Archive pour le Tag '’ Islamo-fascisme »'

« Islamo-fascisme : changer les lois actuelles »( Estrosi)

« Islamo-fascisme : changer les lois actuelles »( Estrosi)

Le maire de Nice–ville encore durement touchée par le terrorisme–considère que le dispositif juridique n’est pas adapté contexte actuel islamo- fasciste et réclame de nouvelles lois.

Interview dans le Figaro!

-Nice a été touchée une nouvelle fois par une attaque islamiste, jeudi, dans la basilique de Notre-Dame. Dans quel état d’esprit êtes-vous?

Christian ESTROSI. - Nous sommes sous le choc, dans l’émotion et la colère. J’ai les épaules solides mais les cicatrices de tous les attentats s’additionnent. La basilique Notre-Dame est un symbole très fort pour les Niçois: elle est une petite copie de Notre-Dame de Paris construite après le rattachement de Nice à la France. Et à la veille des fêtes de la Toussaint, c’est un symbole très fort à l’égard des Niçois, qui ont fait le choix de la France, et des chrétiens de tous les pays. J’ai reçu des messages de soutien du monde entier, de toutes les confessions, du pape. La visite d’Emmanuel Macron était importante. On avait besoin de ce réconfort.

Avez-vous des informations concernant l’assaillant?

Selon le ministre de l’Intérieur, il était difficilement identifiable sur les écrans radars car non demandeur du droit d’asile.

Christian Estrosi demande une modification d’ampleur de l’arsenal juridique pour mieux lutter contre ce qu’il appelle l’islamo-fascisme.

Terrorisme « L’ Islamo-fascisme » de Valls ou la sémantique au secours de l’inaction

Terrorisme « L’ Islamo-fascisme »  de Valls  ou la sémantique au secours de l’inaction

 

Néologisme,  excès verbal, approximation caractérisent  la dialectique d’une Valls qui construit son personnage de Clémenceau d’opérette. A défaut d’action, on sollicite la sémantique. Récemment il y avait eu l’apartheid terme complètement inapproprié d’autant qu’il inverse ou renvoie dos à dos des responsabilités qui ne sont pas les mêmes. Cette fois c’est  » l’islamo fascisme » ce qui ne veut rien dire. Cela signifie l’étroitesse d’analyse de Valls qui ne peut situer les totalitarismes qu’en référence au fascisme. Curieux car Valls emploie les mêmes termes qu’ ‘Estrosi, que Marine Lepen ou que  noël Mamère qui ne se caractérisent pas par une grande finesse intellectuelle. On comprend évidemment que Valls veuille attirer l’attention sur le danger r du terrorisme que véhicule  l’Etat islamique , son enjeu. La menace sur nos valeurs et la démocratie. Mais l’enflure ( et l’approximation ) des mots ne saurait dissimiler le caractère insipide de l’action. E c’est là que se révèle la posture de Valls qui en faiat se positionne uniquement par rapport à son avenier politique ( en 2022 peut-être même avant). De ce point de vue Valls privilégié le  dire sur le faire, l’apparence sur le réel, le verbe sur l’action. A cet égard les meurettes prises contre le terrorisme témoigne du pathétique immobilisme d’un pouvoir politique condamné au seul domaine de la parole, de la promesse, de la compassion et du commentaire même approximatif.  Un mois après les attentats de Paris et deux jours après ceux de Copenhague, Manuel Valls a appelé lundi à l’unité face à « l’islamo-fascisme ». Pour la première fois, ce néologisme utilisé d’ordinaire par quelques francs-tireurs de la scène politique est employé au sommet de l’Etat. Le Premier ministre reprend ainsi à son compte un terme employé ces derniers temps par le député UMP Christian Estrosi (dimanche), son collègue à l’Assemblée Bruno Retailleau (en novembre au sujet de l’Etat islamique) ou plus à droite encore, Marine Le Pen et ses attaques contre le « fascisme vert ». « Il a cherché à ouvrir un débat, comme avec l’expression ‘apartheid’ », juge Jean-Yves Camus, chercheur associé à l’IRIS, spécialiste des nationalismes et extrémismes en Europe, dans une interview à l’AFP. « Il incite une partie de son camp, qui sans doute n’a pas vu le problème à un moment donné, à faire son examen de conscience. Après, d’un point de vue scientifique, le terme a peu de validité. Mais Manuel Valls n’était pas dans un colloque universitaire. » Il est vrai que l’expression employée sur RTL par Manuel Valls ne fait pas l’unanimité auprès des chercheurs, loin de là. « Il faut que nous arrêtions d’avoir cette référence ultime du fascisme et du nazisme », explique Jean-Yves Camus. Selon le chercheur, l’utilisation de ce terme par Manuel Valls est la « preuve que l’Occident ne sait pas penser le totalitarisme autrement que par référence au fascisme ». Mais au-delà des querelles sémantiques, Manuel Valls a surtout cherché le coup de com’.

 




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