Archive pour le Tag 'Isabelle'

Légion d’honneur retirée à Isabelle Balkany

Légion d’honneur retirée à Isabelle Balkany

Le code de la légion d’honneur prévoit qu’un comportement «contraire à l’honneur» puisse conduire à une exclusion, ce qui est le cas Isabelle Balkany après ses condamnations.

«Cette exclusion entraîne la privation définitive de l’exercice des droits et prérogatives attachés à la qualité de membre de la Légion d’honneur», selon un arrêté du grand chancelier de la Légion d’honneur publié au titre de la présidence de la République.

 

Cette décision est rétroactive au 4 mars 2020, date de la condamnation de Mme Balkany et son mari en appel à trois ans de prison ferme et dix ans d’inéligibilité pour une «fraude fiscale d’une ampleur exceptionnelle». «J’ai reçu la légion d’honneur pour mon action d’élue locale, notamment en faveur des enfants et de l’éducation. J’ai commis une faute, ça s’est sûr, en ne déclarant par mon patrimoine familial, mais ça n’avait strictement rien à voir avec ma fonction locale», a réagi Mme Balkany.

Le code de la Légion d’Honneur prévoit pour les Français qu’un «comportement contraire à l’honneur» peut conduire à un blâme, une suspension ou une exclusion de l’ordre. Crée par l’empereur Napoléon Ier au début du XIXe siècle, la Légion d’honneur est une distinction qui récompense les civils et les militaires pour leurs actes et les services rendus à la France.


La DG d’Engie, Isabelle Kocher , remerciée pour des raisons politiques

La  DG d’Engie,  Isabelle Kocher , remerciée pour des raisons politiques

Plusieurs raisons à l’éviction de la directrice générale mais la plus importante est politique. Le gouvernement n’a guère apprécié qu’Isabelle Kocher soit soutenue par des personnalités de gauche pas plus que paradoxalement,  il n’a apprécié le recentrage un peu écolo d’Engie. Un recentrage écolo pourtant pas évident pour une entreprise qui gère nombre de matières à forte émissions polluantes.  La directrice générale est aussi victime de ses relations détestables avec l’influent président du  conseil d’administration. On reproche aussi à l’intéressé de n’avoir pas su arroser suffisamment les actionnaires donc évidemment l’État. Enfin , le fait d’être une femme n’a pas avantagé la directrice générale dans un monde du CAC  40 exclusivement dirigé par des hommes.

Engie devait à l’origine se prononcer fin février sur la reconduction ou non de la dirigeante, en poste depuis 2016.Mais, selon plusieurs sources au fait du dossier, les relations entre Isabelle Kocher et Jean-Pierre Clamadieu se sont dégradées à un tel point ces dernières semaines que le groupe a décidé d’accélérer sa décision.

Des sources internes à Engie et des observateurs du groupe indiquent que l’Etat, qui peut se désengager du capital depuis le vote de la loi Pacte, reproche à Isabelle Kocher de s’être entourée d’une équipe dirigeante manquant d’envergure et d’avoir informé trop tardivement le conseil de certaines décisions et orientations stratégiques.

La progression du cours de Bourse de l’entreprise sous son mandat (+13% environ), jugée trop modeste, est elle aussi invoquée comme motif de son éviction. Alors que des rumeurs sur son éviction potentielle ont commencé à circuler fin 2019, des salariés du groupe ont publiquement pris position en faveur de son maintien et, plus récemment, des personnalités du monde politique et des affaires lui ont apporté leur soutien – dont Anne Hidalgo, Xavier Bertrand ou encore Cédric Villani et Aurore Bergé -, ce que la présidence d’Engie et l’Etat auraient très mal perçu.

Isabelle Kocher, après avoir déjà entretenu des relations tendues avec l’ancien président d’Engie Gérard Mestrallet, a régulièrement estimé ces dernières années qu’elle était la cible de critiques en raison du virage stratégique qu’elle a fait prendre au groupe.

Engie: la DG, Isabelle Kocher , remerciée pour des raisons politiques

Engie: la DG, Isabelle Kocher , remerciée pour des raisons politiques

Plusieurs raisons à l’éviction de la directrice générale mais la plus importante est politique. Le gouvernement n’a guère apprécié qu’Isabelle Kocher soit soutenue par des personnalités de gauche pas plus que paradoxalement,  il n’a apprécié le recentrage un peu écolo d’Engie. Un recentrage écolo pourtant pas évident pour une entreprise qui gère nombre de matières à forte émissions polluantes.  La directrice générale est aussi victime de ses relations détestables avec l’influent président du  conseil d’administration. On reproche aussi à l’intéressé de n’avoir pas su arroser suffisamment les actionnaires donc évidemment l’État. Enfin , le fait d’être une femme n’a pas avantagé la directrice générale dans un monde du CAC  40 exclusivement dirigé par des hommes.

Engie devait à l’origine se prononcer fin février sur la reconduction ou non de la dirigeante, en poste depuis 2016.Mais, selon plusieurs sources au fait du dossier, les relations entre Isabelle Kocher et Jean-Pierre Clamadieu se sont dégradées à un tel point ces dernières semaines que le groupe a décidé d’accélérer sa décision.

Des sources internes à Engie et des observateurs du groupe indiquent que l’Etat, qui peut se désengager du capital depuis le vote de la loi Pacte, reproche à Isabelle Kocher de s’être entourée d’une équipe dirigeante manquant d’envergure et d’avoir informé trop tardivement le conseil de certaines décisions et orientations stratégiques.

La progression du cours de Bourse de l’entreprise sous son mandat (+13% environ), jugée trop modeste, est elle aussi invoquée comme motif de son éviction. Alors que des rumeurs sur son éviction potentielle ont commencé à circuler fin 2019, des salariés du groupe ont publiquement pris position en faveur de son maintien et, plus récemment, des personnalités du monde politique et des affaires lui ont apporté leur soutien – dont Anne Hidalgo, Xavier Bertrand ou encore Cédric Villani et Aurore Bergé -, ce que la présidence d’Engie et l’Etat auraient très mal perçu.

Isabelle Kocher, après avoir déjà entretenu des relations tendues avec l’ancien président d’Engie Gérard Mestrallet, a régulièrement estimé ces dernières années qu’elle était la cible de critiques en raison du virage stratégique qu’elle a fait prendre au groupe.

Chine : un modèle économique qui va exploser ( Isabelle Attané)

Chine : un modèle économique qui va exploser ( Isabelle Attané)

 

Les inégalités sociales flagrantes et la politique démographique pourraient faire exploser le modèle économique d’après  Isabelle Attané directrice de recherche à l’Ined, qui  dresse un bilan sans concession de l’état de l’Empire du Milieu.( Il faudrait évidemment ajouter un facteur explicatif supplémentaire à savoir la perfusion financière qui risque de déboucher sur un crack et qui n’est pas traitée par Isabelle Attané. ( intreview le Figaro)

Dégringolade boursière, révision de la croissance économique à la baisse: le miracle chinois aurait-il, selon votre analyse, atteint ses limites?

La baisse actuelle des marchés financiers est l’un des signes visibles du vacillement d’une économie à bout de souffle. Après trois décennies de croissance explosive, le modèle économique bâti sur les exportations qui lui a permis de se hisser au premier rang des grandes puissances mondiales, montre ses limites. Sa compétitivité s’érode depuis 2010, avec la hausse des salaires. Ceux-ci ont, en effet, progressé de 50% dans les grandes villes. Du coup, le salarié chinois est aujourd’hui plus cher que celui du Bangladesh par exemple. Mais si son poids économique et son influence n’ont cessé de croître depuis trente ans, le pays ne figure qu’au 77ème rang  mondial en termes de richesse par habitant, ce qui en fait l’un des plus inégalitaires de la planète. Confrontés à cette crise de modèle, les  dirigeants chinois veulent jouer la carte d’une croissance tirée par la consommation intérieure.

Au delà de ce changement de modèle, vous expliquez dans votre ouvrage que le plus gros défi de la Chine est d’ordre démographique. Pourquoi?

Sa population va plafonner avant d’amorcer une lente décroissance. D’ici à 2020, la Chine va gagner un peu plus de cinq millions d’habitants par an, soit environ trois fois moins qu’à ses heures les plus fastes. A partir de 2030, elle commencera à se dépeupler. En Chine, faire des enfants n’est plus une priorité. La majorité des jeunes se soucient d’abord de leur réussite et de leur épanouissement professionnels.  Entre 2000 et 2010, l’âge moyen des chinoises à leur première maternité est passé de 25 ans et demi à près de 27,9 ans dans les villes, ce qui réduit la probabilité d’avoir un second enfant. A cela s’ajoute le fait qu’éduquer un enfant coûte cher puisqu’il n’existe aucun aide de l’Etat. Pour une ville comme Shanghai cela représente un tiers du salaire annuel moyen.

Quelles seront les conséquences économiques de cette décroissance démographique ? 

Avec près des deux tiers de sa population en âge de travailler, la Chine était dans une situation exceptionnelle au début des années 2000. Il n’existe pas d’exemple comparable et à une telle échelle dans l’histoire. Or cette main d’œuvre, peu qualifiée, abondante donc pas chère a été au cœur même de l’émergence de la Chine sur la scène mondiale. Mais avec le retournement démographique, la donne va changer, et de façon radicale. D’ici 2050 son réservoir de main d’œuvre va perdre 250 millions d’individus. Autrement dit, les personnes en âge de travailler ne représenteraient plus que 50% de la population totale contre 70% cinquante ans auparavant. Mais ce n’est pas tout. En 2050, par le seul jeu de la démographie, chaque chinois adulte devra assumer individuellement ou collectivement près d’une personne économiquement dépendante. Si aucune mesure n’est adoptée d’ici là, la population chinoise va, en effet, vieillir sans protection sociale ni système de retraite digne de ce nom. Le risque est donc que le pays se retrouve avec 500 millions de Chinois, soit un tiers de la population, qui à 60 ans passés se retrouvera dans la précarité. Ce qui n’est pas de nature à soutenir un modèle censé être fondé sur la consommation!

Votre scénario est-il inéluctable?  

Les dirigeants chinois ont brûlé la chandelle par les deux bouts. D’un côté en exploitant sans vergogne une main d’œuvre abondante et malléable, l’Etat chinois  a créé des richesses considérables. De l’autre, en limitant les naissances et en délaissant le volet social, il a serré les dépenses budgétaires. Au lieu de profiter de cette croissance exceptionnelle pour construire un vrai système de protection sociale. La Chine doit faire preuve d’une grande créativité et dans un temps record pour résoudre une équation démographique -à priori- insoluble.

Isabelle Balkany : « Je n’aurais pas dû faire de politique», ……si pour s’enrichir, c’est mieux !

Isabelle Balkany : « Je n’aurais pas dû faire de politique», ……si, pour s’enrichir,  c’est mieux !

Le problème des Balkany c’est qu’ils vivent dans un monde virtuel en pensant avoir mérité leur fortune. En fait c’est la corruption et les pots de vin qui ont permis leur enrichissement. De ce point de vue les Balkany sont bien incapable de prouver l’origine des fonds ayant servi à la constitution de leur luxueux patrimoine foncier notamment. Du coup Isabelle Balkany politise les mises en accusation dont elle est  l’objet et regrette même d’avoir fait de la politique. Curieux car c’est précisément cette politique qui lui a permis de devenir riche.  Elle n’a pas complètement tort quand elle affirme que derrière tout cela c’est aussi Sarkozy qui est visé. Sarkozy dont l’avocat associé a été mouillé dans le montage sulfureux pour l’acquisition de la luxueuse villa du Maroc. D’où il est vrai la solidarité réciproque entre les Balkany et Sarkozy. Pourtant « Y a rien », pour Patrick Balkany. Les biens du couple ont beau avoir été saisis cette semaine, le maire de Levallois-Perret veut rester tranquille. Même un été privé de passeport, il jure que cela ne l’affecte pas : « J’ai déjà beaucoup voyagé dans ma vie, à chaque âge ses plaisirs », philosophe-t-il. Il passe justement le week-end dans le moulin de Giverny (Eure), dans le viseur des juges, pour fêter ses 67 ans. « On sera quatre amis, les enfants et les petits-enfants, et le menu, c’est salade de crudités, voyez qu’on n’est pas bling-bling », peste Isabelle Balkany au bout du fil depuis la Normandie. Une longue séance téléphonique qui commence par une diatribe ponctuée de refrains : sur « vous les journalistes qui dites n’importe quoi », « le secret de l’instruction bafoué en permanence on sait bien par qui », « tout cela pour atteindre Nicolas »… Comme une pluie de grêle de reproches, mais qui au bout du compte se terminera par une confidence : « Je n’aurais pas dû faire de politique. » On objectera que les Balkany ne sont sans doute pas les seuls politiques à avoir mis les doigts dans le pot de confiture. Certes la majorité de la classe politique n’est sans doute pas concernée pour autant des petits avantages s’ajoutant petits arrangements permettent  à nombre de politiques d’accumuler des fortunes suspectes eu égard à leurs revenus. Ce n’est d’ailleurs sans doute pas un hasard si la loi rend confidentiel l’état du patrimoine des députés ;  état qui ne peut être divulgué de manière publique. Une curieuse conception de la transparence. Tous pourris certainement pas, mais trop qui confondent  le mandat politique avec un métier et qui se laissent  enivrer par le parfum d’affaires.

Isabelle Balkany en garde à vue

Isabelle Balkany en garde à vue

Isabelle Balkany, épouse du maire de Levallois-Perret Patrick Balkany, a été placée en garde à vue selon M6. En cause, une affaire financière portant sur le patrimoine du couple. « Un mouvement d’argent suspect arrivant sur le compte des Balkany » aurait été observé par les enquêteurs, rapporte le site M6 info / MSN. Selon la chaîne, l’ancienne conseillère générale et vice-présidente du conseil général des Hauts-de-Seine se trouverait actuellement « dans les locaux de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) à Nanterre ». Patrick Balkany est déjà la cible d’une enquête préliminaire ouverte à Paris pour « blanchiment de fraude fiscale », soupçonné d’avoir dissimulé au fisc des avoirs à l’étranger. L’édile avait été condamné en 1996 à quinze mois de prison avec sursis et deux ans d’inéligibilité pour avoir utilisé trois employés municipaux exclusivement occupés à le servir dans son appartement et sa résidence secondaire.




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