Archive pour le Tag 'Iran'

Iran: Réponse ciblée d’Israël ….pour l’instant

Iran:  Réponse ciblée d’Israël ….pour l’instant

 

Israël considère qu’après les attaques de l’Iran sa réponse est ciblée, en tout cas pour l’instant. Reste à savoir quelle sera l’éventuelle réplique de Téhéran. Le risque d’embrasement plus général n’est pas à écarter même si nombre d’experts pense que l’Iran n’a pas intérêt à rechercher l’affrontement massif contre Israël en l’état du rapport de force.

 

 

Aux yeux de plusieurs analystes, ces représailles sont au final mesurées et ne devraient pas constituer un tournant majeur dans le conflit au Proche-Orient. Le ministre de la Défense israélien, Yoav Gallant, avait pourtant promis une riposte « mortelle, précise et surprenante » après la seconde attaque iranienne la dernière et plus importante, le 1er octobre. Téhéran avait tiré quelque 200 missiles, notamment et pour la première fois des missiles hypersoniques.
Samedi, l’armée israélienne a déclaré avoir mené des frappes visant des installations de fabrication de missiles, des batteries de missiles sol-air et d’autres systèmes aériens. Si quatre militaires sont morts, les « dégâts » sont « limités » après cette opération qui n’a pas visé d’infrastructures sensibles de la République islamique. « Ce sont des cibles exclusivement militaires, ni nucléaires, ni pétrolières », explique à franceinfo le général Jérôme Pellistrandi, rédacteur en chef de Revue Défense nationale, pour qui « c’est une riposte mesurée qui envoie des messages très précis à Téhéran », comme pour « siffler la fin de la récréation ».

Iran: 200 missiles tirés sur Israël

Iran: 200 missiles tirés sur Israël

En représailles à la mort du chef du Hezbollah notamment, l’Iran attirait environ 200 missiles sur Israël en menaçant toujours de détruire ce pays.

La plupart de ces missiles ont été interceptés finalement on a constaté peu de dégâts. La riposte se voulait sans doute surtout spectaculaire pour montrer la solidarité de l’Iran avec le Hezbollah.

Comme d’habitude en Iran le ton monte d’autant plus que les répliques militaires sont dosées pour éviter d’avoir à s’engager dans une guerre que les mollahs perdraient. Sans parler de la déstabilisation possible à l’intérieur même du pays

Le 13 avril, en riposte à une frappe meurtrière imputée à Israël sur le consulat iranien à Damas, l’Iran a tiré vers Israël quelque 350 drones explosifs et missiles, la première attaque directe du genre.

Le guide suprême iranien Ali Khamenei a affirmé que la mort de Hassan Nasrallah « ne sera pas vaine » et le premier vice-président iranien Mohammad Reza Aref a averti qu’elle entraînerait la « destruction » d’Israël.

 

Lettre ouverte contre les exécutions en Iran

 

Lettre ouverte contre les exécutions en Iran

 

A l’occasion de l’Assemblée générale des Nations unies du 24 au 30 septembre à New York, la journaliste iranienne a écrit de sa prison une lettre aux principaux dirigeants, que « Le Monde » publie, pour qu’ils demandent la libération des prisonniers politiques et la fin de la répression des femmes et de la société civile en Iran.

 

Monsieur le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, mesdames et messieurs les membres respectés de l’Assemblée générale des Nations unies, deux ans se sont écoulés depuis le début du mouvement Femme, vie, liberté. Un mouvement de la société civile qui s’est répandu dans tout l’Iran. Ce mouvement démocratique a exprimé ses revendications à travers le slogan « Femme, vie, liberté » et a porté une exigence claire pour la démocratie et l’égalité en Iran.A l’instar des soulèvements populaires et des mouvements sociaux précédents, le prix à payer pour cette mobilisation de toutes les franges de la population iranienne, qui s’est dressée, solidaire, a été une répression brutale, qui se poursuit encore aujourd’hui.

Le monde est témoin des massacres, des exécutions, des emprisonnements et de la répression violente et impitoyable des femmes dans les rues iraniennes, les centres de détention et les prisons.

Ces derniers jours, nous sommes inquiets et de la condamnation à mort de plusieurs femmes militantes (Pakhshan Azizi [militante kurde des droits des femmes] et Sharifeh Mohammadi [militante syndicaliste]).

Mesdames et messieurs les représentants des Etats, les représentants du gouvernement iranien seront parmi vous lors de la réunion de l’Assemblée générale des Nations unies.

Je vous demande instamment d’exiger le respect des droits humains, comme condition préalable à toute négociation, à tout niveau, ce qui constitue le seul chemin possible pour la réalisation de la démocratie et de la paix au Moyen-Orient et en Iran.

Politique- Iran: Un président réformateur

Politique- Iran: Un président réformateur
Un petit espoir en Iran avec l’élection d’un réformateur même si le pouvoir est aux mains des gardiens de la révolution et aux religieux. Une indication toutefois sur l’évolution de l’opinion dans ce pays.Le président en Iran a des pouvoirs restreints: il est chargé d’appliquer, à la tête du gouvernement, les grandes lignes politiques fixées par le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, qui est le chef de l’Etat et l’ultime décideur sur les dossiers stratégiques. 

Le réformateur Massoud Pezeshkian, un député de 69 ans qui plaide pour une ouverture de l’Iran vers l’Occident, a remporté ce samedi le second tour de la présidentielle, devant l’ultraconservateur Saïd Jalili. A l’issue du second tour du scrutin vendredi, M. Pezeshkian a recueilli plus de 16 millions de votes contre plus de 13 millions à son adversaire, selon des résultats préliminaires des autorités électorales avec un taux de participation établi à 49,8%.

Le vainqueur de la présidentielle s’est de suite exprimé sur X après sa victoire :

« Le chemin devant nous est difficile. Il ne sera facile qu’avec votre collaboration, empathie et confiance. Je vous tends la main », a-t-il dit. Mardi, M. Pezeshkian avait affirmé qu’il tendait « la main de l’amitié à tout le monde. Nous sommes tous des habitants de ce pays, nous devrions utiliser tout le monde pour le progrès du pays. »

M. Pezeshkian se dit est en faveur de « relations constructives » avec les Etats-Unis, ennemi de la République islamique d’Iran, et les pays européens afin de sortir le pays de son « isolement ». Mais le président iranien a des pouvoirs restreints: il est chargé d’appliquer, à la tête du gouvernement, les grandes lignes politiques fixées par le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, qui est le chef de l’Etat.

Iran: Un président réformateur

Iran: Un président réformateur
Un petit espoir en Iran avec l’élection d’un réformateur même si le pouvoir est aux mains des gardiens de la révolution et aux religieux. Une indication toutefois sur l’évolution de l’opinion dans ce pays.Le président en Iran a des pouvoirs restreints: il est chargé d’appliquer, à la tête du gouvernement, les grandes lignes politiques fixées par le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, qui est le chef de l’Etat et l’ultime décideur sur les dossiers stratégiques. 

Le réformateur Massoud Pezeshkian, un député de 69 ans qui plaide pour une ouverture de l’Iran vers l’Occident, a remporté ce samedi le second tour de la présidentielle, devant l’ultraconservateur Saïd Jalili. A l’issue du second tour du scrutin vendredi, M. Pezeshkian a recueilli plus de 16 millions de votes contre plus de 13 millions à son adversaire, selon des résultats préliminaires des autorités électorales avec un taux de participation établi à 49,8%.

Le vainqueur de la présidentielle s’est de suite exprimé sur X après sa victoire :

« Le chemin devant nous est difficile. Il ne sera facile qu’avec votre collaboration, empathie et confiance. Je vous tends la main », a-t-il dit. Mardi, M. Pezeshkian avait affirmé qu’il tendait « la main de l’amitié à tout le monde. Nous sommes tous des habitants de ce pays, nous devrions utiliser tout le monde pour le progrès du pays. »

M. Pezeshkian se dit est en faveur de « relations constructives » avec les Etats-Unis, ennemi de la République islamique d’Iran, et les pays européens afin de sortir le pays de son « isolement ». Mais le président iranien a des pouvoirs restreints: il est chargé d’appliquer, à la tête du gouvernement, les grandes lignes politiques fixées par le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, qui est le chef de l’Etat.

Iran: Élection du président sans doute sans grande surprise

Iran: Élection du président sans doute sans  grande surprise

 

Il n’y aura sans doute pas de grande surprise pour l’élection du nouveau président iranien d’une part parce que la participation est relativement faible  d’autre part parce que les candidats doivent recevoir la bénédiction des autorités politiques et religieuses. Elle pourrait toutefois donner une petite indication pour le remplacement le moment venu du guide suprême de la révolution islamique qui est âgée de 85 ans et qui dispose, lui , du véritable  pouvoir .

 

Les Iraniens sont appelés aux urnes vendredi pour une élection présidentielle organisée après le décès d’Ebrahim Raïssi dans un accident d’hélicoptère survenu le mois dernier.

Le résultat de l’élection ne devrait avoir que peu d’incidence en matière de politique mais pourrait influer sur la succession de l’ayatollah Ali Khamenei.

Le guide suprême de la Révolution islamique, âgé de 85, a appelé à une participation « maximale » afin d’enrayer une crise de légitimité alimentée par le mécontentement de la population face aux difficultés économiques et aux restrictions imposées aux libertés politiques et sociales.

La participation aux scrutins a reculé ces quatre dernières années en Iran, alors que les jeunes iraniens se révoltent contre les restrictions politiques et sociales.

Dans le système théocratique iranien, le président gère les affaires courantes du gouvernement tandis que les principales décisions reviennent au guide suprême de la révolution islamique, qui dispose par exemple du dernier mot sur le nucléaire et la politique étrangère.

Iran : la menace nucléaire se rapproche

Iran : la menace nucléaire se rapproche

L’escalade nucléaire se poursuit en Iran avec l’augmentation de ses  capacités dans ce domaine.

 

L’Iran continue d’accroître ses capacités nucléaires, a déclaré jeudi 13 juin l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), une semaine après que le conseil des gouverneurs de l’agence a adopté une résolution critiquant le manque de coopération de Téhéran. L’AIEA a informé ses membres jeudi que Téhéran lui avait dit qu’il installait davantage de cascades dans les installations d’enrichissement de Natanz et de Fordow, selon un communiqué transmis à l’AFP.

Selon l’AIEA, l’Iran est le seul État non doté d’armes nucléaires à enrichir de l’uranium jusqu’au niveau élevé de 60% – tout près de la qualité militaire – tout en continuant à accumuler d’importants stocks d’uranium. L’AIEA a déclaré que Téhéran avait considérablement accéléré son programme nucléaire et qu’il disposait désormais de suffisamment de matière pour fabriquer plusieurs bombes atomiques.

 

Iran: Le français détenu depuis un an libéré

Iran:  Le français détenu depuis un an libéré

 
Le Français Louis Arnaud, qui était détenu en Iran depuis septembre 2022, a été libéré, a annoncé le président de la République.

L’intéressé avait été en quelque sorte pris en otage par l’Iran en représailles contre les positions de la France au plan international. Une méthode aussi classique que méprisable utilisée en Iran mais aussi encore et surtout en Russie Il sera demain en France après une trop longue incarcération en Iran», a annoncé le président. «Je remercie nos amis omanais et tous ceux qui ont œuvré à cette issue heureuse. Ce soir, je pense aussi à Cécile, Jacques et Olivier», a-t-il ajouté, en référence aux trois autres Français détenus. «Notre joie est immense mais elle ne sera complète qu’au retour de Cécile, Jacques et Olivier», a déclaré Sylvie Arnaud, la mère de Louis, à l’AFP.

 

Encore des milliers d’exécutions en Chine et en Iran

Encore  des milliers d’exécutions en Chine et en Iran

Encore des exécutions parfois par milliers en Chine et en Iran pour des délits de droit commun mais surtout d’opposition politique. Pas étonnant qu’on retrouve la plupart de ces pays dans le concept douteux de « sud global » surtout composé de dictatures. 

Le nombre d’exécutions a atteint son plus haut niveau dans le monde depuis 2015, sous l’effet d’une forte augmentation en Iran, a indiqué Amnesty International mercredi 29 mai dans son rapport annuel sur la peine de mort. L’organisation de défense des droits humains basée à Londres a dénombré 1.153 exécutions en 2023 – sans inclure la Chine, qui ne donne pas ses chiffres -, soit une hausse de plus de 30% par rapport à 2022. Les condamnations à mort prononcées, elles, ont augmenté de 20%, s’élevant au total à 2.428.

Selon Amnesty, les cinq pays comptant le plus d’exécutions en 2023 sont la Chine, où elles sont estimées à plusieurs milliers, l’Iran, l’Arabie saoudite, la Somalie et les États-Unis. À lui seul, l’Iran a exécuté 853 personnes, soit près de 50% de plus qu’en 2022. 

« Les pays qui continuent de procéder à des exécutions sont de plus en plus isolés »

Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International

Malgré cette hausse en 2023, concentrée en particulier au Moyen-Orient, «les pays qui continuent de procéder à des exécutions sont de plus en plus isolés», a-t-elle souligné. Leur nombre est tombé à seize l’an dernier, reculant à un niveau jamais vu. Aucune exécution n’a été enregistrée au Bélarus, au Japon, en Birmanie ou au Soudan du Sud, contrairement à 2022. En Asie, le Pakistan a abrogé la peine de mort pour les délits liés à la drogue, tandis que la Malaisie a aboli la peine de mort automatique pour certains crimes. À l’inverse, l’Afrique subsaharienne fait partie des régions où les condamnations à mort ont augmenté, de 66% à 494 en 2023. Les exécutions, toutes en Somalie, ont plus que triplé pour atteindre 38.

Aux États-Unis, où l’on dénombre 24 exécutions, plusieurs États affichent un «engagement sans faille à la peine de mort», regrette Agnès Callamard, qui dénonce la méthode d’asphyxie à l’azote pratiquée en Alabama. Le rapport d’Amnesty ne compte pas les milliers d’exécutions soupçonnées en Chine, ni celles en Corée du Nord ou au Vietnam, l’organisation voyant dans le secret entourant ces chiffres une volonté d’instiller «la peur».

 

Iran -Mort d’Ebrahim Raïssi, Une déstabilisation pour le pays ?

Iran -Mort d’Ebrahim Raïssi, Une déstabilisation pour le pays ?

 Le 19 mai 2024, un accident d’hélicoptère dans le nord-ouest de l’Iran a coûté la vie à Ebrahim Raïssi, président du régime iranien, et à Hossein Amir-Abdollahian, ministre des Affaires étrangères. Bien que la présidence iranienne soit principalement symbolique avec Ali Khamenei détenant l’autorité suprême, le décès de Raïssi est un véritable choc pour Khamenei et représente un risque de déstabilisation pour le régime. Cette perte survient dans un contexte déjà tendu par diverses crises touchant l’Iran, tant sur le plan interne qu’international, accentuant ses fragilités.
Par Hamid Enayat, politologue, spécialiste de l’Iran, collabore avec l’opposition démocratique iranienne (CNRI) dans « la Tribune »

La situation évoque les derniers jours du règne du Chah, lorsque, sous contrainte, il dut renvoyer son Premier ministre de longue date, Amir-Abbass Hoveyda, sans parvenir à stabiliser son pouvoir jusqu’à la chute de son régime.

Confronté à des soulèvements continus et intenses, tant au niveau régional que national, le Guide suprême Ali Khamenei a opté pour la stratégie souvent utilisée par les dictateurs : renforcer le contrôle et unifier le système. La nomination de Raïssi en juillet 2021 a signifié l’éviction définitive des réformistes, qui jusqu’à présent faisaient simplement figure de façade démocratique pour Khamenei.

Dans son effort de « purification » du système, Khamenei, avec le soutien du Conseil des Gardiens de la Constitution, a écarté des personnalités clés telles qu’Ali Larijani, ex-président du Parlement pour trois mandats, et Hassan Rohani, deux fois président, des élections.

La disparition de Raïssi, tristement célèbre pour son rôle de bourreau lors du massacre de 1988 de prisonniers politiques et membre de la commission de la mort de Téhéran, qui a signé des ordres d’exécution pour des milliers de prisonniers politiques, principalement des membres de l’Organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran, risque fortement de déstabiliser le pouvoir en place.

Des conflits internes féroces secouent déjà les cercles proches de Khamenei, notamment au sein de la faction ultra-conservatrice. Des rumeurs suggèrent que Khamenei éprouve des difficultés avec son propre appareil répressif, recourant à l’engagement d’agents en civil pour surveiller et contrôler la police, afin d’éviter toute défection.

L’incertitude plane sur la capacité de Khamenei à reproduire l’exploit de 2021, lorsqu’il a payé le prix fort pour assurer l’élection de Raïssi. En effet, selon les données officielles du régime, les récentes élections législatives ont été massivement boycottées, annonçant une intensification des luttes de pouvoir interne. Avant même la disparition de Raïssi, ces luttes préexistaient pour la présidence du Parlement. Tout comme en 2008, où les affrontements entre Ahmadinejad et Moussavi, le Premier ministre de l’époque, au sujet des fraudes électorales, avaient provoqué un soulèvement populaire, créant une fenêtre d’opportunité pour un soulèvement de rue, un scénario redouté par Khamenei.

La première consiste à adoucir sa politique de répression et à ouvrir la scène politique à des figures comme Ali Larijani et Hassan Rohani pour diversifier et renforcer la base du régime, donnant ainsi une nouvelle vie à la faction réformiste ébranlée. Cependant, il est conscient qu’un affaiblissement au sommet pourrait rapidement déclencher des révoltes à la base, une voie déjà abandonnée depuis l’élection d’Ebrahim Raïssi et lors des soulèvements populaires qui ont suivi.

La seconde option est une intensification de la répression, une politique encore plus agressive et terroriste, avec un effort accru pour obtenir l’arme nucléaire, assurant ainsi la survie du régime. C’est l’alternative par défaut que Khamenei semble avoir adoptée.

Équilibrer l’instabilité inhérente à ces deux approches s’avère complexe, tandis que des milliers d’unités de résistance organisées par l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran, principal groupe d’opposition, sont prêtes à saisir la moindre occasion pour déclencher une révolte majeure susceptible de renverser le régime.

Il n’est donc pas surprenant que le régime ait tardé plus de 16 heures à mobiliser ses forces de sécurité dans et autour de Téhéran avant d’annoncer officiellement cinq jours de deuil national, préparant le terrain à une gestion contrôlée des réactions publiques.

Iran: « Le boucher de Téhéran a eu ce qu’il méritait »

Iran: « Le boucher de Téhéran a eu ce qu’il méritait »

D’après le Figaro, « Le boucher de Téhéran a eu ce qu’il méritait ». Ce que pensent sans le dire de nombreux Iraniens après la mort du président suite officiellement un accident d’hélicoptère.

La mort, ce dimanche 19 mai, du très conservateur président iranien, Ebrahim Raissi, dans un crash d’hélicoptère dans la province de l’Azerbaïdjan oriental, signe la fin d’un parcours politique construit dans la violence et le sang. «Depuis ce lundi matin, il règne une étonnante ambiance de fête dès qu’on met les pieds dans une boulangerie ou une épicerie. Les clients se regardent d’un air complice et se félicitent mutuellement au lieu de se présenter leurs condoléances», témoigne une journaliste iranienne contactée à Téhéran.

Iran: Le guide religieux suprême désigne le président !

Iran:  Le guide religieux suprême désigne le président !

 

Après l’annonce de la mort du président Ebrahim Raïssi dans un accident d’hélicoptère, le vice-président de la République d’Iran, à ce poste depuis 2021, prend la tête du pays pour une durée maximale de cinquante jours, dans l’attente d’une nouvelle élection. Mais après l’approbation du guide suprême !
En attendant des électionsDont on peut prévoir par avance les résultats Et après la mort du président iranien Ebrahim Raïssi, décédé dimanche dans un accident d’hélicoptère « selon les médias », le premier vice-président, Mohammad Mokhber, prend l’intérim avant l’organisation d’une nouvelle élection. Celle-ci devra se tenir dans les 50 jours, selon la Constitution iranienne.

L’article 131 de la Constitution de la République islamique prévoit que, «en cas de décès, de destitution, de démission, d’absence ou de maladie d’une durée supérieure à deux mois du président», c’est «le premier vice-président qui assumera les pouvoirs du président». Ce processus doit avoir «l’approbation du Guide suprême», précise l’article, alors que l’ayatollah Ali Khamenei est la plus haute autorité du pays et son chef d’État.

Dictature Iran : un footballeur suspendu pour avoir enlacé une supportrice

Dictature Iran : un footballeur suspendu pour avoir enlacé une supportrice

Le gardien international Hossein Hosseini a été suspendu un match par la Fédération iranienne de football pour avoir enlacé une supportrice lors d’un match de championnat, a annoncé lundi un média sportif local.

L’incident s’est produit le 12 avril lorsqu’une supportrice de l’Esteghlal de Téhéran avait interrompu le match entre son club et Aluminium Arak en entrant sur le terrain.

Hossein Hosseini avait pris brièvement la jeune fille dans ses bras après son arrestation par les agents de sécurité du stade. la

 fédération a condamné le joueur à une amende de 300 millions de tomans (4.400 euros) et une suspension d’un match pour «mauvais comportement envers les agents de sécurité du match», a indiqué le quotidien Khabar Varzeshi.

Iran -Israël : les États-Unis ne veulent pas d’escalade

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Les États-Unis ont été très clairs , ils refusent absolument de soutenir une éventuelle escalade dans l’affrontement entre l’Iran et Israël. Les États-Unis se sont  montrés des alliés fidèles et efficaces suite à l’attaque de l’Iran mais ne veulent surtout pas engager un processus qui serait susceptible de mettre le feu dans tout le Moyen-Orient. Du coup Israël devra adopter une stratégie très ciblée et proportionnée  pour satisfaire les contraintes de son principal allié et en même temps répondre à l’attaque directe de l’Iran.

Même s’il a rappelé le soutien « inébranlable » des Etats-Unis à Israël, le président américain veut à tout prix éviter un embrasement de la région quelques mois de la présidentielle américaine. Pour justifier cette position Washington explique que l’attaque iranienne n’a pas fait de victimes ni de gros dégâts.

Pour autant, pour certains analystes, une riposte d’Israël contre la République islamique, est quasi-inévitable. Chacun y va de son argument.

« Traditionnellement, Israël a zéro tolérance si son sol national est frappé par un autre Etat », souligne Stéphane Audrand, consultant en sécurité, qui estime que Benjamin Netanyahou « ne peut pas ne pas réagir ».

 

Avec un Premier ministre israélien jugé imprévisible, qui joue sa survie politique à la tête d’une coalition de droite et d’extrême droite, il y a un « peu ce risque d’emballement sur le nucléaire ».
Pour d’autres experts, l’Iran a fait en sorte de ne pas provoquer de gros dégâts. Sur France Info, l’universitaire Bertrand Badie, un spécialiste des relations internationales, a fait état d’une « retenue évidente du côté de l’Iran », qui n’a « pas de volonté d’escalade », car il « sait qu’Israël a des moyens militaires et diplomatiques dont (il) ne dispose pas ». « L’attaque telle qu’on l’a vue se dérouler cette nuit était d’un type dont l’Iran savait très bien qu’Israël avait tous les moyens de la parer ».

A noter, les mêmes chancelleries, Washington en tête, ont serré les rangs depuis samedi face à l’Iran, assurant Israël de leur soutien, tandis que plusieurs pays – Etats-Unis, Jordanie, Grande-Bretagne, France- ont appuyé militairement la défense israélienne, selon l’armée. Si bien qu’« Israël ne peut pas riposter sans consulter les Américains », juge Sima Shine. Avant de riposter, « il ne s’agit pas seulement de consulter, mais d’obtenir l’approbation de Washington », assure Tamir Hayman. « Le temps est de notre côté, nous pouvons penser, planifier et agir intelligemment », écrit-il sur X, estimant que « le succès défensif » obtenu ce week-end permet de ne pas se précipiter.

 

Barbarie- Iran: 853 exécutions par le pouvoir chiite en 2023

Barbarie- Iran: 853 exécutions par le pouvoir chiite en 2023

853 exécutions,  une augmentation de 48% par rapport à 2022 et de 172% par rapport à 2021, rapporte  Amnesty , qui appelle la communauté internationale à prendre des mesures afin de «mettre un terme à l’effroyable vague d’exécutions»

Des exécutions en lien avec la montée de la  contestation qui  a secoué l’Iran pendant des mois après la mort en détention en septembre 2022 d’une jeune Kurde iranienne, Mahsa Amini, arrêtée par la police des mœurs pour non respect du strict code vestimentaire islamique. Neuf personnes ont été exécutées en lien avec ce soulèvement, selon des ONG.

Amnesty dénonce «les politiques meurtrières de lutte contre la drogue de la République islamique», et relève que nombre d’«opposants et des membres de minorités ethniques opprimées figurent parmi les personnes exécutées», comme les Baloutches. L’année 2023 «a également été marquée par une intensification choquante de l’application de la peine de mort à des mineurs délinquants, avec l’exécution d’un garçon de 17 ans et de quatre jeunes condamnés pour des crimes commis alors qu’ils étaient âgés de moins de 18 ans», constate l’organisation.

La Nobel de la paix iranienne Narges Mohammadi, incarcérée depuis 2021 à Téhéran, a réclamé lundi «une pression systématique et globale» contre l’Iran face au durcissement de la «répression», dénoncée à l’ONU par des dizaines de pays et ONG. «Je m’adresse à vous avec une grande inquiétude», affirme Narges Mohammadi dans sa déclaration lue par l’ONG Ensemble contre la Peine de Mort lors de débats au Conseil des droits de l’homme (CDH) sur l’Iran.

 

 

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