Archive pour le Tag 'japon'

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Croissance Japon: chute de plus de 9 % de la production industrielle

Croissance Japon: chute de plus de 9 % de la production industrielle

Le Japon est surtout victime du très net tassement d’une croissance chinoise qui doit aujourd’hui se trouver dans le rouge. Il est aussi victime des conflits technologiques et douaniers entre le Japon et la Chine. Du coup, on enregistre, un  chute de 9,1% en avril sur un mois, selon des données préliminaires publiées vendredi, un record depuis 2011. C’est aussi le troisième mois de baisse d’affilée de cet indicateur, et dans des proportions bien plus importantes que la prévision du consensus d’économistes de l’agence Bloomberg (-5,7%). Les expéditions de bien manufacturés nippons ont reculé de 8,8% en avril sur un mois, tandis que les stocks n’ont diminué que de 0,3%, selon les statistiques du ministère de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie (Meti). Par secteur, l’automobile, la sidérurgie et les équipements pour les transports ont le plus contribué à la baisse.

La production industrielle devrait continuer de diminuer en mai, mais moins qu’en avril, avant de repartir à la hausse dès juin, selon le dernier sondage mensuel réalisé par le Meti auprès des entreprises manufacturières nippones. Car l’activité en Chine reprend peu à peu et les mesures de confinement en Europe et aux Etats-Unis sont peu à peu levées, autorisant là aussi un redémarrage progressif de leurs économies.

Croissance Japon : plan de soutien de plus de 929 milliards de dollars

Croissance Japon : plan de soutien de plus de 929 milliards de dollars

 

Le Japon prévoit un nouvel ensemble budgétaire de plus de 929 milliards de dollars (852 milliards d’euros) qui comprendra principalement des programmes d’aide financière pour les entreprises frappées par la crise sanitaire liée au coronavirus, a rapporté lundi le journal Nikkei.

Selon la même source, le gouvernement envisage également de lever l’état d’urgence dans la capitale Tokyo et les autres zones où cette mesure est encore en vigueur pour faire face à l’épidémie de coronavirus. Le gouvernement attend lundi l’aval de conseillers médicaux. Le Premier ministre Shinzo Abe a prévu de tenir dans la journée une conférence de presse lors de laquelle il devrait annoncer la levée de l’état d’urgence.

Pour soutenir une économie tombée en récession, le Japon entend déployer de nouvelles mesures qui viendront s’ajouter à l’ensemble budgétaire record de 1.100 milliards de dollars dévoilé en avril pour atténuer l’impact économique de la crise sanitaire. Ce plan, qui doit être financé par un second budget additionnel pour l’exercice fiscal actuel débuté en avril, porterait la réponse économique du Japon à la crise sanitaire à environ 40% du produit intérieur brut (PIB) du pays.

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Croissance Japon: le pays officiellement en récession

Croissance Japon: le pays officiellement en récession

 

Si le pays a relativement bien géré la crise sanitaire par compte, l’économie, elle, subit les conséquences des très graves perturbations chinoises. L’économie japonaise est entrée en récession, avec un deuxième trimestre de contraction d’affilée du produit intérieur brut entre janvier et mars, alors que la crise du coronavirus commençait à frapper, selon des données publiées lundi par le gouvernement.

Le PIB a reculé de 0,9% au premier trimestre 2020 par rapport au quatrième trimestre 2019, où il s’était déjà contracté de 1,9% (contre -1,8% annoncé lors d’une précédente estimation début mars).

Croissance Japon : moral des industriels au plus bas

Croissance Japon : moral des industriels au plus bas

Les dirigeants des grandes entreprises industrielles japonaises ont basculé dans le pessimisme pour la première fois en sept ans lors de la période janvier-mars, montre l’enquête “tankan” de la Banque du Japon (BoJ) publiée mercredi, alors que la pandémie de coronavirus a rapproché l’économie nippone de la récession.

Le sentiment des grandes entreprises du secteur non-manufacturier s’est aussi dégradé à un plus bas en sept ans, sur fond d’interdictions de voyages, d’annulations d’événements et de mesures de distanciation sociale qui ont nui à la consommation.

Ces résultats mettent en exergue le défi auquel fait face le Premier ministre Shinzo Abe pour empêcher la pandémie d’effacer les bénéfices économiques des mesures d’assouplissement qu’il a engagées.

D’après l’enquête de la BoJ, l’indice du sentiment des grandes entreprises du secteur manufacturier a chuté à -8 en mars, contre 0 en décembre, mais a cependant battu le consensus qui ressortait à -10.

Jamais, en sept ans, cet indice n’avait été négatif.

L’indice mesurant la confiance des grandes entreprises non-manufacturières a reculé à +8, contre +20 lors de la précédente enquête.

Grandes entreprises des deux secteurs s’attendent à ce que la confiance se dégrade davantage au deuxième trimestre, montre l’enquête.

La pandémie de coronavirus pèse lourdement sur l’économie japonaise qui a déjà connu au quatrième trimestre 2019 sa plus forte contraction en plus de cinq ans, du fait de la hausse de la TVA instaurée en octobre dernier et des tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine.

De nombreux analystes s’attendent à ce que la troisième économie mondiale se contracte sur la période janvier-mars puis avril-juin, maintenant la pression sur les décideurs politiques pour qu’ils déploient d’importantes mesures supplémentaires de soutien.

Croissance Japon : la consommation des ménages en panne

Croissance Japon : la consommation des ménages en panne

Tous les indicateurs économiques sont dans le rouge au Japon du fait en particulier de la crise provoquée par le Coron virus. Une conséquence des relations particulièrement intenses du Japon avec la Chine. Comme l’industrie manufacturière, comme les exportations, la consommation des ménages tombe dans le rouge.

 

Selon les statistiques gouvernementales communiquées vendredi, les dépenses des ménages ont diminué en janvier de 3,9% en rythme annuel, conforme au déclin anticipé par les économistes (-4,0%).

Il s’agit de sa plus longue période de contraction après celle de cinq mois qui s’est achevée en juin 2018.

L’économie nippone peine à retrouver son souffle depuis que la hausse de la TVA, de 8% à 10%, en octobre, qui a provoqué un déclin de la consommation.

Des données officielles publiées séparément montrent que les salaires ajustés de l’inflation ont progressé de 0,7% en janvier, leur première hausse en quatre mois.

Croissance Japon-: une inflation encore très insuffisante

Croissance Japon-: une inflation encore très insuffisante

L’inflation en général témoigne de la dynamique de l’activité économique. Le problème c’est qu’au Japon, on constate un net de tassement dû en particulier à la situation de la Chine. Nombre d’entreprises ont  des surcapacités de production par rapport à la demande et les prix ont tendance à stagner- La petite hausse constatée des prix à la consommation est loin de l’objectif de 2 % visés qui correspondraient à une nette reprise de la croissance. Les prix à la consommation au Japon ont légèrement augmenté en janvier, à un rythme plus important que le mois précédent, selon les statistiques officielles publiées vendredi, mais l’inflation reste très éloignée de l’objectif de la Banque du Japon (BoJ).

L’indice national des prix à la consommation (CPI), qui inclut les produits pétroliers mais exclut les produits alimentaires frais, a progressé le mois dernier de 0,8% en rythme annuel, loin de l’objectif d’inflation de 2% annuel de la BoJ.

Il s’agit d’une hausse conforme au consensus, après +0,7% en décembre en rythme annuel.

D’après les statistiques, les prix de détail hors énergie et produits alimentaires frais, l’étalon d’inflation de référence pour la BoJ, ont augmenté en janvier de 0,8% en rythme annuel, contre +0,9% le mois précédent.

La publication des données officielles intervient après la publication cette semaine de plusieurs indicateurs qui mettent en évidence une économie fragile.

L’économie japonaise s’est contractée de 6,3% en rythme annualisé sur la période octobre-décembre, son déclin le plus important en six ans. (Tetsushi Kajimoto, version française Arthur Connan)

Croissance Japon : consommation en baisse

Croissance Japon : consommation en baisse

Troisième mois de baisse de la consommation intérieure. Cette baisse conjuguée à celle des exportations risque de condamner la croissance nipponne dans le rouge pour un moment, au moins toute l’année 2020.

L’économie nippone peine à retrouver son souffle depuis que la hausse de la TVA, de 8% à 10%, a provoqué un déclin de la consommation. S’est ajoutée la menace représentée par l’épidémie de coronavirus, qui pourrait affecter la croissance mondiale et nuire aux exportations dont la troisième puissance économique est dépendante.

Selon les statistiques gouvernementales communiquées vendredi, les dépenses des ménages ont diminué en décembre de 4,8% en rythme annuel, un déclin nettement supérieur à celui anticipé par les économistes (-1,7%).

Après l’entrée en vigueur de la première hausse de la TVA en quatre ans, le 1er octobre, les dépenses des ménages avaient reculé de 5,1%, un plus bas depuis mars 2016, avant d’atténuer leur déclin en novembre (-2,0%).

Un rebond de la consommation privée est attendu par Tokyo pour soulager l’économie japonaise dans un contexte de ralentissement de la demande mondiale et pour atteindre l’objectif d’inflation de 2% annuel de la Banque du Japon (BoJ).

Des données officielles publiées séparément montrent que les salaires ajustés de l’inflation ont diminué de 0,9% en décembre, leur troisième mois consécutif de déclin.

Sur l’ensemble de l’année 2019, les salaires réels ont baissé de 0,9% alors qu’ils avaient progressé de 0,2% en 2018.

Les analystes s’attendent à ce que la propagation du nouveau virus coronarien, le coronavirus 2019-nCoV, nuise à la consommation dans les prochains mois alors que l’industrie du tourisme est d’ores et déjà affectée.

Croissance Japon : services en hausse en janvier

Croissance Japon : services  en hausse en janvier

 

La croissance japonaise pourrait sortir du rouge, une progression très modeste mais qui changerait la tendance. Témoin l’augmentation de l’indice PMI des services en territoire positif. Une croissance toutefois fragile car on ne connaît pas encore les conséquences de l’accord commercial entre la Chine et les États-Unis. En outre l’avenir est encore plus in certain par rapport au conséquences du virus chinois. Or la Chine est de loin le principal partenaire du Japon L’activité dans le secteur des services japonais a cependant rebondi en janvier pour revenir en territoire expansionniste, sous l’effet d’une accélération des nouvelles affaires à un plus haut de sept mois, laissant suggérer que les consommateurs s’adaptent progressivement à la hausse de la TVA qui a nui aux dépenses privées.

L’indice PMI des services calculé par Markit/Jibun Bank a grimpé le mois dernier à 51,0 en lecture définitive en données corrigées des variations saisonnières, contre un plus bas de plus de trois ans en décembre, à 49,4.

Il s’agit de la plus forte progression du secteur depuis septembre dernier, inférieure cependant au consensus qui ressortait à 52,1 mais de retour au-dessus du seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de

Les prochains mois pourraient s’avérer cruciaux pour les perspectives économiques, alors que le coronavirus qui s’est déclaré en Chine fait peser une menace pour la croissance mondiale.

De nombreux analystes s’attendent à ce que l’économie nippone se soit contractée au quatrième trimestre 2019, principalement à cause des répercussions de la hausse de la TVA au 1er octobre. L’indice PMI composite, qui intègre secteur manufacturier et services, a rebondi en janvier après avoir décliné le mois précédent à un plus bas depuis avril 2014.

D’après les résultats publiés mercredi de l’enquête réalisée par IHS Markit auprès des directeurs d’achats, il s’est établi à 50,1 contre 48,6 en lecture définitive en décembre, sa première progression en quatre mois.

Croissance Japon : grosse chute de la production industrielle

Croissance Japon : grosse chute de la production industrielle

Il est vraisemblable que la croissance du Japon sera dans le rouge au quatrième trimestre si l’on en juge notamment par la forte baisse de la production industrielle. En cause, le ralentissement mondial et notamment celui de la Chine l’un des pays d’échanges majeurs pour le Japon. Cette perspective de croissance dans le rouge est aussi validée par la baisse de la consommation à intérieure.

 

La production industrielle au Japon a décliné à un rythme record sur la période octobre-décembre sous l’effet du ralentissement de la demande, intérieure comme extérieure, renforçant l’hypothèse que l’économie japonaise s’est contractée au quatrième trimestre 2019. D’autres données officielles communiquées séparément vendredi montrent que les ventes au détail ont chuté en décembre pour un troisième mois consécutif, alimentant les inquiétudes sur la consommation depuis la hausse de la TVA en octobre dernier.

La propagation de l’épidémie du coronavirus apparu en Chine menace d’accentuer la pression sur la troisième puissance économique mondiale, dépendante des exportations et notamment de celles à destination de la Chine. La production industrielle a chuté de 4,0% au quatrième trimestre, son déclin le plus rapide depuis que les données en la matière ont commencé à être répertoriées en 2019, montrent les statistiques du ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie.

Signe encourageant toutefois, elle a progressé le mois dernier de 1,3% en rythme annuel, battant le consensus qui ressortait à +0,7% après des déclins consécutifs en octobre (-4,5%) et novembre (-1,0%). Les industriels interrogés par le ministère ont dit s’attendre à une hausse de la production de 3,5% en janvier, suivie d’une progression de 4,1% en février.

Indicateur important de la consommation privée, les ventes au détail ont reculé en décembre de 2,6% en rythme annuel, soit un troisième mois consécutif de déclin. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient un recul moins important, de 1,8%.

Japon: une justice archaïque (Kana Sasakura)

Japon: une justice archaïque (Kana Sasakura)

Kana Sasakura, Professeure de droit à l’université Konan, à Kobé, au Japon estime que la justice est archaïque.

 

Tribune. 

Après sa rocambolesque évasion, Carlos Ghosn n’a cessé de critiquer le système judiciaire japonais. Il n’est pas le premier à le faire. Cela fait plusieurs décennies que, tant au Japon qu’à l’étranger, des personnes inculpées, des avocats, des médias et des organisations de défense des droits de l’homme contestent ce système.

Une des caractéristiques du système judiciaire japonais est la longue période de détention préventive, durant laquelle policiers et/ou procureurs procèdent à l’interrogatoire du suspect. Les juges délivrent de manière routinière, sur demande des procureurs, des mandats d’arrêt et de détention préventive. La majorité des suspects sont ainsi détenus jusqu’à vingt-trois jours avant d’être inculpés. Les autorités interprètent le code de procédure criminelle afin de contraindre les détenus à être interrogés durant toute cette période. Les aveux sont considérés comme une preuve importante lors des procès. On estime que celui qui avoue exprime ainsi ses remords. Aussi les interrogatoires sont-ils prolongés afin d’obtenir des aveux. L’invocation du droit à garder le silence ne met pas un terme à l’interrogatoire. Les enquêteurs continuent de faire pression sur le suspect afin qu’il réponde aux questions et avoue le crime qu’on lui impute. En règle générale, les avocats ne sont pas autorisés à assister aux interrogatoires.

Le lieu de détention est aussi problématique. La plupart des suspects sont enfermés dans des cellules situées au sein des commissariats de police. Les tribunaux peuvent également prononcer une interdiction de communication qui autorise les détenus à ne communiquer qu’avec leurs avocats. Lorsqu’ils sont soumis à une telle interdiction, les suspects ne peuvent rencontrer, téléphoner ni même écrire à personne d’autre, y compris les membres de leur famille. Pendant la durée de leur détention préventive, ils n’ont pas le droit de demander une libération sous caution. Ceux qui sont inculpés peuvent en faire la demande, mais ceux qui n’ont pas avoué ou qui ont gardé le silence ont souvent du mal à persuader un juge d’approuver leur demande de libération sous caution. Ce qui prolonge encore la détention.

L’ensemble de cette procédure d’enquête est dénoncé depuis longtemps comme une « justice de l’otage » et, ainsi que le montrent de nombreux cas de disculpation, donne lieu à de faux aveux et à des condamnations injustifiées.

Depuis le début du XXIe siècle, le Japon a procédé à deux réformes majeures de son système pénal. La première, en 2004, n’a pas modifié les modalités de la procédure d’enquête. Mais, en 2010, un scandale sans précédent éclata, lorsque Atsuko Muraki – ancienne responsable du bureau du ministère de la santé pour l’emploi, l’enfant et la famille – fut acquittée de l’accusation de fraude postale. Dans cette affaire, il fut prouvé que l’un des procureurs du district d’Osaka avait manipulé les preuves pour obtenir sa condamnation. L’écho rencontré par l’affaire Muraki fut à l’origine de la réforme de 2016. Ses résultats sont mitigés. Même si des modifications visent à une plus grande transparence dans la procédure des enquêtes criminelles, d’autres renforcent le pouvoir du ministère public. »

Croissance Japon : nouveau gros recul des exportations-

Croissance Japon : nouveau gros recul des exportations-

le Japon constitue en quelque sorte un des baromètres pour mesurer la santé de l’économie mondiale compte tenu du rôle que joue les exportations japonaises. Des exportations qui continuent de s’écrouler et qui traduisent ainsi la morosité des échanges et de la croissance mondiale.

Les exportations japonaises ont connu en effet en décembre un déclin pour un treizième mois consécutif, sous l’effet notamment du ralentissement des livraisons d’automobiles vers les Etats-Unis, soulignant que la faiblesse de la demande extérieure continue de peser sur l’économie nippone, dépendante des exportations.

D’après les données officielles publiées jeudi, les exportations ont chuté en décembre de 6,3% en rythme annuel, contre une prévision médiane de -4,2% après un recul de 7,9% en rythme annuel le mois précédent.

Les analystes et les décideurs politiques estiment que l’accord commercial de “phase 1” signé entre les Etats-Unis et la Chine la semaine dernière, ainsi que la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, vont contribuer à apaiser les inquiétudes sur le commerce mondial, un moteur clé de l’économie japonaise.

Toutefois les statistiques communiquées par le ministère des Finances montrent un ralentissement modeste de la contraction de l’économie et laisse suggérer que le rétablissement de la troisième puissance économique mondiale pourrait prendre plusieurs mois.

La Banque du Japon (BoJ), qui a laissé inchangée sa politique monétaire, estime que la solidité de la demande intérieure devrait aider à compenser la faiblesse des livraisons à l’étranger et de l’activité manufacturière.

Les livraisons à destination de la Chine, principal partenaire commercial du Japon, ont progressé de 0,8% le mois dernier en rythme annuel, montrent les données gouvernementales, soit leur première hausse en dix mois.

Les exportations vers les Etats-Unis ont reculé pour un cinquième mois consécutif en décembre, de 14,9% en rythme annuel, sous l’effet d’une chute des livraisons d’automobiles et de pièces détachées.

Société-Japon: une justice partiale et ridicule !

Société-Japon: une justice partiale et ridicule !

 

Après le mandat d’arrêt de Carlos Ghosn, le Japon vise maintenant l’épouse de l’ancien PDG de Renault, objet elle -aussi d’un mandat d’arrêt international! . Il  y a évidemment quelque chose de surréaliste dans la condamnation par le Japon de l’ancien président de Renault et Nissan. Pire, Nissan à l’origine de l’affaire a non seulement été complice de Ghosn mais plusieurs de ses dirigeants dont le directeur général ont aussi pioché dans la caisse. Il est donc parti particulièrement savoureux de lire le dernier communiqué de Nissan :  « La fuite de Carlos gone vers le Liban sans la permission du tribunal, en violation des conditions de sa liberté sous caution, bafoue le système judiciaire japonais. Nissan trouve cela extrêmement regrettable». C’est oublier que pour la justice de samouraï en papier mâché, il y a deux poids deux mesures au Japon..Une culture samouraï très malléable et même ridicule quand on sait par exemple qu’aucun dirigeant responsable de l’accident nucléaire de Fukushima qui a fait notamment 45 morts n’a été mis en prison. Les responsables ont  même été dispensés de toute sanction.

Les trois anciens dirigeants de Tepco, qui n’ont cessé de mentir pendant toute la durée de la catastrophe, ont été acquittés par la justice qui ne les estime pas responsable de négligence. Huit ans et demi après l’accident nucléaire de Fukushima, ils encouraient de la prison ferme. Ils étaient les seules personnes physiques à être jugées dans le cadre de ce sinistre, le pire accident nucléaire après Tchernobyl (Ukraine) en 1986.

Huit ans et demi après l’accident nucléaire de Fukushima, les trois ex-dirigeants de la compagnie Tepco ont été acquittés par le tribunal de Tokyo qui a jugé qu’ils ne pouvaient être tenus coupables des conséquences de la catastrophe nucléaire survenue à la suite d’un gigantesque tsunami.

L’ancien président du conseil d’administration de Tokyo Electric Power (Tepco) au moment du drame, Tsunehisa Katsumata (79 ans), ainsi que deux anciens vice-PDG, Sakae Muto (69 ans) et Ichiro Takekuro (73 ans), avaient plaidé non coupables devant le tribunal de Tokyo.

Ces trois anciens responsables de l’opérateur de la centrale nucléaire Fukushima Daiichi, dévastée par le tsunami du 11 mars 2011, sont les seules personnes physiques à être jugées dans le cadre de cette catastrophe, le pire accident nucléaire après Tchernobyl (Ukraine) en 1986.

Ce 19 septembre 2019 « pourrait devenir un jour historique dans les efforts des victimes du désastre pour obtenir justice », a commenté Shaun Brunie, spécialiste de l’énergie nucléaire au sein de l’organisation écologiste Greenpeace. L’accident de Fukushima a été qualifié de « désastre créé par l’homme » par une commission d’enquête japonaise, car l’humain n’a pas su le prévenir ni le maîtriser.

Les poursuites engagées contre les ex-dirigeants s’appuient sur le décès de 45 patients de l’hôpital de Futaba, à quelques kilomètres de la centrale, lors de leur évacuation d’urgence dans des conditions extrêmes, avec un bus qui a tourné en rond pendant plusieurs heures. Pour ces personnes âgées, l’épreuve s’est avérée insurmontable.

Les procureurs avaient refusé à deux reprises d’engager des poursuites contre les dirigeants de Tepco, arguant que les éléments du dossier étaient insuffisants. Mais un réexamen de l’affaire en 2015 par un panel de citoyens (une procédure peu utilisée au Japon) a tranché pour un procès au pénal.

Les trois accusés se voient reprocher par les plaignants d’avoir péché par inaction, alors qu’ils avaient connaissance du risque d’un tsunami majeur aux abords de la centrale construite en bord de mer, à quelque 220 kilomètres au nord-est de Tokyo. L’esprit samouraï n’a guère soufflé sur la justice japonaise. Enfin le nationalisme japonais et ses contradictions discréditent un régime obsolète tant sur le plan de la justice que même en matière d’économie. Le Japon est en effet englué dans une dépression depuis des dizaines d’années et un endettement mortifère. Notons enfin que le taux de pauvreté est l’un des plus importants des pays développés.

Croissance Japon-Nouveau déclin de la consommation

Croissance Japon-Nouveau déclin de la consommation

 

Dépenses des ménages en berne, comme l’industrie , le Japon s’enfonce de plus en plus dans la crise. D’après les statistiques gouvernementales, les dépenses des ménages ont diminué en novembre de 2,0% en rythme annuel .  Par ailleurs, le secteur de l’industrie japonais plonge, victime tout autant du ralentissement chinois que de la crise interne dans laquelle s’englue le pays du fait notamment de son endettement. L’activité du secteur manufacturier au Japon s’est en effet contractée en décembre pour un huitième mois consécutif, montrent les résultats de l’enquête réalisée par Markit/Jibun Bank auprès des directeurs d’achats.

L’indice PMI manufacturier calculé par Markit/Jibun Bank a chuté à 48,4 en décembre en données corrigées des variations saisonnières, ce qui correspond au niveau enregistré en octobre, lorsque l’indice avait atteint un plus bas de trois ans.

Il reste pour le huitième mois d’affilée sous le seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité. Il s’agit de la plus longue période de contraction du secteur manufacturier depuis celle de neuf mois entre juin 2012 et février 2013.

D’après les résultats de l’enquête, les nouvelles commandes et la production industrielle dans leur ensemble ont ralenti pour un 12e mois de rang.

Par ailleurs,  les dépenses des ménages ont diminué en novembre de 2,0% en rythme annuel, alors que le consensus donnait un déclin de 1,7%. Elles s’étaient établi en octobre à un plus bas de trois ans. En rythme mensuel, les dépenses des ménages ont progressé de 2,6%, un net rebond par rapport au repli de 11,5% constaté en octobre en rythme mensuel, mais un rythme inférieur à la prévision médiane des économistes (+3,4%).

 

La croissance global du Japon ne cesse de se réduire après 1,7 % en 2017, c’est la descente douce vers la stagnation voire la récession en 2020 même si le gouvernement espère toujours plus 0,7 %.

Japon: une justice partiale et ridicule !

Japon: une justice partiale et ridicule !

 

Après le mandat d’arrêt de Carlos Ghosn, le Japon vise maintenant l’épouse de l’ancien PDG de Renault, objet elle -aussi d’un mandat d’arrêt international! . Il  y a évidemment quelque chose de surréaliste dans la condamnation par le Japon de l’ancien président de Renault et Nissan. Pire, Nissan à l’origine de l’affaire a non seulement été complice de Ghosn mais plusieurs de ses dirigeants dont le directeur général ont aussi pioché dans la caisse. Il est donc parti particulièrement savoureux de lire le dernier communiqué de Nissan :  « La fuite de Carlos gone vers le Liban sans la permission du tribunal, en violation des conditions de sa liberté sous caution, bafoue le système judiciaire japonais. Nissan trouve cela extrêmement regrettable». C’est oublier que pour la justice de samouraï en papier mâché, il y a deux poids deux mesures au Japon..Une culture samouraï très malléable et même ridicule quand on sait par exemple qu’aucun dirigeant de responsable de l’accident nucléaire de Fukushima qui a fait notamment 45 morts n’ont été mis en prison et ont été même dispensés de toute sanction.

Les trois anciens dirigeants de Tepco, qui n’ont cessé de mentir pendant toute la durée de la catastrophe, ont été acquittés par la justice qui ne les estime pas responsable de négligence. Huit ans et demi après l’accident nucléaire de Fukushima, ils encouraient de la prison ferme. Ils étaient les seules personnes physiques à être jugées dans le cadre de ce sinistre, le pire accident nucléaire après Tchernobyl (Ukraine) en 1986.

Huit ans et demi après l’accident nucléaire de Fukushima, les trois ex-dirigeants de la compagnie Tepco ont été acquittés par le tribunal de Tokyo qui a jugé qu’ils ne pouvaient être tenus coupables des conséquences de la catastrophe nucléaire survenue à la suite d’un gigantesque tsunami.

L’ancien président du conseil d’administration de Tokyo Electric Power (Tepco) au moment du drame, Tsunehisa Katsumata (79 ans), ainsi que deux anciens vice-PDG, Sakae Muto (69 ans) et Ichiro Takekuro (73 ans), avaient plaidé non coupables devant le tribunal de Tokyo.

Ces trois anciens responsables de l’opérateur de la centrale nucléaire Fukushima Daiichi, dévastée par le tsunami du 11 mars 2011, sont les seules personnes physiques à être jugées dans le cadre de cette catastrophe, le pire accident nucléaire après Tchernobyl (Ukraine) en 1986.

Ce 19 septembre 2019 « pourrait devenir un jour historique dans les efforts des victimes du désastre pour obtenir justice », a commenté Shaun Brunie, spécialiste de l’énergie nucléaire au sein de l’organisation écologiste Greenpeace. L’accident de Fukushima a été qualifié de « désastre créé par l’homme » par une commission d’enquête japonaise, car l’humain n’a pas su le prévenir ni le maîtriser.

Les poursuites engagées contre les ex-dirigeants s’appuient sur le décès de 45 patients de l’hôpital de Futaba, à quelques kilomètres de la centrale, lors de leur évacuation d’urgence dans des conditions extrêmes, avec un bus qui a tourné en rond pendant plusieurs heures. Pour ces personnes âgées, l’épreuve s’est avérée insurmontable.

Les procureurs avaient refusé à deux reprises d’engager des poursuites contre les dirigeants de Tepco, arguant que les éléments du dossier étaient insuffisants. Mais un réexamen de l’affaire en 2015 par un panel de citoyens (une procédure peu utilisée au Japon) a tranché pour un procès au pénal.

Les trois accusés se voient reprocher par les plaignants d’avoir péché par inaction, alors qu’ils avaient connaissance du risque d’un tsunami majeur aux abords de la centrale construite en bord de mer, à quelque 220 kilomètres au nord-est de Tokyo. L’esprit samouraï n’a guère soufflé sur la justice japonaise. Enfin le nationalisme japonais et ses contradictions discréditent un régime obsolète tant sur le plan de la justice que même en matière d’économie. Le Japon est en effet englué dans une dépression depuis des dizaines d’années et un endettement mortifère. Notons enfin que le taux de pauvreté est l’un des plus importants des pays développés.

 

Affaire Ghosn : le Japon se ridiculise avec sa justice hypocrite

Affaire Ghosn : le Japon se ridiculise avec sa justice hypocrite

Il  y a évidemment quelque chose de surréaliste dans la condamnation par le Japon de l’ancien président de Renault et Nissan. Pire, Nissan à l’origine de l’affaire a non seulement été complice de Ghosn mais plusieurs de ses dirigeants dont le directeur général ont aussi pioché dans la caisse. Il est donc parti particulièrement savoureux de lire le dernier communiqué de Nissan :  « La fuite de Carlos gone vers le Liban sans la permission du tribunal, en violation des conditions de sa liberté sous caution, bafoue le système judiciaire japonais. Nissan trouve cela extrêmement regrettable». C’est oublier que pour la justice de samouraï en papier mâché, il y a deux poids deux mesures au Japon..Une culture samouraï très malléable et même ridicule quand on sait par exemple qu’aucun dirigeant de responsable de l’accident nucléaire de Fukushima qui a fait notamment 45 morts n’ont été mis en prison et ont été même dispensés de toute sanction.

Les trois anciens dirigeants de Tepco, qui n’ont cessé de mentir pendant toute la durée de la catastrophe, ont été acquittés par la justice qui ne les estime pas responsable de négligence. Huit ans et demi après l’accident nucléaire de Fukushima, ils encouraient de la prison ferme. Ils étaient les seules personnes physiques à être jugées dans le cadre de ce sinistre, le pire accident nucléaire après Tchernobyl (Ukraine) en 1986.

Huit ans et demi après l’accident nucléaire de Fukushima, les trois ex-dirigeants de la compagnie Tepco ont été acquittés par le tribunal de Tokyo qui a jugé qu’ils ne pouvaient être tenus coupables des conséquences de la catastrophe nucléaire survenue à la suite d’un gigantesque tsunami.

L’ancien président du conseil d’administration de Tokyo Electric Power (Tepco) au moment du drame, Tsunehisa Katsumata (79 ans), ainsi que deux anciens vice-PDG, Sakae Muto (69 ans) et Ichiro Takekuro (73 ans), avaient plaidé non coupables devant le tribunal de Tokyo.

Ces trois anciens responsables de l’opérateur de la centrale nucléaire Fukushima Daiichi, dévastée par le tsunami du 11 mars 2011, sont les seules personnes physiques à être jugées dans le cadre de cette catastrophe, le pire accident nucléaire après Tchernobyl (Ukraine) en 1986.

Ce 19 septembre 2019 « pourrait devenir un jour historique dans les efforts des victimes du désastre pour obtenir justice », a commenté Shaun Brunie, spécialiste de l’énergie nucléaire au sein de l’organisation écologiste Greenpeace. L’accident de Fukushima a été qualifié de « désastre créé par l’homme » par une commission d’enquête japonaise, car l’humain n’a pas su le prévenir ni le maîtriser.

Les poursuites engagées contre les ex-dirigeants s’appuient sur le décès de 45 patients de l’hôpital de Futaba, à quelques kilomètres de la centrale, lors de leur évacuation d’urgence dans des conditions extrêmes, avec un bus qui a tourné en rond pendant plusieurs heures. Pour ces personnes âgées, l’épreuve s’est avérée insurmontable.

Les procureurs avaient refusé à deux reprises d’engager des poursuites contre les dirigeants de Tepco, arguant que les éléments du dossier étaient insuffisants. Mais un réexamen de l’affaire en 2015 par un panel de citoyens (une procédure peu utilisée au Japon) a tranché pour un procès au pénal.

Les trois accusés se voient reprocher par les plaignants d’avoir péché par inaction, alors qu’ils avaient connaissance du risque d’un tsunami majeur aux abords de la centrale construite en bord de mer, à quelque 220 kilomètres au nord-est de Tokyo. L’esprit samouraï n’a guère soufflé sur la justice japonaise. Enfin le nationalisme japonais et ses contradictions discréditent un régime obsolète tant sur le plan de la justice que même en matière d’économie. Le Japon est en effet englué dans une dépression depuis des dizaines d’années et un endettement mortifère. Notons enfin que le taux de pauvreté est l’un des plus importants des pays développés.

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