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Affaiblissement du régime iranien ?

Affaiblissement du régime iranien ?

Dans les affrontements au Moyen-Orient, le régime iranien a mis ses proxys, Hamas, Hezbollah, Houthis, en évidence. Cette situation cache sa situation intérieure. Les conditions économiques et sociales continuent de se dégrader. Cela affectera-t-il la stabilité du régime, son existence même, au moment où le guide suprême prépare sa succession ? Par Gérard Vespierre (*) Président de Strategic Conseils, chercheur associé à la FEMO (Fondation d’Études pour le Moyen-Orient). Dans  » La tribune ».

L’embrasement au Proche et Moyen-Orient résulte d’un double processus. Premièrement, l’évolution de l’arc chiite, construit par Téhéran, vers un axe de résistance, incluant les sunnites du Hamas. Deuxièmement, la volonté de Téhéran de s’opposer à la poursuite du développement des accords d’Abraham. Après les Émirats Arabes Unis, l’État de Bahreïn, et le Maroc, l’Arabie Saoudite s’intéressait à cette ouverture. La stratégie d’affrontement avec Israël, voulue par la République islamique d’Iran depuis 1979, se trouvait profondément menacée. La réponse stratégique iranienne a consisté à préparer les sanglantes attaques du 7 octobre 2023.

Le regard international s’est donc détourné de la situation intérieure iranienne qui continue à se dégrader économiquement, socialement, et politiquement. Or, le futur de l’Iran est clé pour celui de la région.

Les sanctions économiques prises par les États-Unis en 2018, accompagnant la sortie de l’accord nucléaire de 2015, interdisaient les exportations pétrolières du pays. Elles ont contribué à accélérer la dévaluation du rial, et l’inflation, mais elles n’ont pas inversé une situation économique satisfaisante.

L’analyse statistique des 45 années de gestion de la République islamique montre nettement la hausse tendancielle de l’inflation, ainsi que la baisse tendancielle de la croissance. Les difficultés économiques sont donc structurelles, et non pas conjoncturelles. Le régime est donc le principal responsable des chiffres actuels.

Le taux d’inflation en 2024 continue de se situer à plus de 30%. Il atteindrait même le seuil des 50% selon le journal iranien Ham-Mihan. En conséquence, la hausse des prix alimentaires, est devenue le problème principal de la population. Plus de 30% des Iraniens vivraient en dessous du seuil de pauvreté. Des experts iraniens sont plus alarmistes. L’économiste Mahmoud Djamsaz évoque 40 millions d’Iraniens vivant en dessous de ce seuil (interview site Nokna.net, 23 octobre 2024). Au mois de septembre, le prix de la farine subventionnée, destinée à la fabrication du pain, a été augmenté de 66%….

Le nouveau président Massoud Pezeshkian veut réduire les subventions sur l’essence :

« Il est déraisonnable d’importer de l’essence au taux du dollar, et de la revendre à un prix subventionné ».

Une réduction de 25% est affichée dans le prochain budget. Le prix de l’essence ne pourra qu’augmenter. Mais le gouvernement se souvient de la révolte nationale de 2019 provoquée par une hausse du prix de l’essence…

L’économie iranienne est confrontée à des vents très contraires qui se répercutent inévitablement, sur la situation sociale

Depuis plus de 7 années, la société iranienne est agitée par des grèves et des manifestations, liées aux difficultés économiques, mais les causes sont maintenant plus nombreuses.

Le spectre du mécontentement s’étend du manque d’eau, au retard de paiement des retraites, en passant par les conditions de travail dans l’industrie, et les problèmes sectoriels, dans les transports par exemple. La désastreuse gestion des ressources en eau a conduit à d’importantes manifestations, dans la région d’Ispahan. Le secteur des transports routiers a également connu d’importantes grèves nationales.

Actuellement la société est agitée par des mouvements de grève, dans tout le pays, et particulièrement visibles dans les secteurs de la santé, de l’industrie gazière, et chez les retraités. Ces derniers sont profondément affectés par le niveau de l’inflation qui lamine leurs retraites, insuffisamment et tardivement revalorisées. Des manifestations de retraités se sont déroulées en novembre, aussi bien dans le nord, à Tabriz, que dans le sud à Bandar Abas.

Les travailleurs de l’industrie du gaz sont profondément insatisfaits de leurs salaires, des retards de paiement, et de leurs conditions de travail. Les mouvements sont donc en cours en ce mois de novembre dans la région pétrolière et gazière du Sud-ouest, en particulier à Ahvaz. Dans le domaine de la santé, conditions de travail et salaires, provoquent des grèves dans les hôpitaux aussi bien à Téhéran qu’à Yazd, dans le centre de l’Iran.

Depuis plusieurs années des Unités de Résistance se sont développées dans le pays. Chaque nuit ces petits groupes incendient les affichages des dirigeants du régime ou attaquent au cocktail Molotov les bâtiments de l’appareil judiciaire, des fondations religieuses, ou les casernes des gardiens de la révolution ou de la milice Bassidj.

La société iranienne bouillonne de mécontentements, qui se répercutent naturellement dans le domaine politique.

Cette année, le renouvellement du Parlement et la confirmation du nouveau président ont permis de mesurer la cote du régime auprès de la population. Certes, les statistiques officielles indiquent un taux de participation de l’ordre de 45%. Un tel score officiel n’est pas très satisfaisant, il est loin de refléter la réalité des urnes.

Les réseaux d’opposition autour du Conseil national de Résistance iranienne (CNRI) à partir de 1.900 bureaux de vote ont projeté un taux de participation inférieur à 20%. Dans le cas le plus extrême, un député à Téhéran a obtenu son siège avec moins de 7% des inscrits… !

Un décrochage s’est profondément installé entre le pays profond et le régime, en place depuis… 45 ans. Le commentaire d’une Iranienne « Ce régime n’a rien fait pour nous » résume parfaitement le sentiment majoritaire. Mais dans les manifestations sociales, on entend des slogans très radicaux :

« Nous arracherons nos droits qu’en descendant dans la rue ».

Le Guide suprême, malade, dans sa 85e année, a récemment rencontré l’Assemblée des experts, chargée de désigner son successeur. Il souhaite que son fils Mojtaba soit choisi.

Des évènements cruciaux, pour l’avenir du régime, se déroulent en catimini, au sommet du pouvoir. Mais le grondement de la base populaire risque fort de s’inviter dans le processus.

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(*) analyste géopolitique, fondateur du média Le Monde Décrypté www.le-monde-decrypte.com chroniqueur sur IDFM 98.0

Biden contre le bombardement du nucléaire iranien

Biden contre le bombardement du nucléaire iranien

Les États-Unis militent pour une proportionnée  à l’attaque de l’Iran sur Israël ( Environ 200 missiles iraniens dirigés sur l’ensemble du territoire d’Israël). L’objectif est d’éviter un embrasement plus global au Moyen-Orient. Biden s’oppose donc à d’éventuelles frappes israéliennes sur les installations nucléaires de l’Iran.Biden se dit opposé à des frappes israéliennes sur les installations nucléaires iraniennes.

Le président américain Joe Biden s’est déclaré mercredi opposé à des frappes israéliennes contre les installations nucléaires iraniennes, au lendemain du tir de près de 200 missiles iraniens vers Israël.

«La réponse est non», a dit à des journalistes Joe Biden, interrogé sur son éventuel soutien à une telle action de la part d’Israël. «Nous sommes d’accord tous les sept sur le fait que les Israéliens ont le droit de riposter, mais qu’ils doivent répondre de manière proportionnée», a-t-il ajouté, en référence aux autres dirigeants du G7.

Politique-Régime iranien : Une menace pour tout le Moyen-Orient

Politique-Régime iranien : Une menace pour tout le Moyen-Orient

 L’attaque théocratique de l’Iran contre Israël depuis son territoire est sans aucun doute un tournant, car il est désormais clair pour tous que le principal instigateur de la guerre actuelle entre le Hamas et Israël, qui a fait plus de 35 000 morts, est le régime iranien. Avant l’attaque de samedi soir, Ali Khamenei, le guide suprême de l’Iran, attribuait cette guerre à des forces mandataires. Par Hamid Enayat, politologue, spécialiste de l’Iran, collabore avec l’opposition démocratique iranienne (CNRI) ( dans La Tribune)

Après l’assassinat de Zahedi, membre des gardiens de la révolution iranienne (IRGC), et de ses adjoints, suite à l’attaque d’Israël au consulat iranien en Syrie, un groupe au sein du gouvernement iranien, dirigé par Haddad Adel, un des plus proches associés de Khamenei, a déclaré : « Le rôle stratégique du martyr Zahedi dans la formation et le renforcement du front de résistance, ainsi que dans la conception et la mise en œuvre de l’Opération Tempête Al-Aqsa, sont de grands honneurs qui immortaliseront les efforts silencieux de ce grand commandant dans les annales de l’honneur dans la lutte contre le régime occupant. » Il est devenu clair que l’architecte principal de la guerre était également lui et son centre d’opérations, qui était en fait le consulat du régime iranien.

Zahedi était l’élément le plus important du régime dans l’exportation de la guerre et du terrorisme après Qasem Soleimani, tué par la frappe américaine. Zahedi commandait des groupes affiliés au CGRI en Syrie, en Irak et au Liban et était un membre permanent du conseil de commandement du Hezbollah au Liban. Sa mort a porté un coup terrible au moral des forces du régime et a contraint le régime à risquer l’opération de samedi soir, sachant que cela pourrait conduire à une escalade des tensions.

L’attaque de samedi soir a été un tournant, car elle a montré que tant que ce régime existe, aucun problème dans la région ne sera résolu. Issue de dogmes médiévaux, la théocratie iranienne ne peut répondre aux besoins économiques, sociaux ou culturels dans la société avancée de 90 millions. C’est pourquoi, pendant tout le temps où il a été au pouvoir, il n’y a pas eu un moment où il n’était pas impliqué dans la création de crises, de guerres et de terrorisme pour camoufler la répression à l’intérieur du pays. Dès l’arrivée de ce régime au pouvoir, l’une de ses autorités avait déclaré que si la prise d’otages à l’ambassade américaine n’avait pas eu lieu, ils auraient été renversés.

Des statistiques très précises des unités de résistance réparties à travers l’Iran, commandées par la principale force d’opposition L’OMPI, ont montré que, en tenant compte des prisonniers et des soldats qui sont forcés de voter, seulement huit pour cent des électeurs éligibles ont participé à ce vote. Cela alors que les votes blancs dans de nombreux districts sont arrivés en première ou deuxième position. Tout cela montre que ce régime est fragile, et ses fondations sociales se réduisent de jour en jour. Pour cette raison, le régime iranien, se voyant assiégé par le soulèvement de 2022 et sa continuation, savait que sa survie, comme toujours, dépendait de la création de guerres dans la région afin de garantir sa survie et d’échapper à ce siège, à l’instar de la prise d’otages à l’ambassade américaine.

Bien que l’administration Biden tente de prévenir l’escalade des tensions, le cours des événements de la guerre au cours de ces derniers mois montre que nous avançons pas à pas vers une guerre dévastatrice et que les actions de Biden n’aident pas à la prévenir. La raison en est que la force motrice derrière les crises au Moyen-Orient et en particulier le récent conflit et l’instabilité qui en découlent proviennent des problèmes fondamentaux du régime iranien.

Le cours des événements de la guerre au cours de ces derniers mois montre que, malgré les désirs du dictateur iranien, ils pointent inévitablement vers Téhéran. La meilleure preuve en est l’attaque d’Israël contre le consulat des mollahs et l’attaque de l’Iran sur le sol israélien. La Jordanie, bien que plus de 50 % de sa population soit palestinienne, a ouvert son ciel pour que les drones du régime iranien puissent être abattus par Israël ou par elle-même. Le président Mahmoud Abbas, qui se bat depuis des années pour l’idéal de deux États palestinien et israélien indépendants, a déclaré : « Les Iraniens nous font plus de mal que les extrémistes israéliens et entravent l’autonomie Palestine.

Le tournant démontre sans aucun doute que la paix dans la région du Moyen-Orient et dans le monde ne peut être atteinte qu’avec une approche correcte vis-à-vis de la théocratie iranienne. Cette approche passe par le soutien à la volonté du peuple iranien d’établir une république laïque et démocratique fondée sur l’égalité entre hommes et femmes, et par la fin de quarante années de politique de complaisance envers ce régime. Il est impératif de mettre fin aux extorsions et au terrorisme de ce régime sous toutes ses formes. Sinon, outre la déstabilisation de la région, la propagation du fondamentalisme et du terrorisme issus de ce régime affectera de plus en plus l’Europe.

 

Régime iranien : Une menace pour tout le Moyen-Orient

Régime iranien : Une menace pour tout le Moyen-Orient

 L’attaque théocratique de l’Iran contre Israël depuis son territoire est sans aucun doute un tournant, car il est désormais clair pour tous que le principal instigateur de la guerre actuelle entre le Hamas et Israël, qui a fait plus de 35 000 morts, est le régime iranien. Avant l’attaque de samedi soir, Ali Khamenei, le guide suprême de l’Iran, attribuait cette guerre à des forces mandataires. Par Hamid Enayat, politologue, spécialiste de l’Iran, collabore avec l’opposition démocratique iranienne (CNRI) ( dans La Tribune)

Après l’assassinat de Zahedi, membre des gardiens de la révolution iranienne (IRGC), et de ses adjoints, suite à l’attaque d’Israël au consulat iranien en Syrie, un groupe au sein du gouvernement iranien, dirigé par Haddad Adel, un des plus proches associés de Khamenei, a déclaré : « Le rôle stratégique du martyr Zahedi dans la formation et le renforcement du front de résistance, ainsi que dans la conception et la mise en œuvre de l’Opération Tempête Al-Aqsa, sont de grands honneurs qui immortaliseront les efforts silencieux de ce grand commandant dans les annales de l’honneur dans la lutte contre le régime occupant. » Il est devenu clair que l’architecte principal de la guerre était également lui et son centre d’opérations, qui était en fait le consulat du régime iranien.

Zahedi était l’élément le plus important du régime dans l’exportation de la guerre et du terrorisme après Qasem Soleimani, tué par la frappe américaine. Zahedi commandait des groupes affiliés au CGRI en Syrie, en Irak et au Liban et était un membre permanent du conseil de commandement du Hezbollah au Liban. Sa mort a porté un coup terrible au moral des forces du régime et a contraint le régime à risquer l’opération de samedi soir, sachant que cela pourrait conduire à une escalade des tensions.

L’attaque de samedi soir a été un tournant, car elle a montré que tant que ce régime existe, aucun problème dans la région ne sera résolu. Issue de dogmes médiévaux, la théocratie iranienne ne peut répondre aux besoins économiques, sociaux ou culturels dans la société avancée de 90 millions. C’est pourquoi, pendant tout le temps où il a été au pouvoir, il n’y a pas eu un moment où il n’était pas impliqué dans la création de crises, de guerres et de terrorisme pour camoufler la répression à l’intérieur du pays. Dès l’arrivée de ce régime au pouvoir, l’une de ses autorités avait déclaré que si la prise d’otages à l’ambassade américaine n’avait pas eu lieu, ils auraient été renversés.

Des statistiques très précises des unités de résistance réparties à travers l’Iran, commandées par la principale force d’opposition L’OMPI, ont montré que, en tenant compte des prisonniers et des soldats qui sont forcés de voter, seulement huit pour cent des électeurs éligibles ont participé à ce vote. Cela alors que les votes blancs dans de nombreux districts sont arrivés en première ou deuxième position. Tout cela montre que ce régime est fragile, et ses fondations sociales se réduisent de jour en jour. Pour cette raison, le régime iranien, se voyant assiégé par le soulèvement de 2022 et sa continuation, savait que sa survie, comme toujours, dépendait de la création de guerres dans la région afin de garantir sa survie et d’échapper à ce siège, à l’instar de la prise d’otages à l’ambassade américaine.

Bien que l’administration Biden tente de prévenir l’escalade des tensions, le cours des événements de la guerre au cours de ces derniers mois montre que nous avançons pas à pas vers une guerre dévastatrice et que les actions de Biden n’aident pas à la prévenir. La raison en est que la force motrice derrière les crises au Moyen-Orient et en particulier le récent conflit et l’instabilité qui en découlent proviennent des problèmes fondamentaux du régime iranien.

Le cours des événements de la guerre au cours de ces derniers mois montre que, malgré les désirs du dictateur iranien, ils pointent inévitablement vers Téhéran. La meilleure preuve en est l’attaque d’Israël contre le consulat des mollahs et l’attaque de l’Iran sur le sol israélien. La Jordanie, bien que plus de 50 % de sa population soit palestinienne, a ouvert son ciel pour que les drones du régime iranien puissent être abattus par Israël ou par elle-même. Le président Mahmoud Abbas, qui se bat depuis des années pour l’idéal de deux États palestinien et israélien indépendants, a déclaré : « Les Iraniens nous font plus de mal que les extrémistes israéliens et entravent l’autonomie Palestine.

Le tournant démontre sans aucun doute que la paix dans la région du Moyen-Orient et dans le monde ne peut être atteinte qu’avec une approche correcte vis-à-vis de la théocratie iranienne. Cette approche passe par le soutien à la volonté du peuple iranien d’établir une république laïque et démocratique fondée sur l’égalité entre hommes et femmes, et par la fin de quarante années de politique de complaisance envers ce régime. Il est impératif de mettre fin aux extorsions et au terrorisme de ce régime sous toutes ses formes. Sinon, outre la déstabilisation de la région, la propagation du fondamentalisme et du terrorisme issus de ce régime affectera de plus en plus l’Europe.

 

 

Politique-Un ambassadeur iranien à la tête du conseil des droits de l’homme !

Politique-Un ambassadeur iranien à la tête du conseil des droits de l’homme !

Déjà depuis plusieurs années, certains organismes internationaux qui veulent rééquilibrer les rapports de force ouvrent la porte à des représentants plus que douteux. Ainsi par exemple,la présidence de l’ambassadeur Ali Bahreini à la tête du forum social du Conseil des droits de l’homme (HCDH) les 2 et 3 novembre prochains à Genève .

Le Conseil des droits de l’homme est chargé de renforcer la promotion et la protection des droits de l’homme dans le monde entier et d’examiner les situations de violation des droits de l’homme et de formuler des recommandations à leur sujet. Et il sera présidé par un ambassadeur officiel de l’Iran. De quoi sourire évidemment si le sujet n’était pas aussi dramatique quand on connaît la répression qui régule les libertés dans le pays des mollahs.

Faut-il rappeler par exemple qu’une jeune iranienne est décédée sous les coups des cerbères islamistes pour avoir mal porté le foulard. Une journaliste qui la défendait a écopé de sept ans de prison.

La présence de l’ambassadeur iranien Ali Bahreini à la tête du forum social du Conseil des droits de l’homme (HCDH) soulève doncun torrent d’indignation à travers le globe, à juste raison. Cette conférence, organisée à Genève les 2 et 3 novembre, porte le sceau d’une ironie

Ainsi pendant deux jours , le représentant d’un régime oppresseur qui traque les femmes non voilées, enlève, torture et supprime les plus récalcitrants au nom de « la promotion de la vertu et la répression du vice », modère les débats sur les conséquences à long terme de la pandémie de Covid-19, l’apport de la science, de la technologie et de l’innovation à la promotion des droits de l’homme. Avec une exquise courtoisie persane, sous les ors du Palais des nations et dans le décor feutré de la cité Suisse.

Un ambassadeur iranien à la tête du conseil des droits de l’homme !

Un ambassadeur iranien à la tête du conseil des droits de l’homme !

Déjà depuis plusieurs années, certains organismes internationaux qui veulent rééquilibrer les rapports de force ouvrent la porte à des représentants plus que douteux. Ainsi par exemple,la présidence de l’ambassadeur Ali Bahreini à la tête du forum social du Conseil des droits de l’homme (HCDH) les 2 et 3 novembre prochains à Genève .

Le Conseil des droits de l’homme est chargé de renforcer la promotion et la protection des droits de l’homme dans le monde entier et d’examiner les situations de violation des droits de l’homme et de formuler des recommandations à leur sujet. Et il sera présidé par un ambassadeur officiel de l’Iran. De quoi sourire évidemment si le sujet n’était pas aussi dramatique quand on connaît la répression qui régule les libertés dans le pays des mollahs.

Faut-il rappeler par exemple qu’une jeune iranienne est décédée sous les coups des cerbères islamistes pour avoir mal porté le foulard. Une journaliste qui la défendait a écopé de sept ans de prison.

La présence de l’ambassadeur iranien Ali Bahreini à la tête du forum social du Conseil des droits de l’homme (HCDH) soulève doncun torrent d’indignation à travers le globe, à juste raison. Cette conférence, organisée à Genève les 2 et 3 novembre, porte le sceau d’une ironie

Ainsi pendant deux jours , le représentant d’un régime oppresseur qui traque les femmes non voilées, enlève, torture et supprime les plus récalcitrants au nom de « la promotion de la vertu et la répression du vice », modère les débats sur les conséquences à long terme de la pandémie de Covid-19, l’apport de la science, de la technologie et de l’innovation à la promotion des droits de l’homme. Avec une exquise courtoisie persane, sous les ors du Palais des nations et dans le décor feutré de la cité Suisse.

Nucléaire iranien : L’impossible accord ?

Nucléaire iranien : L’impossible accord ?

 

Une relance de l’accord de 2015 semble impossible alors que le régime iranien se radicalise et accélère son programme nucléaire, estiment, dans une tribune au « Monde », l’eurodéputée Nicola Beer et l’universitaire Peter Neumann, spécialiste des questions de sécurité.

Alors que la guerre en Ukraine continue à faire la « une », un autre conflit a atteint un point critique. Après dix mois de négociations, la tentative de réactiver l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien – aussi connu sous le nom de Plan d’action global commun – est au point mort. Il pourrait bien se solder par un échec retentissant. Même l’envoyé spécial du président Biden, Robert Malley, a décrit la dernière tentative de négociation au Qatar comme une « perte de temps ».

Au cours de ces derniers mois, le programme nucléaire iranien a accéléré. Selon l’Agence internationale de l’énergie atomique, l’Iran aurait accumulé 43 kg d’uranium hautement enrichi. C’est plus que suffisant pour produire au moins une bombe nucléaire. En juin, le pays des mollahs a éteint plusieurs caméras de sites nucléaires. Et il y a seulement quelques jours, l’Iran a commencé à enrichir de l’uranium dans l’usine souterraine de Fordo, alors qu’il avait promis qu’elle ne serait utilisée qu’à des fins civiles.

Il semblait naturel d’essayer de relancer l’accord que le président Trump avait unilatéralement et imprudemment déchiré. Sans succès, l’Europe doit maintenant envisager des alternatives. Si l’on s’accroche par dogmatisme à l’idée que poursuivre des négociations conduira d’une manière ou d’une autre au succès, nous courons droit vers une situation faisant écho à celle de la Russie, dans laquelle une puissance profite du temps diplomatique pour préparer ou intensifier ses agressions.

En effet, il ne fait aucun doute que, sous la nouvelle présidence de l’ultraconservateur Ebrahim Raïssi, l’Iran s’est radicalisé. Sur place, des milliers de personnes ont été emprisonnées et torturées pour opposition au régime, pendant qu’une centaine de personnes se trouve dans le couloir de la mort pour des crimes tels qu’« insulte au Prophète ». Selon Amnesty International, les femmes continuent d’être confrontées à une « discrimination enracinée » dans la loi et en pratique. Des minorités religieuses, telles que les Bahais, sont brutalement réprimées.

Depuis que Raïssi est au pouvoir, le rapporteur spécial du Conseil des droits de l’homme des Nations unies sur l’Iran s’est vu refuser l’entrée dans le pays. Et alors que des proches du pouvoir utilisent librement Twitter, le gouvernement a fait de l’accès aux réseaux sociaux occidentaux un crime pour les Iraniens.

L’Iran reste une source majeure d’instabilité au Moyen-Orient. En essayant d’étendre sa zone d’influence, le gouvernement a parrainé des milices comme le Hezbollah libanais et les houthis au Yémen, qui ont conduit ces dernières années des opérations « hors zone » ciblant des civils en Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis.

Moscou s’oppose à un accord sur le nucléaire iranien

Moscou s’oppose à un accord sur le nucléaire iranien

Alors qu’un accord se dessinait enfin sur le nucléaire iranien, la Russie bloque le processus. Car elle exige désormais une garantie très spéciale, loin des conditions premières : l’obtention de larges exemptions sur les représailles imposées par les Occidentaux à son égard, afin que ces mesures de rétorsion n’affectent pas sa coopération économique avec l’Iran.

 Des revendications jugées « hors sujet » par le chef de la diplomatie américaine, Anthony Blinken, et considérées comme « inacceptables » par les négociateurs européens (France, Allemagne, Royaume-Uni, dits E3), qui ont stoppé net les discussions.

Poutine, qui compte bien perturber le processus notamment pour éviter que l’Iran reprenne ses exportations de pétrole.

Nucléaire iranien : vers un compromis ?

Nucléaire iranien : vers un compromis ?

 

Déjà empêtré dans le dossier ukrainien, les Européens mais aussi Biden  souhaiteraien t bien sortir avec un compromis concernant le nucléaire iranien. Le Premier ministre israélien Naftali Bennett a affirmé dimanche qu’un accord sur le dossier nucléaire iranien serait « imminent » et mis en garde contre sa « fragilité » par rapport au précédent conclu en 2015. Les  pourparlers de Vienne visent à sauver l’accord nucléaire de 2015 destiné à empêcher l’Iran de se doter de la bombe atomique. Les Etats-Unis s’en sont retirés en 2018, sous la présidence de Donald Trump qui le jugeait insuffisant, et ont rétabli dans la foulée leurs sanctions économiques. En riposte, la République islamique s’est affranchie des restrictions-clés à son programme nucléaire, placé sous surveillance de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Les négociations visent donc à mettre en œuvre un « retour mutuel » de Washington et Téhéran dans l’accord, défendu par l’actuel président américain Joe Biden.

Nucléaire iranien : reprise des discussions

Nucléaire iranien : reprise des discussions

 

Du fait de la très forte dégradation économique et sanitaire en Iran, le parti au pouvoir paraît nettement ouvert à la reprise des discussions sur le nucléaire iranien. L’objectif pour l’Iran étant  de faire sauter les sanctions économiques qui handicapent encore plus le pays Les discussions destinées à ramener l’Iran et les Etats-Unis dans l’accord ont été ajournées en juin après la victoire à l’élection présidentielle iranienne de l’ultra-

. Y prendront part des représentants de la Chine, de la Russie, de la France, de l’Allemagne, du Royaume-Uni et de l’Iran, a-t-elle précisé dans un communiqué.

S’exprimant lors d’un point de presse quotidien, le porte-parole de la diplomatie américaine, Ned Price, a déclaré que Washington pensait qu’il était toujours possible de parvenir rapidement à un accord et de mettre en oeuvre un retour commun des Etats-Unis et de l’Iran dans l’accord.

Depuis que l’ancien président américain Donald Trump a retiré les Etats-Unis du PAGC en 2018, l’Iran s’est affranchi par étapes des termes de l’accord et, selon l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), a accéléré l’enrichissement de son uranium pour le rapprocher du grade militaire.

Nucléaire iranien : nouveaux grains de sable

Nucléaire iranien : nouveaux grains de sable

Il n’est pas certain que les grandes nations parviennent à ressusciter l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien. En tout cas de nouveaux grains de sable apparaissent à travers la montée du stock d’uranium enrichi en Iran et la dissimulation de certains sites.

 

« Le directeur général [Rafael Grossi] est préoccupé par le fait que les discussions techniques entre l’Iran et l’Agence n’ont pas produit les résultats escomptés », écrit ainsi l’instance onusienne, dans son rapport. « Leur localisation actuelle n’est pas connue par l’agence ». 

En matière d’enrichissement de l’uranium l’Iran a franchi un cap inédit en avril en montant à 60 %, se rapprochant ainsi des 90 % nécessaires à une utilisation militaire.

. Les diplomates espèrent aboutir avant la présidentielle du 18 juin en Iran mais rien n’est sûr dans ce domaine.

Nucléaire iranien: reprise des négociations sous haute tension et très hypothétiques

Nucléaire iranien: reprise des négociations sous haute tension et très hypothétiques

 

La reprise des négociations sur le nucléaire iranien paraît très hypothéquée en particulier par la posture de l’Iran qui vient d’affirmer que son objectif est de franchir le seuil de 60 % d’enrichissement du nucléaire, ce qui à terme lui permettrait de disposer de la bombe nucléaire.

 

De leur côté,  les pays occidentaux viennent de prendre des sanctions contre certains responsables iraniens notamment les gardiens de la révolution du peuple coupables d’atteinte grave à la démocratie.

 

Par ailleurs l’Iran vient de passer un accord avec la Chine qui lui fournirait une aide militaire en échange de l’achat de son pétrole.

 

Une usine récemment inaugurée très récemment pour l’enrichissement du nucléaire a été victime d’un attentat est partiellement détruite ; une action que les Iraniens imputent à Israël.

 

L’Iran pose un préalable pour la reprise des négociations : les États-Unis doivent lever les sanctions imposées par le président américain Donald Trump, qui a retiré les États-Unis de cet accord en 2018. Le JCPOA ( nom de l’accord sur le nucléaire iranien 1015). Avait permis un allègement des mesures punitives contre la République islamique en échange d’une réduction drastique de ses activités nucléaires, sous le contrôle de l’Onu, afin de garantir qu’elle ne cherche pas à se doter de la bombe atomique.

 

 

C’est un des sujets sur lesquels planchent les experts à Vienne, sous l’égide de l’Union européenne (UE), avec la participation indirecte d’une délégation américaine, logée dans un autre hôtel. «Nous sommes concentrés sur la voie diplomatique pour avancer», a déclaré la veille de la reprise des discussions la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki. «Nous savons que ce sera un long processus, mais nous voyons (ces discussions) comme un signe positif»«Nous pensons que nous pouvons faire avancer les choses de manière constructive, même si ce sont des négociations indirectes», a encore dit Jen Psaki, interrogée lors d’un briefing sur le rôle des États-Unis dans le processus de Vienne.

Nucléaire iranien : des propositions américaines

Nucléaire iranien : des propositions américaines

Un pas important a peut-être été franchi par les États-Unis pour le rétablissement des négociations suite à l’accord de 2015 qui avait été rompusconcernant le nucléaire iranien. Jusque-là l’Iran et les États-Unis demeuraient sur des positions relativement bloquées se rapprochant réciproquement leur absence de volonté de négocier réellement. Les avancées des États-Unis constituent un point positif .

Mais le responsable a indiqué que les États-Unis s’attendaient à une «réciprocité» de l’Iran quant à leurs efforts. «Nous avons vu certains signes (de réciprocité) mais certainement pas assez. La question est de savoir si l’Iran a la volonté de (…) choisir la même approche pragmatique que celle des États-Unis pour se conformer de nouveau à ses obligations prévues par l’accord», a-t-il dit.

L’accord de 2015, connu sous acronyme anglais de JCPOA, a imposé des restrictions au programme nucléaire iranien afin de rassurer la communauté internationale sur le fait que Téhéran ne serait pas en mesure de développer une arme nucléaire. En contrepartie, l’accord rendait obligatoire la levée de certaines sanctions à l’encontre de l’Iran. Cependant, en 2018, l’ancien président américain Donald Trump en a retiré de manière spectaculaire son pays et a réimposé des sanctions unilatérales, ce qui a incité l’Iran à riposter en dépassant les limites de l’activité nucléaire fixées dans le texte. Le nouveau président américain Joe Biden a déclaré qu’il était prêt à réintégrer l’accord, mais l’Iran a refusé des négociations directes avec les États-Unis tant que les sanctions contre Téhéran restent en place.

 

«Les participants ont pris note des échanges constructifs et axés sur les résultats», a déclaré vendredi l’UE, qui coordonne les discussions, dans un communiqué. L’Iran, la Chine, la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne et la Russie «ont fait le point sur le travail effectué par les experts au cours des trois derniers jours et ont noté avec satisfaction les premiers progrès réalisés», a écrit sur Twitter l’ambassadeur russe à Vienne Mikhaïl Oulianov.

Nucléaire iranien : retour des États-Unis dans les négociations ?

Nucléaire iranien : retour des États-Unis dans les négociations ?

Des responsables d’Iran, de Chine, de Russie, de France, d’Allemagne et de Grande-Bretagne se réuniront virtuellement vendredi pour discuter d’un éventuel retour des États-Unis à l’accord nucléaire de 2015, a annoncé jeudi l’Union européenne dans un communiqué.

Deux sources diplomatiques ont déclaré que la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne avaient déjà eu des entretiens avec l’Iran lundi et une a déclaré qu’il y avait eu des discussions sur une proposition iranienne. Les sources ont parlé sous couvert d’anonymat.

La porte-parole du ministère français des Affaires étrangères a déclaré aux journalistes lors d’un briefing quotidien que les puissances européennes travaillaient en étroite collaboration avec la Russie et la Chine – les autres parties restantes à l’accord – pour trouver une solution à l’impasse et s’étaient entretenues avec Téhéran et Washington.

« Ces échanges sont plus que nécessaires car l’Iran n’a pas accepté de prendre part à des contacts directs entre les autres participants du JCPOA et les États-Unis … ce qui aurait facilité les discussions », a déclaré la porte-parole Agnes von der Muhll.

Le porte-parole du département d’État américain, Ned Price, a déclaré que les États-Unis ont accueilli la réunion comme «une étape positive».

Nucléaire : Un nouvel accord iranien ?

Nucléaire : Un nouvel accord iranien ?

L’accord de Vienne de 2018 sur le nucléaire iranien d’après Rafael Grossi, le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) est caduque. Deux raisons à cela, le fait que les États-Unis se sont retirés de l’accord et le non-respect par l’Iran des clauses de l’accord international.

De ce non-respect, un accord est à rebâtir entièrement en partant des nouvelles réalités du secteur nucléaire iranien.

L’Iran dispose désormais d’un stock d’uranium faiblement enrichi de 2,4 tonnes, soit nettement supérieur aux 202,8 kg prévus par l’accord de 2015. Il n’en a toutefois produit que 337,5 kg au cours du dernier trimestre contre plus de 500 kg au cours des deux trimestres précédents, selon l’AIEA.

“Les violations par l’Iran de ses engagements nucléaires dans le cadre de l’accord de Vienne sont extrêmement préoccupantes”, a commenté le vice-porte parole du Quai d’Orsay François Delmas.

“Leurs conséquences, notamment dans le domaine de l’enrichissement, sont graves. Elles remettent en cause les avantages de cet accord en termes de non-prolifération”, a-t-il poursuivi.

“l’Iran doit donc revenir sans délai au plein respect de l’accord et s’abstenir de toute nouvelle action qui remettrait en cause sa pérennité.”

Il n’est pas certain qu’un accord sera possible cependant la situation assez dramatique de l’Iran tant sur le plan sanitaire que sur le plan économique et social pourrait inciter les dirigeants iraniens à une nouvelle négociation.

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