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Inflation : une invraisemblable prime de 100 € pour les pauvres !

Inflation : une invraisemblable prime de 100 € pour les pauvres !

 

Alors qu’on s’oriente officiellement vers une inflation de l’ordre de 10 % ( inflation sous-estimée par l’INSEE du fait de l’évolution structurelle de la consommation notamment des ménages dans les dépenses contraintes ne cessent  d’augmenter, le gouvernement envisage une aumône de 100 € et un bonus pour les gros rouleurs pauvres.

 

Au rythme actuel, l’inflation moyenne en Europe aura atteint et même dépassé les 10 % d’ici la fin de l’année . Après avoir grimpé de 7,4% en avril à 8,1% en mai, l’inflation atteint désormais 8,6% en moyenne dans les 19 pays ayant adopté la monnaie unique. ). En cause d’abord l’envol les prix des matières premières, ensuite l’effet de la guerre en Ukraine, enfin la spéculation. D’après Michel Édouard Leclerc la hausse de la moitié des prix ne serait pas justifiée. Producteurs et intermédiaires profitent de la conjoncture augmentée indûment leurs tarifs en organisant au besoin une certaine rétention.

En France, , l’indice des prix à la consommation a grimpé à 5,8% au mois de juin après 5,2 % en mai. On sera sans doute proche de 10 % vers la fin d’année. Bilan pour les ménages dont le revenu moyen et de l’ordre de 2000 €, une perte de 200 € par mois. Une perte que ne pourront compenser l’augmentation des salaires et de la redistribution.

À défaut de mesures structurelles susceptibles de modifier de manière durable le fonctionnement des marchés et de peser sur l’inflation, les pauvres devront se contenter pour l’instant d’un chèque de 100 €.  qui  dépendra du niveau de revenus et de la composition du foyer. Elle comportera par ailleurs un « bonus » pour les « gros rouleurs », à savoir les personnes habitant à plus de 30 kilomètres de leur lieu de travail ou parcourant plus de 12.000 km par an dans le cadre professionnel.

Pour en bénéficier, les personnes éligibles devront se rendre sur le site de la Direction générale des finances publiques et demander l’aide en ligne. Elles recevront ensuite l’indemnité directement sur leur compte bancaire sous quelques jours.

Parmi les autres mesures il faut signaler que le montant de la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat, également appelée prime Macron, est triplé. Elle pourra être versée à l’ensemble des salariés pour un montant maximal de 3000 euros pour toutes les entreprises, et 6000 euros 

Le pouvoir d’achat des agents de la fonction publique, le point d’indice augmentera de 3,5% dès le 1er juillet. Une mesure déjà rendue publique.

Le  bouclier tarifaire sur le gaz et l’électricité, décidé en octobre, sera prolongé jusqu’à la fin de l’année. Le  gouvernement prévoit d’instaurer un bouclier loyer qui permettra de plafonner les hausses de loyer à 3,5% pendant un an (d’octobre 2022 à octobre 2023), alors qu’elles auraient pu atteindre les 5,5%.

L’aide personnalisé au logement (APL) sera revalorisée du même montant. Concrètement, 5,8 millions de foyers vont bénéficier de cette revalorisation, dont 2,6 millions de foyers en logement social et près de 800.000 étudiants, pour un effort budgétaire s’élevant à 169 millions d’euros.

L’ensemble des droits et des prestations sociales seront revalorisés de 4% à compter de juillet en complément de la revalorisation des retraites intervenue en janvier à hauteur de 1 % et de 1,8 % en avril pour les prestations sociales.

Une invraisemblable pénurie de moutarde en France

Une invraisemblable pénurie de moutarde en France

 

Incroyable mais vrai, la France connaît une invraisemblable pénurie de moutarde. Nombre de grandes surfaces n’offrent plus de produits voleurs une gamme très réduite. En cause, surtout le fait que la France a largement délocalisé et depuis longtemps sa production agricole de graine de moutarde qui vient surtout d’Amérique  (Amérique du Sud et Canada surtout). En fait, la fameuse moutarde de Dijon est essentiellement fabriquée avec des graines en provenance d’outre-Atlantique

 (un article du Point, extrait)

 

Cette pénurie, qui arrive en même temps que celle d’autres produits, comme l’huile de tournesol, est une conséquence directe des changements climatiques, ainsi que de problèmes politiques et économiques de certains pays exportateurs.

Qui dit pénurie dit manque de matières premières. Ici, c’est la graine de moutarde. En cause, les événements météorologiques qui ont frappé le Canada, premier producteur mondial de moutarde et qui fournit 80 % des graines achetées que la France importe. « C’est un dôme de chaleur extrême en juillet 2021 qui a divisé la récolte par deux, poussant ainsi les autorités à limiter leurs exportations. De plus, depuis deux ans, le Canada plante deux fois moins qu’avant », explique Michel Liardet, président de l’entreprise Européenne de condiments, spécialisée dans la fabrication et le conditionnement de la moutarde, et de Fedalim, un regroupement de syndicats et de professionnels de l’agroalimentaire.

Face à ces baisses importantes de production, l’Ukraine aurait pu être une alternative en attendant des jours meilleurs, mais la guerre lancée par la Russie a presque entièrement interrompu ses exportations de graines de moutarde. En tout état de cause, l’apport ukrainien aurait été insuffisant pour fournir les 32 000 tonnes de graines de moutarde nécessaires à la production française. D’autant plus que la guerre a également bloqué l’accès aux grains du deuxième plus gros producteur mondial puisqu’il s’agit… de la Russie, désormais frappée par un embargo.

En raison de ces difficultés d’approvisionnement, les prix des grains ont été multipliés par cinq entre avril 2021 et avril 2022, tandis que le prix de la moutarde conditionnée a augmenté de 9 % sur la même période, selon l’institut d’études spécialisé dans les études de marché IRI.

Selon Luc Vandermaesen, directeur de Reine de Dijon, une entreprise fabriquant de la moutarde avec des graines 100 % françaises, une des solutions pour résoudre cette crise, « c’est le programme d’amélioration variétale » qu’ils sont en train de mettre au point et « qui permettra de créer des variétés de graines de moutarde plus résistantes aux conditions climatiques mais aussi plus productives ». L’entrepreneur Michel Liardet plaide lui aussi pour une hausse de la production française « afin d’être moins dépendant des importations. »

Depuis plusieurs années, les agriculteurs français se désintéressent de plus en plus de la production de grains de moutarde, jugés trop peu rentables et trop vulnérables aux insectes. La France interdit depuis 2019 l’épandage d’insecticides sur les grains de moutarde, une mesure jugée désastreuse par de nombreux producteurs, qui assurent que l’utilisation de ces pesticides ne nuisait pas aux insectes pollinisateurs. Aujourd’hui, Luc Vandermaesen assure « n’avoir aucune visibilité à long terme sur la production de moutarde Reine de Dijon ». La pénurie a de fortes chances de se poursuivre




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