Archive pour le Tag 'J’ai'

«Sur TF1, j’ai vu le Président se dévoiler aux yeux des Français» ou le sommet de la complaisance servile (Sarah El Haïry)

«Sur TF1, j’ai vu le Président se dévoiler aux yeux des Français» ou le sommet de la complaisance servile (Sarah El Haïry)


Le chef de l’Etat a défendu son bilan au cours d’un entretien préenregistré diffusé sur TF1 et LCI. Etions-nous face à un Président-candidat  a -t-on demandé à la secrétaire d’État? « J’ai vu un Président, un homme d’Etat, combatif, qui prend le temps d’expliquer pourquoi on recherche cette efficacité, pourquoi on peut être juste et pragmatique à la fois », répond la secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement qui ajoute: « Sur TF1, j’ai vu le Président se dévoiler aux yeux des Français »Un modèle de complaisance servile !

Pourtant peu de Français ont apprécié la dernière intervention du chef de l’État Une étude Odoxa Backbone Consulting réalisée pour Le Figaro indique que peu de personnes ont regardé l’entretien présidentiel diffusé sur TF1 et LCI.

Sans doute une intervention de trop pour Macron, très peu suivie et en plus raté sur le fond. En effet Selon un sondage Odoxa Backbone Consulting réalisé pour Le Figaro, ils sont seulement 9% à l’avoir suivie en entier, et 16% à l’avoir vue en partie. «Des indicateurs très faibles par rapport aux standards habituels», relève Emile Leclerc, directeur d’études de l’institut.
D’autant plus faibles que les précédentes apparitions du chef de l’État ont suscité un vif intérêt. Le 9 novembre dernier, son allocution présidentielle avait été suivie par 64% des citoyens. Quant à celle du 12 juillet dernier, ils étaient 71% à s’y être arrêtés. Les deux prises de parole étaient toutefois consacrées à la situation sanitaire, et de nouvelles annonces étaient attendues.

« Seuls 37% des Français ont trouvé le locataire de l’Élysée «convaincant», soit «le plus bas niveau enregistré sur toutes ses interventions depuis le début de la crise sanitaire», souligne Odoxa. Sa clarté en a également pris un coup, puisque la moitié des Français seulement estime qu’Emmanuel Macron a montré «qu’il savait où il allait», et 40% l’ont trouvé rassurant.

Finalement, cette interview semble donc avoir produit l’effet inverse de celui recherché. Si le chef de l’État a cherché à valoriser son bilan en défendant ses choix, 6 Français sur 10 estiment que ce dernier est mauvais. Y compris sur des thèmes comme l’immigration (79%), le pouvoir d’achat (76%) ou le chômage (61%). «Dans notre baromètre politique réalisé une semaine auparavant, 44% d’entre eux le qualifiaient de ‘bon président’. Non seulement il n’a pas amélioré la proportion de Français qui le jugent positivement mais il l’a dégradée», analyse Emile Leclerc.

 

Le jugement est également sévère sur la posture adoptée par Emmanuel Macron, puisque deux-tiers de l’opinion estiment qu’il s’est «davantage exprimé comme un candidat que comme un président» et qu’il «profite de sa fonction de président pour faire campagne dans les médias en vue de sa réélection».

 

Que cette interview ait modifié ou non l’avis des Français, le résultat n’est pas bon : 63% d’entre eux ne souhaitent pas qu’Emmanuel Macron se présente en 2022.

« J’ai voté Macron mais pas pour l’âge pivot » ( Ségolène Royal)

J’ai voté Macron mais pas pour l’âge pivot  ( Ségolène Royal)

 

Deux députés à peu près inconnus ont sans doute voulu percer sur la scène des médias en mettant en accusation Ségolène Royal. Cette dernière est soupçonnée de passer davantage de temps à la critique du gouvernement qu’à sa mission de ministre des pôles. Cette attaque a en fait offert une extraordinaire tribune à Ségolène Royal qui ne s’est pas privée d’attaquer l’incompétence et le mépris du gouvernement vis-à-vis des Français. Elle a notamment indiqué qu’elle avait effectivement voté pour Macon mais certainement pas pour le recul de l’âge de la retraite qui n’a jamais été évoqué par le président de la république pendant sa campagne. Les deux députés souhaitent entendre Ségolène Royal à l’Assemblée nationale doivent sans doute regretter d’avoir donné l’occasion à Ségolène Royal de se remettre en selle comme candidate potentielle  l’élection de 2022 . Attaquée la veille de Noël par des députés qui veulent l’interroger sur l’efficience de sa mission d’ambassadrice chargée des Pôles, Ségolène Royal ne baisse donc  pas la garde. Au contraire. Invitée dimanche sur LCI, l’ancienne ministre a vertement attaqué l’exécutif. Elle a dénoncé «l’obstination du gouvernement à ne pas retirer sa mauvaise réforme» des retraites «qui prend les gens à la gorge, qui crée de la peur et des angoisses». «Combien de semaines de pagaille? On ne pouvait pas éviter ça? Si!», a chargé l’ex-ministre. Alors que le secrétaire d’Etat chargé des Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a dénoncé dans le JDD un «syndicalisme de blocage» voire d’intimidation», elle s’étonne: «J’entends que la CGT est insultée. Dans un pays moderne, un ministre ne s’en prend pas à un leader syndical».

Ségolène Royal juge que les Français «n’ont pas été respectés» et qu’ils sont «fatigués de ces désordres», provoqués par «un rapport de force», «un concours de muscles». Et de viser directement le président de la République qui «se grandirait» à retirer la réforme, car «le rapport de force jusqu’au bout, ce n’est pas une façon moderne de diriger un pays».

«A quel moment dans la campagne d’Emmanuel Macron a été promis le recul de l’âge de départ à la retraite (via l’instauration d’un âge pivot, NDLR)? Jamais. Aujourd’hui les gens se sentent floués, même ceux qui ont voté pour lui», a poursuivi Ségolène Royal. Et de préciser: «J’ai voté pour Emmanuel Macron mais je n’ai pas voté pour avoir l’effondrement du système social, l’abandon de l’hôpital public, la misère des agriculteurs, les services publics sans arrêt menacés, l’appel à la privatisation des retraites».

L’ex-candidate à l’élection présidentielle de 2007 estime que «sans justice il n’y a pas d’ordre. Je le disais déjà avec “l’ordre juste”», un des slogans de sa campagne.

Alors qu’elle évoquait récemment une nouvelle candidature en 2022, serait-elle devenue une opposante? «Sur la question des retraites et des reculs environnementaux, oui», a rétorqué celle qui fustige «l’orientation très à droite du gouvernement» d’Edouard Philippe.

Forcément, au sein de la majorité on s’interroge sur la compatibilité d’une telle charge avec son rôle d’ambassadrice chargée des pôles, qu’elle occupe depuis 2017. «Quand on m’a confié cette mission, on ne m’a pas dit que la condition est de me taire ou d’adhérer à la République en marche», a-t-elle balayé d’un revers de la main. Ajoutant: «Je dis des choses qui ne font pas plaisir au pouvoir en place, parce qu’il n’est pas habitué à avoir cette opposition». Ce qui lui fait dire que sa convocation à l’Assemblée nationale pour répondre aux critiques sur la manière dont elle mène sa mission d’ambassadrice a simplement pour but de «(l)’intimider».

 

Justice : « J’ai mal à ma France »( Laugery, bâtonnier)

Justice : « J’ai mal à ma France »( Laugery, bâtonnier)

 

Dans une lettre ouverte adressée à la ministre de la Justice et que le JDD publie, Pierre-Ann Laugery, bâtonnier des Hauts-de-Seine depuis le 1er janvier 2017 et avocat pénaliste depuis 40 ans, exprime ses craintes vis-à-vis de la réforme de la justice.

« J’ai rarement eu mal à ma France comme aujourd’hui. Il m’est arrivé d’avoir peur, de douter de notre capacité nationale à combattre les extrémismes dans ce qu’ils ont de plus abject ou les petites blessures du quotidien qui empoisonnent l’existence. Il m’est arrivé d’être confronté, durant mon exercice professionnel, au grand sentiment d’injustice qui vous laisse abasourdi et pantois face à une décision incomprise. Il m’est arrivé de maudire, de tempêter, de pleurer et de rire aussi, de tirer le diable par la queue, de rentrer chez moi épuisé et de boire tout mon saoul pour chasser le stress après des jours d’audience, d’arrêter de fumer et de reprendre la cigarette, de soutenir un confrère plus jeune et d’écouter religieusement plaider un ténor du barreau, de faire des conclusions la nuit, de me garer si mal au Tribunal de Police, Rue Ferrus, qu’on en a enlevé ma voiture, de négocier un découvert avec ma banque, de recevoir des remerciements, des insultes, des menaces, un calendrier srilankais, des babouches, et même une poésie d’enfant que je garde tout près de mon cœur. J’ai aidé du mieux que j’ai pu des femmes battues ou violées et des violeurs, des maris infidèles et des femmes volages, des enfants perdus et des demandeurs d’asile, des familles en décomposition et d’autres recomposées, des tueurs, des accidentés de la vie, des malades et des trafiquants, des escrocs, des prostituées, un prêtre pédophile et même un élu de la République désargenté. J’ai laissé à d’autres plus compétents que moi le droit du travail et sa cohorte de drames, le droit fiscal et ses enjeux économiques, les autres, et tous ces droits du quotidien des tribunaux, ceux-là mêmes que vous voulez brader sur l’autel du numérique et de la rentabilité budgétaire réunis. Mais aujourd’hui, j’ai mal à ma France. Je suis avocat. Un avocat de base, pas un de ceux qui défraient la chronique judiciaire, qui publient des commentaires ou des livres et qui sont comme chez eux sur les plateaux de télévision. Je suis avocat par vocation et par instinct des autres, pour faire du bien autour de moi et espérer dans le regard d’un juge étonné, d’un client surpris ou d’un adversaire décontenancé, l’approbation muette, le remerciement discret ou la reconnaissance de l’équilibre. Je suis avocat. Pas pour le pouvoir éphémère que cela procure, le statut social ou la reconnaissance que cela induit lors des dîners en ville, mais parce que j’aime d’abord les gens et que je déteste l’injustice. Fondamentalement. Alors, voyez-vous, ce que vous êtes en train de faire à la justice de mon pays est très grave, mais cela, vous ne vous en rendez même pas compte, car totalement contre-productif, tant l’éloignement programmé du citoyen de son juge, l’aseptisation des modes d’accès aux droits et vos économies de bout de chandelles, finiront par vous couper vous-mêmes des réalités. Disparu le juge d’instance, juge de paix, qui réussissait le tour de force d’être à la fois juge et médiateur.

Disparue la greffière qui accueillait la peine incommensurable avant que de constituer le dossier, Disparu le juge d’instruction, à terme, au profit de l’enquête policière et du parquet souverain. Disparu le tribunal de proximité, le havre des doléances comme la maternité, le médecin, la petite gare ou le policier du même nom. Disparue l’empathie, remplacée par l’écran, l’accueil par le SAUJ et le JAF par la CAF pour une erreur de lettre qui frise l’indécence. Disparue la mission de service public que les avocats font vivre quotidiennement, au risque d’être inféodés à l’argent d’un Etat, juge et partie. Disparu enfin le lien qui nous unit dans la défense des faibles, ce lien qui nous permet de rester des êtres humains avant que de devenir des robots. Vous portez et porterez une considérable responsabilité dans cette modernisation de façade puisque vous préférez rentabiliser la justice plutôt que lui donner les moyens de se rendre. Car, ne vous y trompez pas, ce sont d’abord de femmes et d’hommes dont nous avons besoin avant que de les remplacer par des algorithmes, ce sont des sentiments et des doutes, des colères et des emportements des regards bienveillants ou non, des oreilles attentives ou pas, mais du charnel, de la moelle, du vivant qu’il nous faut, avant des polices de caractères et la valse des écrans morts et un droit sous cellophane. Et puis, je ne voudrais pas finir cette lettre ouverte et incantatoire sans vous dire combien notre profession tout entière est blessée par votre indifférence, qui n’a d’égale que celle des médias et cette propension, semble-t-il toute naturelle, aux contre-vérités, lorsque vous employez les termes de concertation, de dialogue, de respect des principes et de maintien des acquis. Alors oui, j’ai mal à ma Justice et j’ai mal à ma France, Madame la Ministre, Mais j’ai encore plus mal pour tous ces gens qui ne savent pas ce qui se prépare et qui s’amusent de nos faibles cris dans le danger assourdissant de vos silences, ou de vos approximations.

Je vous prie de croire, Madame la Ministre, à l’assurance de mon respect républicain. »

« J’ai sûrement fait une connerie avec Sens commun « (Fillon)

« J’ai sûrement fait une connerie avec Sens commun «  (Fillon)

 

Samedi, Le Parisien assurait que François Fillon avait fait part de ses regrets quant à son rapprochement avec le mouvement Sens Commun – la formation politique issu de la Manif pour Tous – durant la campagne présidentielle. « Par rapport à Sens commun, j’ai sûrement fait une connerie« , aurait confié l’ancien candidat à l’un de ses proches selon Le Parisien. Bien qu’il ne se soit pas exprimé officiellement sur le sujet, ces propos rapportés ont valu une volée de bois vert à François Fillon de la part de personnalités issus de la droite conservatrice, voir de l’extrême. Pierre Gentillet, ancien président des jeunes de la Droite populaire et proche du député Thierry Mariani, a traité l’intéressé « d’ingrat » en soulignant : « Le même Sens commun qui lui a sauvé la mise en organisant le grand rassemblement au Trocadéro qui lui a évité d’avoir à se retirer ». Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, une institution opposée à l’homoparentalité et à l’IVG, est encore plus avec le candidat arrivé en troisième position au soir du premier tour, comme le relève Le Figaro : « Fillon sans Sens commun faisait un résultat encore plus faible. Sens commun a surestimé Fillon, incapable de porter le courant conservateur ». Des voix s’élèvent même du côté du Front national pour fustiger le revirement du candidat. « Inélégance de Monsieur Fillon, si attaché aux apparences vestimentaires et qui crache sur ceux qui ont permis le Trocadéro », s’indigne par exemple Pascal Gannat, le secrétaire départemental du FN dans la Sarthe. Le Figaro révèle également que plusieurs proches de François Fillon ont souhaité démentir les propos polémiques qui étaient prêtés à l’ancien premier ministre.

Myriam El Khomri : « j’ai merdé » mais non, mais non !

Myriam El Khomri : « j’ai merdé » mais non, mais  non  !

Après  de sa lamentable prestation sur RTL et pas seulement à propos des CDD (dont elle ignore le fonctionnement), la ministre du travail s’est interrogée sur rôle ; « je ne sui pas là seulement pour la photo » aurait elle dit. Malheureusement, si. D’autant que l’emploi n’est pas vraiment la préoccupation de ce gouvernement  et de Hollande. Hollnde, lui,  s’intéresse essentiellement  à la inversion de la courbe du chômage, c’est à dire un phénomène statistique qui ne changera rien vis-à-vis des 7 à 8 millions de sans emploi mais qui donnera une légitimité à sa candidature.  Myriam El Khomri, femme, jeune et beur n’a donc pas été choisie pour ses compétences (mais ni plus ni moins que les autres ministres) mais pour son image justement. En fait elle ne sert strictement à rien. Témoin le fameux débat sur le code du travail qui accouche d’une souris pour permettre à Hollande de rassurer la gauche de la gauche et ainsi  pour éviter  d’avoir dans les pattes un candidat de cette gauche ou un écolo. En outre toute intelligentsia médiatique s’est empressée de minimiser les faits pour en fait légitimer en même temps leur propre incompétence. On va tourner la page. Passer à  COP 21, autre fumisterie destinée à renforcer le crédit de Hollande. Pauvre minsitre du travil qui s’est illustrée jeudi matin par son incapacité à répondre à une question pourtant basique sur le nombre de renouvellements possibles d’un CDD, assurait en début d’après-midi être «sereine». Une image de façade qu’a cherché à s’imposer la ministre, pourtant loin de refléter la vérité, si l’on en croit RTL et LCP qui relatent les doutes que celle-ci aurait confié en off à une amie. «On n’est pas toujours sur nos gardes, ça a merdé, ça a merdé…», aurait-elle ainsi lâché, selon la chaîne parlementaire. Quand la radio se contente de rapporter un plus direct: «J’ai merdé». «Je ne suis pas là que pour la photo», aurait-elle encore poursuivi, expliquant son «bad buzz» de la veille par le fait d’être, selon ses propres termes, «femme, beur et jeune». Ainsi la jeune élue, propulsée rue de Grenelle en septembre, aurait-elle également décidé de faire une pause avec Twitter et Facebook. «Surtout, ne pas regarder les réseaux sociaux aujourd’hui!», se serait-elle imposé. Quant à la comparaison avec les déboires de sa collègue de la Culture, Fleur Pellerin, qui n’a pas su citer un seul livre du Prix Nobel de littérature Patrick Modiano, elle souffle: «J’espère que ça durera moins longtemps».

 

Wauquiez : « J’ai perdu mon âme » à un moment !

Wauquiez : « J’ai perdu mon âme » à un moment !

Confession dans Closer « A un moment, j’ai perdu mon âme. J’étais obsédé par le fait de monter vite, de séduire le cercle médiatique et politique », diagnostique-t-il, ajoutant : « le danger (…) serait de n’être dicté que par l’ambition, et j’ai donné dans le registre ». Sur la fonction ministérielle, le député-maire du Puy-en-Velay n’est pas plus tendre. « Je ne suis pas sure d’avoir toujours été efficace. J’ai été cinq ans ministre, dans quatre domaines différents! A l’arrivée, ce n’est pas vous qui commandez, mais votre administration. », se repent-t-il. Il déplore le « manque de concret » de la politique. « Emmanuel Macron en est l’exemple typique. Il est très sympa et a de bonnes idées, mais parle beaucoup sans embrayer », pointe Wauquiez. Bref une bonne analyse (au sens freudien !) mais des promesses douteuses quand il affirme que tout cela c’est fini ! Malheureusement c’est valable pour lui mais pour la plupart des politiques.

« J’ai toujours vécu avec des vaches » (Hollande)

 

« J’ai toujours vécu avec des vaches » (Hollande)

On se demande s’il parle du PS ou de la campagne ; A l’en croire il serait même fils de paysan ; En fait son père était médecin ORL à Rouen et il devait élever peu de vaches et de poulets. Peu importe, il faut se réconcilier avec ces ruraux qui se sentent encore davantage abandonnés que les banlieues pauvres. Du coup Holande s’invente une biographie paysanne. A moins de deux mois des élections régionales, François Hollande s’adresse donc directement aux chasseurs et, plus généralement, aux ruraux. Il a reçu pour l’occasion à l’Elysée le magazine Le Chasseur français, qui publie mercredi son interview. Et pour défendre la « campagne », le chef de l’Etat n’hésite pas à puiser dans ses souvenirs. « Je vis en ville – ça ne vous a pas échappé – même s’il y a beaucoup d’arbres à l’Élysée. Mais je suis né à la campagne », rappelle le Président. Dans une « vieille ferme près de Rouen », où il a passé son enfance, François Hollande allait ainsi « chercher le lait tous les matins ». « En famille, nous consommions les poulets que nous élevions nous-mêmes, ainsi que les œufs. J’ai toujours vécu avec des vaches dans des prés. C’est une chance formidable qui m’a été donnée et j’en remercie mes parents », explique-t-il, racontant encore avoir « respirer le grand air » et « ramasser des myrtilles » lors de ses vacances en Savoie et en Haute-Loire. « Bien plus tard quand la Corrèze m’a accordé sa confiance j’ai pu découvrir des paysages protégés, de magnifiques exploitations agricoles où on élève le veau sous la mère, des espaces boisés, propices aux champignons et notamment aux cèpes », dit encore le chef de l’Etat. François Hollande n’hésite pas à insister sur les avantages d’une carrière politique passée en Corrèze. Là-bas, il a « pu découvrir la chasse ». « Les jours d’ouverture sont l’occasion de fêtes qui se préparent dans l’enthousiasme, dans l’émulation et dans la camaraderie », dit-il, avant de confesser : « J’ai assisté à des battues mais je ne suis pas chasseur. » François Hollande dit comprendre « le sentiment d’éloignement, de délaissement et parfois d’abandon que ressentent nos concitoyens ruraux » et promet de « démontrer » que les territoires ruraux sont « à l’avant-garde » dans le développement du pays. « Je n’ai jamais voulu regarder la ruralité comme un espace qu’il faudrait mettre sous cloche, comme une nostalgie en se disant que c’était le bon temps ; non. J’ai toujours pensé que le meilleur service qu’on pouvait rendre à nos campagnes, c’était de les développer, c’était de leur apporter de l’activité », détaille-t-il, sans vraiment faire de nouvelles annonces.

Valls : « J’ai fait une connerie, pardon » Amen !

 

Valls :  « J’ai fait une connerie, pardon » Amen !

 

C’est en substance ce que dit Valls dans le JDD. Pas encore tout à fait mais il y vient après avoir contesté les faits et même menti. Encore quelques jours et il va demander l’absolution pape François….ou à l’imam tolérant de Drancy! Manuel Valls reconnaît, dans le Journal du Dimanche, avoir fait « une bourde », alors qu’il se doit d’être « irréprochable ». « ?C’est une leçon à retenir. Ce fut une erreur, une bourde. J’ai pu donner l’impression aux Français que je ne me consacrais pas entièrement à eux. Je le regrette », affirme au JDD le Premier ministre au terme d’une tournée de trois jours à La Réunion et à Mayotte. Bravo la com.  ‘ » gauche RSCG » …. Mais un tard !

« Moi, président » : J’ai menti

« Moi, président » : J’ai menti

Rappel de la tirade anaphorique (et ridiculement grandiloquente)

« Moi président de la République, 

- Je ferai fonctionner la justice de manière indépendante,  Sauf  que Hollande a rétabli le régime des écoutes téléphoniques nettement à l’encontre de Sarkozy, sauf que la justice n’est pas plus indépendant aujourd’hui hier (exemple aucun banquier n’a été  inquiété après les spéculations sauf le lampiste Kerviel, on a même refusé de faire une vraie réforme bancaire)

- Je ferai en sorte que mon comportement soit en chaque instant exemplaire. »

Là, il faut rire ou plutôt pleurer si on en juge autant par les affaires publiques(Cahuzac) ou privées.

- Il y aura un code de déontologie pour les ministres, qui ne pourraient pas rentrer dans un conflit d’intérêts. »Outre l’affaire Cahuzac  Le Canard enchaîné révèle que Laurent Olléon (époux de Fleur Pellerin), Boris Vallaud (mari de Najat Vallaud-Belkacem) et l’épouse d’Aquillino Morelle bénéficient de postes au sein de ministères, suscitant quelques soupçons de « copinage » que la gauche avait dénoncé lorsque la droite était au pouvoir.

- J’essaierai d’avoir de la hauteur de vue (…) mais je ne m’occuperai pas de tout… » Hollande n’a vraiment pas gagné en hauteur mais plutôt en tout de taille. ! En fait il s’est occupé de tout et de rien, y compris de l’Affaire Leonarda et surtout très mal.

A la lumière des deux d’exercice du pouvoir, on mesure bien le ridicule de la grande envolée lyrique de Hollande pris à son propre piège. Il faudrait évidemment y ajouter toutes les autres promesses non tenues notamment sur l’Europe, en matière d’emploi, de croissance, de fiscalité ou de déficit.

Conclusion le 2 mai 2012 (date de la fameuse tirade) :

« Moi, président » : J’ai menti et j’ai ajouté à ce gros mensonge, mon incompétence et ma désinvolture




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol