’aérien, mais j’ai surtout de la chance que cette industrie soit en pleine mutation. Si je travaillais pour Air France, je n’aurais sûrement pas autant de succès.

 

Valls : « je ne suis pas le collaborateur de Hollande »

Valls : «  je ne suis pas le collaborateur de Hollande »

 

Dans l’émission conversations secrètes qui passera mercredi soir sur Canal, Valls entend se distinguer de Fillon et déclare qu’il n’est pas le collaborateur de Hollande. Une distinguo sans doute pour bien marquer aussi la place particulière ( et importante) qu’il occupe comme Premier ministre. Et pour bien souligner le rôle essentiel qu’il joue valls précise que Hollande a pris des risques en le nommant. Ce qui sous entend qu’il est à la fois très différents des autres, plus réformateur mais plus dangereux aussi. D’une certaine manière Valls assume aussi son ambition en affirmant certes son soutien à Hollande mais en mettant bien en avant la singularité de sa personnalité, une singularité au dessus de celle des autres. De toute évidence c’est le portait d’un Valls droit dans ses bottes qui ne doute pas un seul instant de ses qualité, ni de son avenir. Un peu de modestie et de décontraction ne lui nuiraient peut être pas car le personnage tendu qu’il nous présente manque un peu d’humanité.  

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