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Hamas et Israël : une guerre sans issue ?

Hamas et Israël : une guerre sans issue ?

Invité Sur France Info, jeudi 7 décembre, Jean-Paul Chagnollaud, professeur de sciences politiques à l’université de Cergy-Pontoise et président de l’Institut de Recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO), revient sur le conflit entre Israël et le Hamas. –

Après l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, cela fait désormais deux mois que le conflit dure à Gaza. Le Hamas est encore en mesure de tirer des roquettes sur le territoire israélien. Qu’est-ce que cela dit du conflit ?

« Ça dit d’abord que cette guerre est sans issue », déplore Jean-Paul Chagnollaud, professeur de sciences politiques à l’université de Cergy-Pontoise et président de l’Institut de Recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO), dans le 19/20 info du jeudi 7 décembre.


Bien que « légitime », Jean-Paul Chagnollaud estime qu’il « fallait aussi » que la réaction israélienne à l’attaque du Hamas « ait un objectif militaire, ou comme on dit maintenant, un horizon politique ».

« Or évidemment, il n’y en a pas », indique-t-il. « Il est clair qu’on est en train d’écraser Gaza. La ville de Gaza doit être détruite à 50, 60%, celle de Khan Younès va sûrement subir le même sort, et maintenant Rafah », expose le professeur de sciences politiques.

Pour Jean-Paul Chagnollaud, « il faut passer au politique, c’est-à-dire qu’est-ce qu’on fait le jour d’après.

Et ce jour d’après, il ne faut pas qu’il soit dans des semaines et des semaines. Il faut qu’il arrive très vite ».

Dette publique :  » le débat sans issue »

Dette publique :  » le débat sans issue »

Les deux économistes Eric Monnet et Shahin Vallée renvoient dos à dos, dans une tribune au « Monde », les partisans de « l’absolution » et ceux de la « rédemption » financière, suggérant de modifier radicalement le cadre budgétaire européen pour sortir d’un faux dilemme.(Extrait)

Tribune. Le débat sur la dette publique française a pris une tournure religieuse, opposant les partisans de l’absolution à ceux de la rédemption.

Le pardon prendrait la forme de l’annulation de la dette accumulée par la Banque centrale européenne (BCE), ou plus exactement par l’Eurosystème des banques centrales européennes, qui a acheté les trois quarts de la dette publique émise depuis le début de la pandémie.

Ceux qui défendent la rédemption souhaitent au contraire cantonner cette dette et réduire les déficits publics futurs pour la rembourser.

Ces deux options ont pour point commun de « sacraliser » le stock de dette, alors que, à l’inverse de celle d’un ménage ou d’une entreprise, la soutenabilité de la dette d’un Etat dépend de sa capacité à lever l’impôt et de la confiance en sa monnaie – ce qui lui permet de se réendetter pour rembourser.

Mais au lieu de considérer les taux négatifs comme une opportunité de diminuer mécaniquement la charge de la dette, nos dirigeants se soumettent à l’obsession morale pour le stock de dette, au risque de menacer la transition écologique et la relance de l’économie européenne. Et de gommer également les enjeux distributifs du financement de la dette, pourtant essentiels au débat démocratique.

Si l’annulation de la dette détenue par la BCE est possible, elle n’est pas un simple jeu d’écritures. Elle pose la question du traitement réservé aux autres créanciers, puisque tous doivent en principe bénéficier d’un traitement égal. Elle nécessiterait une modification des traités européens qui paraît héroïque, sinon hors de portée.

Une caisse d’amortissement

Ce combat n’est ni politiquement illégitime ni intellectuellement inutile, mais on ne peut présenter les ruptures profondes qu’il entraînerait comme un jeu comptable sur lequel échafauder tout un programme politique. Et quel serait vraiment le gain de cette annulation ? Elle réduirait d’un seul coup le stock de dette mais n’assurerait en rien les conditions de financement à long terme de l’Etat.

En échange d’une annulation, nos partenaires européens, Allemagne en tête, exigeraient sans doute des règles plus contraignantes hypothéquant la politique budgétaire future. Par ailleurs, rien ne dit que les investisseurs seraient dupes et apprécieraient plus la dette française à la faveur d‘une telle réduction de son stock.

La rédemption est quant à elle l’option privilégiée par le gouvernement et a motivé la création d’une « Commission sur l’avenir des finances publiques ». Son objectif est double : rassurer les créanciers en affectant une ressource budgétaire propre au remboursement de la dette (lui procurant ainsi une forme de séniorité), et d’autre part, signaler par un enregistrement comptable spécifique que cette dette est traitée différemment par l’Etat et son remboursement assuré.

Municipale Paris : la seule issue de secours pour la république en marche c’est Villani

Municipale Paris : la seule issue de secours pour la république en marche  c’est Villani

 

Il est clair que les carottes sont cuites pour la république en marche à Paris. Pire, cette très lourde défaite qui se profile aura des conséquences sur le parti, le gouvernement et même sur Macron. Cela va confirmer que le parti en marche n’a aucune assise locale, qu’il est par ailleurs de plus en plus minoritaire dans le pays. Pour sauver les meubles, la porte de secours politique aurait consisté pour la république en marche à se rabibocher avec Villani. En effet l’addition des intentions de vote aurait placé le parti du président en tête des intentions de vote. Mais l’entêtement de Macron, et de la république en marche vont s’opposer à cette solution de bon sens. On va faire le choix de prendre un second couteau. D’abord parce que les premiers couteaux sont très rares puisque Macron ne s’est entouré que de personnages assez transparents voire douteux d’autre part parce que les quelques premiers couteaux restant fuient  devant le danger en refusant de porter les couleurs de leur parti à Paris. En cause dans cette affaire, aussi le fonctionnement de la république en marche complètement aux ordres de Macron avec notamment une commission d’investiture composée de quelques courtisans et de vieilles barbes qui se sont trompées en désignant Griveaux comme candidat à la place de Villani. Villani n’a sans doute pas toutes les qualités, loin s’en faut,  mais au moins qui  n’a pas les défauts des professionnels qui vendraient leur âme pour conquérir le pouvoir. Villani, lui, a un métier, une renommée internationale même, il pourra sans dommage abandonner la politique s’il le faut. À la différence de la plupart des autres produits d’une oligarchie sans vraies  convictions et pour lesquels la seule conquête pouvoir constitue l’essentiel du projet politique

 

Grève ou gouvernement « sans issue »

Grève ou  gouvernement « sans issue »

 

Finalement Édouard Philippe marche dans les pas de Juppé aussi psycho rigide que lui voire provocateur même si la tonalité diffère un peu. Pourquoi Édouard Philippe provoque-t-il ainsi les syndicats et les grévistes les plus radicaux en déclarant que la grève est sans issue ? Si effectivement, la grève est condamnée par la baisse inévitable de la mobilisation reste que le conflit est toujours là et qu’il est en train de s’enliser comme s’était enlisé le mouvement des gilets jaunes. Si cette grève dure autant, la responsabilité en incombe à ce gouvernement à la fois incompétent, irresponsable et même injuste quand il accorde des exceptions à des catégories qui ne le méritent nullement (par exemple les emplois de bureau de la police !). Il y a quelques jours Édouard Philippe était  déjà l’auteur d’une autre provocation quand il indiquait en substance que la conférence du financement des retraites proposée par la CFDT et acceptée  à regret ne servirait pas à grand-chose et que finalement sa proposition d’un âge pivot ou d’un âge  équilibre était incontournable et constituait  la seule mesure valable. Le premier ministre multiplie les provocations vis-à-vis des syndicats radicaux en même temps qu’il poignarde les syndicats réformistes. Pas vraiment une attitude responsable plutôt celle revancharde des représentants rétrogrades de la droite classique

le Premier ministre a indiqué  que “les propositions mises sur la table concernant l’application du système universel de retraites aux agents de la RATP et la SNCF prévoient une transition personnalisée pour les agents concernés, une convergence progressive vers l’âge d’ouverture des droits du régime universel et un maintien, pour les agents concernés, des droits acquis au moment de la transition vers le régime universel”, précise Matignon dans un communiqué.

Edouard Philippe s’est par ailleurs félicité du “mouvement progressif mais sensible de retour au travail des agents de la RATP et de la SNCF” et a noté “les conséquences financières importantes de ces mouvements pour les deux entreprises”, qui s’élèvent selon ses services à 200 millions d’euros pour la RATP et environ 850 millions pour la SNCF.




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