Archive pour le Tag 'Italie'

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Vivendi toujours dans l’étau STX en Italie

Vivendi toujours dans l’étau STX  en Italie

 

Comme c’était prévisible l’Italie utilise l’arme du chantage pour obtenir la majorité du capital de STX. Rappelons que l’Italie souhaitait  51 % du capital et que la France s’y est opposée. Du coup, Rome envisage des mesures de rétorsion contre Vivendi devenu le première actionnaire avec 24 % de Telecom Italia. -pour cela Le gouvernement italien s‘achemine vers l‘activation de pouvoirs spéciaux (“golden power”) lui permettant d‘intervenir dans des secteurs jugés stratégiques, a déclaré samedi Carlo Calenda, ministre de l‘Industrie alors que Rome s‘inquiète de l‘influence de Vivendi au sein de Telecom Italia. L‘influence croissante du groupe français en Italie est scrutée par les autorités politiques et réglementaires du pays depuis que le groupe de médias s‘est imposé comme le deuxième actionnaire du diffuseur Mediaset, derrière la famille Berlusconi. Le gouvernement italien cherche à savoir si Vivendi a contrevenu à une obligation de notifier un éventuel contrôle effectif de Telecom Italia, considéré comme une entreprise nationale stratégique. S‘il aboutit à la conclusion que Vivendi exerce un contrôle de fait sur Telecom Italia (TIM), il pourrait considérer que les préconditions sont réunies pour lui permettre d‘exercer ces pouvoirs spéciaux. Ceux-ci l‘autoriseraient à imposer une amende, à poser des conditions à Vivendi, voire à opposer son veto à des décisions qu‘il percevrait comme une menace contre les intérêts nationaux. “Nous entrons dans une période où les relations économiques internationales vont se durcir. De ce fait, l‘Italie doit être en mesure de se montrer ferme quand il le faut pour défendre ses propres actifs”, a déclaré Carlo Calenda lors d‘une conférence.”Ceci sera le cas quand finalement, pour la première fois, nous exercerons notre “golden power”, a-t-il ajouté, sans mentionner le nom de Vivendi. , pourrait se voir infliger une amende de 298 millions d‘euros dans ce dossier, a rapporté samedi le quotidien La Repubblica. Le journal Il Sole 24 Ore rapporte pour sa part dimanche que les discussions se poursuivent en coulisses. Le différend au sujet de Telecom Italia intervient dans un contexte de tensions plus large entre Rome et Paris au sujet du secteur industriel, créé par la décision française d‘empêcher les chantiers navals italien Fincantieri de prendre le contrôle STX France. Il est clair qu’ ‘un accord sur STX permettrait d‘alléger les pressions sur Vivendi concernant ses participations dans Telecom Italia (et Mediaset).

Vivendi toujours bloqué en Italie par le dossier STX

Vivendi toujours bloqué en Italie par le dossier STX

 

 

 

Les investissements  de Vivendi en Italie sont toujours fragilisés par l’affaire STX toujours en discussion. On reproche à la France de ne pas accepter qu’un investisseur italien prenne 51 % de STX alors que dans le même temps les investissements français ne cessent de progresser en Italie (35 milliards d’investissements français en 5 ans en Italie et seulement 3 milliards d’investissements italiens en France). Pour peser sur l’évolution du dossier STX, l Italie menace donc de sanctionner Vivendi. Mais Vivendi a fait un geste d‘apaisement envers les autorités italiennes en notifiant vendredi sa participation dans Telecom Italia, en application d‘un décret sur les investissements étrangers dans des entreprises stratégiques italiennes bien qu‘il en conteste l‘application, a-t-on appris de source proche du dossier. Le géant français des médias piloté par le milliardaire Vincent Bolloré est entré en 2015 au capital de l‘opérateur historique italien dont il est désormais le premier actionnaire avec près de 24%. Un décret italien datant de mars 2012 stipule que les prises de participations dans les entreprises du pays jugées stratégiques doivent être notifiées aux pouvoirs publics dans un délai de dix jours, sous peine de sanctions. “Cette notification, à titre volontaire, qu’aucun investisseur n’avait jamais été contraint de faire auparavant, est faite dans un esprit de collaboration avec le gouvernement italien”, a-t-on dit de source proche du dossier. La source a par ailleurs précisé que cette notification était distincte de la procédure menée par la Consob, le gendarme des marchés financiers en Italie, qui a jugé mercredi que Vivendi contrôlait “de fait” Telecom Italia.

STX : recherche d’un accord avec l’Italie

STX : recherche d’un accord avec l’Italie

Le ministre de l’économie Bruno Lemaire qui s’exprimait sur la chaîne d’information LCI n’a pas fait mystère que son objectif n’était pas de nationaliser STX mais de parvenir à un accord avec son homologue italien permettant de mieux rééquilibrer les parts respectives du capital de l’entreprise. Ce n’est qu’en cas de désaccord que la nationalisation serait provisoirement maintenue. Il est vraisemblable toutefois que la France recherchera un accord libre et préservant le droit de contrôle français sur une entreprise stratégique ;  en effet  un désaccord concernant STX pourrait avoir des conséquences graves sur certains investissements français en Italie comme ceux par exemple de vivendi. Faut-il rappeler qu’en quelques années la France a réalisé plus de 35 milliards d’investissements en Italie quand ce dernier pays,  lui,  a investi seulement 3 milliards en France. La France fera à l’Italie de nouvelles propositions dans le dossier des chantiers navals STX France de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) avec l’espoir de parvenir à un accord sur leur contrôle conjoint pour le sommet franco-italien de fin septembre, a annoncé lundi le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire. « Mon souhait, ma volonté, c’est que nous parvenions d’ici la fin du mois de septembre à un accord avec nos amis italiens sur ces chantiers navals, et donc je vais reprendre le fil de la discussion dès la fin de la semaine avec mon homologue italien », a-t-il dit sur LCI. « Nous ferons de nouvelles propositions dans les jours qui viennent pour trouver un accord et j’espère bien que le 27 septembre prochain, au sommet franco-italien, le président de la République et le président du Conseil italien pourront trouver un accord sur une grande industrie navale franco-italienne », a ajouté le ministre. Par ailleurs  le ministre a exclu toute nationalisation dans le cas de l’équipementier GM&S, autre dossier économique chaud des premiers mois du gouvernement Macron.  « L’Etat ne va pas nationaliser un équipementier automobile, ça n’a aucun sens », a-t-il déclaré.

Omelettes au Fipronil: intredites en Italie

 

Omelettes au Fipronil: intredites  en Italie

 

Récemment nous indiquions par dérision la manière d’élaborer chez soi une omelette au Fipronil et autres substance chimiques et alimentaires. Cette recette est désormais interdite lorsqu’elle est appliquée par l’industrie alimentaire, en tout cas pour le seul Fipronil. Un  lot d’omelettes surgelées comportant des traces de fipronil a été retiré du circuit commercial à Milan, a indiqué lundi un responsable régional. Les omelettes proviennent du groupe allemand Kagerr et ont été distribués par un autre groupe en Italie, a indiqué lundi soir à la presse italienne un responsable de la région Lombardie. Il a précisé que 127 échantillons de ce lot contaminé ont été retirés du marché, mais que 117 ont déjà été vendus à des consommateurs. , l’Italie, dont les habitants consomment en moyenne 215 oeufs par an et par personne, a importé 610.000 kg d’oeufs des Pays-Bas de janvier à mai, ainsi que 648.000 kg de produits dérivés pour l’industrie agro-alimentaire. En France ce sont 500 000 œufs qui auraient été consommes et autant sou forme ovoproduits.

Effet STX : l’Italie menace les investissements de Vivendi

Effet STX : l’Italie menace les  investissements de Vivendi

 

 

Dans un article précédent,  nous attirons l’attention sur le fait que la menace de nationalisation par la France de STX ne pouvait être que provisoire et même hypothétique. En cause,  le fait que la France a pris des participations financières à hauteur de 36 milliards au cours des cinq dernières années en Italie tandis que ce pays investissait en France seulement 3 milliards. Du coup pour contrebalancer la menace de nationalisation de STX, l’Italie conteste la montée en puissance de Vivendi chez Telecom Italia. L’Italie serait même prête à prendre des dispositions législatives pour limiter les raids financiers étrangers sur ses propres entreprises. Notons qu’hier de 2017, le crédit agricole a aussi fait part de son intention d’absorber trois banques locales italiennes en difficulté. Pour Vivendi Une montée en puissance va lui permettre de prendre la direction de cette importante entreprise Les tensions créées entre la France et l’Italie par la nationalisation de STX au détriment de Fincantieri ont, sans surprise, des conséquences sur Vivendi, dont le développement offensif dans la péninsule fait de longue date grincer des dents. Mercredi, au lendemain de la visite à Rome du ministre français Bruno Le Maire, le gouvernement italien a demandé l’ouverture d’une enquête concernant les conditions de la montée en puissance de Vivendi chez Telecom Italia. Le groupe français détient 24 % de l’opérateur historique transalpin, dont il a pris les commandes du conseil d’administration après l’assemblée générale début mai. Arnaud de Puyfontaine, président du directoire de Vivendi, en est depuis devenu président du conseil. Surtout, c’est un homme de Vivendi, Amos Ganesh, qui a été désigné le 28 juillet pour remplacer le directeur général de Telecom Italia. L’Italie fera valoir ses droits «avec intransigeance», a déclaré le ministre Carlo Calenda devant les députés mercredi. Parce que Telecom Italia est une entreprise stratégique, Rome y a des droits particuliers. Le gouvernement entendrait ainsi vérifier que Vivendi a respecté ses obligations d’informations au fil des étapes de sa prise de contrôle et notamment lors de la nomination d’un nouveau directeur général. Dans la classe politique transalpine, certains poussent même l’exécutif à aller plus loin, et à envisager une séparation du réseau de Telecom Italia pour mieux protéger les intérêts nationaux. Et, de façon générale, Rome évoque la possibilité de s’armer davantage contre les «raids» sur les sociétés cotées italiennes.

 

 

Italie: Crédit agricole veut racheter trois banques italiennes

Italie: Crédit agricole veut racheter trois banques italiennes

 

 

Au moment la France refuse le droit à l’Italie de prendre la majorité du capital dans ST X,  Le Crédit agricole est candidat pour racheter, via sa filiale Cariparma, trois caisses d’épargne régionales en Italie.  La France ne cesse de prendre des participations financières en Italie et la balance est en effet très déséquilibrée. Sur les cinq dernières années, les investissements français dans des entreprises italiennes ont atteint 36 milliards d’euros. Dans le même temps, les Italiens ont réalisé pour seulement 3 milliards d’acquisitions en France La banque française indique dans un communiqué avoir confirmé cet intérêt auprès du Fonds interbancaire de garantie des dépôts italien. « La transaction (..) s’inscrit dans le cadre des objectifs de croissance du groupe Crédit agricole en Italie », souligne l’établissement bancaire. « Crédit agricole a renouvelé, par le biais de sa filiale CACariparma son intérêt pour la poursuite de la transaction et ce, jusqu’au 15 septembre 2017″, poursuit le groupe. Des sources proches du dossier ont dit lundi à Reuters que le bouclage de l’opération avait été repoussé après les vacances d’été afin de régler certains détails. Le Crédit agricole souhaite racheter les caisses d’épargne de San Miniato, Rimini et Cesena pour 130 millions d’euros mais la banque française veut les récupérer sans leurs créances douteuses, qui totalisent trois milliards d’euros en brut. Le groupe négocie ces acquisitions depuis fin avril.

36 milliards d’investissements français en Italie, 3 milliards en France pour l’Italie

La balance est en effet très déséquilibrée. Sur les cinq dernières années, les investissements français dans des entreprises italiennes ont atteint 36 milliards d’euros. Dans le même temps, les Italiens ont réalisé pour seulement 3 milliards d’acquisitions en France. Le géant du luxe LVMH, déjà propriétaire de Fendi ou Pucci, vient de s’offrir le joaillier romain Bulgari pour 3,7 milliards d’euros. Alors que le luxe italien occupe une part comparable sur le marché mondial à celle des acteurs français, le secteur, dominé par des joyaux familiaux (Armani, Prada, Ferragamo…), n’a pas su faire émerger de groupes cotés en Bourse capables de rivaliser avec les champions tricolores LVMH ou PPR (famille Pinault), propriétaire de Gucci et Bottega Veneta. Les mouvements inverses sont beaucoup plus modestes. La famille Borletti, actionnaire des grands magasins Rinascente, a racheté Le Printemps aux Pinault, avec le soutien majoritaire de financiers. Le patron du chausseur Tod’s, Diego Della Valle, a relancé la petite marque française ­Roger Vivier. Il a aussi investi au capital de l’enseigne américaine Saks. C’est d’ailleurs l’une des rares figures du capitalisme transalpin qui aspire encore à jouer un rôle de consolidateur. Il s’est récemment positionné comme un recours face à Vincent Bolloré qui détient 5% du géant bancaire Mediobanca. L’homme d’affaires breton, également actionnaire et vice-président de l’assureur ­Generali, vient de jeter un pavé dans la mare en refusant d’en approuver les comptes, dénonçant leur manque de transparence, ce qui a été perçu comme un exemple de l’arrogance française. La défense de l’italianité peine toutefois à émerger. Il y a deux ans, le sauvetage de la faillite d’Alitalia par Air France avait suscité une levée de boucliers incarnée jusqu’au sommet de l’État par Berlusconi. Or, dans ce cas comme dans les autres, le patronat italien n’a pas su élaborer d’alternative.

Italie: Moody’s sanctionne en abaissant la note

Italie: Moody’s sanctionne en abaissant la note

Conséquence du non au référendum, Moody’s a annoncé mercredi abaisser de stable à négative la perspective attachée à la note « Baa2″, qui reste inchangée, attribuée à la dette souveraine de l’Italie, évoquant la lenteur des réformes économiques et budgétaires du pays. Dans un communiqué, l’agence de notation estime que la victoire sans appel du « non » au référendum de dimanche portant sur le projet de réforme constitutionnelle, qui a entraîné la démission du président du Conseil Matteo Renzi, éloigne encore davantage la perspective de ces réformes. Moody’s ajoute que la faiblesse de la croissance anticipée pour les années à venir laisse peu de place à une diminution sensible de l’endettement de l’Italie qui, à un ratio de 133% du produit intérieur brut (PIB) estimé pour 2016, est le deuxième plus élevé de la zone euro derrière la Grèce.

Italie : nouvel exemple d’un détournement de référendum

Italie : nouvel exemple d’un détournement de référendum

 

 

Après Cameron en Grand Bretagne,  c’est au tour de Matteo Renzi de faire l’expérience d’un détournement de référendum. Comme souvent en la circonstance les électeurs ont moins répondu à la question de la réforme constitutionnelle qu’à leur volonté d’exprimer leur colère vis-à-vis de la crise économique et de la responsabilité du système. Les eurosceptiques en ont hâtivement conclu que l’Italie était mûre pour quitter l’euro. Une interprétation un peu abusive. D’autant que dans cette éventualité une monnaie italienne indépendante entraînerait une dévaluation de  de 25 % d’après les experts avec l’inflation qui en découle donc une très forte atteinte au pouvoir d’achat des Italiens dont ils se plaignent déjà. Sans parler des effets désastreux immédiats sur la croissance et donc sur le chômage. La faute de Matteo Renzi c’est surtout d’avoir lié son sort au résultat de ce référendum. Une expérience dont se méfie particulièrement la plupart des responsables français qui se souviennent comment même De Gaulle a dû quitter le pouvoir. D’une certaine manière c’est une piqûre de rappel pour tous ceux qui imaginent que le référendum constitue la forme suprême de démocratie. On sait bien qu’il est rare que les électeurs répondent à la question posée pour ce type de consultation et qu’ils en profitent pour exprimer leur colère de toutes natures. Certains responsables français proposent cependant de recourir aux référendums pour trancher sur certaines questions. Ils  seraient bien inspirés de bien peser les conséquences d’une d’un possible détournement de ce genre de consultation ;  heureusement dans la plupart des cas, il s’agit de propos de campagne électorale qui ne seront pas suivies d’effet. Certes on objectera que la démocratie représentative n’est pas exempte de défauts démocratiques mais la consultation directe est bien souvent une illusion aux conséquences qui peuvent être dramatiques. C’est le cas pour l’Italie qui va sans doute retrouver une instabilité politique à laquelle elle est habituée au moment même où son économie est fragilisée  et son système bancaire menacé

Italie : rejet de la réforme et démission de Renzi

Italie : rejet de la réforme et démission de  Renzi

La réforme des institutions de Renzi ayant été rejetée à près de 60 % le président du conseil à immédiatement annoncer sa démission. Une démission qui risque de plonger dans d’une nouvelle crise démocratique et au-delà de déstabiliser la zone euro. Conséquence immédiate le danger sur le système bancaire italien déjà grandement fragilisé par ses créances douteuses va encore s’amplifier. Reste à savoir s’il n’y aura pas un effet domino sur l’ensemble des banques européennes. Autre conséquence à attendre une nouvelle tension sur le marché des changes avec encore un tassement de l’euro. D’une certaine manière, il s’agit encore d’une victoire du populisme alimenté tout autant par l’ignorance que par la colère. Un phénomène qui gagne aujourd’hui de nombreux pays. Le Président du Conseil a donc annoncé sa démission lors d’une brève déclaration dans les salons du Palais Chigi alors que la deuxième projection des instituts de sondage confirmait l’ampleur de la défaite: 40,7 % pour le Oui qu’il défendait, 59,3 % en faveur du Non qui l’emporte dans presque toutes les régions, à l’exception du Trentin Haut-Adige. Il est particulièrement prononcé dans le Mezzogiorno et dépasse 70 % en Campanie (Naples) et en Sardaigne. Durant son allocution, Matteo Renzi, visiblement ému, a défendu le mérite de son référendum, revendiquant sa paternité et déplorant de n’être pas parvenu à convaincre une majorité de ses concitoyens. Il a reconnu la victoire «extraordinaire nette» du Non: «J’ai perdu. Dans la politique italienne, personne ne perd jamais. Ils disent tous qu’ils n’ont pas gagné. Je suis différent. J’ai perdu et je le dis à haute voix, même si j’ai un nœud dans la gorge. Je ne crois pas que la politique soit représentée par le nombre incroyable de politiciens que nous avons en Italie. (…) Je crois dans la démocratie. Si on perd, on ne peut pas faire mine de rien. Je crois avoir fait tout ce que je pouvais faire pour la changer. J’avais obtenu la confiance (NDLR: en février 2014) sur les réformes que je voulus faire. La réforme constitutionnelle en était. Je voulais abolir les innombrables fauteuils de la politique italienne.

Agriculture Italie : des immigrés payés 3 euros de l’heure

Agriculture Italie : des immigrés payés 3 euros de l’heure

Selon une information du Figaro, entre 300.000 et 400.000 travailleurs agricoles, en grande majorité des immigrés africains au statut précaire, sont employés en Italie dans les campagnes pour la récolte de fruits et de légumes. (Un phénomène assez identique se passe en Espagne).  Recrutés par des intermédiaires illicites, ils sont payés trois euros de l’heure pour des journées de huit à dix heures. Desquels il faut soustraire, quand ils sont payés, trois à cinq à euros par jour pour leur transport aux champs et autant pour un «logement» de fortune, bien souvent de sordides taudis, sans cuisine ni sanitaire. Ces intermédiaires qui n’hésitent pas à recourir à la violence se font appeler des «caporaux». D’où le nom du système, «caporalato» qui s’est développé avec la crise. . Rome a décidé de mettre un terme à ce trafic particulièrement odieux. Une loi vient d’être adoptée par la Chambre des députés.

Croissance Italie: production industrielle en hausse

Croissance Italie: production industrielle en hausse

 

(AFP)

Après l’Espagne, coup de balai à la tête des grandes villes en Italie ?

Après l’Espagne, coup de balai à la tête des grandes villes en Italie ?

 

 

Il se pourrait que comme en Espagne on assiste à un coût de balai à la tête des grandes villes en n’Italie. En tout cas le mouvement de Pepe Grillo qui lutte contre la corruption et le clientélisme fait  une très belle percée. Ce Mouvement Cinq Etoiles (M5s) est largement en tête à Rome à l’issue du premier tour des élections municipales qui avaient lieu dimanche en Italie, devant le Parti démocrate du chef du gouvernement Matteo Renzi, de moins en moins populaire, et progresse fortement dans d’autres villes. Quelque 13 millions d’électeurs, soit un quart de la population adulte, étaient appelés à élire les maires d’environ 1.300 communes, parmi lesquelles ceux de grandes villes comme Rome, Milan, Naples et Turin. Virginia Raggi, candidate du M5s à la mairie de Rome, est créditée d’environ 37% des suffrages par l’institut Piepoli, après le dépouillement d’un échantillon représentatif de bulletins. Le candidat du Parti démocrate, Roberto Giachetti, est projeté au coude-à-coude avec la candidate de l’extrême droite Giorgia Meloni, avec chacun autour de 22% des voix. Si aucun candidat n’emporte plus de 50% des voix, un second tour départagera les deux candidats les mieux placés le 19 juin, et de nombreuses grandes villes devraient recourir à ce nouveau vote. Une victoire du M5s à Rome représenterait une percée majeure pour le mouvement fondé en 2009 par Beppe Grillo, qui entend rassembler sur la base de la dénonciation des scandales de corruption qui touchent aussi bien la gauche que la droite dans la capitale. Si Raggi l’emportait, elle serait en outre la première femme à siéger à la mairie romaine. « Le vent tourne, c’est le moment », a dit la candidate à Rome, aux premières heures lundi. Raggi promet de s’attaquer à la corruption, au clientélisme et jusqu’aux petites incivilités quotidiennes des conducteurs et usagers romains, qui sont devenues la norme dans la capitale. « Nous vivons un moment historique », a dit la juriste âgée de 37 ans. « Les Romains sont prêts à tourner la page et je suis prête à gouverner cette ville et à rendre à Rome la splendeur et la beauté qu’elle mérite », a-t-elle poursuivi. Un échec du Parti démocrate à Rome représenterait un coup dur pour Renzi, après le départ du précédent élu démocrate, mis en cause dans un scandale concernant ses frais de bouche. A Milan, l’écart paraît plus étroit, le candidat de centre-gauche Giuseppe Sala, soigneusement choisi par Renzi, étant donné en tête avec 42,8% des suffrages, devant Stefano Parisi, de centre-droit, crédité de 37,7%. Dans les autres grandes villes, les projections suggèrent une légère avance de la gauche. A Turin, le maire actuel issu du Parti démocrate, Piero Fassino est donné premier, mais un second tour difficile l’attend face au candidat du Mouvement Cinq Etoiles. A Naples, le maire sortant de gauche, Luigi de Magistris, semble bien parti pour l’emporter, après avoir déclaré que sa ville est une zone « sans Renzi ». Bologne, ville bastion du Parti démocrate, voit elle le candidat soutenu par le parti premier, mais avec une avance moindre que prévu, ce qui devrait le contraindre à un second tour contre l’extrême droite ou le M5s. Matteo Renzi, dont la popularité a faibli au cours de l’année dernière, a pris soin de se distancer des élections municipales, expliquant qu’elles reflétaient des problèmes locaux et n’auraient pas de répercussions sur le gouvernement de coalition. Le Premier ministre cherche au contraire à attirer l’attention sur un référendum en octobre, portant sur un projet réforme de la Constitution. Il a dit qu’il démissionnerait si les Italiens devaient rejeter son plan, visant à réduire les pouvoirs du Sénat, et fluidifier les procédures législatives au Parlement.

(Reuters)

Italie : la retraite jusqu’à 75 ans

Italie : la retraite jusqu’à 75 ans

L’Italie  avait repoussé l’âge légal de départ à la retraite à 66 ans et 7 mois en l’encadrant plus sévèrement. Mais pour les 4,5 millions de jeunes nés dans les années 1980, ces critères, ajoutés à l’augmentation de l’espérance de vie ainsi qu’à des carrières moins linéaires que leurs aînés avec des périodes d’activité alternant avec celles de chômage et des salaires plus bas, cela pourrait faire grimper en réalité l’âge de cessation d’activité professionnelle à 75 ans. Avec à la clef une pension inférieure de 25 % à celle perçue actuellement par les baby-boomeurs. L’Italie a  ainsi lancé l’opération «  Enveloppe Orange » un courrier envoyé dans un premier temps à 150.000 Italiens. Ils y trouveront la simulation de leur dernière rétribution, de l’âge estimé de leur pension et surtout son montant. Un travailleur type né en 1969 et qui a commencé à verser régulièrement ses contributions dès 2002 pourra ainsi partir en 2038 (à 69 ans) avec un chèque de 1.900 euros brut pour un dernier salaire de 3.000 euros brut. Un trentenaire qui toucherait 1.800 euros mensuels en fin de carrière recevrait au moment de sa retraite entre 880 et 1.180 euros. L’Italie  prône plus de flexibilité dans les départs à la retraite pour ne pas sacrifier des générations entières et faire de la place aux jeunes. Le gouvernement lui rétorque que les départs anticipés coûteraient aux comptes publics entre 5 et 7 milliards d’euros. «  L’équilibre du régime des retraites à long terme est une chose à laquelle l’Italie ne peut pas renoncer, rappelle le ministre de l’Economie, Pier Carlo Padoan. Surtout dans une phase où elle se bat avec l’Europe pour obtenir une application moins stricte du pacte de stabilité et de croissance. » Des solutions alternatives sont à l’étude, dont un prêt octroyé par les banques et garanti par des compagnies d’assurances pour partir deux à trois ans avant l’âge légal et qui serait remboursé par une retenue sur la future pension. Le débat est en tout cas rouvert en Italie où les plus de 65 ans représenteront 26,5 % de la population en 2030 et où la part des plus de 80 ans a augmenté de 150 % ces vingt dernières années.

(, Les Echos)

Croissance : L’Italie attaque la France et l’union européenne

Croissance : L’Italie attaque la France et l’union européenne

 

Le gouvernement de Matteo Renzi a des raisons objectives pour attaquer la politique économique européenne et la France en même temps. Une France à laquelle on reproche ses contradictions permanentes entre un discours de solidarité avec l’Italie est en fait  un soutien à la commission européenne ; en clair ; l’Italie reproche à la commission européenne de refuser de lancer une véritable politique de croissance. Le même reproche qui était fait depuis 2012 par Hollande mais qui depuis semble  avoir abandonné le combat contre une bienveillance de la commission à l’égard des écarts budgétaires français. Le gouvernement Renzi entend aussi protester contre les critiques de la commission contre la politique économique italienne. Critiques concernant aussi bien le secteur bancaire que le secteur sidérurgique ou la politique budgétaire. Y compris en matière de politique d’immigration l’Italie accepte de moins en moins les leçons données par Bruxelles. « Nous espérons et nous souhaitons assister à un changement d’attitude de la Commission et d’autres pays à l’égard de l’Italie », a déclaré dans une interview accordée à l’agence Reuters ce proche allié du président du Conseil, Matteo Renzi. Le mois dernier, le gouvernement Renzi s’est heurté à la Commission européenne dans le cadre du renflouement de quatre banques en difficulté. Rome a consacré 3,6 milliards d’euros au sauvetage de la Banca Marche, de la Banca dell’Etruria e del Lazio, de la Cassa di Risparmio di Chieti et de la Cassa di Risparmio di Ferrara avant l’entrée en vigueur de nouvelles normes européennes en janvier sur le sauvetage des établissements bancaires.  D’autres responsables italiens ont pour leur part reproché à l’exécutif communautaire d’avoir été plus souple lorsqu’il s’est agi de sauvetages bancaires au Portugal et en Allemagne.  Une autre décision européenne a provoqué la colère du gouvernement italien : l’ouverture d’une procédure d’infraction contre Rome, soupçonné de ne pas avoir relevé les empreintes digitales de milliers de migrants arrivés cette année en provenance de Libye. Matteo Renzi a dénoncé une obsession « surréaliste ».  La Commission enquête également sur le soutien apporté à l’aciérie Ilva, la plus grande d’Europe en termes de capacités de production. Là encore, l’exécutif européen soupçonne une subvention publique déguisée. Enfin, dernier sujet de contentieux du moment, la Commission a indiqué en novembre que l’Italie était parmi les quatre pays de la zone euro dont le budget 2016 risque de sortir des règles budgétaires de l’UE. « Il y a les banques, l’immigration, Ilva, toute une série de dossiers », énumère Sandro Gozi. Mais pour le secrétaire d’Etat italien, la vraie question, le vrai souci du gouvernement italien porte sur la direction politique générale de l’UE, marquée, dit-il, « par des hésitations et des contradictions que nous ne pouvons plus tolérer ». Sandro Gozi critique également la France qui, dit-il, a apporté son soutien aux appels lancés par l’Italie en faveur de politiques européennes plus favorables à la croissance mais tarde à mettre ses actes en conformité avec ses discours. « Que veut faire la France ? Nous partageons des analyses communes, mais nous voulons aussi partager des politiques communes », dit-il.

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