Archive pour le Tag 'islamique ?'

Société-Terrorisme islamique : des lâches , des barbares et des tarés

Société–Terrorisme islamique : des lâches , des barbares et des tarés

Il y a bien sûr des factures explicatifs collectifs pour expliquer les attentats sur des individus comme à Arras. De ce point de vue, la situation de conflit à Gaza mais aussi ailleurs favorise un environnement de haine et de passage à l’acte chez les plus fragiles psychologiquement. Ce qui caractérise en effet la plupart des terroristes et les assassins qui agiraient au nom de la religion, c’est surtout la lâcheté, la barbarie et l’échec social des intéressé.

Ces individus ont à peu près tout raté dans leur vie, leurs études évidemment mais ensuite leur insertion sociale et sociétale. Ils instrumentalisent la religion pour justifier de leur barbarie. Le problème est que cette pratique fait partie intégrante du corpus idéologique de l’islamisme radical.

Un discours idéologique simpliste qui encourage les plus abrutis et les plus violents à sacrifier des vies.

Certains considèrent à juste titre qu’il s’agit en partie d’une guerre de civilisation entre d’une part des dictatures religieuses et la démocratie. Il s’agit aussi malheureusement d’une guerre intellectuelle entre des sociétés développées et instruites contre des sociétés rétrogrades incultes.

Sur le long terme le seul remède efficace sera l’extension du droit à la connaissance. Justement ce que ne veut pas la dictature religieuse de l’Iran en interdisant la moitié de la population d’accéder à la culture. Sur le court terme, les mesures de prévention et de sanction doive être à la hauteur de l’enjeu. De ce point de vue la politique d’immigration doit être entièrement revue et la violence réprimée avec force et détermination. Surtout vis-à-vis des agents qui assurent des missions de service public.

Les dirigeants religieux au service du terrorisme islamique jouent évidemment sur les instincts primaires d’individus frustrés et idiots afin de les manipuler.

Les sociétés modernes ont une responsabilité particulière pour lutter contre ces tragiques attaques. Et le seul moyen n’est pas seulement d’intégrer mais d’assimiler des populations aux origines étrangères en élevant leur niveau de connaissance et d’adhésion aux valeurs démocratiques et humaines.

Terrorisme islamique : des lâches , des barbares et des tarés

Terrorisme islamique : des lâches , des barbares et des tarés

Il y a bien sûr des factures explicatifs collectifs pour expliquer les attentats sur des individus comme à Arras. De ce point de vue, la situation de conflit à Gaza mais aussi ailleurs créé un environnement de haine et de passage à l’acte chez les plus fragiles psychologiquement. Ce qui caractérise en effet la plupart des terroristes et les assassins qui agiraient au nom de la religion, c’est surtout la lâcheté, la barbarie et l’échec social des intéressé.

Ces individus ont à peu près tout raté dans leur vie, leurs études évidemment mais ensuite leur insertion sociale et sociétale. Ils instrumentalisent la religion pour justifier de leur barbarie. Le problème est que cette pratique fait partie intégrante du corpus idéologique de l’islamisme radical.

Un discours idéologique simpliste qui encourage les plus abrutis et les plus violents à sacrifier des vies.

Certains considèrent à juste titre qu’il s’agit en partie d’une guerre de civilisation entre d’une part des dictatures religieuses et la démocratie. Il s’agit aussi malheureusement d’une guerre intellectuelle entre des sociétés développées et instruites contre des sociétés rétrogrades incultes.

Sur le long terme le seul remède efficace sera l’extension du droit à la connaissance. Justement ce qu’interdit la dictature religieuse de l’Iran en interdisant la moitié de la population d’accéder à la culture. Sur le court terme les mesures de prévention et de sanction doive être à la hauteur de l’enjeu. De ce point de vue la politique d’immigration doit être entièrement revue et la violence réprimée avec force et détermination. Surtout vis-à-vis des agents qui assurent des missions de service public.

Les dirigeants religieux au service du terrorisme islamique jouent évidemment sur les instincts primaires d’individus frustrés et idiots afin de les manipuler.

Les sociétés modernes ont une responsabilité particulière pour lutter contre ces tragiques attaques. Et le seul moyen n’est pas seulement d’intégrer mais d’assimiler des populations aux origines étrangères en élevant leur niveau de connaissance et d’adhésion aux valeurs démocratiques et humaines.

Voile islamique : 60 % contre dans l’espace public

Voile islamique : 60 % contre dans l’espace public

D’après un sondage CSA pour CNEWS dévoilé ce mercredi 9 novembre, près de 61 % des Français se disent favorables à l’interdiction du port du voile dans l’espace public. En début de semaine, le député Les Républicains Aurélien Pradié, candidat à la présidence de son parti, avait indiqué qu’une « guerre idéologique et politique » se menait, « y compris par le vêtement ». Selon lui, le foulard islamique ne permet pas aux femmes de « s’émanciper ». Il avait partagé sa « conviction profonde », selon laquelle « aucune femme ne choisit délibérément et seule de porter le voile », en se disant donc prêt à l’interdire « peut-être même dans l’espace public ». Les Français semblent donc adhérer à cette prise de position.

Cependant, un clivage apparaît entre les classes d’âge sur ce sujet. En effet, les plus jeunes sont majoritairement opposés à l’idée (56 % des 18-24 ans, 51 % des 25-34 ans), tandis qu’à partir de 35 ans, les avis lui sont favorables (dont 71 % chez les plus de 50 ans). Chez les femmes, 59 % sont pour l’interdiction du voile dans l’espace public. Le score grimpe à 64 % chez les hommes.
Pour rappel, la loi française n’interdit aucun port de signe religieux dans l’espace public, hormis dans les écoles, collèges et lycées (publics seulement). En revanche, depuis 2010, toute tenue destinée à dissimuler son visage est proscrite dans ce même espace. Le niqab ou la burqa sont ainsi concernés, mais pas le foulard islamique placé sur les cheveux.

Politique- Iran- Voile islamique : « un accessoire de mode »

Politique- Iran- Voile islamique : « un accessoire de mode » !!!

Il est évidemment particulièrement scandaleux que les gauchistes notamment des islamo-gauchistes comme Sandrine Rousseau considèrent que la crise du voile islamique aussi bien en Iran qu’en Afghanistan ne constitue pas un symbole politique mais plutôt un accessoire de mode. C’est un particulier ce qu’a déclaré l’exhibitionniste écolo Sandrine Rousseau.

Comme le rappelle le » Figaro » depuis plus de trois semaines, le régime clérical iranien réprime avec une brutalité inouïe des manifestations déclenchées dans tout le pays par la mort d’une jeune fille de 22 ans, Masha Amini, aux mains de la police religieuse. Plus de 150 personnes auraient été tuées par balle, battues et jetées des toits, des centaines d’autres blessées et des milliers arrêtées. Cette folie meurtrière, face à la plus longue vague de protestations qu’ait connue la théocratie islamiste en quarante-trois ans, révèle sa nature profonde – un pouvoir sclérosé, violent, corrompu et irréformable. C’est à cette aune qu’il faut apprécier sa haine d’Israël, sa diabolisation de l’Occident et sa quête de l’arme nucléaire.

Masha avait été arrêtée pour port «incorrect» du foulard islamique. Mais en France certaines féministe considère le port du voile comme un droit de la femme comme si en fait le voile islamique n’était pas devenu le véritable enjeu pour la représentation d’une liberté revendiquée.

Il y a sans doute longtemps que ceux qui soutiennent le droit du voile islamique n’ont pas vécu dans des pays totalitaire où la religion s’impose au politiques et à la démocratie. D’une certaine manière, ils soutiennent la domination, la terreur et les crimes au nom d’une pseudo liberté de révolutionnaires bobos de salon. Pas étonnant ce sont aussi souvent eux qui pendant très longtemps ont soutenu Poutine.

Contrairement à ce qu’affirment des écolos islamo-gauchistes, la question du voile est un enjeu fondamentalement politique.

Société Iran- Voile islamique : « un accessoire de mode »

Société Iran- Voile islamique : « un accessoire de mode » !!!

Il est évidemment particulièrement scandaleux que les gauchistes notamment des islamo-gauchistes considèrent que la crise du voile islamique aussi bien en Iran qu’en Afghanistan ne constitue pas un symbole politique mais plutôt un accessoire de mode. C’est un particulier ce qu’a déclaré l’exhibitionniste écolo Sandrine Rousseau.

Comme le rappelle le » Figaro » depuis plus de trois semaines, le régime clérical iranien réprime avec une brutalité inouïe des manifestations déclenchées dans tout le pays par la mort d’une jeune fille de 22 ans, Masha Amini, aux mains de la police religieuse. Plus de 150 personnes auraient été tuées par balle, battues et jetées des toits, des centaines d’autres blessées et des milliers arrêtées. Cette folie meurtrière, face à la plus longue vague de protestations qu’ait connue la théocratie islamiste en quarante-trois ans, révèle sa nature profonde – un pouvoir sclérosé, violent, corrompu et irréformable. C’est à cette aune qu’il faut apprécier sa haine d’Israël, sa diabolisation de l’Occident et sa quête de l’arme nucléaire.

Masha avait été arrêtée pour port «incorrect» du foulard islamique. Mais en France certaines féministe considère le port du voile comme un droit de la femme comme si en fait le voile islamique n’était pas devenu le véritable enjeu pour la représentation d’une liberté revendiquée.

Il y a sans doute longtemps que ceux qui soutiennent le droit du voile islamique n’ont pas vécu dans des pays totalitaire où la religion s’impose au politiques et à la démocratie. D’une certaine manière, ils soutiennent la domination, la terreur et les crimes au nom d’une pseudo liberté de révolutionnaires bobos de salon. Pas étonnant ce sont aussi souvent eux qui pendant très longtemps ont soutenu Poutine.

Contrairement à ce qu’affirment des écolos islamo-gauchistes, la question du voile est un enjeu fondamentalement politique.

Les femmes iraniennes sont avant tout descendues dans la rue pour protester contre le port obligatoire du hijab indique Azadeh Kian, professeure franco-iranienne de sociologie. « Le port du voile est rendu obligatoire dès le début de la révolution, en février 1979 en réalité, puis il est inscrit dans les lois à partir de 1980. Donc ça a toujours existé, les femmes sont obligées de porter le voile même les femmes étrangères qui visitent l’Iran. Les femmes iraniennes ont toujours montré leur désaccord avec le port obligatoire du voile en le portant mal, en laissant quelques mèches de cheveux dépasser. Et à partir des années 1990, ces patrouilles ont toujours tenté d’imposer le diktat du régime. »

Et le pouvoir iranien a fait du voile obligatoire l’un des fondements idéologiques du régime. « Et donc si les femmes refusent de le porter ou le portent mal, poursuit Azadeh Kian, pour le régime il s’agit de ne pas respecter des préceptes mais aussi de ne pas respecter l’idéologie islamiste du régime, donc c’est la raison pour laquelle c’est considéré comme le rejet des fondements même du régime islamique. »

Voile islamique : « un accessoire de mode » pour les islamo-gauchistes !

Iran- Voile islamique : « un accessoire de mode » pour les islamo-gauchistes ?


Il est évidemment particulièrement scandaleux que les gauchistes notamment des islamo-gauchistes considèrent que la crise du voile islamique aussi bien en Iran qu’en Afghanistan ne constitue pas un symbole politique mais plutôt un accessoire de mode. C’est un particulier ce qu’a déclaré l’exhibitionniste écolo Sandrine Rousseau.

Comme le rappelle le » Figaro » depuis plus de trois semaines, le régime clérical iranien réprime avec une brutalité inouïe des manifestations déclenchées dans tout le pays par la mort d’une jeune fille de 22 ans, Masha Amini, aux mains de la police religieuse. Plus de 150 personnes auraient été tuées par balle, battues et jetées des toits, des centaines d’autres blessées et des milliers arrêtées. Cette folie meurtrière, face à la plus longue vague de protestations qu’ait connue la théocratie islamiste en quarante-trois ans, révèle sa nature profonde – un pouvoir sclérosé, violent, corrompu et irréformable. C’est à cette aune qu’il faut apprécier sa haine d’Israël, sa diabolisation de l’Occident et sa quête de l’arme nucléaire.

Masha avait été arrêtée pour port «incorrect» du foulard islamique. Mais en France certaines féministe considère le port du voile comme un droit de la femme comme si en fait le voile islamique n’était pas devenu le véritable enjeu pour la représentation d’une liberté revendiquée.

Il y a sans doute longtemps que ceux qui soutiennent le droit du voile islamique n’ont pas vécu dans des pays totalitaire où la religion s’impose au politiques et à la démocratie. D’une certaine manière, ils soutiennent la domination, la terreur et les crimes au nom d’une pseudo liberté de révolutionnaires bobos de salon. Pas étonnant ce sont aussi souvent eux qui pendant très longtemps ont soutenu Poutine.

Contrairement à ce qu’affirment des écolos islamo-gauchistes, la question du voile est un enjeu fondamentalement politique.

Les femmes iraniennes sont avant tout descendues dans la rue pour protester contre le port obligatoire du hijab indique Azadeh Kian, professeure franco-iranienne de sociologie. « Le port du voile est rendu obligatoire dès le début de la révolution, en février 1979 en réalité, puis il est inscrit dans les lois à partir de 1980. Donc ça a toujours existé, les femmes sont obligées de porter le voile même les femmes étrangères qui visitent l’Iran. Les femmes iraniennes ont toujours montré leur désaccord avec le port obligatoire du voile en le portant mal, en laissant quelques mèches de cheveux dépasser. Et à partir des années 1990, ces patrouilles ont toujours tenté d’imposer le diktat du régime. »

Et le pouvoir iranien a fait du voile obligatoire l’un des fondements idéologiques du régime. « Et donc si les femmes refusent de le porter ou le portent mal, poursuit Azadeh Kian, pour le régime il s’agit de ne pas respecter des préceptes mais aussi de ne pas respecter l’idéologie islamiste du régime, donc c’est la raison pour laquelle c’est considéré comme le rejet des fondements même du régime islamique. »

Société- Voile islamique : « un accessoire de mode » pour les gauchistes ?

Voile islamique : « un accessoire de mode » pour lesgauchistes ?

Il est évidemment particulièrement scandaleux que les gauchistes notamment les écolo dingos considèrent que la crise du voile islamique aussi bien en Iran qu’en Afghanistan ne constitue pas un symbole politique mais plutôt un accessoire de mode. C’est un particulier ce qu’a déclaré l’exhibitionniste écolo Sandrine Rousseau.

Comme le rappelle le » Figaro » depuis plus de trois semaines, le régime clérical iranien réprime avec une brutalité inouïe des manifestations déclenchées dans tout le pays par la mort d’une jeune fille de 22 ans, Masha Amini, aux mains de la police religieuse. Plus de 150 personnes auraient été tuées par balle, battues et jetées des toits, des centaines d’autres blessées et des milliers arrêtées. Cette folie meurtrière, face à la plus longue vague de protestations qu’ait connue la théocratie islamiste en quarante-trois ans, révèle sa nature profonde – un pouvoir sclérosé, violent, corrompu et irréformable. C’est à cette aune qu’il faut apprécier sa haine d’Israël, sa diabolisation de l’Occident et sa quête de l’arme nucléaire.

Masha avait été arrêtée pour port «incorrect» du foulard islamique. Mais en France certaines féministe considère le port du voile comme un droit de la femme comme si en fait le voile islamique n’était pas devenu le véritable enjeu pour la représentation d’une liberté revendiquée.

Il y a sans doute longtemps que ceux qui soutiennent le droit du voile islamique n’ont pas vécu dans des pays totalitaire où la religion s’impose au politiques et à la démocratie. D’une certaine manière, ils soutiennent la domination, la terreur et les crimes au nom d’une pseudo liberté de révolutionnaires bobos de salon. Pas étonnant ce sont aussi souvent eux qui pendant très longtemps ont soutenu Poutine.

Radicalisme islamique: l’ignorance au service de la violence

Radicalisme islamique: l’ignorance au service de la violence

 

Ce qui se cache derrière le radicalisme islamique, c’est surtout le maintien dans l’ignorance de la majorité du peuple ainsi enfermé dans des dogmes et une culture néandertalienne. Le maintien des femmes par exemple dans une situation de semi esclavage témoigne de cette volonté d’écarter de la connaissance une grande partie du peuple.

 L’ennemi juré des radicaux chites comme sunnites, c’est l’instruction. Une instruction qui vient d’être encore limitée par exemple en Afghanistan et qui se réduit le plus souvent à l’étude du Coran. En Occident, les imams auto proclamés et souvent eux-mêmes peu instruits,  développent aussi une politique de formation fondée sur une lecture approximative mais guerrière du Coran.

Ces sont souvent à l’abri des conséquences de la violence qu’ils professent  leurs attaques à l’égard des démocraties. Ainsi ce sont eux qui arment le bras de ceux qui ont tenté d’assassiner Salman Rushdie et les autres victimes de l’intolérance criminelle.

Fondamentalement,  le radicalisme vise à s’opposer à l’accès à l’instruction, à la culture, aux sciences et à la raison. Il ‘agit de maintenir le troupeau en état de dépendance spirituelle et intellectuelle. Du coup, nombre d’abrutis se laissent prendre à ce langage simpliste du Moyen Âge. Les vrais assassins sont ceux qui diffusent ces paroles idiotes contre les sociétés modernes et contre leurs représentants, dirigeants ou intellectuels. La première responsabilité des pays développés serait de mettre un terme aux prêches d’imams qui incitent au crime.

Il faut aussi le caractère corporatiste des imams violents. Ces clercs protègent également leurs fonctions. Ainsi même l’ayatollah Khomeini vivait de sa fonction religieuse et de son appartenance à la caste du clergé islamique. Il était en effet d’une famille d’ayatollahs avec notamment son père et son grand-père qui exerçaient aussi la même fonction.

 Ailleurs,  y compris dans les pays développés , beaucoup vivent aussi d’expédients fondés sur la naïveté et l’ignorance des croyants. 

Afghanistan : Une attaque meurtrière dans un hôpital par l’ « État islamique »

Afghanistan : Une attaque meurtrière dans un hôpital  par l’ « État islamique »

 

 

De plus en plus invraisemblable, de plus en plus odieux les attaques en Afghanistan conduites par l’État islamique qui vient de viser un établissement hospitalier. Déjà dans un état de misère sociale épouvantable, l’Afghanistan  subit  encore les pires outrances . Les anciens alliés se livrent maintenant une guerre sans merci dont évidemment la population civile est la principale victime.

Avant la revendication de l’EI, le porte-parole des talibans, Zabiullah Mujahid, avait déjà accusé la branche afghane du mouvement islamiste (EI-K), leurs ennemis radicaux qui multiplient les actions violentes contre le pouvoir mais aussi parfois les civils. «Les assaillants de l’EI voulaient viser des civils, des médecins et des patients» de l’hôpital Sardar Mohammad Dawood Khan, le plus grand hôpital militaire du pays, a-t-il ajouté, en assurant que les talibans avaient mis fin à l’attaque en 15 minutes après avoir notamment héliporté des «forces spéciales» sur le toit du bâtiment.

C’est dans cet établissement que mercredi dernier le ministre taliban de la Défense Mohammed Yaqoub, fils du fondateur des talibans, le mollah Omar, avait fait sa première apparition publique, pour demander notamment aux hommes d’affaires afghans d’investir dans les hôpitaux.

«Dix-neuf corps et environ 50 blessés ont été emmenés dans les hôpitaux» de la capitale afghane, a déclaré à l’AFP sous couvert d’anonymat un responsable au ministère de la Santé.

Depuis leur arrivée au pouvoir le 15 août, les talibans, qui font du retour de la sécurité dans le pays leur priorité après 20 ans de guerre, sont confrontés à une vague d’attentats sanglants menés par l’EI-K, une autre organisation islamiste d’origine sunnite plus radicale qu’eux. Rival et principal adversaire des islamistes au pouvoir, l’EI-K a ciblé ces dernières semaines aussi bien les talibans que la minorité chiite afghane.

 

Confrontation probable entre l’État islamique et les talibans en Afghanistan

Confrontation probable entre l’État islamique et les talibans en Afghanistan

 

 

Spécialiste du terrorisme, Marc Hecker, directeur de recherche à l’Institut français des relations internationales (Ifri), décrypte pour le JDD les ambitions de l’État islamique au Khorasan, la branche afghane de l’organisation djihadiste, responsable de l’attaque suicide de jeudi à Kaboul qui a fait au moins 85 morts.

 

 Quel message l’État islamique a-t-il voulu faire passer en perpétrant cet attentat-suicide?
Daech a voulu montrer qu’il était un acteur sur lequel il fallait compter dans cet Afghanistan contrôlé par les talibans. Si le groupe a commis moins d’attaques ces derniers mois, il est encore capable de frapper ses cibles de prédilection : les étrangers, les talibans et les civils afghans ayant travaillé avec l’ancien gouvernement ou les Occidentaux. Tous sont vus comme des infidèles ou des apostats.

 

 

De combien d’hommes dispose le groupe?
Un récent rapport de l’ONU évoque entre 1.500 et 2.200 combattants avec deux provinces mises en avant, Nangarhar et Kounar, à l’est du pays. Ce sont des chiffres à considérer avec précaution. On sait en tout cas que Daech n’a pas réussi à contrôler de vastes territoires. Ce n’est pas faute d’avoir essayé : la volonté de Daech central, quand la province du Khorasan a été créée en 2015, était de dupliquer le modèle syro-irakien. Mais cela a échoué.

Pourquoi?
Parce que le groupe s’est heurté à une double opposition : celle du gouvernement afghan soutenu par les Américains qui ne voulaient pas voir émerger, après Al-Qaida, un deuxième groupe prônant le djihad global. Il fallait donc tuer la menace dans l’œuf. Et celle des talibans qui ont vu en Daech un concurrent potentiel.

 

Mais certains combattants de Daech ne sont-ils pas d’anciens talibans?
Au départ, il y a eu des défections des talibans au profit de Daech, d’autant que l’État islamique disposait de moyens financiers importants lui permettant de payer ses combattants. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles les talibans ont réagi vigoureusement. Certaines sources laissent entendre que l’émir actuel de l’État islamique au Khorasan, Shahab al-Muhajir, serait un ancien cadre intermédiaire du réseau Haqqani, lié aux talibans.

 

D’où venait cet argent?
Selon le chercheur Antonio Giustozzi, des combattants sont partis de la zone afghano-pakistanaise vers le Levant en 2012-2013 pour faire le djihad contre le régime d’Assad. Certains de ces combattants ont rejoint Daech et ont fini par rentrer en Afghanistan. Al-Baghdadi a soutenu cette dynamique – y compris financièrement. Le groupe aurait aussi bénéficié de dons privés venant du Golfe arabo-persique. D’après Giustozzi, Daech disposait ainsi de dizaines de millions de dollars à son apogée. Mais, depuis l’effondrement du califat syro-irakien, la province du Khorasan est en perte de vitesse.

Quel objectif poursuit l’organisation?
Depuis que sa stratégie de contrôle territorial a échoué, Daech s’en tient à une stratégie de terreur, en pratiquant des attaques et des attentats réguliers. Mais son activité décline : selon l’ONU, entre les printemps 2019 et 2020, 572 attaques ont été menées. Ce chiffre est passé à 115 l’année suivante. Soit une baisse d’environ 80%.

 

Daech ne va-t-il pas profiter de la prise de pouvoir des talibans, en se présentant comme le seul défenseur d’un islam pur?
L’État islamique, partisan du djihad global, essaie de déborder les talibans dans la radicalité. Il les accuse de collaborer avec les Américains. Lorsque les talibans tentent d’améliorer leur image internationale en communiquant sur la place des femmes ou des minorités ethniques, les membres de Daech considèrent que c’est un dévoiement de l’islam. L’État islamique va devenir un défi pour les talibans. Pas seulement sur le plan idéologique mais aussi pratique. S’il multiplie les actes de terreur, ce sera la démonstration que les talibans ne parviennent pas à stabiliser le pays.

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Afghanistan : talibans et État islamique , deux barbaries rivales

Afghanistan : talibans et État islamique , deux barbaries rivales

 

 

Les Américains sont à peine retirés d’Afghanistan, comme les autres occidentaux , que déjà certains experts envisagent des formes d’alliance avec les talibans pour combattre l’État islamique. Finalement, on se demande alors pourquoi avoir tant combattu les talibans ! Le problème est évidemment complexe et s’inscrit sur une très longue période historique.

 

Le terrain de l’Afghanistan a été utilisé alternativement par des grandes puissances pour développer le terrorisme. Les Américains bien sûr qui ont largement soutenu ceux  qui combattaient la puissance russe en Afghanistan, ensuite les Russes, les Chinois et les Pakistanais qui ont soutenu les extrémistes contre les Américains.

 

Sans parler évidemment des Afghans eux-mêmes qui ont toujours été divisés sur le plan local. Bref l’Afghanistan n’a jamais été réellement un pays ou une nation mais une mosaïque d’ethnies et de régions dont les revendications ont été instrumentalisées par l’extérieur. Certes les talibans et l’État islamique appartiennent au mouvement sunnite. Mais ‘ambition des talibans est cependant de limiter leur emprise à  l’Afghanistan ( il y a bien eu des mouvements talibans au Pakistan mais ils ont été vite réprimés puis retournés contre le pouvoir en place en Afghanistan ).

 

Géographiquement, économiquement et politiquement, l’Afghanistan va demeurer  très fragile. Les divisions internes vont continuer d’autant plus qu’elles seront alimentées par les pays extérieurs. L’Afghanistan prend surtout le risque de devenir le plus grand centre de formation de terroristes internationaux manipulés au gré des intérêts géopolitiques par les grandes puissances. Et la barbarie va s’installer durablement en Afghanistan dans tous les scénarios.

 

Après l’Afghanistan, un rebond du terrorisme islamique

Après l’Afghanistan, un rebond du terrorisme islamique

Pour l’ancien juge antiterroriste Marc Trévidic, l’Afghanistan va redevenir un lieu d’attraction pour tous les salafistes européens, comme avant le 11 septembre 2001( dans l’Opinion, Extrait)

 

Président de la chambre à la cour d’appel de Versailles après avoir été, entre 2006 et 2015, juge d’instruction s au pôle antiterrorisme du tribunal de grande instance de Pari, Marc Trévidic est l’auteur de Le roman du terrorisme paru chez Flammarion en novembre 2020.

Que vous inspire la découverte de talibans infiltrés parmi les réfugiés accueillis en France ?

La notion de « taliban » est large, entre les différentes factions existantes et tous les chefs tribaux. Il y a des guerres intestines. Certains des réfugiés en question sont sans doute recherchés par leurs propres troupes parce qu’ils ont aidé les forces gouvernementales, qu’ils ont trahi ou pris de l’argent dans la caisse, mais j’imagine mal les talibans en tant qu’organisation vouloir infiltrer des agents dormants en Europe pour l’instant. Je ne vois pas trop leur intérêt, au moins pour les deux ans à venir. Ils devraient se tenir à carreau le temps de prendre totalement les rênes en Afghanistan. On a vu déjà, par le passé, dans le flot des réfugiés venus de Syrie et d’Irak, des terroristes passés successivement par al-Nosra, puis par l’Etat islamique et par Ahrar al-Cham en Syrie qui n’étaient plus dans les bons papiers des cheiks ayant pris le pouvoir. Tous n’en demeurent pas moins des fondamentalistes religieux et de potentiels terroristes.

Faut-il craindre que l’Afghanistan redevienne une base pour les terroristes ?

Toute partie du monde perçue comme une terre de « vrai islam » où l’on applique la charia représente une attraction pour les salafistes-jihadistes européens. Si on leur ouvre la porte, ils vont s’y rendre. Une fois là-bas, le régime en fera ce qu’il veut : les entraîner militairement – pas forcément sous la forme de camps à ciel ouvert comme avant le 11 septembre 2001 –, continuer leur formation idéologique, etc. Ils peuvent servir, à un moment donné, des intérêts stratégiques des talibans ou des pays qui les soutiennent et être envoyés organiser des attentats dans certaines parties du monde. L’idée que des Français vont retourner sur cette terre – il y en a eu un paquet par le passé – et être chapeautés par des extrémistes religieux représente un danger. Cela donne aussi un souffle à l’idéologie qui peut disparaître petit à petit quand il ne se passe rien. On a vu ce qu’avait donné la proclamation du califat avec un exode massif des salafistes européens. Cela étant, l’Afghanistan est un peu moins accessible que la Syrie et l’Irak. Il faut crapahuter pour s’y rendre, il ne suffit pas d’un billet d’avion à 230 euros. Heureusement, on a les moyens d’éviter un exode massif. Cela se fera par petits nombres. Parmi les derniers dossiers que j’ai traités, une demi-douzaine de terroristes dont Mohammed Merah (responsable des tueries de Toulouse et Montauban en 2012) avaient été formés au Waziristan, région tribale à la frontière du Pakistan et de l’Afghanistan.

A quel point le Pakistan est-il impliqué?

C’est un pays ami des talibans. Au moins la moitié de la hiérarchie des services de renseignement pakistanais (l’ISI, qui emploie 800000 personnes et fait la pluie et le beau temps dans le pays) est historiquement proche des chefs talibans. Le Pakistan est toujours partant pour déstabiliser l’Inde, comme on l’a vu par le passé quand al-Qaïda a été utilisé au Cachemire pour des actions terroristes. Tout le monde occidental sait que le Pakistan n’est pas un véritable allié. C’est un Etat très instable disposant de l’arme nucléaire, qu’on laisse agir parce qu’il n’y a pas le choix.

« Les musulmans doivent respecter les lois » (secrétaire général de la Ligue islamique mondiale)

  »Les musulmans doivent respecter les lois » (secrétaire général de la Ligue islamique mondiale)

Mohammad Abdelkarim Alissa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale, déclare que les musulmans doivent respecter les lois y comprises en France.

Interview du JDD

 

Il y a un peu plus d’un mois, le professeur d’histoire-géographie Samuel Paty était assassiné pour avoir montré à ses élèves des caricatures du prophète Mahomet parues dans le magazine satirique Charlie Hebdo. Quelle est votre position à ce sujet?  
L’assassinat du professeur d’histoire et de géographie Samuel Paty est un horrible crime terroriste, et en aucun cas un musulman digne de ce nom ne pourrait commettre un tel acte. Cet extrémiste qui a commis ce meurtre ne représente en rien l’Islam, il est plutôt le porteur d’une idéologie terroriste qui l’a incité à commettre ce crime. En plus d’avoir commis l’irréparable en ôtant la vie à ce pauvre professeur, ce terroriste a porté préjudice à l’image de l’Islam. Nous avons l’ultime conviction que la valeur des prophètes est beaucoup trop importante pour pouvoir être atteinte par de simples dessins aussi irrespectueux soient-ils.

Les séparatistes se sont en premier isolés des sociétés musulmanes avant de s’isoler dans les autres types de sociétés comme en France ou ailleurs

Les musulmans vivant en France doivent-ils reconnaitre que la caricature du prophète fait partie d’un droit au blasphème? 
Il faut bien comprendre que lorsque vous offensez le prophète Mohamed (paix sur lui), c’est la susceptibilité de près d’un milliard huit cents millions de musulmans que vous heurtez, et lorsque vous offensez Jésus, (paix sur lui), vous offensez ce même nombre de musulmans ainsi que les chrétiens. Les libertés ont un sens profond qui ne doit pas être source de division. L’ensemble des savants et des penseurs avec qui nous avons échangé à la Ligue Islamique mondiale ont unanimement reconnu le droit aux libertés, sans aucune équivoque, à ceci près que le principe essentiel est qu’elles ne doivent pas servir de prétextes pour attiser la haine des uns envers les autres, auquel cas ces libertés seraient dénudées de leurs sens profond. Nombreux ont été les dessins et les écrits allant parfois de la simple critique jusqu’à la moquerie, et pourtant les musulmans ne leur ont pas donné plus d’importance que cela. En revanche, bien que nous ne soutenions nullement les caricatures offensantes, nous sommes tout autant opposés à toute forme de violence, comme au fait de leur répondre par la haine. Si finalement ce journal a le droit d’exprimer son point de vue, il est plus que certain que nous avons tout autant le droit d’exprimer notre point de vue sur ces caricatures. Nous ne sommes pas contre les libertés, c’est une évidence, seulement nous appelons à leur bonne utilisation, c’est notre point de vue.

 

Comment comprenez-vous la politique annoncée par le président Macron pour lutter contre ce qu’il appelle le « séparatisme », qui est une forme de combat contre le « communautarisme »?  
Nous avons toujours appelé les Français musulmans ainsi que les résidents musulmans en France à respecter la Constitution, les lois et les valeurs de la République française au même titre que nous, dans le monde musulman, nous attendons des autres qu’ils respectent nos constitutions et nos valeurs. Nous continuons d’en appeler au « dialogue civilisationnel et culturel » entre les nations et les peuples et nous mettons en garde contre les concepts du choc des civilisations. Les séparatistes se sont en premier isolés des sociétés musulmanes avant de s’isoler dans les autres types de sociétés comme en France ou ailleurs. Vous avez fort heureusement dans votre pays une grande majorité des musulmans qui aiment la France, cette France pour laquelle beaucoup se sont sacrifiés, notamment pendant la Seconde Guerre mondiale et dont les noms sont écrits sur les murs de la Grande Mosquée de Paris. Les musulmans de France qui expriment le désir d’être enterrés en France disent ainsi clairement leur fidélité à la France. On trouve également des milliers de français musulmans dans l’armée, dans la police et la gendarmerie. En opposition à ces honnêtes patriotes, vous avez ceux qui veulent vivre séparés de leur société française alors qu’ils doivent respecter la cohésion française. Personne n’est obligé de rester dans un endroit où il ne veut pas vivre.

Est-ce à dire que vous respectez cette notion presque unique au monde de « laïcité » en France?  
La France a le droit de choisir les idées, les philosophies constitutionnelles et juridiques voulues par son peuple. Pour ce qui est des pays à forte diversité comme c’est le cas pour la France, seul le concept de laïcité peut les régir. Il n’y a pas véritablement d’autre choix, car elle est le garant de la neutralité des institutions de la République tout comme elle garantit la liberté de culte pour toutes les religions.

Que dites-vous aux musulmans vivant en France sur l’interdiction du port du voile ou de la burqa, de la polygamie ou des mesures visant à ce que les filles musulmanes aillent aux cours de natation mixtes ou visitent des musées où sont exposés des nus? 
Celui qui vit dans un pays quel qui soit, en France ou ailleurs, doit obligatoirement en respecter les lois ou quitter ce pays. Et si dans les lois concernant ce pays il y a dans le cadre de la loi des possibilités juridiques de pouvoir bénéficier de spécificités religieuses ou autres, au niveau individuel ou collectif, c’est par la voie législative qu’il faut en demander les droits.

L’Islam est par essence la religion de la tolérance

Des philosophes, comme Bernard-Henri Levy ou des écrivains comme Kamel Daoud espèrent la renaissance d’un « Islam des Lumières et de la tolérance ». Pourquoi est-ce si difficile à organiser? 
L’Islam est par essence la religion de la tolérance. J’en veux pour preuve le rassemblement en décembre 2018 à la Mecque de près de 1.200 muftis et 4.500 intellectuels lors d’un congrès international organisé par la Ligue islamique mondiale sur le thème du « Danger de la classification et l’exclusion ». Ou encore lors du congrès qui a permis d’établir « La Charte de La Mecque » qui stipule l’obligation de respecter les particularités des pays, les lois ainsi que les cultures, en soulignant l’importance du dialogue positif et constructif avec toutes les composantes de la société afin de créer une vraie cohésion sociale plutôt que de partir dans une logique de conflits et de choc de civilisation.

Souhaitez-vous que les musulmans vivant en France puissent être représentés par une institution, comme le souhaite le gouvernement français, qui fasse fonctionner un « Islam de France », respectueux de la laïcité et de la République? 
Le terme « Islam de France » vise à prendre en compte le contexte local dans les décisions de la jurisprudence islamique. C’est un fondement essentiel. Car l’un des principes de loi islamique c’est la tolérance prônée par l’Islam. La fondation « Islam de France » est dirigée par mon ami Ghaleb Bencheikh. C’est pour moi une personnalité française très inspirante. Il a d’ailleurs participé à la conférence de la Mecque que je viens d’évoquer. Il fait partie selon moi des personnalités françaises musulmanes qui peuvent faire bloc contre les musulmans voulant s’isoler dans la société française. Il a permis de diffuser une bonne compréhension de l’Islam et présenter la modération de l’Islam tout en défendant les valeurs françaises.

 

Pendant des décennies, votre pays, ainsi que d’autres, ont financé le culte musulman en France à travers des envois ou des formations d’imams ou des constructions de mosquées. Est-ce normal? 
D’abord, je rappelle que je représente la Ligue islamique mondiale. Mes propos sur ce sujet ne représentent pas la position du gouvernement du Royaume saoudien. Mais le Royaume a récemment décidé que ces centres et lieux de culte devraient être gérés par les musulmans de chaque pays sans aucune intervention extérieure, et le Royaume a officiellement remis la gestion des centres et des mosquées aux responsables locaux sans envoyer d’imams ou de prédicateurs et sans former d’imams en France. Selon un rapport publié par le Sénat français en 2016, le nombre d’imams en France venus de l’étranger était de 301, et aucun d’entre eux n’est saoudien ou soutenu par le Royaume. J’ai été ravi d’apprendre la décision du président français de créer un comité national pour les imams de France, tout comme ce serait une chose très constructive s’il pouvait y avoir un fonds global pour financer les mosquées et les centres religieux. Nous sommes convaincus que tout financement partiel vers telle ou telle communauté ne servira pas l’intégration nationale. Au contraire, il pourrait être une cause de séparatisme au détriment de l’unité de la société française.

En quoi le wahhabisme est-il une réponse à l’islam politique des Frères musulmans, ou au djihadisme d’Al-Qaïda ou Daech?   
Premièrement, il n’existe pas de doctrine wahhabite. Deuxièmement, à la Ligue islamique mondiale, ainsi qu’en Arabie saoudite, nous sommes contre les idées des « Frères musulmans ». Ils ont été officiellement classés dans le Royaume comme un groupe terroriste, car l’islam politique réduit l’Islam à des objectifs politiques extrémistes. D’ailleurs, nous espérions que la France franchirait un pas significatif pour criminaliser l’islam politique par la loi, seul représentant porteur de cette idéologie terroriste et des partis qui en dérivent, à savoir la confrérie des « Frères musulmans ». Le retard de la France pour empêcher les financements étrangers destinés à la formation d’imams étrangers a été source de problèmes et pourrait avoir de lourdes conséquences.

 

N’est-ce pas pourtant en vertu de la Charia et au nom de la religion que la peine de mort existe dans votre pays, ainsi que l’amputation pour les voleurs ou le fouet pour l’adultère ? En quoi cet islam-là est-il si différent de celui de Daech?  
La peine de mort n’a pas fait de consensus international, car il y a de grands pays qui la pratiquent en dehors des pays musulmans comme les États-Unis, la Chine ou l’Inde. La France, avant 1981, pratiquait encore la peine de mort. Il y a malgré tout aujourd’hui un grand nombre de français qui sont pour la peine de mort. Au XVIIIe siècle, le grand philosophe et écrivain Voltaire s’opposa à la peine de mort alors qu’au cours du même siècle, Montesquieu soutenait ce châtiment. Les textes religieux qui sont venus fixer ces peines spécifiques représentent la croyance de plus d’un milliard huit cents millions de musulmans, et quand vous exigez leur abolition, c’est comme si vous demandez indirectement d’abolir le Saint Coran. Nos sanctions pénales sont proportionnelles à la gravité du crime commis et l’Islam ne fait pas preuve d’indulgence vis-à-vis des criminels. Cependant, l’Islam, même dans les peines sévères, cherche une justification pour les réduire et la loi islamique accorde une grande place à la contrition pour atténuer leur application.

Le sort qui a été réservé au journaliste Jamal Khashoggi au sein du consulat d’Arabie saoudite à Istanbul ne mérite-t-il pas un acte de contrition de la part des autorités saoudiennes dont vous avez été l’un des ministres? 
Le Royaume d’Arabie saoudite a officiellement déclaré que le meurtre de M. Jamal Khashoggi était un crime odieux. Des décisions de justice sévères ont été rendues contre les criminels impliqués dans ce meurtre.

Sondage terrorisme islamique : 26% seulement des Français font confiance au gouvernement

Sondage terrorisme islamique : 26% des Français font confiance au gouvernement

Selon le dernier baromètre sécurité Fiducial/Odoxa que révèle Le seuls 26% de nos concitoyens font encore confiance aux autorités pour les protéger, ce qui représente une baisse spectaculaire de 18 points depuis le mois de juillet et de 7 points en une semaine.

Bien que recueillis sous le coup de la très vive émotion nationale provoquée par l’assassinat de l’enseignant, les résultats de cette enquête dessinent une tendance. «Pendant quatre ans, les Français ont été plus de 40% à penser que le gouvernement était capable de les protéger, à l’exception du mois d’octobre 2019 au lendemain de l’attentat à la préfecture de police de Paris (36%)», précisent les analystes qui ajoutent: «Les différents attentats touchant la France sur cette période ont évidemment eu des effets sur cet indicateur, mais ils restaient contenus (7 à 8 points)».

Profil de l’assassin de Nice : de la drogue à l’endoctrinement islamique

Profil de l’assassin de Nice : de la drogue à l’endoctrinement islamique

 

Finalement progressivement on commence à définir le profil de l’assassin de Nice. Un individu assez inculte qui s’est perdu dans la drogue et l’alcool en Tunisie et qui s’en est sorti par la thérapie islamiste

. C’est le profil habituel de nombre de terroristes. Des individus assez insignifiants, sans instruction, souvent délinquants et qui brutalement se soignent avec la drogue meurtrière de l’idéologie islamiste. Le problème c’est que ces personnages sont facilement manipulables par des responsables islamiques bien à l’abri et bien nourris qui poussent  cette jeunesse perdue vers l’irréparable.

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