Archive pour le Tag 'Iran'

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Nucléaire :un accord proche avec l’Iran

Nucléaire :un accord proche avec l’Iran

 

Il est clair que les Etats-Unis souhaitent un accord avec l’Iran à propos du nucléaire. Cela en raison notamment du terrorisme qui menace partout. La volonté d’aboutir à un accord existe du coté des deux parties, pour preuve le fait de dépasser la date butoir des discussions. Deux  questions  font encore obstacle à cet accord : le contrôle que veut exercer l’ONU sur le développement de la filière ;  de l’autre coté ,  le souhaita de voir les sanctions économiques levées plus rapidement. Mais stratégiquement les Etats-Unis ont désormais besoin de l’Iran pour  tenter de régler un certain nombre de conflits internationaux. Surtout au proche et moyen orient. L’Iran et les grandes puissances impliquées dans les négociations sur son programme nucléaire ont donc poursuivi leurs négociations durant la nuit de mercredi à jeudi sans parvenir à s’entendre.  Les discussions entre Téhéran et le groupe dit P5+1, qui regroupe les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni) et l’Allemagne, peuvent aussi bien aboutir qu’échouer dans les prochaines heures, disent les diplomates réunis au bord du lac Léman.  Les pourparlers, qui visent à encadrer le programme iranien pour empêcher la République islamique de se doter de l’arme atomique en échange d’une levée des sanctions internationales, achoppent sur des points cruciaux, même si les grandes lignes d’un accord semblent acquises. Les négociateurs, qui s’étaient fixé pour objectif de parvenir à un accord avant mardi à minuit, ont donc passé une nouvelle nuit à tenter de surmonter leurs divergences. « Cela va être long », a averti un diplomate de haut rang.  Les discussions se sont achevées à 06h00 (04h00 GMT) et devaient reprendre quelques heures plus tard, dit Marie Harf, porte-parole du département d’Etat américain, sur Twitter.  Le secrétaire d’Etat, John Kerry, et le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, ont indiqué qu’ils resteraient au moins jusqu’à jeudi à Lausanne pour tenter de conclure cet accord politique qui doit ouvrir la voie à un accord définitif d’ici la fin juin. Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, qui était rentré à Paris mardi soir en jugeant les progrès insuffisants, est reparti en Suisse dans la soirée de mercredi. « On est à quelques mètres de l’arrivée mais les derniers mètres sont les plus difficiles et on va essayer de les franchir. Ce n’est pas encore fait », a-t-il dit à son retour à Lausanne.  Pour le ministre français des Affaires étrangères, il y a encore des efforts à faire côté iranien. « Nous voulons un accord robuste et vérifiable et il reste des points où il faut progresser, notamment du côté iranien », a-t-il insisté. Ministres et experts ont multiplié les consultations durant la nuit, mais rien de concret ne semble être sorti de leurs discussions. Il n’a pas eu de réunion plénière au niveau ministériel. « Nous avançons », a toutefois assuré le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, qui semblait étonnamment revigoré au petit matin.  Le programme nucléaire iranien empoisonne les relations entre l’Iran et les Occidentaux depuis 2002 et a conduit l’Onu, les Etats-Unis et l’Union européenne à imposer depuis 2006 des sanctions qui étouffent l’économie iranienne.  La République islamique est soupçonnée de vouloir la bombe atomique, ce qu’elle dément, disant seulement vouloir produire de l’électricité à partir de l’énergie nucléaire. Les pourparlers achoppent notamment sur la possibilité pour l’Iran d’enrichir librement de l’uranium pour la recherche scientifique et le rythme de levée des sanctions ainsi que la question de leur rétablissement en cas de non respect par Téhéran de ses engagements. Mohammad Javad Zarif, a déclaré mercredi à la presse que c’était aux grandes puissances, et non à l’Iran, de faire des concessions. « Le progrès et le succès des discussions dépendent de la volonté politique de l’autre partie (…) et c’est un point sur lequel ils ont toujours eu un problème », a-t-il dit aux journalistes. Dans le même temps, ou presque, la Maison blanche appelait Téhéran à agir. « Le moment est venu pour l’Iran de prendre des décisions », a déclaré le porte-parole de la présidence, Josh Earnest, réaffirmant que Washington était prêt à prendre ses responsabilités et à se retirer si nécessaire des négociations avant le 30 juin.

 

Non à l’accord nucléaire avec l’Iran !! ( Fabius)

Non à l’accord nucléaire avec l’Iran !! ( Fabius)

 

Encore une  belle positon de principe de la France concernant le nucléaire de l’Iran . Fabius a commencé par dénoncer l‘amorce d’accord mais progressivement il adoucit sa position car les américains progressent dans la voie dune solution. L’Europe aussi . Du coup Fabius se fait moins sévère. Une position de principe ( comprendre de salon) finalement assez proche de celle que la France a prise-pour le moment- vis-à-vis de la Syrie. Notons qu’on inquiète moins vis-à-vis d’autres pays qui disposent de larme nucléaire. Qui possède déjà la bombe ? Sept pays possèdent la bombe atomique au vu et au su de la planète. Les plus anciens membres du «club» sont les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies : États-Unis (environ 1 700 têtes déployées), Russie (environ 1 500), France (moins de 300), Grande-Bretagne (environ 160) et Chine (environ 240). Ces pays sont, qui plus est, signataires du Traité de non-prolifération (TNP), un document qui reconnaît à tous les pays du monde le droit à l’énergie nucléaire civil, et les engage à ne pas disséminer le nucléaire à usage militaire. Deux autres pays, l’Inde et le Pakistan, sont officiellement devenus des puissances nucléaires en procédant à plusieurs essais en 1998. Ces deux frères ennemis ont créé un équilibre de la terreur régional. Ils ne sont pas signataires du TNP. Ils posséderaient une centaine de têtes nucléaires chacun. Israël, qui maintient l’ambiguïté : ni confirmation, ni démenti lorsque le sujet est abordé. Il s’agit, en réalité, d’un secret de polichinelle. L’État juif s’est doté du feu nucléaire dès les années 1960, avec probablement l’aide de la France et des États-Unis. Il possède, selon les estimations, entre 80 et 200 ogives. Enfin vraisemblablement la Corée.

Nucléaire Iran : négociation repoussée

Nucléaire Iran : négociation repoussée

 

L’Iran très désireuse de moderniser son économie ‘a pas voulu donner l’impression de capituler encore devant les occidentaux, Une nouvelle fois l’accord sur le nucléaire est repoussé mais les discussions avancent très positivement.   Les négociations sur le programme nucléaire iranien ont donc échoué lundi pour la deuxième fois cette année, Téhéran et les six grandes puissances du « P5+1″ se donnant sept mois de plus pour sortir de l’impasse. Les Occidentaux ont dit viser un « accord de principe » sur le fond d’ici mars 2015, les détails pratiques étant mis au point par la suite.  Américains, Iraniens et Britanniques ont toutefois fait état de progrès lors de cette session de discussions dans la capitale autrichienne. « Nous avons dû conclure qu’il n’était pas possible de parvenir à un accord pour la date limite qui était fixée à aujourd’hui et c’est pourquoi nous allons étendre le JPOA au 30 juin 2015″, a déclaré à la presse le chef de la diplomatie britannique, Philip Hammond, à la fin des négociations. Il faisait référence au Joint Plan of Action, l’accord intérimaire conclu il y a un an à Genève entre le P5+1 (les cinq membres du Conseil de sécurité de l’Onu : Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne et Russie + l’Allemagne) et l’Iran. Ce plan prévoyait que la République islamique cesse d’augmenter son niveau d’enrichissement d’uranium en échange d’un allègement partiel des sanctions internationales. Dans ce cadre, Téhéran avait notamment obtenu l’accès à une partie de ses revenus pétroliers gelés à l’étranger. A l’origine, le P5+1 et l’Iran avaient fixé comme date-butoir juillet 2014 pour parvenir à un accord définitif. Cette échéance avait ensuite été repoussée au lundi 24 novembre.

 

Iran: gouvernement de technocrates

Iran:  gouvernement de technocrates

 

Ce gouvernement de 18 membres est composé de technocrates expérimentés ayant déjà servi dans les gouvernements de l’ex-président modéré Akbar Hachemi Rafsandjani (1989-1997) et de l’ex-président réformateur Mohammad Khatami (1997-2005). L’Iran, dont l’économie est étranglée par les sanctions économiques occidentales qui ont fait chuter ses exportations et devises pétrolières de 50%, a besoin de reprendre les négociations nucléaires avec les grandes puissances afin d’arriver à un accord permettant la levée progressive de ces sanctions.  Mais d’ores et déjà, les conservateurs ont critiqué le choix de plusieurs ministres, en particulier celui du Pétrole, Bijan Namdar Zanganeh, qui a déjà occupé le même poste entre 1997 et 2005.  Ainsi, sous la plume de son directeur Hossein Shariatmadari, le quotidien ultraconservateur Kayhan s’en prend directement à M. Zanganeh. « Quelqu’un qui a de nombreux dossiers ouverts concernant des contrats qui ont porté atteinte (aux intérêts du pays, ndlr) peut-il prendre la direction du ministère sensible et déterminant du Pétrole? », s’interroge-t-il.  M. Zanganeh était ministre du Pétrole sous la présidence du réformateur Mohammad Khatami entre 1997 et 2005. Il était aussi dans l’état-major de campagne de Mir Hossein Moussavi, candidat malheureux à la présidentielle de 2009 qui a vu la réélection controversée de Mahmoud Ahmadinejad.  Le député conservateur Ramezan Shojaie a pour sa part critiqué « l’absence de femmes et de jeunes dans le cabinet ». En effet, l’âge moyen des ministres est de 58 ans, selon le quotidien Jomhouri Eslami.  Selon l’agence Mehr, le gouvernement comprend trois conservateurs, sept réformateurs, quatre modérés et quatre indépendants.  Mais leur point commun est d’être tous proches de la position modérée du président Rohani. Ce dernier avait dès son élection annoncé qu’il ferait son choix en fonction de la compétence et de la position modérée des candidats et non en fonction de leur appartenance politique.  Ainsi c’est le conservateur Abdolreza Rahmani Fazli qui prend le ministère de l’Intérieur. De même, le ministère des Renseignements a été attribué à un autre conservateur, l’hodjatoleslam Mahmoud Alavi.   »C’est un gouvernement médian, qui aura un soutien à la fois des réformateurs et des conservateurs », a déclaré Sadegh Zibakalam, un analyste politique proches des modérés.   »L’équipe économique de M. Rohani est forte, compétente et saura travailler ensemble. Le Parlement doit savoir qu’une équipe unie et forte sera capable de régler les problèmes économiques et quotidiens des gens », a écrit Ahmad Khoram, ancien ministre réformateur, dans un éditorial publié dans le quotidien Arman.  Mais, selon le quotidien conservateur modéré Hafte-Sobh, certains des ministres choisis n’obtiendront pas la confiance du Parlement majoritairement conservateur citant « un ou deux membres » réformateurs.  Le Parlement doit procéder la semaine prochaine à un vote de confiance à une date qui n’a pas été officiellement arrêtée.  En revanche, le choix Mohammad Javad Zarif, ex-ambassadeur d’Iran auprès de l’ONU (2002-2007), pour le ministère des Affaires étrangères, a été salué par la presse.  Personnalité modérée, M. Zarif, proche de M. Rohani avait joué un rôle actif dans les négociations nucléaires entre 2003 et 2005 lorsque Hassan Rohani était chef des négociateurs nucléaires. L’Iran avait accepté à l’époque la suspension de l’enrichissement d’uranium à la suite d’une série de négociations avec la troïka européenne (France, Grande-Bretagne et Allemagne).   »Avec la nécessité de détente et le changement de ton de l’Iran vis-à-vis de l’Occident, le choix de M. Zarif, qui connaît les structures du pouvoir des pays occidentaux et a eu une longue expérience internationale est l’un des meilleurs choix de M. Rohani », a déclaré M. Zibakalam.

 

Iran : l’UE veut travailler avec le nouveau président

Iran : l’UE veut travailler avec le nouveau président

La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a réagi samedi à la victoire surprise du modéré Hassan Rohani à la présidentielle iranienne en se disant « déterminée » à travailler avec son gouvernement sur la question nucléaire.   »J’adresse mes voeux de réussite à M. Rohani dans la formation d’un nouveau gouvernement et dans ses nouvelles responsabilités. Je reste fermement déterminée à travailler avec les nouveaux dirigeants iraniens en vue d’une solution diplomatique rapide à la question nucléaire », écrit Mme Ashton dans un communiqué.

Iran : un modéré élu président

Iran : un modéré élu président

Hassan Rohani, soutenu par les courants modérés et réformateurs, est arrivé samedi largement en tête du premier tour de l’élection présidentielle en Iran, avec 50.68% des voix . Avant la proclamation des premiers résultats, Hassan Rohani a remercié dans un communiqué ses partisans qui se sont mobilisés pour « créer cette merveille ». « Cette participation et l’unité (des réformateurs et modérés) aidera l’Iran à prendre une nouvelle voie », a-t-il ajouté.  Il devançait largement trois conservateurs: le maire de Téhéran Mohammad Bagher Ghalibaf (15,6%), l’ex-commandant des Gardiens de la Révolution, l’armée d’élite du régime, Mohsen Rezaïe (11,3%) et le chef des négociateurs nucléaires Saïd Jalili (11,4%). Les deux autres candidats, l’ex-chef de la diplomatie Ali Akbar Velayati et Mohammad Gharazi étaient déjà hors-course. Il fallait obtenir plus de 50% des suffrages lors du premier tour pour être élu. Hassan Rohani a remporté 50.8% des voix. Dans le cas contraire, un deuxième tour aurait été organisé la semaine suivante entre les deux candidats les mieux placés. La participation aurait atteint, selon les derniers chiffres, entre 70 et 80%, selon la télévision iranienne.  Hassan Rohani, 64 ans, était le responsable des négociations sur le dossier nucléaire entre 2003 et 2005 sous la présidence du réformateur Mohammad Khatami (1997-2005). Il prône plus de souplesse dans les discussions avec les grandes puissances pour alléger les sanctions décrétées contre l’Iran et qui ont provoqué une grave crise économique. Hassan Rohani a bénéficié cette semaine du désistement du candidat réformateur Mohammad Reza Aref. Il a aussi reçu le soutien des anciens présidents Mohammad Khatami et Akbar Hashemi Rafsanjani, ce dernier ayant lui-même été exclu du scrutin par le Conseil des gardiens, une institution proche du guide suprême de la Révolution islamique. L’ayatollah Ali Khamenei a estimé samedi que, quel qu’en soit le résultat, l’élection présidentielle en Iran était « un vote de confiance » envers la République islamique. « Un vote pour n’importe lequel de ces candidats est un vote pour la République islamique et un vote de confiance envers le système », a assuré le guide suprême de la Révolution sur son compte Twitter.

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