Archive pour le Tag 'islamique ?'

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Lutte contre l’Etat islamique : où est l’Europe ? (Juppé)

Lutte contre l’Etat islamique : où est l’Europe ? (Juppé)

Juppé a raison on peut se demander où est l’Europe dans le cadre de la lutte contre l’État islamique. Jusque-là l’Europe s’est concentrée sur l’accueil des migrants mais de manière désordonnée et même un peu surréaliste. L’union européenne a en effet accouché d’un accord laborieux qui prévoit d’accueillir 160 000 migrants sur deux ans alors qu’il faudra en compter  1 million d’ici la fin de l’année et 2 millions d’ici la fin 2016. Sans parler des politiques d’immigration propres à chaque pays qui passent  par la fermeture totale des frontières de certains pays, au contraire par l’ouverture de fait à toute immigration dans certains autres pays. C’est le résultat de l’incapacité totale de l’Europe à contrôler ses frontières extérieures. D’une certaine manière on peut considérer que Schengen a éclaté. Mais l’Europe existe encore moins en matière de politique étrangère et de défense. L’union économique se réduit à une zone de libre-échange autrement dit de business. Et la France et complètement isolée dans la lutte qu’elle mène contre l’État islamique en Syrie, en Irak ou encore en Afrique. L’Europe est aux abonnées absents« , déplore donc lundi 16 novembre le maire de Bordeaux, Alain Juppé, au sujet des attentats de Paris qui ont coûté la mort à 129 personnes et fait plus de 300 blessés vendredi soir. Selon le maire Les Républicains, qui a pris la parole à l’issue d’une cérémonie de recueillement dans la cour de l’Hôtel de ville de Bordeaux, la France se trouve « un peu seule » sur le terrain dans la lutte contre l’État islamique, tandis que les attentats dont elle a été la cible sont les plus meurtriers de son histoire. « Il faut que l’Europe se réveille. C’est la sécurité de l’Europe qui est en cause aujourd’hui. On parle beaucoup de cette crise migratoire exceptionnelle, de ces réfugiés qui affluent par centaines de milliers. C’est très directement lié à la situation au Proche-Orient« , a insisté l’ancien Premier ministre. « La France ne peut pas être seule à prendre ses responsabilités dans ce domaine ».  »Nous sommes un peu seuls au Proche-Orient, et, en Afrique, nous sommes tout à fait seuls« , a rappelé Alain Juppé, candidat à la primaire à droite pour la présidentielle.  Pour Alain Juppé, les solutions à apporter se trouveront à l’échelle européenne. Celui-ci préconise une surveillance accrue des frontières par des « gardes-frontières européens » et « une solution coordonnée avec les États membres » de l’Union européenne. « Schengen s’est effondré. Nous avons été incapables de lui donner les moyens de fonctionner, nous n’avons pas su donner à Frontex les moyens de surveiller les frontières extérieures de Schengen », déplore Alain Juppé. Ce dernier souhaite que la « question de la défense européenne revienne rapidement sur le tapis », soulignant dans le même temps la bonne coopération franco-belge dans le cadre de l’enquête sur les attentats de vendredi à Paris.

Pas de victoire contre l’Etat islamique sans moyens au sol ( Colonel Goya)

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Il est il est certain que la question des moyens d’intervention au sol constitue un sujet délicat pour l’alliance qui lutte contre l’État islamique mais un sujet qui sera pourtant incontournable dans les jours et les semaines à venir . Si l’on s’en tient à ce qui a été fait au Mali il faudrait sans doute 20 à 40 000 hommes au sol et sans doute  200 avions. Des moyens dont  la France seule ne peut disposer. La France est engagée, avec la coalition, dans les frappes militaires en Syrie mais « il faut bien comprendre qu’on ne peut pas détruire l’Etat islamique sans aller au sol« , souligne Michel Goya, analyste de défense et professeur à Sciences Po.   »Actuellement, nous avons une stratégie d’endiguement qui repose sur des frappes, sur des raids, on élimine, on tue, on fait une grosse pression en attendant  que des éléments plus fondamentaux permettent d’étouffer le problème. Mais si on veut véritablement vaincre l’Etat islamique, il faudra planter les drapeaux sur Rakka et Mossoul« , poursuit-il. Des déclarations d’intentions qui devront être suivies d’actes concrets face à une menace toujours extrêmement forte. Et pour faire face à cette menace, « il y a un volet défensif sur le territoire national, relevant des moyens policiers, des services de renseignement, des moyens judiciaires, … et un volet offensif qui relève des moyens militaires« , explique sur France Info le colonel Michel Goya, analyste de défense et professeur à Sciences Po. La France est engagée, avec la coalition, dans les frappes militaires en Syrie mais « il faut bien comprendre qu’on ne peut pas détruire l’Etat islamique sans aller au sol« , souligne Michel Goya. «  Mais si on veut véritablement vaincre l’Etat islamique, il faudra planter les drapeaux sur Rakka et Mossoul« , poursuit-il.: « Reconquérir aujourd’hui l’espace qui est occupé par l’Etat islamique, représente à peu près 10 à 20 fois ce que nous avons dû faire au Mali, pour simplement conquérir le terrain et ce ne sera qu’une partie du problème« …

Le Charles-de-Gaulle contre l’Etat islamique : symbolique ou stratégique ?

Le Charles-de-Gaulle contre l’Etat islamique : symbolique ou stratégique ?

 

 

Une vingtaine d’avions supplémentaires mobilisés contre l’Etat islamique avec le Charles De Gaulle. Stratégique peut-être pour replacer la France dans le combat contre Daech car jusque là les frappes françaises étaient très limitées. Symbolique aussi surtout pour tenter d’imposer la présence de la France auprès des grandes puissances qui sont tentées de régler le conflit en Syrie sans elle  ( Etats-Unis, Russie, Iran, Arabie saoudite) ; une manière auusi pour Hollande de revêtir son costume de guerre qui lui réussit mieux que celui qu’il porte pour régler les questions française internes.  La France a annoncé jeudi la mobilisation du porte-avions Charles-de-Gaulle dans la lutte contre l’organisation de l’Etat islamique (EI) et les groupes djihadistes associés. « Le déploiement du groupe aéronaval constitué autour du porte-avions Charles-de-Gaulle a été décidé pour participer aux opérations contre Daech et ses groupes affiliés », a annoncé la présidence française à l’issue d’un conseil de défense consacré à la situation en Syrie et en Irak. Ce groupe aéronaval (GAN) est en principe constitué, en plus du porte-avions, d’une frégate de lutte anti-sous-marine, d’une frégate anti-aérienne, d’un sous-marin nucléaire d’attaque, d’un pétrolier ravitailleur et d’un avion de patrouille. Lors de sa précédente mobilisation contre l’EI, dans le cadre de l’opération Chammal entre le 23 février et le 18 avril 2015, 12 Rafale, 9 Super-Étendard et un Hawkeye embarqués sur le Charles-de-Gaulle ont effectué plus de 200 missions. (À comparer aux milliers de frappe se effectuées par les Etats-Unis et récemment par la Russie).  Après avoir cantonné ses frappes aériennes contre les bases de l’EI à l’Irak, la France a étendu ces opérations à la Syrie fin septembre.

Syrie : La Russie ne vise pas que l’État islamique

Syrie : La Russie ne vise pas que l’État islamique

Moscou avait d’abord présenté sa campagne aérienne comme visant en priorité l’EI, disant craindre que les membres russes et ex-soviétiques de l’organisation fondamentaliste sunnite ne finissent par s’en prendre à leurs pays d’origine s’il n’était pas mis fin à leur action en Syrie. La Russie a mené sa deuxième journée de frappes aériennes jeudi en Syrie en précisant qu’elle visait plusieurs organisations « terroristes » et pas seulement l’Etat islamique (EI), tandis que des sources libanaises annonçaient une offensive au sol des forces pro-gouvernementales syriennes et de leurs alliés. Cette opération au sol, qui serait menée avec des forces iraniennes et celles du Hezbollah libanais, vise à récupérer les territoires perdus récemment par les troupes pro-Assad en particulier au profit de l’Armée de la conquête, qui regroupe plusieurs composantes de l’insurrection syrienne, dont le Front al Nosra (affilié à Al Qaïda).  Des centaines de soldats iraniens sont arrivés en Syrie il y a dix jours avec leurs armes Mais, jeudi, après les doutes exprimés par les Etats-Unis et les rebelles sur le terrain sur les véritables cibles des frappes russes, le Kremlin a expliqué que ses frappes avaient une portée plus large et qu’elles visaient plusieurs groupes. « Ces organisations (figurant sur la liste des cibles) sont bien connues et les objectifs sont choisis en coordination avec les forces armées de Syrie », a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, alors qu’on lui demandait si l’Occident et la Russie avaient une définition différente de ce qui constitue un groupe terroriste.

L’Etat islamique décapite ses propres combattants

 

 L’Etat islamique  décapite ses propres combattants

On sait que la cohésion de l’organisation islamique repose essentiellement sur des considérations idéologiques et religieuses mais pas seulement. D’une certaine manière c’est aussi la terreur qui maintient la cohérence de l’organisation. De nombreux témoignages montrent en effet il n’est pratiquement pas possible d’être en désaccord avec la ligne politique de l’État islamique et  qu’il n’est possible de quitter ses rangs. La seule intention la quitter  constitue en fait une condamnation à mort. L’organisation terroriste Etat islamique a en effet exécuté au moins 39 personnes dans ses propres rangs, comme l’indique un rapport publié par l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).  Les combattants exécutés par Daesh ont été accusés de différents types de crime, dont «sorcellerie, insultes envers Allah, sodomie, adultère, banditisme, adhésion et coopération avec des mouvements de libération, coopération avec la coalition croisée et corruption», lit-on dans le rapport. Ces membres déchus de l’Etat islamique ont été décapités cet été, principalement entre le 28 juillet et le 29 août. Au cours du dernier mois, le nombre total de personnes tuées par l’Etat islamique s’élève au moins à 91, dont 32 civils, deux femmes, 11 combattants d’un groupe rival de rebelles et un journaliste. Plus de 1 800 civils ont été tués par Daesh au cours de l’année dernière, dont 181 combattants, dont la plupart capturés alors qu’ils tentaient de revenir dans leur pays natal après avoir été accusés de ne pas avoir respecté la charia, ou pour espionnage pour le compte de pays étrangers.

Contre l’ Etat islamique, la Turquie construit un mur

Contre l’ Etat islamique,  la  Turquie construit un mur

Il aura fallu du temps pour que le gouvernement turc comprenne que sa position ambiguë vis-à-vis de l’État islamique constituait  un véritable cheval de Troie pour le terroriste. Ce sont les attentats perpétrés en Turquie qui ont enfin convaincu que ce pays devait se positionner clairement contre l’État islamique. Par contre la Turquie entretient la confusion en décidant de lutter en même temps contre les kurdes et l’État islamique. Des kurdes qui doivent désormais non seulement faire face à la menace islamiste mais aussi à celle du gouvernement turc. Le mur a été érigé ces derniers jours à Reyhanli, district situé dans le sud de la Turquie, à la frontière avec la Syrie. Le rempart de béton, qui s’élève à trois mètres de hauteur et s’étend sur huit kilomètres, a pour objectif d’empêcher toute intrusion de membres de l’EI sur le territoire turc depuis la ville syrienne d’Alep, comme le rapporte l’agence progouvernementale Anatolie.  En plus du rempart en béton, plus de 360 km de tranchées ont été creusés, de la terre amoncelée sur 70 km pour freiner l’avancée des djihadistes et 145 km de barbelés ont été renouvelés, selon l’agence Anatolie.  Outre sa proximité avec la ville d’Alep et de zones contrôlées par l’EI, la région d’Hatay, où se situe la ville de Reyhanli, est également l’un des lieux de passage pour les quelque 1,8 million de Syriens qui ont fui les violences dans leur pays et trouvé refuge en Turquie depuis le début du conflit il y a 4 ans.  L’agence Anatolie précise que les forces de sécurité avaient édifié un mur pareil dans le district de Yayladagi, encore plus au sud, dans le but de renforcer la sécurité à la frontière. La province d’Hatay a été le lieu d’un attentat à la voiture piégée en mai 2013 qui a causé la mort de 52 personnes. La Turquie avait imputé cette attaque à un groupuscule clandestin d’extrême gauche turc lié, selon ses responsables, aux services de renseignement du régime du président syrien Bachar al-Assad, ce que ce dernier a démenti. Plus récemment, un attentat suicide survenu le 20 juillet à Suruç (sud), et attribué à l’EI, a causé la mort de 33 jeunes partisans de la cause kurde, un bilan revu à la hausse vendredi après le décès à l’hôpital d’une des victimes.   Les autorités turques, accusées à de nombreuses reprises de complaisance à l’égard de l’organisation de l’EI, ont procédé à de nombreuses arrestations ces dernières semaines. Accusant le gouvernement de ne pas avoir suffisamment protégé les Kurdes, les combattants du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ont quant à eux rompu un cessez-le-feu en vigueur depuis 2013 avec Ankara et repris les armes, attaquant dans un premier temps des policiers.  La Turquie a riposté le 24 juillet en lançant une « guerre contre le terrorisme » qui vise simultanément le PKK et les combattants de l’EI, le long de sa frontière avec la Syrie et l’Irak.

 

La Turquie bombarde l’Etat Islamique

La Turquie bombarde l’Etat Islamique

Après le récent attentat, la Turquie se réveille et sort enfin de sa position ambigüe vis-à-vis des islamistes. De bombardiers turcs sont en effet intervenus ce matin en Syrie contre l’Etat Islamique. Un changement d’attitude et de stratégie  qui devrait renforcer de manière significative l’alliance internationale contre l’EI. Hier, un groupe de cinq djihadistes a donc ouvert le feu sur un poste avancé de l’armée turque à la frontière avec la Syrie, dans la partie qu’occupe l’Etat Islamique depuis un an. L’Armée turque s’est retrouvée alors engagée dans un duel d’artillerie. Les militants de l’Etat Islamique auraient tiré sur les militaires turcs stationnés là quand ceux-ci leur ont refusé l’accès au territoire turc. Ensuite les tanks turcs ont riposté en pilonnant les positions des islamistes. Bilan: un sous-officier a été tué et deux autres militaires blessés. En représailles la Turquie a bombardé tôt ce matin des positions du groupe Etat islamique. Même si les choses en restaient la, ce grave incident entre l’Armée turque et les forces de l’Etat Islamique marque un tournant, une aggravation dans la confrontation de plus en plus directe entre les deux parties, qui risque de ne pas en rester là. De plus selon un responsable militaire américain, Ankara a enfin autorisé les Etats-Unis à utiliser plusieurs de ses bases aériennes, dont celle d’Incirlik dans le sud pour mener des raids aériens contre des cibles du groupe Etat islamique en Syrie ou en Irak.

Nucléaire Iran : accord pour lutter contre l’Etat islamique

Nucléaire Iran : accord pour lutter contre l’Etat islamique

Un accord dont avait besoin l’Iran à l’économie vacillante mais aussi les Etats-Unis pour consolider le front contre l’Etat islamique. La France qui a longtemps freiné les discussions semble désormais acquise à l’idée de « soutenir tous ceux qui luttent contre l’Etat islamique » (Fabius). Autant dire l’Iran bien sûr mais aussi Assad. Un changement diplomatique évident. L’Iran et les grandes puissances du groupe P5+1 (Etats-Unis, Allemagne, France, Grande-Bretagne, Russie et Chine) ont conclu mardi matin à Vienne un accord sur le programme nucléaire de Téhéran, couronnement de plus de dix années de négociations pour résoudre une crise qui empoisonnait les relations entre Téhéran et le reste du monde. Barack Obama a salué un pas vers un monde « plus ouvert à l’espoir » et son homologue iranien, Hassan Rohani, a estimé que l’accord prouvait que « l’engagement constructif marche ». « Cet accord est une occasion d’aller dans une autre direction. Nous devons la saisir », a dit le président américain. Le texte, dont les grandes lignes avaient été fixées dans un premier texte le 2 avril, encadrera le programme nucléaire de Téhéran pendant au moins dix ans en échange de la suspension progressive des sanctions économiques qui pèsent sur l’économie du pays et notamment sur ses exportations pétrolières. Des sources diplomatiques ont précisé que l’accord prévoyait un maintien pendant cinq ans de l’embargo des Nations unies visant les importations d’armes par l’Iran et que celui qui vise les technologies de missiles ne pourrait être levé pendant huit ans. Si l’Iran venait à contrevenir aux termes de l’accord, les sanctions économiques pourraient être remises en place dans un délai de 65 jours. Selon des responsables américains, ce sont plus de 100 milliards de dollars (plus de 90,5 milliards d’euros) d’avoirs iraniens gelés qui vont pouvoir, à terme, être débloqués. L’accord marque un triomphe politique pour Barack Obama, qui de longue date promettait de s’adresser aux ennemis historiques des Etats-Unis, mais aussi pour le pragmatique Hassan Rohani, élu en 2013 sur l’engagement de sortir son pays de son isolement diplomatique et économique.

Etat islamique : attentat en Egypte

Etat islamique : attentat en Egypte

 

Une personne a été tuée samedi 11 juillet dans un attentat près du consulat italien au Caire, qui a détruit une partie de la façade du bâtiment, selon des responsables. Communiqué à l’AFP par le porte-parole du ministère de la Santé Hossam Abdel Ghaffar, ce bilan a été revu à la hausse dans la matinée, les chiffres faisant toujours état d’un mort (un civil) ainsi que de neuf blessés, des policiers et des passants. Des sources médicales interrogées par l’AFP avaient auparavant indiqué que deux policiers en faction devant le consulat et trois passants avaient été blessés par la déflagration. Un haut responsable de la sécurité a indiqué à l’agence de presse officielle Mena que selon les éléments préliminaires de l’enquête, « une bombe avait été déposée par des inconnus sous une voiture garée près du consulat et déclenchée à distance ».  Le groupe jihadiste Etat islamique (EI) a revendiqué l’attentat et appelé les musulmans à rester loin des « nids de sécurité », selon le centre de surveillance des sites islamistes SITE. « Les soldats de l’EI ont pu faire détoner une voiture piégée de 450 kg d’explosifs » devant le consulat d’Italie, a affirmé l’organisation jihadiste dans un communiqué publié sur Twitter et diffusé par SITE. « Nous conseillons aux musulmans de rester éloignés de ces nids de sécurité qui sont des cibles légitimes pour les moujahidine », a affirmé le communiqué de l’EI.

 

Pour « une coalition mondiale contre le totalitarisme islamique » (François Fillon)

Pour « une coalition mondiale contre le totalitarisme islamique » (François Fillon)

Il a raison Fillon, une vraie coalition mondiale contre les islamistes est nécessaire. On peut en effet s’étonner que le monde soit actuellement incapable d’exterminer uen armée de 40 000 hommes, certes déterminés mais qui sosnt loin d’être des militaires professionnels. Quelle seraiat la situation si un autre dictature fou parvenait à mobiliser 400 000 , voire 4 millions d’hommes ? Fillon a encore raison quand il estime qu’il faut inclure l’Iran et la Russie dans cette coalition, c’est à dire tous ceux qui ont de l’influence au moyen orient. Fillon, ancien Premier ministre s’est prononcé pour « une coalition mondiale contre le totalitarisme islamique », vendredi, après l’attentat terroriste à Sousse qui a fait 37 morts, Tunisiens et touristes étrangers. M. Fillon s’était rendu en Tunisie début mai,  »au lendemain des élections qui ont consolidé la démocratie en Tunisie et après l’attentat sanglant du musée du Bardo« , rappelle son entourage dans un communiqué. « Tunisie, mais aussi Irak, Liban, Emirats, Jordanie, François Fillon a multiplié ces derniers mois les déplacements au Moyen-Orient car il estime que c’est là que se situe le problème de sécurité le plus grave auquel est confrontée l’Europe », poursuit-on de même source. « Si le Moyen-Orient basculait dans le chaos, le prix à payer pour l’Occident serait à la fois économique et sécuritaire. La montée du totalitarisme islamique n’est plus un sujet régional, c’est un fléau mondial qui s’étend géographiquement et menace toutes les civilisations et que seule une très large coalition peut espérer éradiquer », affirme-t-on également. Selon ses proches, la « coalition qu’il appelle de ses vœux depuis des semaines doit associer tous les pays du Proche-Orient, l’Europe, les Etats-Unis, mais aussi la Russie et l’Iran. Ne pas les associer, c’est se priver de toutes possibilités de résoudre cette crise ».

 

Etat islamique : une conférence internationale pour rien ?

Etat islamique : une conférence internationale pour rien ?

 

C’est une  conférence internationale mais qui risque de déboucher sur pas grand-chose. La première  raison c’est que la stratégie actuelle risque d’être perpétuée et  elle qu’elle est inadapté pour lutter contre l’Etat islmique.il faudrait pour cela décider d’une  opération terrestre ; ce  à quoi les grandes puissances  ne sosnt pas encore décidés, ni à intervenir directement, ni même à financer. Seconde raison, il ya aura pas tous les décideurs, il manquera l’Iran la Russie ;  des acteurs majeurs si on veut vraiment stabiliser la région. L’  Europe elle même est très divisée sur la question et laisse la France se débrouiller à peu près seule (et supporter l’essentiel des coûts). Une  France qui se limite à l’intervention en Irak après avoir proposer d’attaquer la Syrie ! tandis que les américains se rapprochent de Assad ! Des forces battantes sur le terrain ne seront pas non plus représentées. On ne va donc pas décider grand-chose. Dès lors il ne faudra pas s’étonner si des milliers et des milliers de migrants rejoignent l’Europe. On ne peut que demeurer perplexe face à cette incapacité des grands pays à mettre fin à la terreur d’un armée composée de 30 000 combattants seulement !  La coalition internationale se retrouve donc  à Paris ce mardi pour discuter de la lutte contre Daech. Les Etats-Unis seront représentés par le secrétaire d’Etat adjoint et la Russie n’enverra pas de représentant.  Quelle stratégie face aux avancées de Daech en Syrie et en Irak ? Ce sera la question au centre de la conférence qui va réunir ce mardi à Paris les pays de la coalition internationale anti-djihadistes. 24 délégations présentes mais des absences remarquées. Sans John Kerry, secrétaire d’Etat américain et sans Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères et sans les Iraniens évidemment, il manquera des acteurs essentiels. John Kerry, rapatrié aux Etats-Unis à cause de sa jambe cassée, devrait s’exprimer par téléphone et sera représenté par le secrétaire d’Etat adjoint Antony Blinken.L’absence du Russe Serguei Lavrov est plus gênante, d’autant que lundi la Syrie a salué les positions honorables de  »nos amis à Moscou ». Celle de l’Iran principal allié de Damas est logique, sauf qu’en Irak ce sont les milices iraniennes, les gardiens de la révolution, qui sont les plus efficaces contre Daech.  Les Turcs seront là, mais pas les Kurdes syriens qui se battent réellement contre Daech. Washington pilote depuis septembre des frappes militaires en Syrie et en Irak, et la France qui se limite à l’Irak et ne compte pas changer de stratégie. En Irak, elle reste sur l’aide apportée aux tribus et aux milices locales. Avec le Premier ministre irakien al-Abadi, la conférence fera le point de la situation, et décidera des réorientations à mener sur le terrain face aux avancées inquiétantes de l’organisation Etat islamique en Syrie près de la frontière turque, et dans le désert qui ouvre sur l’Irak.

S’attaquer au fric de l’Etat islamique ( Etats-Unis)

S’attaquer au fric de l’Etat islamique ( Etats-Unis)

Une opération terrestre menée par les américains traduit clairement la volonté de s’attaquer aux réseaux financier de l’Etat islamique.  Les Etats-Unis ont en effet annoncé samedi une intervention au sol des forces spéciales américaines en Syrie et la mort d’un haut-responsable de Daech, Abou Sayyaf. Il s’agit de la première opération connue des forces spéciales américaines sur le territoire syrien, en dehors de la tentative manquée, l’an dernier, de délivrer des otages détenus par le groupe terroriste dans le nord-est du pays. La cible visée par les Américains semble correspondre à la volonté de s’attaquer au « nerf de la guerre », autrement dit à son financement.  Selon le secrétaire américain à la Défense Ashton Carter, Abou Sayyaf était impliqué dans les opérations militaires de l’organisation mais codirigeait aussi ses « opérations illicites dans les domaines pétrolier, gazier et financier », a-t-il déclaré. Les Américains ont visé un « logisticien financier » du groupe djihadiste, explique Frédéric Encel, spécialiste de géopolitique. « Dans l’organigramme de Daech, Abou Sayyaf est l’un des grands logisticiens financiers. Donc là, les Américains ont décidé de frapper au portefeuille. C’est ce qu’ils avaient commencé avec les bombardements de début aout 2014. Simplement les cibles étaient plutôt militaires, des hommes ou des matériels, liés aux avancées stratégiques de Daech. Là, il semble que la nouvelle tactique américaine soit de frapper à la source des financements. »

Le calife de l’Etat islamique ressuscité ?

Le calife de l’Etat islamique ressuscité ?

 

Le calife autoproclamé de l’Etat islamique fait son retour Abou Bakr Al-Baghdadi ; une sorte de résurrection car on le croyait mort. Une résurrection qui donne encore plus de poids à ses « divines » paroles qui appellent à la guerre sainte partout dans le monde.  Une manière de démentir les informations sur ses graves blessures, voire sa mort? Abou Bakr al-Baghdadi, le chef du groupe jihadiste Etat islamique (Daech) a exhorté les musulmans à « immigrer » dans le « califat » proclamé par son groupe, selon un enregistrement sonore diffusé ce jeudi 14 mai sur les sites jihadistes. « Nous appelons chaque musulman dans n’importe quel endroit à émigrer dans l’Etat islamique ou combattre sur sa terre où qu’il soit », a-t-il dit dans cet enregistrement dont l’authenticité ne pouvait être confirmée dans l’immédiat. La voix qui lit le texte pendant une trentaine de minutes semble néanmoins être la même que celle sur les précédents enregistrements audio du chef de l’EI, le dernier datant de novembre. L’enregistrement semble récent, Abou Bakr Al-Baghdadi, mentionnant l’intervention saoudienne au Yémen lancée le 26 mars pour stopper l’avancée des rebelles chiites. Si son authenticité était confirmée, il s’agirait du premier enregistrement du chef de l’EI depuis six mois après que des informations de presse ont affirmé qu’il avait été blessé. Le 21 avril, le Guardian a rapporté qu’Abou Bakr Al-Baghdadi n’était plus le chef opérationnel de l’EI après avoir été visé par une frappe aérienne de la coalition internationale menée par les Etats-Unis.

 

Les Mistral russes vendus aux Chinois….ou à l’Etat Islamique ?

Les Mistral russes vendus aux Chinois….ou à l’Etat Islamique ?

Pas facile pour la France d’être à la fois un champion mondial de l’armement et en même temps de défendre la paix  et les droits de l’homme. Du coup avec cette contradiction , la France reste avec deux navires Mistral sur les bras  : ceux destinés aux russes. On pourrait bien les vendre mais à qui ?  une nation pacifiste et « démocratique » comme le Chine par exemple . A Cuba peut-être maintenant que les relations sosnt normalisées  après la visite de Hollande à Castro . Peut être même à l’Etat islamique si les riches pays arabes veulent bien continuer de financer le terrorisme. On a bien vendu des Rafle  à l’Egypte et au Qatar, alors ! On parle aussi du Portugal, de la Grèce  et de l’Argentine mais qui n’auraient pas les moyens financiers. Pourquoi pas à Monaco, là il y a les ressources (mais pas forcément les besoins) .  En tout cas cela fait des mois que les Mistral que la France a vendus à la Russie patientent dans le port de Saint-Nazaire, en attendant une hypothétique résolution du conflit russo-ukrainien. Finalement, il se pourrait bien que ces navires de guerre à la pointe de la technologie ne soient jamais livrés au Kremlin, mais plutôt à Pékin.  Les Echos, qui cite le journal pro-chinois de Taiwan, « Want China Times », avance ainsi que Paris pourrait proposer à Pékin d’acheter les deux bateaux. Ce n’est qu’une « rumeur née de l’arrivée samedi à Shanghai de deux navires de guerre », souligne le quotidien. Il se trouve que ces bateaux vont rester sept jours à quai, ce qui pourrait être l’occasion pour Paris de trouver un débouché pour ses deux Mistral, avance l’agence de presse Duowei News.  La livraison de cet arsenal aux Russes semble de plus en plus illusoire à mesure que le temps passe. Le président russe, Vladimir Poutine, a d’ailleurs évoqué, à l’occasion de sa conférence de presse annuelle, un remboursement des fonds déjà versés par le Kremlin pour ces navires. Dès lors, « l’option d’une vente de ces vaisseaux à un autre pays devient plausible » estime Les Echos.  Dans ce contexte, la Chine serait un client sérieux. Les médias locaux cité par le quotidien économique soulignent en effet que, le gouvernement chinois ayant dans l’idée de concevoir et de construire ses propres « bâtiments de projection et de commandement (BPC), il pourrait accélérer ses études en copiant le Vladivostock et le Sebastopol, les deux Mistral initialement destinés à Moscou.

Yémen attentats : 137 morts par l’Etat islamique

Yémen attentats :  137 morts par l’Etat islamique

Chaque jour ou presque la barbarie de l’Etat islamique dépasse ce qu’on avait imaginé la veille. Des tueries qui concernent  en premier les musulmans, tuerie dont sont responsables des chefs autoproclamés de l’islam, des prophètes même, pourquoi pas Dieu en personne ?  En fait des criminels ,  des abrutis, les déchets  de l’humanité.  Pendant ce temps là en France, on s’offusque parce qu’on va écouter les conversations de terroristes potentiels !  Deux attaques suicide visant deux mosquées du centre de Sanaa fréquentées en majorité par des chiites ont donc  fait 137 morts et plus de 350 blessés, vendredi à l’heure des prières de la mi-journée, selon un bilan provisoire. Ces attentats ont été revendiqués par l’organisation Etat islamique dans un communiqué diffusé sur Twitter visant directement les miliciens chiites houthis qui contrôlent depuis septembre la capitale yéménite.  Quatre kamikazes ont déclenché leurs ceintures d’explosifs à l’intérieur et à l’extérieur de chacun des deux lieux de culte où s’étaient rassemblés de nombreux fidèles pour la prière.  Les hôpitaux de la ville, submergés par l’afflux de victimes, ont fait un appel aux dons de sang. L’agence de presse Saba contrôlée par les houthis a annoncé un bilan de 137 tués et 357 blessés. Un homme a également tenté de se faire exploser devant l’une des grandes mosquées de la province de Saada, fief des miliciens houthis dans le nord du pays, mais la bombe a explosé prématurément, tuant le kamikaze, a déclaré un responsable des services de sécurité.  L’Etat islamique est concurrent d’Al Qaïda, dont la branche yéménite (Al Qaïda dans la péninsule arabique) est l’une des plus actives et contrôle des territoires dans le sud du Yémen. L’EI a également revendiqué l’attaque survenue il y a deux jours au musée du Bardo à Tunis.e

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