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Des gilets jaunes aux gilets rouges ?

Des gilets jaunes aux gilets rouges ?

 

Il n’est pas surprenant que le mouvement de grève s’essouffle sérieusement  après 40 jours mais le climat social pourrait bien être détérioré pendant encore des semaines et des mois. Les gilets rouges pourraient prendre la suite des gilets jaunes et installer à nouveau la chienlit dans le pays. Le gouvernement aurait  voulu mettre le pays à feu et à sang qu’  il ne s’y serait pas pris autrement. On se souvient que peu après le déclenchement du mouvement des gilets jaunes,  la CFDT, premier syndicat de France, avait souhaité que soit engagée une médiation sur la problématique sociale en jeu. Macron et le gouvernement n’ont jamais répondu favorablement à cette demande. Conséquence : le conflit s’est enlisé et puis a été  récupéré par les gauchistes qui ont trouvé là des occasions assez exceptionnelles s’exprimer  leur radicalité. En plus avec la présence de casseurs bénéficiant de la couverture bienveillante des chaînes télé d’information. Politiquement, le mouvement des gilets jaunes a porté  un coup terrible à la crédibilité de Macron voire même à sa compétence à affronter des situations dangereuses. Pour la réforme des retraites, le  gouvernement a renouvelé ses erreurs en marginalisant l’intermédiation des syndicats. D’une certaine façon le gouvernement a  démoli  tout le travail de concertation de Delevoye. Le pire, c’est que face à une  nouvelle fronde sociale, Macron est en train  renoncer pour l’essentiel au principe d’universalité de la retraite avec les nombreuses exemptions et période de transition. Le retrait de l’âge  pivot à 64 ans n’a pas été effectué  de gaieté de cœur par le psychorigide Édouard Philippe qui veut faire de cette mesure son totem politique dans la perspective de 2027 voire même de 2022 si macro continue de s’écrouler dans les sondages. D’une certaine façon, Macron est le président du désordre social. À peine avait-il été élu qu’il s’enfonçait dans la sulfureuse affaire Benalla avant de plonger dans une gestion calamiteuse des gilets jaunes et maintenant de s’enfoncer à nouveau dans le désordre social lié à la réforme des retraites. L’orgueil, l’incompétence,  le mépris des organisations intermédiaires ont favorisé la crise sur les retraites. Un entêtement d’autant plus ridicule que le principe d’universalité est maintenant fortement atteint et que l’efficacité paraît douteuse sur le plan financier en raison des grandes incertitudes qui concernent les paramètres forcément soumis à la conjoncture ( croissance, rappeurs actifs retraités, niveau des pensions, inflation etc.). Bref la démonstration d’une grande incompétence politique.

 

Gilets jaunes: prison ferme ou la justice aux ordres

Gilets jaunes: prison ferme ou la justice aux ordres

 

 

Il est clair qu’on ne peut que condamner les actes de violence de gilets jaunes. Mais l a justice a fait preuve d’une grande célérité pour condamner une vingtaine de prévenus à Narbonne suite à des dégradations au péage de Narbonne Sud. Des sanctions de prison ferme allant qu’à cinq ans prises par le tribunal. Cela un an après les faits. Quand certaines affaires politiques ou financières traînent souvent  des années et même des dizaines d’années pour des dommages financièrement autrement plus importants. Il fallait évidemment punir ces les actes irresponsables de gilets jaunes mais la justice gagnerait à être plus équilibrée. Nombre de dossiers qui portent sur des détournements de fonds, des abus de biens sociaux, des retours financiers illicites notamment en provenance de l’étranger ne sont pas traités avec la même diligence ou  sont même enterrés. Les procédures en cause traînent tellement qu’elle s’éteignent d’elles-mêmes quand les responsable objet d’enquêtes décèdent. D’autres finissent en eau de boudin quand l’accusé est dispensé de peine de prison au bénéfice de l’âge ou de sa santé présumée. Le fameux concept de justice indépendante est évidemment illusoire. La justice vise essentiellement les pauvres pour assurer la régulation de leur révolte. Pour Narbonne , les faits remontent à la nuit du 1er au 2 décembre 2018.

Environ 200 personnes, , avaient participé à un rassemblement des “Gilets jaunes” à la barrière de péage de Narbonne Sud, qui avait alors été incendiée. Les locaux du peloton autoroutier de la gendarmerie et ceux de la société Vinci avaient été également incendiés et pillés. Vinci autoroutes avait chiffré les dégâts à environ dix millions d’euros. L’un des prévenus, présenté comme l’un des meneurs, a écopé de la peine la plus lourde, soit cinq ans de prison, pour avoir conduit un chariot élévateur afin de précipiter un véhicule en feu sur le péage.

Les sanctions sont lourdes même si les actes sont inqualifiables. Le résultat aussi de l’irresponsabilité des dirigeants autoproclamés des gilets jaunes cocktail de populisme, de poujadisme sur fond de colère justifiée par un sentiment d’abandon social et géographique.

Bilan politique de Macron depuis deux ans : Benalla, gilets jaunes, grève des retraites

Bilan politique de Macron depuis deux ans : Benalla, gilets jaunes, grève des retraites

 

 

Quand on fait l’analyse de l’action de Macron, force est de constater qu’il n’a cessé d’ajouter des bavures aux bavures. Chaque année a apporté son lot d’agitations, de scandales et de révoltes. Tout a très vite commencé puisque quelques mois seulement après son élection, Macron s’est complètement embourbé dans l’affaire Benalla qui témoignait des approximations du pouvoir et des tolérances dont certains familiers pouvaient bénéficier. De ce point de vue,  la protection dont a bénéficié Benalla demeure toujours suspecte. Ensuite l’année suivante, la France a connu l’une des plus grandes mobilisations de terrain avec les gilets jaunes. Une sorte de révolte populiste aux revendications assez contradictoires mais qui témoignait du ras-le-bol du centralisme, de l’abandon de nombre de territoires et des injustices sociales. La France a été la risée de nombre de commentateurs internationaux.

Là aussi ,Macron a manqué d’envergure, il s’est enfoncé dans la crise en refusant d’organiser une médiation avec les corps intermédiaires. Une attitude monarchique autant que théocratique qu’il a répété pour  la réforme des retraites qui aboutit un triste bilan dans la mesure où cela risque de paralyser le pays pendant des semaines voire des mois. En effet, pourquoi tant de précipitation, pourquoi tant d’impréparation pour une réforme qui n’entrera vraiment en fonction que lorsque Macron ne sera plus président de la république ( y compris s’il est réélu en 2022 ). Une réforme qui n’aura des effets significatifs que dans des  dizaine d’années  compte tenu des incertitudes économiques et des mutations de tous ordres.

Le bilan de Macron et assez maigre pour ne pas dire davantage. il n’est plus soutenu que par environ 30 % de l’opinion et 70 % condamnent sa politique dans le champ socio économique. Même bilan à l’international où Macron s’est cru un peu trop vite le nouveau leader du monde. Il a vite déchanté car son arrogance et sa méconnaissance l’on fait tomber de son piédestal. Aujourd’hui les relations dans jamais été détestable aussi bien avec les États-Unis, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, l’ Italie, les pays de l’Est et bien d’autres. Comme les Français , nombre de pays  supportent plus la suffisance et l’arrogance de ce  monarque républicain qui a tendance à se prendre pour Napoléon. Témoin lors de  son investiture: cette  de cérémonie grandiose et ridicule au Louvres. Macron a confondu le mandat de président avec celui de monarque républicain.

Bilan Macron depuis deux ans : Benalla, gilets jaunes, grève des retraites

Bilan Macron depuis deux ans : Benalla, gilets jaunes, grève des retraites

 

 

Quand on fait l’analyse de l’action de Macron, force est de constater qu’il n’a cessé d’ajouter des bavures aux bavures. Chaque année a apporté son lot d’agitations, de scandales et de révoltes. Tout a très vite commencé puisque quelques mois seulement après son élection, Macron s’est complètement embourbé dans l’affaire Benalla qui témoignait des approximations du pouvoir et des tolérances dont certains familiers pouvaient bénéficier. De ce point de vue,  la protection dont a bénéficié Benalla demeure suspecte. Ensuite l’année suivante, la France a connu l’une des plus grandes mobilisations de terrain avec les gilets jaunes. Une sorte de révolte populiste aux revendications assez contradictoires mais qui témoignait du ras-le-bol du centralisme, de l’abandon de nombre de territoires et des injustices sociales. La France a été la risée de nombre de commentateurs internationaux. Là aussi ,Macron a manqué d’envergure, il s’est enfoncé dans la crise en refusant d’organiser une médiation avec les corps intermédiaires. Une attitude monarchique autant que théocratique qu’il a répété pour  la réforme des retraites qui aboutit un triste bilan dans la mesure où cela risque de paralyser le pays pendant des semaines voire des mois. En effet, pourquoi tant de précipitation, pourquoi tant d’impréparation pour une réforme qui n’entrera vraiment en fonction que lorsque Macron ne sera plus président de la république ( y compris s’il est réélu en 2022 ). Une réforme qui n’aura des effets significatifs que dans des  dizaine d’années  compte tenu des incertitudes économiques et des mutations de tous ordres. Le bilan de Macron et assez maigre pour ne pas dire davantage. il n’est plus soutenu que par environ 30 % de l’opinion et 70 % condamnent sa politique dans le champ socio économique. Même bilan à l’international où Macron s’est cru un peu trop vite le nouveau leader du monde. Il a vite déchanté car son arrogance et sa méconnaissance l’on fait tomber de son piédestal. Aujourd’hui les relations dans jamais été détestable aussi bien avec les États-Unis, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, l’ Italie, les pays de l’Est et bien d’autres. Comme les Français , nombre de pays  supportent plus la suffisance et l’arrogance de ce  monarque républicain qui a tendance à se prendre pour Napoléon. Témoin lors de  son investiture: cette  de cérémonie grandiose et ridicule au Louvres. Macon a confondu le mandat de président avec celui de monarque républicain.

Des gilets jaunes aux gilets rouges ?

Des gilets jaunes aux gilets rouges ?

 

Le gouvernement voudrait mettre le pays à feu et à sang qu’  il ne s’y prendrait pas autrement. On se souvient que peu après le déclenchement du mouvement des gilets jaunes,  la CFDT, premier syndicat de France, avait souhaité que soit engagée une médiation sur la problématique sociale en jeu. Macron et le gouvernement n’ont jamais répondu favorablement à cette demande. Conséquence : le conflit s’est enlisé et puis a été  récupéré par les gauchistes qui ont trouvé là des occasions assez exceptionnelles s’exprimer  leur radicalité. En plus avec la présence de casseurs bénéficiant de la couverture bienveillante des chaînes télé d’information. Politiquement, le mouvement des gilets jaunes a porté  un coup terrible à la crédibilité de Macron voire même à sa compétence à affronter des situations dangereuses. Pour la réforme des retraites, il semble bien que gouvernement renouvelle ses erreurs en marginalisant l’intermédiation des syndicats. D’une certaine façon le gouvernement démolit tout le travail de concertation de Delevoye fait  avant d’entrer au gouvernement. Le pire, c’est que face à une éventuelle nouvelle fronde sociale, Macron pourrait bien être tenté de renoncer pour l’essentiel au principe d’universalité de la retraite. Il tirerait alors une balle dans le dos des syndicat réformistes mais aussi dans le dos de Delevoye. Macron a en effet clairement évoqué la possibilité d’adopter la fameuse clause dite du grand-père, c’est-à-dire la disposition qui prévoit que la réforme ne serait viable qu’aux nouveaux entrants. En clair, en  reporterait la réforme de 2025 à 2070 ! Le front syndical contre la réforme des retraites s’est étoffé jeudi avec la décision de la CFDT-Cheminots, de plusieurs syndicats d’EDF et de la CFE-CGC d’appeler à la grève le 5 décembre, un écueil de plus pour l’exécutif qui veut parer à tous les scénarios face à cette nouvelle inconnue sociale après les “Gilets jaunes”. Du coup, on pourrait bien avoir apparaître un mouvement de type gilets rouges et prolongeant d’ une certaine manière celui des gilets jaunes.

 

Gilets jaunes: le grand gâchis social et démocratique

Gilets jaunes: le grand gâchis social et démocratique

 

Rarement la France aura connu une protestation d’une telle ampleur notamment quant à sa durée mais rarement un mouvement se sera terminé dans une telle confusion au point qu’on peut parler de gâchis social et surtout démocratique. De ce point de vue, le refus des pouvoirs publics d’envisager une médiation sociale tout autant que l’aversion des gilets jaunes à désigner une représentation officielle auront contribué à faire durer la chienlit. Le mouvement des gilets jaunes restera forcément dans l’histoire compte tenu de l’ampleur et de sa durée. À l’échelle du temps cependant, il se réduira à une sorte de jacquerie qui s’est auto détruite elle-même. La responsabilité en incombe sans doute à des leaders gauchistes, anarchistes et populistes incapables de structurer  un mouvement national et donc aussi de surmonter les contradictions des revendications qui ont glissé sur le terrain politique. Des contradictions idéologiques de  leaders transformés du jour au lendemain en dirigeant d’un grand mouvement national et qui derrière leur radicalité tenaient des propos du café du commerce. Des leaders autoproclamés qui ont rapidement montré leurs limites, leurs connaissances et leurs compétences sociales. De leur côté, les pouvoirs publics n’ont rien fait à temps pour tenir compte à temps  des mécontentements incontestables. Au contraire, ils ont refusé en permanence la médiation par les corps intermédiaires et ne s’en sont tirés car que par la pirouette du grand débat dont on serait bien en peine de tirer des conclusions puisque la synthèse n’a même jamais été réalisée. La décomposition du mouvement  a grandement été facilitée par l’intrusion de casseurs qui ont répandu la peur chez les manifestants comme dans l’opinion publique. Cela a abouti à un grand gâchis et la plupart des participants de départ se sont retirés de l’action. Pour l’anniversaire moins de 30 000 personnes ont été  mobilisés et la scène a surtout été occupé par  de jeunes casseurs qui ont porté sans doute le coup définitif et fatal aux gilets jaunes.   Même si le mouvement des gilets jaunes est pratiquement mort, le mécontentement demeure y compris avec ses contradictions et les pouvoirs publics n’ont pas manifesté de réelle volonté d’ouvrir le dialogue  sur les grands enjeux du moment. Le moment est peut-être venu d’organiser ce Grenelle social car le mécontentement pourrait se réveiller sous d’autres formes plus ou moins contrôlables.

 

Gilets jaunes: le grand gâchis

Gilets jaunes: le grand gâchis

 

Le mouvement des gilets jaunes restera forcément dans l’histoire compte tenu de l’ampleur de son début de sa durée. À l’échelle du temps cependant, il se réduira à une sorte de jacquerie qui s’est auto détruite elle-même. La responsabilité en incombe sans doute à des leaders gauchistes, anarchistes et populistes incapables de structurer  un mouvement national et donc aussi de surmonter les contradictions des revendications qui ont glissé sur le terrain politique. Des contradictions idéologiques de  leaders transformés du jour au lendemain en dirigeant d’un grand mouvement national et qui derrière leur radicalité tenaient des propos du café du commerce. Des leaders autoproclamés qui ont rapidement montré leurs limites, leurs connaissances et leurs compétences sociales. De leur côté, les pouvoirs publics n’ont rien fait à temps pour tenir compte à temps  des mécontentements incontestables. Au contraire, ils ont refusé en permanence la médiation par les corps intermédiaires et ne s’en sont tirés car que par la pirouette du grand débat dont on serait bien en peine de tirer des conclusions puisque la synthèse n’a même jamais été réalisée. La décomposition du mouvement  a grandement été facilitée par l’intrusion de casseurs qui ont répandu la peur chez les manifestants comme dans l’opinion publique. Cela a abouti à un grand gâchis et la plupart des participants de départ se sont retirés de l’action. Pour l’anniversaire moins de 30 000 personnes ont été  mobilisés et la scène a surtout été occupé par  de jeunes casseurs qui ont porté sans doute le coup définitif et fatal aux gilets jaunes.   Même si le mouvement des gilets jaunes est pratiquement mort, le mécontentement demeure y compris avec ses contradictions et les pouvoirs publics n’ont pas manifesté de réelle volonté d’ouvrir le dialogue  sur les grands enjeux du moment.

L’action des gilets jaunes victime de ses leaders

L’action  des gilets jaunes victime de ses leaders

 

 

Dernier sursaut d’un mouvement qui se meurt ce week-end ; sans doute aussi dernières violences.   Le soutien aux manifs des gilets jaunes a basculé en raison des dérives de certains leaders : Dérives extrémistes, dérives politiques et dérives personnelles sans parler des violences qui ternissent le mouvement. Certes, les gilets jaunes  bénéficient encore d’un certain soutien mais une  majorité condamne les manifestations.  Les  principaux leaders radicaux des gilets jaunes ont  tué le mouvement.  Finalement, certains leaders autoproclamés n’ont pu résister au parfum médiatique très éphémère qui peut donner l’impression à un individu d’atteindre la notoriété éternelle et de prétendre au rôle de leader majeur dans la société. Malheureusement, ils sont tombés dans le piège du système qu’ils dénoncent eux-mêmes, celui de la personnalisation, de la médiatisation et du star-system. Ils ont d’abord largement dénaturé la nature et l’objet du mouvement fondé sur une revendication de justice sociale et de justice fiscale. Cela pour y substituer des revendications plus politiques notamment l’illusoire référendum d’initiative citoyenne qui se substituerait au fonctionnement démocratique actuel. Certes un fonctionnement très critiquable mais qui appelle des transformations autrement plus élaborées que le seul recours à un référendum. Les  leaders autoproclamés ont certes encore des soutiens  mais ce sont essentiellement les plus radicaux. Plus la mobilisation s’affaiblit et plus le mouvement se radicalise, ce  qui du coup décourage les plus modérés. Tout cela se termine en général par des actions  qui ne reposent plus que sur les plus extrémistes. Un phénomène bien connu dans le mouvement social : plus l’action devient minoritaire et plus on propose des formes d’action dure et cela jusqu’à l’extinction des forces. Bref, le contraire d’une gestion responsable d’une action collective. En plus du caractère extrémiste et d’une  idéologie sulfureuse anarcho , gauchiste et populiste,  il faut noter  leur grande insuffisance en matière de connaissances économiques, sociales  , voire sociétales. Tout cela débouchant  sur des expressions particulièrement confuses et contradictoires. Bref, le costume de leader politique est un peu grand pour eux. Il est surtout trop neuf; On ne s’improvise leader national quand il faut ailleurs de l’ordre de 10 ans pour former un responsable compétent ailleurs. ( on objectera que Macron lui-même et se députés se sont dispensés d’apprentissage politique, ceci expliquant aussi cela!). Aujourd’hui, l’opinion publique n’approuve plus les manifestations répétées chaque week-end non seulement en raison des violences mais aussi du manque total de perspective de ce mouvement conduit de manière totalement anarchique et irresponsable. Finalement la très grande majorité des gilets jaunes avait bien raison de se méfier de tous les leaders autoproclamés et de leur dérive. Le mouvement des gilets jaunes méritait mieux.

Le mouvement des gilets jaunes victime de ses leaders

Le mouvement des gilets jaunes victime de ses leaders

 

 

Dernier sursaut d’un mouvement qui se meurt ce week-end ; sans doute aussi dernières violences. pour  Le soutien aux manifs des gilets jaunes a basculé en raison des dérives de certains leaders : Dérives extrémistes, dérives politiques et dérives personnelles sans parler des violences qui ternissent le mouvement. Certes les gilets jaunes  bénéficient encore d’un certain soutien mais une  majorité condamne les manifestations.  Les  principaux leaders radicaux des gilets ont  tué le mouvement.  Finalement, certains leaders autoproclamés n’ont pu résister au parfum médiatique très éphémère qui peut donner l’impression à un individu d’atteindre la notoriété éternelle et de prétendre au rôle de leader majeur dans la société. Malheureusement, ils sont tombés dans le piège du système qu’ils dénoncent eux-mêmes, celui de la personnalisation, de la médiatisation et du star-system. Ils ont d’abord largement dénaturé la nature et l’objet du mouvement fondé sur une revendication de justice sociale et de justice fiscale. Cela pour y substituer des revendications plus politiques notamment l’illusoire référendum d’initiative citoyenne qui se substituerait au fonctionnement démocratique actuel. Certes un fonctionnement très critiquable mais qui appelle des transformations autrement plus élaborées que le seul recours à un référendum. Les  leaders autoproclamés ont certes encore des soutiens  mais ce sont essentiellement les plus radicaux. Plus la mobilisation s’affaiblit et plus le mouvement se radicalise, ce  qui du coup décourage les plus modérés. Tout cela se termine en général par des actions  qui ne reposent plus que sur les plus extrémistes. Un phénomène bien connu dans le mouvement social : plus l’action devient minoritaire et plus on propose des formes d’action dure et cela jusqu’à l’extinction des forces. Bref le contraire d’une gestion responsable d’une action collective. En plus du caractère extrémiste et d’une  idéologie sulfureuse anarcho , gauchiste et populiste,  il faut noter  leur grande insuffisance en matière de connaissances économiques sociales voir sociétales des responsables. Leur expression est particulièrement confuse et contradictoire. Bref, le costume de leader politique est un peu grand pour eux. Aujourd’hui l’opinion publique n’approuve plus les manifestations répétées chaque week-end non seulement en raison des violences mais aussi du manque total de perspective de ce mouvement conduit de manière totalement anarchique et irresponsable. Finalement la très grande majorité des gilets jaunes avait bien raison de se méfier de tous les leaders autoproclamés et de leur dérive. Le mouvement des gilets jaunes méritait mieux.

 

Sondage Gilets jaunes: 63% contre une mobilisation

Sondage Gilets jaunes: 63% contre une mobilisation

Les dérives des gilets jaunes et de leurs leaders ont grandement affecté la crédibilité du mouvement qui au début bénéficiait d’un soutien de 50% de l’opinion pour aujourd’hui n’avoir que 22% de personnes favorables. Pire, Plus de 7 Français sur 10 estiment que la mobilisation n’a pas permis de faire avancer les choses dans le bon sens concernant le pouvoir d’achat (73%) ni de faire mieux comprendre à Emmanuel Macron les réalités de la vie quotidienne (71%). Ainsi, 63% des personnes interrogées ne souhaitent pas un regain de la mobilisation des gilets jaunes, contre 27% qui se disent favorables à une reprise et une amplification de la contestation. Chez les actifs, le souhait de regain du mouvement atteint 42%, contre 28% chez les retraités et 62% chez les ouvriers.

D’un point de vue politique, l’électorat de Marine Le Pen et celui de Jean-Luc Mélenchon sont ceux qui souhaitent le plus largement une reprise et une amplification du mouvement (55% et 53%). A l’inverse, 88% des électeurs d’Emmanuel Macron s’y opposent. Pour 64% des sondés, la mobilisation des gilets jaunes a notamment permis de créer du lien social entre les personnes engagées. Environ un Français sur deux estime qu’elle a également offert aux citoyens l’occasion de débattre sur les politiques publiques (56%) et de s’intéresser au rôle et au fonctionnement de l’Etat (47%). De quoi pousser plus d’un Français sur 2 à porter un regard positif sur les gilets jaunes.

Ils sont ainsi 22% à exprimer leur soutien et 33% leur sympathie à l’égard du mouvement, tandis que 16% s’y opposent et 13% affirment y être hostile. Sur le long terme, le jugement positif mesuré aujourd’hui est globalement inférieur à celui du début de la contestation (40-50% de soutien et 25-30% de sympathie), mais relativement stable depuis mars/avril. A l’approche de l’anniversaire du mouvement et dans un contexte où les mobilisations sociales se multiplient, le niveau de sympathie a même tendance à progresser sensiblement : +7 points par rapport à la semaine dernière, et +12 au total par rapport à début octobre.

Ce sont les électeurs de Jean-Luc Mélenchon (72%), ceux de Marine Le Pen (72%) et les abstentionnistes (62%) qui portent le plus largement un regard positif sur la mobilisation des gilets jaunes. Les catégories populaires sont 69% à réserver un accueil positif au mouvement, contre 52% parmi les classes moyennes et 41% des cadres. Une adhésion qui culmine à 66% auprès des personnes étant obligées de se restreindre pour boucler leurs fins de mois, et à 60% dans les zones rurales et les agglomérations de moins de 100.000 habitants.

Elabe/BFMTV – Sondage Elabe pour BFMTV publié le 13 novembre 2019

Etude Elabe réalisée pour BFMTV auprès d’un échantillon de 1004 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes: sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération. Interrogation par Internet les 12 et 13 novembre 2019. 

Les «gilets jaunes» : la trahison des leaders

«Gilets jaunes» : la trahison des leaders

Indiscutablement le mouvement  des gilets  jaunes aura traduit au début un mécontentement social largement partagé dans l’opinion. Mais dérive en dérive, le mouvement s’est complètement discrédité. La responsabilité en revient à des leaders complètement incompétents pour mener une lutte sociale d’une telle ampleur. D’une certaine manière, ces leaders par leurs contradictions et leur entêtement ont trahi l’esprit même des gilets  jaunes. Pour preuve, ce sont les mêmes qui ont condamné tout contact avec les pouvoirs publics qui quémande une audience improbable auprès de Macron. L’objectif de départ était de virer Macron de l’Elysée et on finit avec une piteuse demande d’audience qui sera refusée.  En dépit de l’écroulement de la participation, les gilets jaunes continuent d’épuiser les quelques forces qui leur restent. Cette gestion du mouvement est assez pathétique puisqu’on est passé d’une participation de plusieurs centaines de milliers de manifestants à quelques milliers au point qu’il n’y a même pas une ligne dans la plupart des médias pour rendre compte de manifestations de plus en plus anecdotiques.

En cause, évidemment l’incapacité totale à structurer le mouvement par des leaders gauchistes et populistes complètement irresponsables. Une évolution bien connue dans les mouvements sociaux traditionnels. Plus la participation diminue et plus les mots d’ordre gauchistes durcissent  l’action jusqu’à l’épuisement total. On voudrait discréditer l’action qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Il est à craindre cependant que les leaders gauchistes s’enferment un peu plus chaque samedi dans leur entêtement mortifère et le mouvement des gilets jaunes finira  avec quelques dizaines  de protestataires. D’une certaine manière,  l’étiolement de la participation rend service au pouvoir qui peut d’autant mieux critiquer un mouvement qui au départ avait un certain   sens mais qui de dérive en dérive a perdu toute notion d’objectif et de stratégie. Pour parler clair, on est passé de la contestation sociale à la protestation politique sans la moindre perspective d’aboutir. L’objectif annoncé des «gilets jaunes» de la rentrée : obtenir «un septembre noir» traduit bien le ridicule et l’inconséquence des leaders gauchistes. En fait on connait surtout un automne complètement transparent chez les Gilets jaunes.

 

 

Les Gilets jaunes mendient un rendez-vous chez Macron !

Les Gilets jaunes  mendient un  rendez-vous chez  Macron !

 

 

Au nom de principes anarcho-populistes , les gilets jaunes avaient jusque là toujours refusé  de se structurer et de désigner des responsables pour les représenter. Quand des responsables auto- désignées ont tenté de représenter le mouvement, ils ont aussitôt été dénoncés pour avoir trahi l’esprit des gilets jaunes. Curieusement, c’est au moment où  les gilets jaunes ne pèsent  pratiquement plus rien que les figures historiques de la protestation demandent maintenant à être reçues par le président de la république. Une curieuse conception de la conduite des luttes sociales plus  proches de l’action politique que du caractère social. On pourra dire que les gilets jaunes ont massacré eux-mêmes leur propre mouvement, il y a peu d’exemples de protestation sociale qui est ait été  conduite avec autant d’irresponsabilité. Ils ne sont plus guère que quelques centaines à se rassembler chaque samedi et leurs manifestations fait maintenant rarement deux lignes dans les médias. Finalement devant l’échec patent du mouvement, certains leaders se raccrochent désormais au mouvement sociaux animés par les syndicats. Des syndicats qu’ils ont complètement snobés quand la mobilisation était au zénith, des syndicats qui ont même été hués. L’objectif de cette demande de rendez-vous à Macron vise sans doute à tenter de redonner un peu de dynamisme un à mouvement pratiquement mort. Cela démontre qu’à l’ évidence on ne s’improvise pas soudainement leader national d’un mouvement social. Le cocktail–anarchiste–populiste aura explosé sous le poids de ses contradictions. Pour en sortir,  quatre figures du mouvement des Gilets jaunes ont demandé un rendez-vous à Emmanuel Macron pour évoquer les “violences policières” et lui soumettre des revendications des protestataires non satisfaites, selon eux.

“Depuis bientôt un an, au sein du mouvement des Gilets jaunes, nous sommes en lutte contre les inégalités sociales et fiscales, contre toute forme de discrimination et pour une transition écologique socialement juste”, écrivent les auteurs dans cette lettre ouverte notamment signée par Priscillia Ludosky et Jérôme Rodrigues. Ils demandent à rencontrer le président avant le 16 novembre, veille du premier anniversaire du mouvement des Gilets jaunes entamé le 17 novembre 2018.

Des manifestations, organisées via les réseaux sociaux, sont prévues dans toute la France pour marquer ce moment, que certains considèrent comme une étape vers la journée de grève contre la réforme des retraites prévue le 5 décembre à l’appel de plusieurs syndicats. Dans leur lettre à Emmanuel Macron, les auteurs évoquent “les multiples dérives en matière de maintien de l’ordre et d’application des lois”, et disent vouloir remettre en mains propres au président une plate-forme de 59 propositions ayant reçu selon eux un million de votes en 33 jours.

Cependant il n’est pas certain que le pouvoir en place mais aussi les organisations traditionnelles comme les partis politiques ou les syndicats aient très envie de remettre en selle un mouvement qui certes était porteur au début d’un mécontentement réel en particulier dans les zones périphériques et rurales mais qui progressivement a complètement dérivé en se montrant incapable de la moindre structuration et tout aussi incapable d’assurer la sécurité des manifestations.

Gilets jaunes: avec un an de retard demande de rendez-vous à Macron !

 Gilets jaunes: avec un an de retard demande de rendez-vous à Macron !

 

 

Au nom de principes anarcho-populistes , les gilets jaunes avaient jusque là toujours refusé  de se structurer et de désigner des responsables pour les représenter. Quand des responsables autos désignées ont tenté de représenter le mouvement, ils ont aussitôt été dénoncés pour avoir trahi l’esprit des gilets jaunes. Curieusement, c’est au moment les gilets jaunes ne pèsent  pratiquement plus rien que les figures historiques de la protestation demandent maintenant à être reçues par le président de la république. Une curieuse conception de la conduite des luttes sociales plus  proches de l’action politique que du caractère social. On pourra dire que les gilets jaunes ont massacré le même leur propre mouvement, il y a peu d’exemples de protestation sociale qui est ait été  conduite avec autant d’irresponsabilité. Ils ne sont plus guère que quelques centaines à se rassembler chaque samedi et leurs manifestations fait maintenant rarement deux lignes dans les médias. Finalement devant l’échec patent du mouvement, certains leaders se raccrochent désormais au mouvement sociaux animés par les syndicats. Des syndicats qu’ils ont complètement snobés quand la mobilisation était au zénith, des syndicats qui ont même été hués. L’objectif de cette demande de rendez-vous à Macron vise sans doute à tenter de redonner un peu de dynamisme un à mouvement pratiquement mort. Cela démontre qu’à l’ évidence on ne s’improvise pas soudainement leader national d’un mouvement social. Le cocktail–anarchiste–populiste aura explosé sous le poids de ses contradictions. Pour en sortir,  quatre figures du mouvement des Gilets jaunes ont demandé un rendez-vous à Emmanuel Macron pour évoquer les “violences policières” et lui soumettre des revendications des protestataires non satisfaites, selon eux.

“Depuis bientôt un an, au sein du mouvement des Gilets jaunes, nous sommes en lutte contre les inégalités sociales et fiscales, contre toute forme de discrimination et pour une transition écologique socialement juste”, écrivent les auteurs dans cette lettre ouverte notamment signée par Priscillia Ludosky et Jérôme Rodrigues. Ils demandent à rencontrer le président avant le 16 novembre, veille du premier anniversaire du mouvement des Gilets jaunes entamé le 17 novembre 2018.

Des manifestations, organisées via les réseaux sociaux, sont prévues dans toute la France pour marquer ce moment, que certains considèrent comme une étape vers la journée de grève contre la réforme des retraites prévue le 5 décembre à l’appel de plusieurs syndicats. Dans leur lettre à Emmanuel Macron, les auteurs évoquent “les multiples dérives en matière de maintien de l’ordre et d’application des lois”, et disent vouloir remettre en mains propres au président une plate-forme de 59 propositions ayant reçu selon eux un million de votes en 33 jours.

Cependant il n’est pas certain que le pouvoir en place mais aussi les organisations traditionnelles comme les partis politiques ou les syndicats aient très envie de remettre en selle un mouvement qui certes était porteur au début d’un mécontentement réel en particulier dans les zones périphériques et rurales mais qui progressivement a complètement dérivé en se montrant incapable de la moindre structuration et tout aussi incapable d’assurer la sécurité des manifestations.

 

Les Gilets jaunes : toujours la baisse de participation et la confusion

Les Gilets jaunes : toujours la baisse de participation et la confusion

On ne peut contester la détermination de certains gilets jaunes qui une fois encore ont tenté  d’occuper la rue. Cette fois, la participation était encore particulièrement peu nombreuse à peine quelques milliers qui ont pu se mêler aux manifestants contre la dégradation du climat. Cette présence des gilets jaunes a sans doute pesé lourdement dans la relative faiblesse de la manifestation en faveur du climat car nombre de participants ont craint des débordements. Des débordements qui se produisent régulièrement quand les blacks blocs voire certains gilets jaunes se livrent à des agressions contre le matériel urbain où les commerces. Ce mouvement des gilets jaunes ne cesse de ce déliter du fait de ses contradictions. Il n’a jamais été capable de se structurer et de dégager des revendications hiérarchisées et cohérentes. À moitié un mouvement social, en même temps à moitié un mouvement politique mêlant ultra gauche, ultra droite, anarchiste et populiste dans ce qui reste de manifestants. Certains pensent que des manifestations parallèles de gilets jaunes et de militants du climat constituent une forme de convergence des luttes. En réalité il s’y s’agit surtout d’une addition de mécontentements souvent d’ailleurs contradictoires. La présence de gilets jaunes en fait a largement handicapée la participation à la manifestation pour le climat car beaucoup craignaient des dérives et des affrontements avec la police. De ce point de vue la participation à la protestation vis-à-vis du climat n’est pas à la hauteur de l’enjeu en France si l’on se réfère grand nombre  de protestataires constatés dans d’autres pays notamment en Allemagne on a compté à peu près 1 million de personnes dans la rue

Les Gilets jaunes responsables du trou de la sécu !

Les Gilets jaunes  responsables du trou de la sécu !

  •  Comme par hasard, c’est au moment où le mouvement des gilets jaunes tente de se relancer que le gouvernement tente de lui imputer un nouveau trou de la sécu de l’ordre de 5 milliards. Certes les mesures décidées par les pouvoirs publics du fait des gilets jaunes a nécessairement entraîné des dépenses mais il paraît un peu aléatoire d’attribuer un déficit de 5 milliards aux gilets jaunes quand le budget de la sécu  est de l’ordre de 400 milliards. La vérité c’est que les pouvoirs publics n’ont jamais été capables saufs en de rares exceptions de gérer en équilibre cet énorme budget. Selon les cas et en fonction des arrières pensés politiques,  on a accentué le trou de la sécu notamment avec des transferts qui ne lui sont pas imputables ou au contraire a affirmé que l’équilibre était atteint notamment sous Hollande. Il est clair cependant que le pouvoir public a  décidé  de mesures dont il n’a pas prévu le financement par exemple par des mesures d’économies équivalentes.  On prépare en faite de nouvelles mesures vis-à-vis des assurés qui pourraient en particulier se traduire par une augmentation du reste à charge.
  • Fin décembre, le gouvernement a  fait adopter en urgence une série de mesures pour tenter d’éteindre la mobilisation des Gilets jaunes. Annulation de la hausse de la CSG, défiscalisation des heures supplémentaires, prime exceptionnelle versée par les entreprises… Il est désormais temps pour l’Etat de payer l’addition. Et celle-ci devrait peser sur le budget 2020 de la sécurité sociale, qui sera présenté le 30 septembre. Selon Les Echos de vendredi, le déficit de la sécurité sociale devrait s’aggraver de 5 milliards d’euros pour l’année prochaine.

    Pire, le gouvernement publiera une prévision réajustée pour l’année 2019 avec un déficit également plombé de 5 milliards d’euros, quand la prévision initiale prévoyait un solde positif à hauteur de 100 millions d’euros. Des chiffres qui restent à relativiser : le budget total de la sécurité sociale en 2019 est estimé à 404,2 milliards.

    Le calcul a été présenté aux deux rapporteurs du projet de loi de finances de la sécurité sociale, le député Olivier Véran et le sénateur Jean-Marie Vanlerenberghe, tous deux membres de la La République en marche.

    « L’Etat a décidé de ne pas compenser par des économies deux mesures d’urgence votées en décembre, l’exonération des heures supplémentaires et la baisse de 1,7 point de la CSG des retraités modestes, explique le sénateur au JDD. Ce qui représente environ 2,8 milliards d’euros. A cela, il faut ajouter les 1,7 milliard de déficit en plus et vous arrivez à 4,5 milliards. »

    Mardi dans Le Parisien, le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin le reconnaissait volontiers : « Nous avons préféré baisser les impôts plus vite que le déficit. » « Le problème, c’est que Bercy veut faire peser des dépenses votées et normalement comptabilisés dans le budget normal sur le budget de la sécurité sociale. »

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