Ebola : après le Mali, la Côte d’Ivoire
On voit mal commente la Côte d’Ivoire pourrait être épargnée dans le mesure où c’est le pays où réside le plus grand nombre de migrants venus de toute l’Afrique de l’ouest. Pour l’instant l’OMS signale 10 000 cas en Afrique, une estimation tout à faiat approximative dans la mesure où on ne sait même pas estimer le nombre de victime du paludisme (autour de 700 000 décès par an) et dont certains symptômes sont comparables. Chaque pays tend auusi à minimiser le nombre de victime d’Ebola pour ne pas freiner la mobilité et le business sans parler de l’image du pays. . Désormais, c’est dans deux nouveaux pays que le virus Ebola menace. Jeudi, le Mali a enregistré son premier cas. La Côte d’Ivoire, de son côté, est à la recherche d’un aide-soignant guinéen potentiellement infecté. . Au Mali, une fillette de deux ans a été testée positive au virus. « Un cas suspect – une fillette de deux ans venue de Kissidougou, en République de Guinée – s’est présenté » dans un hôpital de Kayes où des analyses ont été effectuées mercredi, a indiqué le ministère malien de la Santé. « Par ce résultat d’analyse en laboratoire, le Mali connaît à ce jour son premier cas importé de maladie à virus Ebola », continue le ministère. L’état de santé de la fillette s’améliore néanmoins, a précisé Bamako. « Les personnes qui ont eu un contact avec elle à Kayes ont été immédiatement identifiées et prises en charge selon les normes requises en la matière », donc placées en quarantaine, peut-on lire dans le communiqué. On ne sait pour l’instant pas si l’enfant malade est malienne ou guinéenne. Elle est « venue de la Guinée-Conakry. Elle était en compagnie de sa grand-mère » et son itinéraire « est connu de nos services », a simplement dévoilé le porte-parole du ministère de la Santé. Dans le pays voisin, la Cote d’Ivoire, on recherche un aide-soignant potentiellement infecté. Les autorités sanitaires ivoiriennes ont indiqué que l’homme serait entré clandestinement dans le pays. L’homme, qui réside dans l’un des principaux foyers de l’épidémie en Guinée, a « pris peur » après avoir appris qu’une « personne venue le voir dans son cabinet pour des soins était décédée », selon Daouda Coulibaly, le chef du service de surveillance épidémiologique de l’Institut national d’hygiène publique de Côte d’Ivoire. Un « dispositif » a été mis en place « pour qu’il puisse être retrouvé ». Les autorités sanitaires ont tenu à rassurer la population : l’homme n’est « pour l’instant (…) pas contagieux, mais il serait bon pour elle qu’elle soit mise en contact avec les services de santé ».