Archive pour le Tag 'japon'

Page 5 sur 14

Croissance Japon: dans le rouge

Croissance Japon: dans le rouge mais petit rebond  des services en novembre

  •  

Globalement l’économie japonaise est toujours dans le rouge . L’indice PMI composite, qui intègre secteur manufacturier et services, s’est contracté en novembre pour un deuxième mois consécutif, à 49,8, après 49,1 en lecture définitive en octobre . Cependant , le secteur des services japonais a rebondi en novembre après s’être contractée le mois précédent pour la première fois en trois ans, montrent les résultats publiés mercredi de l’enquête réalisée par IHS Markit auprès des directeurs d’achats.

L’indice PMI des services calculé par Markit/Jibun Bank a grimpé le mois dernier à 50,3 en données corrigées des variations saisonnières, après 49,7 en octobre, grâce à un léger regain des nouvelles affaires.

Il revient ainsi au-dessus du seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité.

Cependant les données dans leur ensemble sont “très décourageantes” pour l’économie japonaise, l’activité ayant rebondi de manière marginale seulement, a déclaré Joe Hayes, économiste chez IHS Markit, le cabinet d’études qui réalise l’enquête.

“Le secteur des services du Japon a été solide en 2019 jusqu’à présent, permettant de compenser le ralentissement important du secteur manufacturier”, a-t-il poursuivi. “Mais en se basant sur les études réalisées jusqu’à présent au quatrième trimestre, une contraction de l’activité économique semble hautement probable”.

Croissance Japon: consommation au plus bas

Croissance Japon : consommation au plus bas

 

Double peine pour le Japon qui voit ses exportations se tasser sérieusement notamment avec la Chine et en même temps sa consommation intérieure s’écrouler. Les ventes au détail au Japon ont chuté en octobre à un plus bas de plus de quatre ans, alors que la hausse de la TVA a incité les consommateurs à réduire leurs dépenses, soulevant des inquiétudes sur la solidité de la demande intérieure.

Le gouvernement japonais a relevé le 1er octobre la TVA de 8% à 10%, une mesure que Tokyo juge essentielle pour réduire la massive dette publique du pays.

Certains analystes craignent toutefois que cette hausse de la TVA, qui fut reportée à deux reprises, prive l’économie japonaise d’un moteur de croissance dans un contexte de ralentissement des exportations et de la production.

D’après les statistiques officielles publiées jeudi, les ventes au détail ont diminué de 7,1% en octobre en rythme annuel, sous l’effet notamment de la faible demande pour les biens coûteux – voitures, appareils électroménagers.

Il s’agit de leur plus importante chute depuis mars 2015.

Les économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne un déclin de 4,4%.

En avril 2014, au moment de la précédente hausse de la TVA (de 5% à 8%), les ventes au détail avaient baissé de 4,3%.

Les données du ministère du Commerce montrent que les ventes au détail ont reculé en rythme mensuel de 14,4% en octobre en données corrigées des variations saisonnières.

Croissance Japon- l’activité manufacturière encore dans le rouge

Croissance Japon- l’activité manufacturière encore dans le rouge

 

L’activité du secteur manufacturier au Japon  se contracte encore  l’effet d’une importante baisse des commandes à l’exportation.  Heureusement, la progression des services compense la baisse dans l’industrie. Cependant globalement le rythme de croissance a nettement tendance à s’affaiblir.

L’économie japonaise a progressé au troisième trimestre 2019 à son rythme le plus faible en un an, sous l’effet d’un déclin des exportations provoqué par le conflit commercial sino-américain et le ralentissement de la demande mondiale, accentuant la pression sur Tokyo pour prendre des mesures supplémentaires de soutien à l’économie. La consommation privée a elle aussi marqué le pas par rapport au trimestre précédent, jetant un voile sur la vision de la Banque du Japon (BoJ) selon laquelle la résilience de la demande intérieure va compenser les effets des risques extérieurs accrus.

Le produit intérieur brut (PIB) de la troisième économie mondiale a progressé de 0,2% en rythme annualisé en juillet-septembre, montrent les données préliminaires publiées jeudi par le gouvernement, après une hausse révisée de 1,8% au deuxième trimestre.

Il s’agit d’une croissance nettement inférieure au consensus, qui ressortait à +0,8%, et la plus faible depuis la contraction de 2,0% de l’économie nippone au troisième trimestre 2018.

D’un trimestre sur l’autre, le PIB a augmenté de 0,1%, montrent les statistiques officielles. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient un gain de 0,2%.

“La demande domestique a compensé une partie de la faiblesse de la demande extérieure, mais nous ne pouvons plus envisager que cela va continuer”, a déclaré Taro Saiko, chercheur en chef au NLI Research Institute.

“Une contraction du PIB sur la période octobre-décembre est acquise”, a-t-il poursuivi. “L’économie pourrait rebondir en début d’année prochaine, mais manquera de dynamique”.

Ces statistiques sont de nature à amplifier la pression sur le gouvernement pour qu’il engage de nouvelles mesures de soutien à l’économie, de nombreux parlementaires disant craindre les effets néfastes de la hausse de la TVA sur l’activité économique.

La consommation privée a progressé de 0,4% sur la période juillet-septembre, en recul par rapport à la hausse de 0,6% du trimestre précédent, malgré une demande accrue de la part des ménages qui ont multiplié les achats avant le relèvement de la TVA de 8% à 10% au 1er octobre.

Rare point positif des données communiquées jeudi, l’investissement a augmenté de 0,9% au troisième trimestre, marquant une accélération par rapport à avril-juin. Il a contribué à hauteur de 0,2 point à la croissance.

Mais le commerce extérieur a retiré 0,2 point à la croissance, les tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine – les deux principaux partenaires commerciaux du Japon – ayant pesé sur les exportations.

Le président américain Donald Trump a déclaré mardi que Washington et Pékin étaient “proches” de signer la première phase d’un accord commercial, sans donner de détails sur les négociations sino-américaines. (avec Daniel Leussink et Kaori Kaneko; Jean Terzian pour le service français)

Croissance Japon : comme la Chine, en grand danger

Croissance Japon : comme la Chine, en grand danger

Pendant que les bourses continuent de s’enflammer et d ignorer les possibles risques d’une nouvelle crise économique mondiale généralisée, les indicateurs économiques, eux, continuent de signaler les nuages noirs qui  s’accumulent sur la conjoncture. Ainsi hier,  on apprenait que la Chine enregistrait un sixième mois consécutif de baisse de son secteur manufacturier; aujourd’hui, on apprend que le secteur manufacturier au Japon s’est replié en octobre à un plus bas de plus de trois ans, marquant une contraction pour un sixième mois consécutif sous l’effet d’un ralentissement des nouvelles commandes et de la production, montre l’enquête réalisée par Markit/Jibun Bank auprès des directeurs d’achats. D’une certaine façon, ce ralentissement est assez logique dans la mesure où la croissance japonaise repose, comme l’Allemagne, surtout sur le dynamisme de ses exportations en général et vers la Chine en particulier. Les indicateurs de la Chine, du Japon ou encore de l’Allemagne confirment des prévisions peut optimiser du fonds monétaire international qui constatait récemment :

« Après avoir fortement ralenti au cours des trois derniers trimestres de 2018, la cadence de l’activité économique mondiale demeure faible. L’élan s’est tout particulièrement essoufflé dans le secteur manufacturier, dont l’activité n’a jamais été aussi morose depuis la crise financière mondiale. La montée des tensions commerciales et géopolitiques a accru les incertitudes entourant l’avenir du système commercial mondial et, plus globalement, de la coopération internationale, avec des répercussions négatives sur la confiance des chefs d’entreprise, les décisions d’investissement et le commerce mondial. Une tendance marquée à rendre les politiques monétaires plus accommodantes, tant dans les actes que dans la communication, a amorti l’impact de ces tensions sur l’état d’esprit et l’activité des marchés financiers, tandis que le secteur des services, qui résiste bien dans l’ensemble, a soutenu la croissance de l’emploi. Les perspectives demeurent néanmoins précaires. » Les prévisions envisagent une croissance mondiale de 3,0 % en 2019, ce qui constitue le niveau le plus bas depuis 2008–09 et une révision à la baisse de 0,3 point par rapport aux Perspectives de l’économie mondiale. » 

 

Les résultats de l’enquête publiés vendredi soulignent les pressions mondiale exercées sur l’économie japonaise, dépendante des exportations, dans un contexte de conflit commercial entre la Chine et les Etats-Unis – ses deux principaux partenaires.

L’indice PMI manufacturier calculé par Markit/Jibun Bank a chuté à 48,4 en octobre en données corrigées des variations saisonnières, se repliant à son niveau le plus bas depuis juin 2016. En version “flash”, il était ressorti à 48,5 après 48,9 en lecture définitive en septembre. La croissance globale du Japon pourrait être assez inférieure à 1 % pour l’année en cours.

Croissance Japon- Baisse des exportations pour le dixième mois

Croissance Japon- Baisse des exportations pour le dixième mois

Conséquence surtout du ralentissement chinois, Les exportations japonaises ont reculé en septembre pour le dixième mois consécutif, un déclin supérieur aux prévisions, montrent des données officielles publiées lundi. Du coup la croissance pourrait être limitée à 0.5% en 209 mais aussi en 2020. Le recul des échanges intentions est général au plan mondial (seulement plus 3% en 2019).

D’après les statistiques du ministère des Finances, les exportations du Japon ont diminué le mois dernier de 5,2% en rythme annuel, après un recul de 8,2% en août. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne un déclin de 4,0%.

Les exportations japonaises vers les Etats-Unis ont reculé de 7,9% le mois dernier sur un an. Les importations en provenance des Etats-Unis ont diminué de 11,6% sur la même période.

Ainsi l’excédent commercial du Japon avec les Etats-Unis a baissé de 3,5%% de croissance, le plus faible niveau depuis très longtemps) mais la baisse enregistrée au japon est encore plus significative  D’après les statistiques officielles, les exportations du Japon vers la Chine – son principal partenaire commercial – ont chuté de 6,7% sur un an, soit une baisse pour un septième mois de rang.

Croissance Japon : un septième tassement aggravé de l’activité manufacturière

Croissance Japon : un septième tassement aggravé  de l’activité manufacturière

Le Japon subit évidemment de plein fouet le tassement de la demande chinoise et son activité du secteur manufacturier ne cesse de se tasser depuis des mois. D’une certaine façon, le Japon est une victime collatérale de la guerre commerciale sino américaine ; un peu comme l’Europe mais dans des proportions beaucoup plus importantes.

L’activité du secteur manufacturier au Japon s’est en effet contractée en septembre à son rythme le plus important en sept mois, montrent les résultats publiés mardi de l’enquête réalisée par Markit/Jibun Bank auprès des directeurs d’achats, soulignant les pressions accrues qui pèsent sur l’économie nippone sur fond de guerre commerciale sino-américaine.

L’indice PMI manufacturier s’est établi en lecture définitive à 48,9 en septembre en données corrigées des variations saisonnières, contre 49,3 en août, connaissant son plus important déclin depuis février dernier. Il reste pour un cinquième mois consécutif sous le seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité. Il s’agit de la plus longue période de contraction de l’activité manufacturière depuis celle qui s’était étirée sur six mois entre mars et août 2016.

“Le Japon continue de souffrir du ralentissement de la croissance mondiale initiée par le commerce”, a déclaré Joe Hayes, économiste chez IHS Markit, le cabinet d’études qui réalise l’enquête

Technologie automobile : enfin une coopération entre le Japon et la France !

  • Technologie automobile : enfin une coopération entre le Japon et la France !

 

 

Il semblerait bien que le Japon ait  compris qu’il valait mieux une coopération technologique avec la France qu’une guerre ouverte à travers Nissan La voiture électrique bien sûre mais aussi l’hydrogène

)  La France de son côté a besoin de se renforcer sur les technologies- La France et le Japon ont donc convenu de partager des informations et d’explorer une coopération plus étroite sur les technologies automobiles des prochaines générations, une démarche pouvant aussi aider à réparer les liens entre Renault et Nissan. Ni le Japon, ni la France ne dispose à un seul des moyens nécessaires pour investir à la hauteur des enjeux dans la voiture de demain. Il y a pourtant urgence car le marché automobile est entré dans une phase baissière inquiétante précisément aussi du fait des interrogations des usagers sur les voitures futures

. Dans un communiqué commun, le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire et son homologue japonais Hiroshige Seko disent avoir “réaffirmé le ferme soutien des gouvernements français et japonais à l’alliance Renault et Nissan et ont encouragé les deux entreprises à renforcer la compétitivité de l’alliance”.

Cette alliance a été sérieusement ébranlée par le scandale lié au départ de l’ancien PDG Carlos Ghosn à la fin de l’an dernier. Les deux constructeurs, comme l’ensemble du secteur automobile, sont en outre confrontés à la fois au ralentissement du marché et à la nécessité d’investir massivement dans de nouvelles formes de mobilité.

Les deux ministres, qui ont échangé par téléphone plus tôt dans la journée, ont décidé d’engager des discussions sur une possible coopération renforcée dans les secteurs de la conduite autonome, des batteries électriques, des véhicules électrifiés ou encore des véhicules à hydrogène, technologies au cœur des ruptures à l’œuvre dans l’industrie automobile aujourd’hui.

“Depuis juin, les deux ministères travaillent ensemble à l’organisation de cette coopération industrielle. L’accord de coopération correspondant a été acté ce matin. Il définit le cadre de travail entre les deux parties”, poursuit le communiqué commun.

Croissance Japon- l’activité manufacturière encore dans le rouge )

Croissance Japon- l’activité manufacturière encore dans le rouge

 

Une très mauvaise nouvelle pour le Japon ce nouveau recul de l’activité manufacturière au mois d’août mais un repli qui témoigne surtout du très net tassement de la demande chinoise.- L’activité du secteur manufacturier au Japon s’est en effet  contractée en août pour un quatrième mois consécutif, sous l’effet d’une importante baisse des commandes à l’exportation, montrent les résultats préliminaires de l’enquête réalisée par Markit/Jibun Bank auprès des directeurs d’achats.

La version “flash” de l’indice PMI manufacturier s’est établie à 49,5 en août en données corrigées des variations saisonnières, marquant un léger rebond par rapport à juillet (49,4 en lecture définitive) mais restant pour un quatrième mois consécutif sous le seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité.La production industrielle et les nouvelles commandes ont connu une nouvelle contraction, certes moins importante que le mois précédent, soulignant l’impact du conflit sino-américain sur une économie japonaise dépendante des exportations.

Par contre d’après d’autres données publiées jeudi, la version “flash” de l’indice PMI des services s’est établie en août à 53,4 en données corrigées des variations saisonnières, après 51,8 en lecture définitive le mois précédent, marquant sa plus forte progression depuis octobre 2017.Les données officielles publiées la semaine dernière montrent que les exportations japonaises ont connu en juillet un déclin pour le huitième mois consécutif, sous l’effet du ralentissement de la croissance mondiale.

La version “flash” de l’indice PMI composite calculée par Markit/Jibun Bank, qui regroupe secteurs manufacturier et des services, a progressé en août à 51,7 contre 50,6 en lecture définitive en juillet.

Croissance Japon : comme en Chine , baisse de l’activité manufacturière en juillet – PMI

Croissance Japon : comme en Chine, baisse  de l’activité manufacturière en juillet – PMI

Comme la Chine, le Japon enregistre une  baisse de – l’activité du secteur manufacturier en juillet (pour un troisième mois consécutif), Le Japon dont la croissance est très dépendante des débouchés chinois.  Signe que la croissance pourrait bien se tasser au second trimestreles prix à la consommation (hors produits frais) au Japon ont progressé de seulement 0,6% en juin sur un an ;  une évolution au plus bas depuis au moins un an et s’éloignant ainsi encore plus de la cible de 2% visée en vain par la Banque du Japon et le gouvernement depuis plus de six ans. Et c’est encore pire (+0,5%) si l’on calcule sans tenir compte non plus des prix de l’énergie qui font grimper la moyenne quand les cours du pétrole augmentent. L’inflation découlant d’une demande motrice souhaitée par les autorités apparaît encore illusoire, même si la pénurie de main-d’œuvre entraîne une augmentation des salaires dans certains secteurs. Conclusion, la tendance de la croissance est dans le rouge, ce que confirme l’indice PMI. Manufacturier. L’indice PMI manufacturier s’est établi en lecture définitive à 49,4 en juillet en données corrigées des variations saisonnières, contre 49,3 en juin, restant sous le seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité.

La version “flash” de l’indice était ressortie à 49,6.

D’après les résultats de l’enquête, la production industrielle s’est contractée pour un septième mois consécutif et a décliné à son rythme le plus important en quatre mois, mettant en avant la persistance du ralentissement engendré par les pressions commerciales.

“Les indicateurs prévisionnels suggèrent que les industriels du Japon se préparent à un nouveau trimestre difficile, les entreprises ayant réduit leurs stocks et achats afin de limiter les coûts”, a déclaré Joe Hayes, économiste chez IHS Markit, le cabinet d’études qui réalise l’enquête.

Croissance Japon: inflation seulement à +0,6% en juin sur un an

Croissance Japon: inflation seulement à +0,6% en juin sur un an

 

Signe que la croissance pourrait bien se tasser au second trimestre, les prix à la consommation (hors produits frais) au Japon ont progressé de seulement 0,6% en juin sur un an ;  une évolution au plus bas depuis au moins un an et s’éloignant ainsi encore plus de la cible de 2% visée en vain par la Banque du Japon et le gouvernement depuis plus de six ans. Et c’est encore pire (+0,5%) si l’on calcule sans tenir compte non plus des prix de l’énergie qui font grimper la moyenne quand les cours du pétrole augmentent. L’inflation découlant d’une demande motrice souhaitée par les autorités apparaît encore illusoire, même si la pénurie de main-d’œuvre entraîne une augmentation des salaires dans certains secteurs.

 

La liberté Carlos Ghosn contre un rééquilibrage capitalistique au profit du Japon ?

La liberté Carlos Ghosn contre un rééquilibrage capitalistique au profit du Japon ?

Le 23 avril, Emmanuel Macron à rencontré le Premier ministre japonais et il a notamment été question de la situation de Carlos Ghosn maintenu en prison avec une quatrième inculpation qui pourrait rester  en détention pendant des mois et des années. Il est clair que le Japon utilise Carlos Ghosn comme un atout pour négocier le rééquilibrage capitalistique dans l’alliance Renault. Le Japon souhaite soit une part plus importante du capital de Nissan et/ou  une part plus importante avec droit de vote dans Renault. Le problème c’est que Macron n’est peut-être pas très sensible à la situation de Carlos Ghosn avec lequel il a toujours entretenu des relations détestables. Le Japon de son côté n’est pas mécontent de montrer que certaines dérives de Carlos Ghosn témoignent du type de gestion imposée à Nissan par la France. La vérité c’est que dans la dernière période, Nissan a été mal gérée par les Japonais eux-mêmes avec une nette diminution de l’activité et des résultats financiers. Ce n’est sans doute pas la situation de la situation de l’ancien président de Nissan et Renault qui fera fléchir Emmanuel Macron mais d’autres éléments pouvant perpétuer une alliance qui a permis à l’alliance Renault de devenir le premier constructeur mondial. Officiellement les propos tenus entre le premier ministre japonais et le président français ont été très « diplomatiques »“Nous respectons la souveraineté et l’indépendance de la justice du Japon, qui est un partenaire diplomatique de premier plan et un Etat démocratique”, a indiqué la présidence dans un communiqué. “Nous sommes néanmoins très vigilants concernant le respect des droits et de l’intégrité de M. Ghosn en tant que citoyen français.” “Il a été rappelé que Carlos Ghosn a droit au respect de la présomption d’innocence et à la protection consulaire, comme tous les ressortissants français”, a ajouté l’Elysée à l’issue de l’entretien entre les deux dirigeants. Ce qu’on appelle une défense a minima et qui n’hypothèque en rien l’évolution capitalistique au sein de l’alliance Renault

Croissance Japon: Léger rebond de l’inflation en mars mais croissance atone

Croissance Japon: Léger rebond de l’inflation en mars mais croissance atone

Une très légère hausse des prix de 0,1 % en mars qui ne suffit pas pour manifester une hausse durable conforme à la prévision qui traduirait une reprise de la croissance aujourd’hui en berne. L’indice national des prix à la consommation (CPI), qui inclut les produits pétroliers mais exclut les produits alimentaires les plus sensibles aux variations passagères, produits frais notamment, a augmenté de 0,8% le mois dernier en rythme annuel, légèrement au-dessus de la prévision médiane qui donnait une progression de 0,7% identique à celle de février. Ce n’est pas cette petite évolution qui remet en cause les tendances baissières de la croissance. Ainsi  jamais depuis  juillet 2016,  les exportations n’ont été aussi basses. Signe de l’atonie de l’activité économique mondiale, le secteur manufacturier au Japon s’est contractée en avril pour le troisième mois consécutif, sous l’effet d’un ralentissement des nouvelles commandes à l’exportation dont dépend fortement l’économie nippone, montrent les résultats préliminaires publiés jeudi de l’enquête réalisée par Markit/Nikkei auprès des directeurs d’achats. La version “flash” de l’indice PMI manufacturier s’est établi à 49,5 en avril en données corrigées des variations saisonnières, marquant un léger rebond par rapport à mars (49,2 en lecture définitive) mais restant pour un troisième mois consécutif sous le seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité. “Le secteur manufacturier japonais s’est enlisé au début du deuxième trimestre à cause de facteurs ayant empêché toute croissance, tels que les relations sino-américaines et les inquiétudes liées à la croissance en Chine”, souligne Joe Hayes, économiste chez IHS Markit, le cabinet d’études qui réalise l’enquête. Symbole des dangers qui menacent l’économie japonaise, le déclin des nouvelles commandes à l’exportation, tombées à un plus bas depuis juillet 2016, à 47,1 après 48,1 en lecture définitive en mars. Aux yeux de nombreux analystes, il est nécessaire que les Etats-Unis et la Chine parviennent à conclure enfin un accord commercial pour alléger les pressions qui pèsent sur l’économie japonaises. Les deux pays sont les deux premiers marchés du Japon à l’exportation. La faiblesse de l’inflation n’est que le reflet du tassement de l’activité. Hors énergie, l’inflation de base a progressé de 0,4% en mars sur un an, comme le mois précédent, attestant de la faiblesse des pressions inflationnistes. Ces statistiques accentuent les craintes de voir l’inflation de base stagner, voire fléchir, dans les mois qui viennent du fait de la baisse des prix pétroliers. Un tel scénario pourrait contraindre la BoJ à prendre des mesures pour soutenir les prix.

Croissance Japon: nouvelle contraction du PMI manufacturier

Croissance Japon: nouvelle Contraction du PMI manufacturier

Jamais depuis  juillet 2016,  les exportations n’ont été aussi basses. Signe de l’atonie de l’activité économique mondiale, le secteur manufacturier au Japon s’est contractée en avril pour le troisième mois consécutif, sous l’effet d’un ralentissement des nouvelles commandes à l’exportation dont dépend fortement l’économie nippone, montrent les résultats préliminaires publiés jeudi de l’enquête réalisée par Markit/Nikkei auprès des directeurs d’achats. La version “flash” de l’indice PMI manufacturier s’est établi à 49,5 en avril en données corrigées des variations saisonnières, marquant un léger rebond par rapport à mars (49,2 en lecture définitive) mais restant pour un troisième mois consécutif sous le seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité. “Le secteur manufacturier japonais s’est enlisé au début du deuxième trimestre à cause de facteurs ayant empêché toute croissance, tels que les relations sino-américaines et les inquiétudes liées à la croissance en Chine”, souligne Joe Hayes, économiste chez IHS Markit, le cabinet d’études qui réalise l’enquête. Symbole des dangers qui menacent l’économie japonaise, le déclin des nouvelles commandes à l’exportation, tombées à un plus bas depuis juillet 2016, à 47,1 après 48,1 en lecture définitive en mars. Aux yeux de nombreux analystes, il est nécessaire que les Etats-Unis et la Chine parviennent à conclure enfin un accord commercial pour alléger les pressions qui pèsent sur l’économie japonaises. Les deux pays sont les deux premiers marchés du Japon à l’exportation.

Croissance et inflation Japon : ralentissement

Croissance et inflation Japon : ralentissement

Le tassement de la croissance et de l’inflation est net au Japon. Au point que ce pays pourrait frôler la récession en 2019. En cause la baisse de l’activité avec la Chine notamment, la baisse des exportations en général et le tassement de la demande interne. Les économistes estiment généralement que  les perspectives d’avenir sont fragiles. Le Japon subit indirectement l’impact de la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis dans la mesure où il fournit des équipements aux fabricants chinois de semi-conducteurs, de téléphones mobiles et d’autres produits. Du coup l’inflation est sur une pente annuelle de 0,7 % en février étant précisée que la banque centrale du Japon a fixé une inflation à 2 % par an. L’indice national des prix à la consommation (CPI), qui inclut les produits pétroliers mais exclut les produits alimentaires les plus sensibles aux variations passagères, produits frais notamment, a augmenté de 0,7% le mois dernier en rythme annuel, légèrement inférieur à la prévision médiane qui ressortait à 0,8% comme en janvier. Ce ralentissement a en grande partie été provoqué par la baisse de 1,3% des prix du pétrole, leur premier déclin sur un an depuis novembre 2016, selon les données gouvernementales. Hors énergie, l’inflation de base a progressé de 0,4% en février en rythme annuel, comme le mois précédent.

Croissance Japon : forte baisse des exportations

Croissance Japon : forte baisse des exportations

 

Très mauvais signe pour le commerce international et la croissance mondiale avec la baisse des exports   du Japon de 8,4% en janvier en rythme annuel, après une chute de 3,9% en lecture définitive en décembre. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne une diminution de 5,5%. Il s’agit du déclin le plus important des exportations japonaises depuis octobre 2016. En janvier, les exportations du Japon vers la Chine, son principal partenaire commercial, ont diminué de 17,4% sur un an, un ralentissement que des représentants du ministère des Finances attribuent aux festivités chinoises du nouvel an lunaire. Les exportations japonaises à destination des Etats-Unis ont en revanche progressé de 6,8% le mois dernier en rythme annuel, portées par les livraisons d’automobiles. Les importations en provenance des Etats-Unis ont augmenté de 7,7%, avec en tête de liste le pétrole.

Pour la première fois en sept mois, l’excédent commercial du Japon avec les Etats-Unis s’est ainsi creusé, progressant de 5,1% pour s’établir à 376,4 milliards de yens – soit 3,32 milliards de dollars ou 2,92 milliards d’euros. Donald Trump a critiqué les pratiques commerciales du Japon, estimant que Tokyo agissait de manière déloyale à l’égard des Etats-Unis en exportant des millions d’automobiles sur le territoire américain tout en bloquant les importations de voitures américaines.

Le président américain a menacé à plusieurs reprises d’instaurer des droits de douane de 25% aux automobiles importées aux Etats-Unis, notamment en provenance du Japon. Il a reçu dimanche les recommandations du département du Commerce sur l’enjeu pour la sécurité nationale des Etats-Unis des importations de véhicules, une étape vers une possible instauration de tels tarifs douaniers.

Les exportations de voitures vers les Etats-Unis, qui comptent pour près des deux-tiers de l’excédent commercial annuel du Japon avec les Etats-Unis, ont augmenté de 23,2% en janvier en rythme annuel, selon les données du ministère des Finances.

1...34567...14



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol