Itélé: Sarkozy défend Bolloré
De manière indirecte, Sarkozy prend la défense de Bolloré dans le conflit qui oppose les salariés à la direction d’I télé. Pas étonnant Bolloré est un ami intime de Sarkozy et soutient l’ancien président de la république. Sarkozy en quelque sorte renvoie l’ascenseur en considérant qu’il n’y a pas lieu de condamner l’animateur contesté, Jean-Marc Morandini, au motif qu’il est victime d’une curée médiatique. Sarkozy en profite pour dénoncer les médias qui l’ont condamné lui-même avant même d’être jugé. Il souligne que jusqu’alors il a toujours bénéficié de non-lieu. Sarkozy apporte en même temps sa caution à la conception très particulière de Bolloré en matière de gestion des médias et de l’information. Une conception très musclée. Nicolas Sarkozy refuse donc de participer à ce qu’il appelle la « curée médiatique «contre Jean-Marc Morandini. Invité de l’émission « Territoires d’infos » sur Public Sénat et Sud Radio, mardi 8 novembre, le candidat à la primaire à droite a défendu l’animateur. « Je ne connais pas monsieur Morandini, je ne sais pas ce qu’il a fait, mais une chose est sûre, c’est qu’avec l’expérience qui est la mienne de l’injustice de la curée médiatique, plus jamais vous ne me verrez ajouter mon nom à la longue lignée de tous ceux qui donnent leur avis sans savoir », a déclaré Nicolas Sarkozy en réponse à une question sur la crise à i-Télé. Jean-Marc Morandini, dont l’arrivée à l’antenne est contestée par les journalistes de la chaîne d’info, a été mis en examen pour corruption de mineur et corruption de mineur aggravée, le 23 septembre. L’animateur de 51 ans a été placé sous contrôle judiciaire dans le cadre de l’affaire des castings.