Archive pour le Tag 'Iran'

Iran: Sans accord nucléaire Trump menace de «bombarder»

Iran: Sans accord nucléaire Trump menace de «bombarder»

«S’ils ne signent pas d’accord, il y aura des bombardements», a assuré Donald Trump à la chaîne NBC dans une déclaration succincte sur l’Iran, avec lequel les États-Unis n’ont plus de relations diplomatiques depuis 1980. Les deux pays n’ont que des échanges indirects par le biais de l’ambassade de Suisse à Téhéran, qui représente les intérêts américains en Iran.

Des responsables américains et iraniens se «parlent», a également affirmé Donald Trump, sans préciser la nature des discussions. Il a évoqué dans la même interview la possibilité d’imposer de nouveaux droits de douane à l’Iran. Le président américain, qui assume d’exercer depuis son retour à la Maison Blanche une pression maximale sur Téhéran, avait déjà prévenu vendredi que «les choses vont mal tourner» pour l’Iran en l’absence d’accord. Le milliardaire républicain avait retiré avec fracas les États-Unis d’un accord international avec l’Iran lors de son premier mandat, en 2018, mais se dit désormais ouvert au dialogue pour encadrer les activités nucléaires iraniennes.

En parallèle, Donald Trump a renforcé sa politique dite de «pression maximale» à l’encontre de l’Iran, avec des sanctions supplémentaires et la menace d’une action militaire en cas de refus de pourparlers. «Nous n’essayons pas d’éviter les négociations», a assuré le président iranien Masoud Pezeshkian dans une vidéo diffusée dimanche par un média étatique. «L’Iran a toujours été ouvert aux négociations indirectes. (…) Désormais, le guide suprême (Ali Khamenei) a souligné que des négociations indirectes peuvent se poursuivre», a-t-il ajouté. Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi avait déclaré plus tôt dans la semaine que la position de son pays restait «de ne pas négocier directement (avec les États-Unis) sous la +pression maximale+ et les menaces d’action militaire».

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Iran : L’erreur de Khamenei de ne pas négocier avec les États-Unis

Iran : L’erreur de Khamenei de ne pas négocier avec les États-Unis

Ali Khamenei, Guide suprême du régime iranien, a fermement rejeté l’idée de négociations avec les États-Unis. Cette position a suscité une réaction de l’ex-président Hassan Rouhani, qui a souligné la gravité de la situation et mis en lumière l’importance de distinguer les opinions personnelles de Khamenei des nécessités politiques. Par Hamid Enayat, politologue, spécialiste de l’Iran, collabore avec l’opposition démocratique iranienne (CNRI) dans La Tribune

En réponse à une lettre du président des États-Unis, le Guide suprême du régime iranien Ali Khamenei a déclaré le 12 mars :

«Certaines personnes à l’intérieur du pays soulèvent sans cesse la question des négociations et demandent : ‘Pourquoi ne négociez-vous pas avec les États-Unis ?’ Je veux être clair : si l’objectif des négociations est la levée des sanctions, cela n’arrivera pas. Au contraire, cela ne fera qu’aggraver la pression. »
Deux jours plus tard, l’ancien président du régime Hassan Rouhani, qui a exercé deux mandats entre 2013 et 2021, a réagi aux propos de Khamenei en avertissant :

« La situation est extrêmement critique et, à mesure que nous avançons, elle devient de plus en plus difficile et préoccupante. »
Il a ensuite souligné que la question des négociations ne devait pas être uniquement liée à l’opinion personnelle de Khamenei, affirmant :

« Nous débattons de savoir si nous devons négocier ou non. Mais quel genre de débat est-ce ? Ensuite, nous associons cela à l’idée que le Guide suprême est opposé aux négociations. La vérité est que le Guide suprême n’est pas fondamentalement contre les négociations. Compte tenu des circonstances actuelles, il peut être opposé aujourd’hui, mais dans quelques mois, dans un contexte différent, il pourrait les approuver. »
Bien que Rouhani tente en vain de persuader ou de contraindre Khamenei à accepter des négociations, sa plus grande crainte demeure la colère accumulée du peuple après quatre décennies de régime clérical. Une colère qui, telle une bombe à retardement, menace d’exploser sous les pieds du régime.

Khamenei est plus conscient que quiconque des menaces qui pèsent sur son régime. Il sait que l’effondrement économique et la faim, qui touchent désormais plus des deux tiers de la population iranienne, ont mis le pays au bord d’un soulèvement majeur. Il est pleinement conscient que cette fois, des milliers d’unités de résistance disséminées à travers l’Iran attendent la moindre étincelle pour déclencher une révolte à l’échelle nationale et précipiter la chute du régime.

Depuis dix ans, ces unités, créées par les Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI), l’ennemi juré du régime clérical, se sont implantées dans chaque quartier, ville et village. S’appuyant sur leur base sociale, elles ont réussi, malgré les innombrables caméras de surveillance et les forces de sécurité, à mener 60 opérations contre la répression à travers l’Iran au cours du seul mois de mars.

Khamenei sait également que cette fois, la communauté internationale — en particulier l’Europe et les États-Unis — est unie dans sa volonté de priver l’Iran de son programme nucléaire et de son influence régionale. Dans leur dernière déclaration, les membres du G7 ont affirmé :

« L’Iran est la principale source d’instabilité dans la région et ne doit jamais être autorisé à développer des armes nucléaires. L’Iran doit changer de cap, désamorcer les tensions et choisir la voie de la diplomatie. »
L’attaque contre les Houthis était un autre avertissement fort adressé directement à Khamenei pour le pousser à la table des négociations.

Cependant, Khamenei comprend parfaitement que toute négociation l’obligera à reculer étape par étape. Il devra d’abord renoncer à son programme nucléaire, et à partir de là, son autorité commencera inévitablement à s’effondrer, tel un bâtiment délabré. Cela exacerbera les conflits internes entre les factions du régime, les poussant à s’affronter plus violemment que jamais. Dans ces conditions, Et en raison de la présence d’une résistance organisée à l’intérieur de l’Iran, Ali Khamenei préfère éviter les négociations, même au prix de potentielles attaques contre ses centres nucléaires. La chute de Khamenei n’est plus une simple possibilité — c’est une fatalité.

Dans une société comparable à un baril de poudre, gouvernée par la répression et la violence depuis 45 ans, l’autorité de Khamenei — déjà contestée par de nombreux membres du régime après la chute du dictateur syrien — finit par s’effondrer. À ce moment-là, les « loups » du régime se retourneront les uns contre les autres, et dans cet état de faiblesse, l’émergence d’un soulèvement final et d’une révolution ne fera plus aucun doute.

Iran: Réponse ciblée d’Israël ….pour l’instant

Iran:  Réponse ciblée d’Israël ….pour l’instant

 

Israël considère qu’après les attaques de l’Iran sa réponse est ciblée, en tout cas pour l’instant. Reste à savoir quelle sera l’éventuelle réplique de Téhéran. Le risque d’embrasement plus général n’est pas à écarter même si nombre d’experts pense que l’Iran n’a pas intérêt à rechercher l’affrontement massif contre Israël en l’état du rapport de force.

 

 

Aux yeux de plusieurs analystes, ces représailles sont au final mesurées et ne devraient pas constituer un tournant majeur dans le conflit au Proche-Orient. Le ministre de la Défense israélien, Yoav Gallant, avait pourtant promis une riposte « mortelle, précise et surprenante » après la seconde attaque iranienne la dernière et plus importante, le 1er octobre. Téhéran avait tiré quelque 200 missiles, notamment et pour la première fois des missiles hypersoniques.
Samedi, l’armée israélienne a déclaré avoir mené des frappes visant des installations de fabrication de missiles, des batteries de missiles sol-air et d’autres systèmes aériens. Si quatre militaires sont morts, les « dégâts » sont « limités » après cette opération qui n’a pas visé d’infrastructures sensibles de la République islamique. « Ce sont des cibles exclusivement militaires, ni nucléaires, ni pétrolières », explique à franceinfo le général Jérôme Pellistrandi, rédacteur en chef de Revue Défense nationale, pour qui « c’est une riposte mesurée qui envoie des messages très précis à Téhéran », comme pour « siffler la fin de la récréation ».

Iran: 200 missiles tirés sur Israël

Iran: 200 missiles tirés sur Israël

En représailles à la mort du chef du Hezbollah notamment, l’Iran attirait environ 200 missiles sur Israël en menaçant toujours de détruire ce pays.

La plupart de ces missiles ont été interceptés finalement on a constaté peu de dégâts. La riposte se voulait sans doute surtout spectaculaire pour montrer la solidarité de l’Iran avec le Hezbollah.

Comme d’habitude en Iran le ton monte d’autant plus que les répliques militaires sont dosées pour éviter d’avoir à s’engager dans une guerre que les mollahs perdraient. Sans parler de la déstabilisation possible à l’intérieur même du pays

Le 13 avril, en riposte à une frappe meurtrière imputée à Israël sur le consulat iranien à Damas, l’Iran a tiré vers Israël quelque 350 drones explosifs et missiles, la première attaque directe du genre.

Le guide suprême iranien Ali Khamenei a affirmé que la mort de Hassan Nasrallah « ne sera pas vaine » et le premier vice-président iranien Mohammad Reza Aref a averti qu’elle entraînerait la « destruction » d’Israël.

 

Lettre ouverte contre les exécutions en Iran

 

Lettre ouverte contre les exécutions en Iran

 

A l’occasion de l’Assemblée générale des Nations unies du 24 au 30 septembre à New York, la journaliste iranienne a écrit de sa prison une lettre aux principaux dirigeants, que « Le Monde » publie, pour qu’ils demandent la libération des prisonniers politiques et la fin de la répression des femmes et de la société civile en Iran.

 

Monsieur le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, mesdames et messieurs les membres respectés de l’Assemblée générale des Nations unies, deux ans se sont écoulés depuis le début du mouvement Femme, vie, liberté. Un mouvement de la société civile qui s’est répandu dans tout l’Iran. Ce mouvement démocratique a exprimé ses revendications à travers le slogan « Femme, vie, liberté » et a porté une exigence claire pour la démocratie et l’égalité en Iran.A l’instar des soulèvements populaires et des mouvements sociaux précédents, le prix à payer pour cette mobilisation de toutes les franges de la population iranienne, qui s’est dressée, solidaire, a été une répression brutale, qui se poursuit encore aujourd’hui.

Le monde est témoin des massacres, des exécutions, des emprisonnements et de la répression violente et impitoyable des femmes dans les rues iraniennes, les centres de détention et les prisons.

Ces derniers jours, nous sommes inquiets et de la condamnation à mort de plusieurs femmes militantes (Pakhshan Azizi [militante kurde des droits des femmes] et Sharifeh Mohammadi [militante syndicaliste]).

Mesdames et messieurs les représentants des Etats, les représentants du gouvernement iranien seront parmi vous lors de la réunion de l’Assemblée générale des Nations unies.

Je vous demande instamment d’exiger le respect des droits humains, comme condition préalable à toute négociation, à tout niveau, ce qui constitue le seul chemin possible pour la réalisation de la démocratie et de la paix au Moyen-Orient et en Iran.

Politique- Iran: Un président réformateur

Politique- Iran: Un président réformateur
Un petit espoir en Iran avec l’élection d’un réformateur même si le pouvoir est aux mains des gardiens de la révolution et aux religieux. Une indication toutefois sur l’évolution de l’opinion dans ce pays.Le président en Iran a des pouvoirs restreints: il est chargé d’appliquer, à la tête du gouvernement, les grandes lignes politiques fixées par le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, qui est le chef de l’Etat et l’ultime décideur sur les dossiers stratégiques. 

Le réformateur Massoud Pezeshkian, un député de 69 ans qui plaide pour une ouverture de l’Iran vers l’Occident, a remporté ce samedi le second tour de la présidentielle, devant l’ultraconservateur Saïd Jalili. A l’issue du second tour du scrutin vendredi, M. Pezeshkian a recueilli plus de 16 millions de votes contre plus de 13 millions à son adversaire, selon des résultats préliminaires des autorités électorales avec un taux de participation établi à 49,8%.

Le vainqueur de la présidentielle s’est de suite exprimé sur X après sa victoire :

« Le chemin devant nous est difficile. Il ne sera facile qu’avec votre collaboration, empathie et confiance. Je vous tends la main », a-t-il dit. Mardi, M. Pezeshkian avait affirmé qu’il tendait « la main de l’amitié à tout le monde. Nous sommes tous des habitants de ce pays, nous devrions utiliser tout le monde pour le progrès du pays. »

M. Pezeshkian se dit est en faveur de « relations constructives » avec les Etats-Unis, ennemi de la République islamique d’Iran, et les pays européens afin de sortir le pays de son « isolement ». Mais le président iranien a des pouvoirs restreints: il est chargé d’appliquer, à la tête du gouvernement, les grandes lignes politiques fixées par le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, qui est le chef de l’Etat.

Iran: Un président réformateur

Iran: Un président réformateur
Un petit espoir en Iran avec l’élection d’un réformateur même si le pouvoir est aux mains des gardiens de la révolution et aux religieux. Une indication toutefois sur l’évolution de l’opinion dans ce pays.Le président en Iran a des pouvoirs restreints: il est chargé d’appliquer, à la tête du gouvernement, les grandes lignes politiques fixées par le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, qui est le chef de l’Etat et l’ultime décideur sur les dossiers stratégiques. 

Le réformateur Massoud Pezeshkian, un député de 69 ans qui plaide pour une ouverture de l’Iran vers l’Occident, a remporté ce samedi le second tour de la présidentielle, devant l’ultraconservateur Saïd Jalili. A l’issue du second tour du scrutin vendredi, M. Pezeshkian a recueilli plus de 16 millions de votes contre plus de 13 millions à son adversaire, selon des résultats préliminaires des autorités électorales avec un taux de participation établi à 49,8%.

Le vainqueur de la présidentielle s’est de suite exprimé sur X après sa victoire :

« Le chemin devant nous est difficile. Il ne sera facile qu’avec votre collaboration, empathie et confiance. Je vous tends la main », a-t-il dit. Mardi, M. Pezeshkian avait affirmé qu’il tendait « la main de l’amitié à tout le monde. Nous sommes tous des habitants de ce pays, nous devrions utiliser tout le monde pour le progrès du pays. »

M. Pezeshkian se dit est en faveur de « relations constructives » avec les Etats-Unis, ennemi de la République islamique d’Iran, et les pays européens afin de sortir le pays de son « isolement ». Mais le président iranien a des pouvoirs restreints: il est chargé d’appliquer, à la tête du gouvernement, les grandes lignes politiques fixées par le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, qui est le chef de l’Etat.

Iran: Élection du président sans doute sans grande surprise

Iran: Élection du président sans doute sans  grande surprise

 

Il n’y aura sans doute pas de grande surprise pour l’élection du nouveau président iranien d’une part parce que la participation est relativement faible  d’autre part parce que les candidats doivent recevoir la bénédiction des autorités politiques et religieuses. Elle pourrait toutefois donner une petite indication pour le remplacement le moment venu du guide suprême de la révolution islamique qui est âgée de 85 ans et qui dispose, lui , du véritable  pouvoir .

 

Les Iraniens sont appelés aux urnes vendredi pour une élection présidentielle organisée après le décès d’Ebrahim Raïssi dans un accident d’hélicoptère survenu le mois dernier.

Le résultat de l’élection ne devrait avoir que peu d’incidence en matière de politique mais pourrait influer sur la succession de l’ayatollah Ali Khamenei.

Le guide suprême de la Révolution islamique, âgé de 85, a appelé à une participation « maximale » afin d’enrayer une crise de légitimité alimentée par le mécontentement de la population face aux difficultés économiques et aux restrictions imposées aux libertés politiques et sociales.

La participation aux scrutins a reculé ces quatre dernières années en Iran, alors que les jeunes iraniens se révoltent contre les restrictions politiques et sociales.

Dans le système théocratique iranien, le président gère les affaires courantes du gouvernement tandis que les principales décisions reviennent au guide suprême de la révolution islamique, qui dispose par exemple du dernier mot sur le nucléaire et la politique étrangère.

Iran : la menace nucléaire se rapproche

Iran : la menace nucléaire se rapproche

L’escalade nucléaire se poursuit en Iran avec l’augmentation de ses  capacités dans ce domaine.

 

L’Iran continue d’accroître ses capacités nucléaires, a déclaré jeudi 13 juin l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), une semaine après que le conseil des gouverneurs de l’agence a adopté une résolution critiquant le manque de coopération de Téhéran. L’AIEA a informé ses membres jeudi que Téhéran lui avait dit qu’il installait davantage de cascades dans les installations d’enrichissement de Natanz et de Fordow, selon un communiqué transmis à l’AFP.

Selon l’AIEA, l’Iran est le seul État non doté d’armes nucléaires à enrichir de l’uranium jusqu’au niveau élevé de 60% – tout près de la qualité militaire – tout en continuant à accumuler d’importants stocks d’uranium. L’AIEA a déclaré que Téhéran avait considérablement accéléré son programme nucléaire et qu’il disposait désormais de suffisamment de matière pour fabriquer plusieurs bombes atomiques.

 

Iran: Le français détenu depuis un an libéré

Iran:  Le français détenu depuis un an libéré

 
Le Français Louis Arnaud, qui était détenu en Iran depuis septembre 2022, a été libéré, a annoncé le président de la République.

L’intéressé avait été en quelque sorte pris en otage par l’Iran en représailles contre les positions de la France au plan international. Une méthode aussi classique que méprisable utilisée en Iran mais aussi encore et surtout en Russie Il sera demain en France après une trop longue incarcération en Iran», a annoncé le président. «Je remercie nos amis omanais et tous ceux qui ont œuvré à cette issue heureuse. Ce soir, je pense aussi à Cécile, Jacques et Olivier», a-t-il ajouté, en référence aux trois autres Français détenus. «Notre joie est immense mais elle ne sera complète qu’au retour de Cécile, Jacques et Olivier», a déclaré Sylvie Arnaud, la mère de Louis, à l’AFP.

 

Encore des milliers d’exécutions en Chine et en Iran

Encore  des milliers d’exécutions en Chine et en Iran

Encore des exécutions parfois par milliers en Chine et en Iran pour des délits de droit commun mais surtout d’opposition politique. Pas étonnant qu’on retrouve la plupart de ces pays dans le concept douteux de « sud global » surtout composé de dictatures. 

Le nombre d’exécutions a atteint son plus haut niveau dans le monde depuis 2015, sous l’effet d’une forte augmentation en Iran, a indiqué Amnesty International mercredi 29 mai dans son rapport annuel sur la peine de mort. L’organisation de défense des droits humains basée à Londres a dénombré 1.153 exécutions en 2023 – sans inclure la Chine, qui ne donne pas ses chiffres -, soit une hausse de plus de 30% par rapport à 2022. Les condamnations à mort prononcées, elles, ont augmenté de 20%, s’élevant au total à 2.428.

Selon Amnesty, les cinq pays comptant le plus d’exécutions en 2023 sont la Chine, où elles sont estimées à plusieurs milliers, l’Iran, l’Arabie saoudite, la Somalie et les États-Unis. À lui seul, l’Iran a exécuté 853 personnes, soit près de 50% de plus qu’en 2022. 

« Les pays qui continuent de procéder à des exécutions sont de plus en plus isolés »

Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International

Malgré cette hausse en 2023, concentrée en particulier au Moyen-Orient, «les pays qui continuent de procéder à des exécutions sont de plus en plus isolés», a-t-elle souligné. Leur nombre est tombé à seize l’an dernier, reculant à un niveau jamais vu. Aucune exécution n’a été enregistrée au Bélarus, au Japon, en Birmanie ou au Soudan du Sud, contrairement à 2022. En Asie, le Pakistan a abrogé la peine de mort pour les délits liés à la drogue, tandis que la Malaisie a aboli la peine de mort automatique pour certains crimes. À l’inverse, l’Afrique subsaharienne fait partie des régions où les condamnations à mort ont augmenté, de 66% à 494 en 2023. Les exécutions, toutes en Somalie, ont plus que triplé pour atteindre 38.

Aux États-Unis, où l’on dénombre 24 exécutions, plusieurs États affichent un «engagement sans faille à la peine de mort», regrette Agnès Callamard, qui dénonce la méthode d’asphyxie à l’azote pratiquée en Alabama. Le rapport d’Amnesty ne compte pas les milliers d’exécutions soupçonnées en Chine, ni celles en Corée du Nord ou au Vietnam, l’organisation voyant dans le secret entourant ces chiffres une volonté d’instiller «la peur».

 

Iran -Mort d’Ebrahim Raïssi, Une déstabilisation pour le pays ?

Iran -Mort d’Ebrahim Raïssi, Une déstabilisation pour le pays ?

 Le 19 mai 2024, un accident d’hélicoptère dans le nord-ouest de l’Iran a coûté la vie à Ebrahim Raïssi, président du régime iranien, et à Hossein Amir-Abdollahian, ministre des Affaires étrangères. Bien que la présidence iranienne soit principalement symbolique avec Ali Khamenei détenant l’autorité suprême, le décès de Raïssi est un véritable choc pour Khamenei et représente un risque de déstabilisation pour le régime. Cette perte survient dans un contexte déjà tendu par diverses crises touchant l’Iran, tant sur le plan interne qu’international, accentuant ses fragilités.
Par Hamid Enayat, politologue, spécialiste de l’Iran, collabore avec l’opposition démocratique iranienne (CNRI) dans « la Tribune »

La situation évoque les derniers jours du règne du Chah, lorsque, sous contrainte, il dut renvoyer son Premier ministre de longue date, Amir-Abbass Hoveyda, sans parvenir à stabiliser son pouvoir jusqu’à la chute de son régime.

Confronté à des soulèvements continus et intenses, tant au niveau régional que national, le Guide suprême Ali Khamenei a opté pour la stratégie souvent utilisée par les dictateurs : renforcer le contrôle et unifier le système. La nomination de Raïssi en juillet 2021 a signifié l’éviction définitive des réformistes, qui jusqu’à présent faisaient simplement figure de façade démocratique pour Khamenei.

Dans son effort de « purification » du système, Khamenei, avec le soutien du Conseil des Gardiens de la Constitution, a écarté des personnalités clés telles qu’Ali Larijani, ex-président du Parlement pour trois mandats, et Hassan Rohani, deux fois président, des élections.

La disparition de Raïssi, tristement célèbre pour son rôle de bourreau lors du massacre de 1988 de prisonniers politiques et membre de la commission de la mort de Téhéran, qui a signé des ordres d’exécution pour des milliers de prisonniers politiques, principalement des membres de l’Organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran, risque fortement de déstabiliser le pouvoir en place.

Des conflits internes féroces secouent déjà les cercles proches de Khamenei, notamment au sein de la faction ultra-conservatrice. Des rumeurs suggèrent que Khamenei éprouve des difficultés avec son propre appareil répressif, recourant à l’engagement d’agents en civil pour surveiller et contrôler la police, afin d’éviter toute défection.

L’incertitude plane sur la capacité de Khamenei à reproduire l’exploit de 2021, lorsqu’il a payé le prix fort pour assurer l’élection de Raïssi. En effet, selon les données officielles du régime, les récentes élections législatives ont été massivement boycottées, annonçant une intensification des luttes de pouvoir interne. Avant même la disparition de Raïssi, ces luttes préexistaient pour la présidence du Parlement. Tout comme en 2008, où les affrontements entre Ahmadinejad et Moussavi, le Premier ministre de l’époque, au sujet des fraudes électorales, avaient provoqué un soulèvement populaire, créant une fenêtre d’opportunité pour un soulèvement de rue, un scénario redouté par Khamenei.

La première consiste à adoucir sa politique de répression et à ouvrir la scène politique à des figures comme Ali Larijani et Hassan Rohani pour diversifier et renforcer la base du régime, donnant ainsi une nouvelle vie à la faction réformiste ébranlée. Cependant, il est conscient qu’un affaiblissement au sommet pourrait rapidement déclencher des révoltes à la base, une voie déjà abandonnée depuis l’élection d’Ebrahim Raïssi et lors des soulèvements populaires qui ont suivi.

La seconde option est une intensification de la répression, une politique encore plus agressive et terroriste, avec un effort accru pour obtenir l’arme nucléaire, assurant ainsi la survie du régime. C’est l’alternative par défaut que Khamenei semble avoir adoptée.

Équilibrer l’instabilité inhérente à ces deux approches s’avère complexe, tandis que des milliers d’unités de résistance organisées par l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran, principal groupe d’opposition, sont prêtes à saisir la moindre occasion pour déclencher une révolte majeure susceptible de renverser le régime.

Il n’est donc pas surprenant que le régime ait tardé plus de 16 heures à mobiliser ses forces de sécurité dans et autour de Téhéran avant d’annoncer officiellement cinq jours de deuil national, préparant le terrain à une gestion contrôlée des réactions publiques.

Iran: « Le boucher de Téhéran a eu ce qu’il méritait »

Iran: « Le boucher de Téhéran a eu ce qu’il méritait »

D’après le Figaro, « Le boucher de Téhéran a eu ce qu’il méritait ». Ce que pensent sans le dire de nombreux Iraniens après la mort du président suite officiellement un accident d’hélicoptère.

La mort, ce dimanche 19 mai, du très conservateur président iranien, Ebrahim Raissi, dans un crash d’hélicoptère dans la province de l’Azerbaïdjan oriental, signe la fin d’un parcours politique construit dans la violence et le sang. «Depuis ce lundi matin, il règne une étonnante ambiance de fête dès qu’on met les pieds dans une boulangerie ou une épicerie. Les clients se regardent d’un air complice et se félicitent mutuellement au lieu de se présenter leurs condoléances», témoigne une journaliste iranienne contactée à Téhéran.

Iran: Le guide religieux suprême désigne le président !

Iran:  Le guide religieux suprême désigne le président !

 

Après l’annonce de la mort du président Ebrahim Raïssi dans un accident d’hélicoptère, le vice-président de la République d’Iran, à ce poste depuis 2021, prend la tête du pays pour une durée maximale de cinquante jours, dans l’attente d’une nouvelle élection. Mais après l’approbation du guide suprême !
En attendant des électionsDont on peut prévoir par avance les résultats Et après la mort du président iranien Ebrahim Raïssi, décédé dimanche dans un accident d’hélicoptère « selon les médias », le premier vice-président, Mohammad Mokhber, prend l’intérim avant l’organisation d’une nouvelle élection. Celle-ci devra se tenir dans les 50 jours, selon la Constitution iranienne.

L’article 131 de la Constitution de la République islamique prévoit que, «en cas de décès, de destitution, de démission, d’absence ou de maladie d’une durée supérieure à deux mois du président», c’est «le premier vice-président qui assumera les pouvoirs du président». Ce processus doit avoir «l’approbation du Guide suprême», précise l’article, alors que l’ayatollah Ali Khamenei est la plus haute autorité du pays et son chef d’État.

Dictature Iran : un footballeur suspendu pour avoir enlacé une supportrice

Dictature Iran : un footballeur suspendu pour avoir enlacé une supportrice

Le gardien international Hossein Hosseini a été suspendu un match par la Fédération iranienne de football pour avoir enlacé une supportrice lors d’un match de championnat, a annoncé lundi un média sportif local.

L’incident s’est produit le 12 avril lorsqu’une supportrice de l’Esteghlal de Téhéran avait interrompu le match entre son club et Aluminium Arak en entrant sur le terrain.

Hossein Hosseini avait pris brièvement la jeune fille dans ses bras après son arrestation par les agents de sécurité du stade. la

 fédération a condamné le joueur à une amende de 300 millions de tomans (4.400 euros) et une suspension d’un match pour «mauvais comportement envers les agents de sécurité du match», a indiqué le quotidien Khabar Varzeshi.

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