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Les «gilets jaunes» : jusqu’au bout de l’épuisement total des troupes

Les «gilets jaunes» : jusqu’au bout de l’épuisement total des troupes

 En dépit de l’écroulement de la participation, les gilets jaunes continuent d’épuiser les quelques forces qui leur restent. Cette gestion du mouvement est assez pathétique puisqu’on est passé d’une participation de plusieurs centaines de milliers de manifestants à quelques milliers au point qu’il n’y a même pas une ligne dans la plupart des médias pour rendre compte de manifestations de plus en plus anecdotiques. En cause, évidemment l’incapacité totale à structurer le mouvement par des leaders gauchistes et populistes complètement irresponsables. Une évolution bien connue dans les mouvements sociaux traditionnels. Plus la participation diminue et plus les mots d’ordre gauchiste durcissent  l’action jusqu’à l’épuisement total. On voudrait discréditer l’action qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Il est à craindre cependant que les leaders gauchistes s’enferment un peu plus chaque samedi dans leur entêtement mortifère et le mouvement des gilets jaunes finira  avec quelques centaines de protestataires. D’une certaine manière,  l’étiolement de la participation rend service pouvoir qui peut d’autant mieux critiquer un mouvement qui au départ avait un certain  un sens mais qui de dérive en dérive a perdu toute notion d’objectif et de stratégie. Pour parler clair, on est passé de la contestation sociale à la protestation politique sans la moindre perspective d’aboutir. L’objectif annoncé des «gilets jaunes»: obtenir «un septembre noir» traduit bien le ridicule et l’inconséquence des leaders gauchistes.

Mais ce mouvement imprévisible, qui a bien longtemps pris de court le pouvoir et qui a surpris par son ampleur, reste sous étroite surveillance. «Même si on n’est pas aujourd’hui sur des niveaux de mobilisation importants, ces rassemblements peuvent être l’occasion de voir s’agréger les mouvances radicales d’ultragauche, lesquelles souhaitent que tout bascule dans la violence», signale un expert.

«Cela va repartir de plus belle», assure un manifestant qui mise sur une rentrée sociale difficile pour de nouveau faire descendre les Français dans la rue. Les quelques figures historiques du mouvement, qui jouent encore un rôle de mobilisation, vont aussi tout faire pour maintenir la pression. De nouveau condamné, mercredi, pour avoir précédemment manifesté avec une matraque, Éric Drouet a ainsi annoncé sa présence ce samedi à Paris. Comme d’autres, celui-ci invite les manifestants à ne plus revêtir le gilet jaune. Afin de ne pas être repéré par la police… bref mouvement des gilets jaunes va se terminer sans gilet et sans manifestant. L’irresponsabilité aura tué un mouvement qui aurait pu avoir du sens de manière durable.

« Gilets jaunes » : encore quelques centaines de manifestants

« Gilets jaunes » : encore quelques centaines de manifestants

 

Sur la tendance, ils finiront sans doute à une dizaine. C’est le drame des stratégies gauchistes dont  les formes d’action suicidaires conduisent  à l’anéantissement total. Ce dernier samedi on a en effet compté seulement quelque centaines de gilets jaunes.

. Quelques centaines de « gilets jaunes » ont défilé à Paris, samedi 24 août. Le cortège, encadré par un important disposif policier, s’est réuni sans incidents. Le G7, qui s’ouvre samedi à Biarritz, s’est invité parmi les sujets de colère des manifestants.

Plusieurs d’entre eux brandissaient par exemple des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « G7 –> non, Gfaim –> oui »« G7 pour les uns, plus rien pour les autres », ou « G7 centimes pour finir le mois », indiquaient des messages similaires à Toulouse.

 Une action victime d’un phénomène d’usure mais surtout du caractère irresponsable de la gestion de ce mouvement. Un phénomène bien connu dans les luttes syndicales ;  les gauchistes jouent un rôle démocratique destructeur. Plus les assemblées générales sont réduites et plus les gauchistes proposent de durcir les formes d’action. Du coup, les adhésions au mouvement deviennent de plus en plus faibles et le mouvement s’éteint de lui-même. Au départ du mouvement des gilets jaunes, les protestataires n’étaient pas aussi politisés mais progressivement seuls sont restés les gauchistes, anarchistes, marxistes qui ont en commun leur anticapitalisme et leur anti impérialisme. Comme souvent dans les mouvements mal structurés l’ego de certains responsables a pris le pas sur l’intérêt commun et certains ont profité de leur petite popularité pour ajouter encore davantage de division. La preuve sans doute qu’un mouvement spontané ne peut durer longtemps sans rupture et sans expérience sociale de leurs leaders. D’une certaine manière,  on pourrait en dire autant du macroniste  qui n’existe qu’à travers un seul homme et qui regroupe surtout des opportunistes, et des incompétents.

 

Poutine ne veut pas de « Gilets jaunes » à Moscou

Poutine ne veut pas de   »Gilets jaunes » à Moscou

 

Réponse du berger à la bergère lors de la rencontre entre Poutine et Macron. Alors que Macron  émettez le souhait d’un meilleur respect des libertés fondamentales en Russie Poutine a clairement envoyé balader Macron en indiquant qu’il ne souhaitait pas de gilets jaunes à Moscou. Macron voulait évidemment mettre le doigt sur le problème démocratique puisque des candidats sont empêchés de se présenter aux élections en Russie. Inversement pour Poutine c’était l’occasion de mettre le doigt sur les désordres d’un régime trop démocratique. En faite deux conceptions philosophiques et politiques qui s’affrontent : d’un côté le libéralisme politique, de l’autre côté ce qu’on appelle pudiquement l’illebéralisme  et qui n’est autre que la dictature. Pourtant Macron a déclaré “La Russie a toute sa place dans l’Europe des valeurs”, a estimé Emmanuel Macron dans ses propos liminaires devant la presse. “Nous avons pu appeler cet été à ce que la liberté de manifester, d’expression, d’opinion, de se présenter à des élections dans le cadre de tout pays au sein de ce conseil (de l’Europe) soit pleinement aussi respectée en Russie”.

Plus de 2.000 manifestants ont été interpellés par la police au cours des différents rassemblements qui ont eu lieu à Moscou ces dernières semaines après l’invalidation de nombreuses candidatures au Parlement municipal par la commission électorale.

La Russie n’a plus connu de manifestations de cette ampleur depuis 2011-2013 lorsque des opposants à Vladimir Poutine étaient descendus dans les rues pour protester contre des fraudes électorales.

Interpellé directement à ce sujet lors des questions de la presse présente à Brégançon, le chef du Kremlin a renvoyé à la crise des “Gilets jaunes”, un mouvement de contestation qui a ébranlé l’exécutif français et l’a contraint à annoncer une série de mesures en faveur du pouvoir d’achat et de la participation citoyenne.

“Vous savez tous que pendant les manifestations des ‘Gilets jaunes’ il y eu plusieurs de dizaines de personnes qui ont été blessées, on ne veut pas du tout que des événements similaires se passent dans la capitale russe”, a dit Vladimir Poutine. “Et nous ferons tout notre possible pour nous assurer que la situation politique nationale évolue strictement dans le cadre de la loi”.

Le parallèle avec les “Gilets jaunes” a été rejeté par Emmanuel Macron. “Le président l’a dit, il y a eu des manifestations en France qui ont donné lieu à des violences. Néanmoins la France a toujours respecté non seulement sa constitution, ses droits, mais ceux du Conseil de l’Europe.”

“La liberté de manifestation a été protégée”, a-t-il ajouté. “En France, je le dis aussi ici clairement – c’est pour cela que comparaison ne vaut pas raison – ceux qui ont manifesté se sont présentés librement aux élections.”

“Ceux qu’on appelle les Gilets jaunes, ils sont allés librement aux élections européennes, ils iront aux élections municipales et c’est très bien comme ça”, a-t-il ajouté. “Je souhaite qu’ils s’expriment librement aux élections parce que ça réduit la conflictualité, parce qu’on est un pays où les gens peuvent s’exprimer librement, manifester librement”.

Gilets jaunes: les mensonges du procureur de Nice (Le Monde)

Gilets jaunes: les mensonges du  procureur de Nice

(Le Monde)

 

S’il fallait une preuve supplémentaire de l’absence d’indépendance de la justice, il suffirait de prendre l’exemple du procureur de Nice qui avoue avoir truandé l’enquête concernant cette septuagénaire gravement blessée par la police lors d’une manifestation des gilets jaunes à Nice en mars. Rappelons d’abord que Macron s’était fendu d’un communiqué où il dédouanait la police et recommandait  même à la pauvre femme « un peu plus de sagesse ». Une affaire assez lamentable qui montre l’hypocrisie du pouvoir et de ses courtisans. En effet on ne peut soutenir que la justice est indépendante en France puisque les magistrats du parquet, comme le procureur, sont nommés par le ministre. D’une manière générale, pour avancer dans la carrière il est fortement recommandé de ne pas contrarier le pouvoir en place, voire de devancer ses attentes dans l’espérance d’une promotion. Une attitude qui explique pourquoi notamment nombre d’affaires notamment politiques au financières sont enterrés depuis des mois, des années voir des dizaines d’années. Mais il n’est plus à démontrer que la justice n’est pas faite pour les simples citoyens ou les pauvres  mais pour protéger le pouvoir et les riches. D’après le Monde, le procureur,  Jean-Michel Prêtre, avait dans un premier temps assuré qu’il n’y avait pas eu de contact entre Geneviève Legay et les forces de l’ordre, avant finalement de changer d’avis quelques jours plus tard. Cela ne l’a pas empêché de confier l’enquête à la compagne du commissaire chargé des opérations. Autre élément curieux, il a été révélé par Mediapart que le procureur était présent lui-même au centre de supervision urbain au moment de la charge, laquelle a par ailleurs été jugée “disproportionnée” par des gendarmes présents sur place.

Entendu sur ces éléments en avril à la demande du directeur des services judiciaires, révèle Le Monde, Jean-Michel Prêtre a expliqué ne pas avoir voulu mettre Emmanuel Macron en porte-à-faux avec des versions dont les divergences seraient “trop importantes” et ce, de sa propre initiative. Le 25 mars, le président de la République avait assuré dans un entretien à Nice-Matin, en amont de la conférence de presse du parquet, que Geneviève Legay n’avait pas été bousculée par un membre des forces de l’ordre. Pour l’avocate de la septuagénaire, Mireille Damiano, également interrogée par le quotidien du soir, cette défense dénote d’une porosité: “un procureur n’a pas à protéger qui que ce soit, fût-il le président de la République. C’est une curieuse conception de sa mission, et c’est bien la raison pour laquelle je parle de porosité malsaine et de défaut d’indépendance…”

De son côté le ministère de la Justice a fait savoir au Monde que Jean-Michel Prêtre: “décide souverainement de la communication qu’il souhaite mener dans chaque affaire”. Si le ministère ajoute qu’il n’y a pas lieu de poursuites disciplinaires contre Jean-Michel Prêtre, l’enquête a tout de même été éloignée de sa circonscription. Répondant à une quatrième requête du camp de Geneviève Legay, la Cour de cassation a finalement accepté de dépayser l’affaire à Lyon.

La facture des Gilets jaunes : 0.1% du PIB ou l’évaluation économique au doigt mouillé !

La facture des Gilets jaunes : 0.1% du PIB ou l’évaluation économique au doigt mouillé !

 

 

D’après un rapport parlementaire, la facture des gilets jaunes représenterait 0,1 point du PIB. Une évaluation tout à fait fantaisiste qui permet évidemment de condamner un peu plus ce mouvement. Cette évaluation paraît d’autant plus curieuse que parallèlement nombres d’experts ont expliqué que précisément les 17 milliards accordés suite au mouvement des gilets jaunes ont permis de soutenir la consommation et ont rendu possible le sauvetage de la croissance en France qui pourrait atteindre entre 1,2 et 1,4% ( moyenne de 1 % dans la zone euro et au plus 0,5 % de l’Allemagne). Bien entendu,  il est difficile de soutenir que les perturbations, violences et destructions du mouvement des gilets jaunes puissent constituer un atout économique notamment pour le commerce de centre-ville où se sont déroulés des manifestations. Observons cependant que les installations détruites sont assurées et qu’elles seront remboursées. Reste évidemment le manque à gagner du fait de la fermeture des magasins. Encore une fois et surtout ces destructions sont à condamnable et ont d’ailleurs largement participé au discrédit du mouvement des gilets jaunes. Autant le Sénat est capable de sortir régulièrement des études approfondies autant celles de l’assemblée nationale paressent souvent superficielles  voire fantaisiste. D’abord il y a ce chiffre de 01 %. À ce niveau de précision mieux vaut ne pas indiquer de chiffre. Se pose surtout comme à chaque fois un problème méthodologique. Il faudrait en effet une période sans gilet jaune au même moment pour comparer avec la situation observée. Ce qui n’est évidemment pas possible. En outre il y a évidemment des reports et des décalages dans le temps, dans l’espace et dans les modalités des processus de vente. Une dernière précision pour les députés apprentis économistes, il y a paradoxalement des destructions, regrettables sans doute mais qui participent à l’augmentation de la croissance comme par exemple les accidents automobiles qui génèrent de l’activité dans les garages et même dans la construction.

Gilets jaunes » : une organisation commune ?

Gilets jaunes » : une organisation commune ?

Il était temps ;  alors que les gilets jaunes ne réunissent plus guère plus de 10 à 200 manifestants par départements certains viennent de décider d’uen sorte d’embryon de mouvement politique et sociétal. Plusieurs figures des « gilets jaunes » ont cosigné un communiqué de presse, samedi 22 juin, jetant les bases d’un « socle commun » pour le mouvement. L’objectif est de créer un « puissant organe de contestation collectif » pour peser dans le débat public, qui « ne pourra être ignoré et défendra les intérêts des citoyens et les biens communs à tous ». Le texte de trois pages est notamment signé par Jérôme Rodrigues, Maxime Nicolle, Priscillia Ludosky et Julien Pariente.

 

Rappelant les principales revendications des « gilets jaunes », ils promettent la création de leurs « propres organes de contrôle citoyens », leurs « propres médias », leurs « propres circuits d’approvisionnement en agroalimentaire » ou encore leurs « propres établissements d’épargne éthique». Le problème c’est que cette déclaration un peu tardive a à peine été reprise par les médias. Tellement le mouvement des gilets jaunes est devenu marginal. Historiquement il comptera comme mouvement social, mais politiquement il se révélera sans doute comme un exemple de suicide social collectif. Pas étonnant car la ligne politique anarcho-marxiste- populiste manque sérieusement de bases idéologues un peu élaborées ; c’est une chose de rouspéter –à juste titre-contre l’augmentation des taxes sur le carburant, c’est autre chose que de structurer un mouvement social durable et de le faire perdurer avec une stratégie responsable. Non seulement les gauchistes basistes ont tué la mobilisation mais en plus ils sont parvenus à retourner l’opinion contre eux en raion de leur irresponsabilité totale. On ne s’improvise pas responsable social en quelques semaines ! Il fauta souvent des années performer « durable » dans le monde associatif. Alors qu’en quelques minutes les médias montent (et démontent) un leader spontané  qui éclate sous les yeux des téléspectateurs. Dommage vraiment ce  véritable suicide collectif !

 

 

Le suicide du mouvement des gilets jaunes

Le suicide du mouvement des gilets jaunes

 

Environ  10 000 manifestants en France et un mouvement qui ne cesse de s’étioler. De toucher au  ridicule aussi. On est loin de la mobilisation initiale qui avait concerné plus de 300 000 d’un soutien très majoritaire de la part de la population. Aujourd’hui le mouvement ne rassemble plus que des marginaux gauchistes, anarchistes, casseurs et populistes. D’une certaine manière, le mouvement s’est suicidé lui-même. D’abord quand il a décidé de s’orienter vers des revendications d’ordre politique de type gauchiste et basiste. Ensuite quand le mouvement a fait preuve d’une grande tolérance vis-à-vis de l’intrusion de casseurs. Une intrusion par ailleurs favorisée par le pouvoir pour discréditer les gilets jaunes. La responsabilité des leaders auto proclamés est grande. Ils auraient voulu tuer mouvement qu’il ne s’y serait pas pris autrement. C’est d’ailleurs la méthode classique utilisée par certaines organisations syndicales pour tuer la mobilisation. En gros,  on durcit d’autant plus le mouvement que la mobilisation ne repose plus que sur des radicaux de moins en moins nombreux. Le mouvement des gilets jaunes a cependant permis de secouer le cocotier d’un pouvoir central surtout au service des grands intérêts financiers. Mais il se termine de manière lamentable.

 

Gilets jaunes : le suicide d’un mouvement

Gilets jaunes : le suicide d’un mouvement

 

Encore autour de 10 000 manifestants en France comme le week-end précédent. Bref un mouvement qui ne cesse de s’étioler. De toucher au  ridicule. On est loin de la mobilisation initiale qui avait concerné plus de 300 000 d’un soutien très majoritaire de la part de la population. Aujourd’hui le mouvement ne rassemble plus que des marginaux gauchistes, anarchistes, casseurs et populistes. D’une certaine manière, le mouvement s’est suicidé lui-même. D’abord quand il a décidé de s’orienter vers des revendications d’ordre politique de type gauchiste et basiste. Ensuite quand le mouvement a fait preuve d’une grande tolérance vis-à-vis de l’intrusion de casseurs. Une intrusion par ailleurs favorisée par le pouvoir pour discréditer les gilets jaunes. La responsabilité des leaders auto proclamés est grande. Ils auraient voulu tuer mouvement qu’il ne s’y serait pas pris autrement. C’est d’ailleurs la méthode classique utilisée par certaines organisations syndicales pour tuer la mobilisation. En gros,  on durcit d’autant plus le mouvement que la mobilisation ne repose plus que sur des radicaux de moins en moins nombreux. Le mouvement des gilets jaunes a cependant permis de secouer le cocotier d’un pouvoir central surtout au service des grands intérêts financiers. À noter cependant Un léger regain de mobilisation samedi, avec 10.300 manifestants dans toute la France, (au lieu de 9500 la semaine passée dont 1100 à Paris selon le ministère de l’Intérieur. La semaine dernière, ils étaient 9500 dans l’ensemble du territoire et 1500 dans la capitale.

Gilets jaunes: la manif de trop ?

Gilets jaunes: la manif de trop ?

 

Il se pourrait bien que la manifestation de ce samedi des gilets jaunes soit la protestation de trop. En effet avant le 1er mai, la tendance de la participation était déjà notoirement orientée à la baisse (entre 30 000 et 50 000). Grâce à la présence des syndicats,  le défilé du 1er mai a connu un regain de participation (entre 150 000 et 300 000 personnes). Il se pourrait bien que ce samedi on atteigne des chiffres parmi les plus bas simplement du fait de l’épuisement des troupes. Un phénomène bien connu dans tous les mouvements sociaux. En effet si la participation lors du 1er mai était conséquente, elle n’était toutefois pas exceptionnelle si l’on prend en compte la présence à la fois de gilets jaunes mais aussi de gilets rouges. Du coup cette fois, les gilets rouges devraient se faire rares et les rangs des gilets jaunes pourraient être particulièrement clairsemés. En cause évidemment un mouvement conduit de manière particulièrement anarchique, sans cohésion et sans coordination. Resteront comme dans tous les mouvements devenus minoritaires les plus radicaux. Ce qui aura pour effet d’effrayer un peu plus les manifestants pacifiques qui redoutent les affrontements avec la police. Notons qu’il y a aussi une certaine concurrence entre les différentes chapelles de gilets jaunes témoins des appels à manifester mais sans déclaration tandis que d’autres appellent dans le cadre de manifs déclarées mais dans des lieux différents. Bref ce mouvement est conduit de manière totalement irresponsable par des dirigeants autoproclamés de plus en plus radicaux qui conduisent les gilets jaunes dans le mur.

 

Gilets jaunes-Hôpital Salpêtrière ou l’hystérisation qui rend fou

Gilets jaunes-Hôpital Salpêtrière ou l’hystérisation qui rend fou

D’une manière générale l’hystérisation qui caractérise les positions des un et des autres vis-à-vis des gilets jaunes alimente les commentaires et les théories les plus déments. C’est encore vrai avec cette histoire d’attaque de l’hôpital de la Salpêtrière par des gilets jaunes. En fait d’attaque, Il s’agit de gilets jaunes qui à cause des gaz lacrymogènes se sont réfugiés dans l’immense emprise de plusieurs hectares de l’hôpital et qui voulaient se réfugier dans un bâtiment. Du coup le pouvoir mais aussi les Républicains ont complètement instrumentalisés cette affaire. Une vidéo atteste en effet qu’il ne s’agissait absolument pas d’une attaque de l’hôpital mais d’un mouvement de panique de manifestants. Pour preuve, trente-deux personnes qui avaient été placées en garde à vue après cette intrusion pour participation à un groupement en vue de commettre des dégradations ou des violences ont été remises en liberté jeudi en fin d’après-midi, a-t-on appris auprès du parquet de Paris. Le Premier ministre Edouard Philippe est tombé aussi dans le panneau de l’hystérisation en jugeant “inacceptables” ces événements qui se sont déroulés boulevard de l’Hôpital, dans le 13e arrondissement de Paris, où les défilés ont été marqués par de nouvelles violences.“Vouloir s’introduire dans un hôpital de cette façon n’est pas excusable”, a-t-il déclaré lors d’un déplacement à Angoulême (Charente), en louant le comportement du personnel hospitalier qui a permis selon lui d’empêcher le pire.“Si ce calme n’avait pas été au rendez-vous, les conséquences auraient pu être beaucoup plus graves”, a-t-il déclaré à la presse. Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a pour sa part évoqué une “attaque”. “Ici, à la Pitié-Salpêtrière, on a attaqué un hôpital. Et on a blessé un policier mobilisé pour le protéger”, a-t-il écrit dès mercredi sur Twitter. “Des infirmières ont dû préserver le service de réanimation. Nos forces de l’ordre sont immédiatement intervenues pour sauver le service de réanimation”, a ajouté le ministre devant la presse lors d’une visite à l’hôpital.

L’opportuniste Martin Hirsch, directeur général de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris, a porté plainte après l’intrusion, a estimé jeudi sur Franceinfo qu’on était “passé au bord d’une catastrophe”. “Il aurait pu se produire un drame dont je n’ose même pas imaginer les conséquences”, a-t-il dit.

Mais pour une partie de la classe politique, le gouvernement fait de la récupération en dramatisant un événement qui n’a pas eu de conséquences, l’intrusion étant en partie le fait de personnes qui voulaient échapper aux gaz lacrymogènes.

Le personnel soignant de l’hôpital a relativisé les faits lors d’une conférence de presse jeudi. Cette affaire montre moins la radicalisation sur le terrain que celle de propos irresponsables qui n’ont d’autre objet que d’entretenir les tensions et de discréditer les syndicats et légers jaunes.

1er mai, passage de témoin: des gilets jaunes…… aux gilets rouges

 

Pendant longtemps les gilets jaunes se sont beaucoup méfiés des organisations classiques notamment des syndicats. Il faut dire qu’au départ à peu près tous les syndicats ont regardé avec beaucoup de circonspection  l’émergence de ce mouvement. Force est de constater que la participation aux manifs des gilets jaunes ne cesse de se rétrécir comme peau de chagrin et que les gilets jaunes sont désormais satisfaits de voir venir des troupes syndicales. Ainsi lors de la 24e manif de samedi dernier, la participation des syndicats radicaux a permis de masquer un peu la désertion des troupes. Des gilets jaunes qui chaque semaine ne mobilisent  plus en France que 20 à 40 000 personnes, peut-être 50 000 soient très nettement en dessous des chiffres de participation à une manifestation syndicale nationale. L’essoufflement du mouvement s’explique pour plusieurs raisons ; la plus importante sans doute ; cest l’incapacité des leaders à structurer le mouvement et à le gérer de manière responsable. Les leaders autoproclamés aujourd’hui se conduisent comme les militants gauchistes classiques :: en radicalisant d’autant plus le mouvement que la participation diminue ; ce qui conduit inévitablement à l’épuisement total des troupes. Il faut ajouter aussi que les leaders sont porteurs d’idéologies très différentes et parfois très sulfureuses. Du coup, il n’est pas impossible que progressivement les gilets rouges des syndicats radicaux prennent le relais des gilets jaunes. Il y a des raisons à cela. Les syndicats radicaux n’ont pas apprécié que depuis des mois la rue soit occupée par un mouvement spontané qui d’une certaine manière à marginalisé l’action syndicale. Ces syndicats ont des motifs pour se remobiliser. En effet les réponses sociales de Macron lors de sa conférence de presse ne sont pas à la hauteur de leurs attentes qu’il s’agisse du pouvoir d’achat, du chômage, des retraites ou de la justice fiscale. On peut penser que sous la houlette de la CGT, les gilets rouges pratiqueront un peu moins la fuite en avant qui consiste à épuiser les troupes ;  qui d’une certaine manière contribue à rejoindre l’objectif du gouvernement qui joue la montre pour obtenir à la fois le discrédit des gilets jaunes et leur disparition. Reste que les syndicats radicaux comme la CGT, Force ouvrière, FSU ou encore Solidaire n’ont plus la capacité de mobilisation d’antan, ne serait-ce qu’en raison du fait que les syndicats réformistes sont maintenant majoritaires en France. Ces syndicats radicaux pourraient cependant prendre le relais des gilets jaunes même si eux aussi sont bien incapables de bloquer le pays. Mais ils sont suffisamment nombreux pour régulièrement pourrir le climat social et entretenir la crise politique dans laquelle Macron est englué.

1er mai : des gilets jaunes…… aux gilets rouges

1er mai : des gilets jaunes…… aux gilets rouges

 

Pendant longtemps les gilets jaunes se sont beaucoup méfiés des les organisations classiques notamment des syndicats. Il faut dire qu’au départ à peu près tous les syndicats ont regardé avec beaucoup de circonspection  l’émergence de ce mouvement. Force est de constater que la participation aux manifs des gilets jaunes ne cesse de se rétrécir comme peau de chagrin et que les gilets jaunes sont désormais satisfaits de voir venir des troupes syndicales. Ainsi lors de la 24e manif de samedi dernier, la participation des syndicats radicaux a permis de masquer un peu la désertion des troupes de gilets jaunes. Des gilets jaunes qui chaque semaine ne mobilisent  plus en France que 20 à 40 000 personnes, peut-être 50 000 soient très nettement en dessous des chiffres de participation à une manifestation syndicale nationale. L’essoufflement du mouvement des gilets jaunes s’explique pour plusieurs raisons, la plus importante sans doute ses l’incapacité des leaders à structurer le mouvement et à le gérer de manière responsable. Les leaders autoproclamés aujourd’hui se conduisent comme les militants gauchistes classiques ; à savoir, en radicalisant d’autant plus le mouvement que la participation diminue ce qui conduit inévitablement à l’épuisement total des troupes. Il faut ajouter aussi que les leaders sont porteurs d’idéologies très différentes et parfois très sulfureuses. Du coup, il n’est pas impossible que progressivement les gilets rouges des syndicats radicaux prennent le relais des gilets jaunes. Il y a des raisons à cela. Les syndicats radicaux n’ont pas apprécié que depuis des mois la rue soit occupée par un mouvement spontané qui d’une certaine manière à marginalisé l’action syndicale. Ces syndicats ont des motifs pour se remobiliser. En effet les réponses sociales de Macron lors de sa conférence de presse ne sont pas à la hauteur de leur attente qu’il s’agisse du pouvoir d’achat, du chômage, des retraites ou de la justice fiscale. On peut penser que sous la houlette de la CGT, les gilets rouges pratiqueront un peu moins la fuite en avant qui consiste à épuiser les troupes et qui d’une certaine manière contribue à rejoindre l’objectif du gouvernement qui joue la montre pour obtenir à la fois le discrédit des gilets jaunes et leur disparition. Reste que les syndicats radicaux comme la CGT, Force ouvrière, FSU ou encore Solidaire n’ont plus la capacité de mobilisation d’antan ne, serait-ce qu’en raison du fait que les syndicats réformistes sont maintenant majoritaires en France. Ces syndicats radicaux pourraient cependant prendre le relais des gilets jaunes même si eux aussi sont bien incapables de bloquer le pays. Mais ils sont suffisamment nombreux pour régulièrement pourrir le climat social et entretenir la crise politique dans laquelle Macron est englué.

 

1er mai : des gilets jaunes…… aux gilets rouges

1er mai : des gilets jaunes…… aux gilets rouges

 

Pendant longtemps les gilets jaunes se sont beaucoup méfiés des les organisations classiques notamment des syndicats. Il faut dire qu’au départ à peu près tous les syndicats ont regardé avec beaucoup de circonspection  l’émergence de ce mouvement. Force est de constater que la participation aux manifs des gilets jaunes ne cesse de se rétrécir comme peau de chagrin et que les gilets jaunes sont désormais satisfaits de voir venir des troupes syndicales. Ainsi lors de la 24e manif de samedi dernier, la participation des syndicats radicaux a permis de masquer un peu la désertion des troupes de gilets jaunes. Des gilets jaunes qui chaque semaine ne mobilisent  plus en France que 20 à 40 000 personnes, peut-être 50 000 soient très nettement en dessous des chiffres de participation à une manifestation syndicale nationale. L’essoufflement du mouvement des gilets jaunes s’explique pour plusieurs raisons, la plus importante sans doute ses l’incapacité des leaders à structurer le mouvement et à le gérer de manière responsable. Les leaders autoproclamés aujourd’hui se conduisent comme les militants gauchistes classiques ; à savoir, en radicalisant d’autant plus le mouvement que la participation diminue ce qui conduit inévitablement à l’épuisement total des troupes. Il faut ajouter aussi que les leaders sont porteurs d’idéologies très différentes et parfois très sulfureuses. Du coup, il n’est pas impossible que progressivement les gilets rouges des syndicats radicaux prennent le relais des gilets jaunes. Il y a des raisons à cela. Les syndicats radicaux n’ont pas apprécié que depuis des mois la rue soit occupée par un mouvement spontané qui d’une certaine manière à marginalisé l’action syndicale. Ces syndicats ont des motifs pour se remobiliser. En effet les réponses sociales de Macron lors de sa conférence de presse ne sont pas à la hauteur de leur attente qu’il s’agisse du pouvoir d’achat, du chômage, des retraites ou de la justice fiscale. On peut penser que sous la houlette de la CGT, les gilets rouges pratiqueront un peu moins la fuite en avant qui consiste à épuiser les troupes et qui d’une certaine manière contribue à rejoindre l’objectif du gouvernement qui joue la montre pour obtenir à la fois le discrédit des gilets jaunes et leur disparition. Reste que les syndicats radicaux comme la CGT, Force ouvrière, FSU ou encore Solidaire n’ont plus la capacité de mobilisation d’antan ne, serait-ce qu’en raison du fait que les syndicats réformistes sont maintenant majoritaires en France. Ces syndicats radicaux pourraient cependant prendre le relais des gilets jaunes même si eux aussi sont bien incapables de bloquer le pays. Mais ils sont suffisamment nombreux pour régulièrement pourrir le climat social et entretenir la crise politique dans laquelle Macron est englué.

 

 

« Gilets jaunes » : une manif peut en cacher une autre

« Gilets jaunes » : une manif peut en cacher une autre

 

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Indiscutablement, la participation à la manif des gilets jaunes a diminué pour le 24e  épisode. Autour de 25 000 pour le ministère de l’intérieur et trois fois plus pour les gilets jaunes qui admettent eux-mêmes la baisse. Il y a effectivement depuis des semaines un réel phénomène d’épuisement lié essentiellement aux modes de gestion de ce mouvement social qui a eu tendance à trop se politiser  au détriment des objectifs sociaux. Ajoutons à cela les contradictions entre les leaders auto proclamés. Pour autant, faut-il en conclure que le mouvement des gilets jaunes est terminé ? Sans doute pas car le mécontentement social demeure et le rejet de la politique du pouvoir est toujours aussi important ; à savoir autour de 70 %. Il pourrait bien connaître un réveil lors du 1er mai où il y aura une convergence entre les gilets jaunes et les syndicats qui vont appeler à la manifestation traditionnelle. On peut craindre aussi que les Black blocs profitent du regain de mobilisation pour semer le trouble et finalement aussi la confusion entre les objectifs politiques et des objectifs sociaux. Officiellement lors de cette 24e journée des organisations de la CGT se sont jointes aux manifestations des gilets jaunes. En fait ils n’ont fait que compenser quantitativement les troupes qui manquaient aux gilets jaunes. Dernières éléments, la manifestation de ce samedi n’était peut-être pas très opportune. Il faut en effet laisser le temps à l’opinion publique de digérer les annonces de Macron même si d’ores et déjà 65 % ont été déçus par la prestation du président de la république. La mobilisation va reprendre le 1er mai mais reste à savoir ce que va devenir ce mouvement des gilets jaunes dont les chiffres de mobilisation deviennent relativement marginaux.

23e manif des « Gilets jaunes »

23e manif des « Gilets jaunes »

D’après le ministère de l’intérieur la participation à la 23e journée des gilets jaunes serait en recul. Et d’avancer notamment des chiffres de manifestants à 14 heures, des chiffres qui n’ont évidemment aucune signification  Près de 9.600 manifestants ont été recensés sur le territoire par le ministère de l’Intérieur à 14h00, dont 6.700 personnes à Paris. La semaine dernière, 7.500 personnes avaient été comptabilisées à la même heure, dont 1.300 à Paris. Pourtant globalement, il irait une baisse du nombre de manifestants en fin de journée. Ce qui est certain, c’est qu’on constate un certain tassement depuis quelques semaines mais il est bien difficile de savoir si les manifestants étaient au nombre de 30 000 ou de 50 000. Des participants qui visiblement se radicalisent. Un phénomène bien connu dans les mouvements sociaux quand la participation se tasse. Des incidents ont été observés à Paris et dans d’autres villes de province de province  Des barricades et des poubelles ont été incendiées lors du passage de l’un des deux cortèges autorisés dans la capitale. Des motos ont également été incendiées dans le boulevard Richard-Lenoir dans le 11e arrondissement et des vitrines vandalisées sur la place de la République. A Toulouse, les forces de l’ordre ont tiré les premières grenades lacrymogènes vers 14h30 dans la rue de Metz, non loin de la préfecture, scindant le cortège qui s’est ensuite reconstitué dans la rue d’Alsace-Lorraine. Le défilé, qui compte 3.500 personnes selon la police, à repris dans le calme. Des centaines de motards avaient ouvert la marche, avec une grande banderole portant l’inscription “Macron démission”. Un cortège de 1.500 à 2.000 manifestants, selon les estimations de Reuters, défilaient à Bordeaux en début d’après-midi depuis la place de la Bourse et en direction de la gare Saint-Jean. Quelque jets de gaz lacrymogène ont été lancés pour empêcher certains “Gilets jaunes” de s’introduire dans le centre, interdit à la manifestation. “Les Gilets Jaunes attendaient des réponses que l’incendie de Notre-Dame de Paris a soudainement éteintes. Pourtant, les ‘fuites’ du discours présidentiel laissent à penser que nous n’allons toujours pas être entendus”, peut-on lire sur la page Facebook annonçant “l’Acte

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