Archive pour le Tag 'Investissements'

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Investissements : fin du french bashing, « tout va très bien madame la marquise !

 

Investissements : fin du french bashing, «  tout va très bien madame la marquise !

La France est à peine manichéenne, un poil seulement. Il  ya encore quelques mois c’était la déprime générale. Désormais la mode est au retour de l’ optimisme. Les investissements étrangers sosnt meilleurs, le chômage diminuent ( pas vraiment en fait), les français retrouvent du pouvoir d’achat, l’euro diminue, , les taux baissent comme le prix du pétrole. Bref les indicateurs sont presque au vert ? c’est en tout cas le discours du gouvernement, des grands  acteurs économiques et autres lobbys qui veulent repeindre en rose le gris du moral des ménages et des entreprises. Dernier exemple en date , le titre de nombre de grands médias sur la hausse des investissements étrangers en France ( dont il faut se réjouir mais sans exagérer). « La France a fait l’objet de toutes les convoitises en 2014. Les investissements étrangers créateurs d’emplois en France sont repartis à la hausse l’année passée. Ils ont connu un sursaut de 8%, après trois années de stabilisation, a annoncé dimanche Business France, l’agence chargée de promouvoir les investissements internationaux et l’exportation. En tout, 1.014 décisions d’investissement l’an dernier sont liées à la création de plus de 20.300 emplois et le maintien de plus de 9.500, faisant de 2014 la 2e meilleure année en 10 ans. La hausse de 8% est à périmètre constant, le mode de calcul ayant changé. Business France comptabilise cet année les décisions d’emplois dès le 1e emploi, au lieu de les prendre en compte à partir de 10 emplois. Selon les critères en vigueur jusqu’en 2013, le nombre de projets est passé de 685 en 2013 à 740 l’an dernier. » source BFM TV.  « Il faut rester prudent avec les chiffres, mais je constate que le ‘French bashing‘ a perdu du terrain depuis le milieu de l’année dernière. Et cela se constatera sans doute davantage en 2015. Je voyage toute l’année et je le vois: le regard sur la France n’est plus le même », a commenté dans Les Echos le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius. En fait grâce au petit bricolage méthodologqiue ,on déduit que les investissements de 2014 ont crée 20 000 emplois et en ont sauvé 10 000. Mais c’est l’agence officielle du gouvernement ( piloté par Fabius et Macron) qui le dit. Curieux quand même car globalement le chômage a augmenté surtout dans l’ industrie, la production industrielle ne repart en 2015, pas plus que la création globale d’emplois. Mais l’essentiel c’est d’y croire, exit le french bashing «  tout va très bien madame la marquise »

plan d’investissements en Allemagne : 3 milliards, 8 milliards ou 75 milliards ?

Investissements en Allemagne : 3 milliards, 8 milliards  ou 75 milliards ?

 

Il est clair que le fameux plan d’investissement allemand  est une illusion uniquement pour répondre à la demande française de relance européenne. En fait un plan de 10 milliards et sur trois ans, soit environ 3 milliards par an. Une goutte d’eau considèrent certains experts allemands qui vont jusqu’à chiffrer à 75 milliards par an effort que peut fournir l’Allemagne pour soutenir la croissance qui en a bien besoin en Europe mais en Allemagne aussi.  Le gouvernement français n’est, en effet, plus le seul à le dire: de plus en plus d’Allemands considèrent que leur pays n’investit pas assez. C’est même l’un des économistes les plus réputés, le responsable de l’un des quatre instituts de conjoncture allemands, qui a levé le tabou. Pour lui, Berlin devrait investir 75 milliards d’euros supplémentaires par an plutôt que de se raccrocher à tout prix à l’équilibre budgétaire, « un objectif de prestige ».  Depuis, beaucoup d’autres institutions se sont engouffrées dans la brèche. L’investissement doit être un combat prioritaire, affirme ainsi la plus grosse organisation syndicale du pays. Même discours enfin du côté de la fédération allemande du bâtiment qui exhorte, elle aussi, le gouvernement à relancer la croissance par l’investissement. En clair, la polémique est en train d’enfler au sein même de l’Allemagne. Une polémique sur laquelle le gouvernement français compte bien s’appuyer pour faire bouger les lignes.  La semaine dernière, le rapport très commenté de deux économistes, le Français Jean Pisany-Ferry et l’Allemand Henrik Enderlein enjoignait déjà l’Allemagne à éviter le « contentement excessif », et de cesser de « procrastiner » face à de « sérieux défis de long terme ». « L’Allemagne ne prépare pas du tout son avenir« , déclarait même Jean Pisany-Ferry sur BFM Business. Pour y remédier, le rapport préconise que la première puissance économique européenne investisse 24 milliards d’euros supplémentaires dans les trois ans qui viennent.  Le 6 novembre dernier, Wolfgang Schaüble, le ministre des Finances allemand, avait pourtant annoncé une rallonge de 10 milliards d’euros d’investissements publics jusqu’en 2018, espérant ainsi favoriser un effet de levier permettant quelque 50 milliards d’investissements privés. Paris, de son côté, ne l’entend pas de cette oreille, et plaide pour un vrai geste de son principal partenaire.

 

Investissements : un accord franco-allemand au rabais

Investissements : un accord franco-allemand au rabais

 

Il fallait s’y attendre cet accord est loin des 50 milliards d’investissements que voulait Sapin tant en France qu’en Allemagne. Et comme prévu pour de raisons diplomatiques on ne veut pas afficher le différend entre les deux pays. Du coup, les décisions sont remises à plus tard avec une ambition nettement moins importante. Ce ne sera pas la première déclaration  franco-allemande qui ne débouche sur pas grand chose. L’Allemagne et la France sont donc sur la voie d’un accord pour stimuler les investissements au niveau européen, ont quand même  annoncé lundi les ministres des Finances des deux pays. Un document commun sera présenté d’ici décembre, a déclaré le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, lors d’une conférence de presse à Berlin avec Michel Sapin, le ministre français de l’Economie Manuel Macron et son homologue allemand Sigmar Gabriel. Un conseil franco-allemand est prévu le 1er décembre prochain. « Nous allons travailler d’arrache-pied à la préparation des rencontres qui auront lieu au cours des semaines et des mois qui viennent », a précisé Wolfgang Schäuble. « Il y a un certain nombre de points qu’il convient de régler, il y a un certain nombre de défis, de difficultés, mais également d’opportunités pour toute l’Europe », a-t-il ajouté. Michel Sapin a précisé que Paris et Berlin comptaient proposer des pistes communes sur l’investissement à leurs partenaires européens, dans un esprit de coopération et de concorde, mais a démenti tout « pacte » franco-allemand pour que la France puisse échapper à d’éventuelles sanctions européennes en raison de son dérapage budgétaire. « Nous souhaitons que cet investissement soit plus puissant au niveau européen », a-t-il dit. « Nous devons agir ensemble non pas pour que l’un dise à l’autre ce qu’il a à faire (…) mais pour que chacun puisse décrire les préoccupations de chaque pays et les modalités de mise en œuvre du soutien à l’investissement », a-t-il expliqué. Emmanuel Macron a estimé que la faiblesse de la croissance en France nécessitait une action concertée très forte.

 

Zone euro : la panne des investissements bloque la croissance

Zone euro : la panne des investissements bloque la croissance

 

La croissance est bien sur handicapée aujourd’hui  par la faiblesse de la consommation et elle n’est pas compensée par les exportations puisque la demande mondiale se tasse. Le plus inquiétant pour l’avenir c’est la panne des investissements provoquée par le manque de visibilité sur l’avenir voire la défiance, même les stocks sont aussi en panne  car les carnets de commandes ne sont pas dynamiques.  Cette  baisse de l’investissement et une réduction des stocks ont abouti à une stagnation du Produit intérieur brut (PIB) de la zone euro au deuxième trimestre, par rapport au trimestre précédent, en dépit d’une croissance de la consommation des ménages et d’une contribution positive du commerce extérieur. Eurostat a ainsi confirmé vendredi son estimation d’un PIB inchangé sur la période avril-juin, par rapport à janvier-mars. Par rapport à la période comparable de 2013, le PIB a crû de 0,7%. Les stocks ont retranché 0,2 point au PIB, alors que la consommation des ménages en a ajouté autant. L’investissement a retranché 0,1 point, compensant une contribution positive identique des échanges commerciaux. L’investissement faiblit depuis le dernier trimestre 2013 et beaucoup de responsables européens pensent que c’est en lui que réside le secret d’une remontée de la croissance car les taux d’intérêt sont déjà à des plus bas record et beaucoup de pays doivent encore consolider leurs finances publiques. Le ministre des Finances polonais a réclamé jeudi la création d’un Fonds européen pour l’investissement capable de financer 700 milliards d’euros de projets pour redonner des couleurs à l’économie européenne. L’Allemagne, première économie de la zone euro, soulignait toutefois lundi que trop de pays de l’Union européenne pensaient que l’investissement public pourrait résoudre le problème de la croissance, faisant valoir qu’il fallait également mobiliser l’investissement privé.

 

Investissements industriels : en baisse en 2014

Investissements industriels : en baisse en 2014

C’est la pire nouvelle économique : la baisse des prévisions des investissements. En clair c’est une hypothèque posée sur la croissance et l’emploi des années à venir. Sans développement et innovation de capacités de production, il n’y a guère à espérer que la croissance reprenne,  tout au plus on aura quelque chose comme 1% en 2015 et un tout petit peu plus en 2016. Or sur le terrain de l’emploi, il faut au moins une croissance de 1.5% pour stopper   l’hémorragie  du chômage. Du coup les rentrées fiscales ne seront pas non plus à la hauteur et les prévisions de déficit (3% du PIB prévus en 2015) complètement obsolètes. Les industriels français ont en effet  revu à la baisse leurs prévisions d’investissement pour l’année en cours, qu’ils voient désormais à peu près stables par rapport à 2013, affirme aujourd’hui l’Institut national de la statistique et des études économiques. Interrogés en juillet, les chefs d’entreprises ont revu de trois points à la baisse leur prévision pour 2014 par rapport à ce qu’ils envisageaient en avril, selon un communiqué publié par l’Insee.  Leurs investissements devraient ainsi progresser cette année d’un maigre 1% par rapport à 2013, année marquée par un recul conséquent de 5% (chiffre révisé en hausse) de leurs dépenses destinées à préparer l’avenir. Cette révision à la baisse est une mauvaise nouvelle pour le gouvernement qui espérait que les mesures du pacte de responsabilité allaient provoquer un déclic chez les industriels. En dépit d’une nette révision à la baisse, l’investissement devrait être dynamique cette année dans les industries agricoles et alimentaires (+6%). Il devrait également être robuste dans la fabrication d’équipements électriques et électroniques (+8%).

 

Chine: chute des investissements étrangers

Chine: chute des investissements étrangers

 

Signe que la crise mondiale n’est pas totalement terminée les investissements étrangers chutent lourdement en Chine. En cause l’atonie de la demande et le manque de visibilité pour l’avenir dans notamment dans les pays développés. Les investissements étrangers en Chine ont chuté de 16,95% sur un an en juillet. Les investissements directs étrangers (IDE) dans le pays, à l’exclusion du secteur financier, ont représenté en juillet 7,81 milliards de dollars, a indiqué le ministère chinois du Commerce.  Un niveau qui représente une baisse importante par rapport à juillet 2013, mais aussi par rapport au mois précédent. Les IDE avaient enregistré en juin un timide rebond de 0,2% sur un an, à 14,42 milliards de dollars. Sur l’ensemble des sept premiers mois de l’année, les investissements étrangers sont en recul de 0,35% par rapport à la période comparable de 2013, à 71,14 milliards de dollars. « C’est tout simplement normal de voir un peu de volatilité d’un mois sur l’autre, alors que le pays intensifie ses efforts pour rééquilibrer sa croissance. Cela ne reflète pas une tendance générale », a commenté Shen Danyang, porte-parole du ministère du Commerce. Surtout, « il ne faut y voir aucun lien avec les enquêtes anti-monopoles lancées contre certaines entreprises à capitaux étrangers », a insisté le responsable, mettant en garde contre des « spéculations sans fondement ». Après s’en être pris l’an dernier à des grands groupes étrangers du secteur pharmaceutique et de l’agroalimentaire, les régulateurs chinois ont annoncé ces deux derniers mois avoir lancé des enquêtes sur les pratiques commerciales de firmes informatiques et de constructeurs automobiles. « Tous les acteurs de marché doivent mener leurs opérations en respectant la loi (…) et doivent être soumis à des sanctions appropriées quand ils la transgressent », a martelé Shen Danyang. Sur les sept premiers mois de l’année, les investissements nippons ont plongé de 45,4%, à 2,83 milliards de dollars, alors que s’avivent les tensions géopolitiques entre Pékin et Tokyo. Les investissements américains ont reculé de 17,4% (à 1,81 milliard) et ceux en provenance de l’Union européenne (UE) de 17,5% (à 3,83 milliards). Après le rebond des investissements enregistré en 2013 (+5,3%), le moral des investisseurs avait été émoussé au premier semestre par l’assombrissement de la conjoncture dans la deuxième économie mondiale, qui connaissait un net ralentissement de l’activité. A contrario, les investissements chinois à l’étranger, hors secteur financier, ont bondi de 84,9% sur un an en juillet, à 9,21 milliards de dollars. Sur l’ensemble des sept premiers mois de l’année, ils sont en progression de 4% par rapport à 2013, à 52,55 milliards de dollars. Sur cette période, les investissements chinois vers les Etats-Unis ont grimpé de 12,8% (à 2,82 milliards de dollars), tandis que ceux dans l’UE ont pratiquement été multipliés par quatre sur un an (aucun montant n’a été fourni).

 

Etats-Unis : gros investissements en Afrique

Etats-Unis : gros investissements en Afrique

Changement de stratégie, plus d’aide eu développement- en tout ca beaucoup moins- (dont une grande partie est détournée) mais des investissements dans les secteurs productifs. Le président tanzanien Jakaya Kikwete a souhaité l’établissement d’une relation fondée sur l’investissement et le commerce et non plus sur l’aide au développement. Il s’est félicité de voir Barack Obama et les hauts responsables américains « prendre l’Afrique au sérieux ».  Une centaine de sociétés américaines ont participé à ce « business forum » d’une journée à Washington, parmi lesquelles le pétrolier Chevron, les banques Citigroup et Morgan Stanley ou encore Ford, Lockheed Martin et Marriott International.  Beaucoup sont déjà implantées en Afrique, dont la main d’oeuvre devrait être plus importante que celle de la Chine ou de l’Inde d’ici 2040 et où émerge rapidement une classe moyenne susceptible d’acheter des biens de consommation.  Coca-Cola a déclaré qu’il investirait 5 milliards de dollars dans de nouvelles usines et de nouveaux équipements, ainsi que dans des programmes d’accès à l’eau potable, au cours des six prochaines années. Le directeur général d’IBM a promis plus de 2 milliards de dollars d’investissements dans la région au cours des sept prochaines années.  Aliko Dangote, président du groupe nigérian éponyme, présent dans le ciment, la farine ou le sucre, a toutefois relevé que rien ne fonctionnait sans réseau électrique adapté. Il a signé un accord pour investir 5 milliards de dollars dans des projets énergétiques avec le fonds d’investissement Blackstone.  La Banque mondiale s’est engagée à hauteur de la même somme pour contribuer à la production d’électricité. L’institution de Washington estime qu’un Africain sur trois n’a pas accès à l’électricité en dépit d’une croissance rapide du continent, prévue au-dessus de 5% en 2015 et 2016.

 

Investissements : en panne dans les PME

Investissements : en panne dans les PME

Selon une enquête de BPIfrance rendue publique mardi 29 juillet, 44% des PME disent avoir « déjà investi » ou être prêtes à le faire cette année, soit une proportion stable par rapport à mai 2013, mais en recul de trois points par rapport à mai 2012, selon BPIfrance. Pour l’ensemble de l’année, 31% des entreprises prévoient une baisse des investissements, contre 22% qui anticipent au contraire une progression.  Ce baromètre de BPIfrance signale par ailleurs que 32% des dirigeants de PME prévoient une augmentation de leur chiffre d’affaires cette année, de 0,3% en moyenne après des baisses en 2013 et 2012, tandis que 28% anticipent un nouveau recul. BPIfrance, qui parle d’une « accélération modeste », signale qu’elle est cantonnée aux secteurs « en amont du système productif »: services aux entreprises, transports et industrie. Pour ce qui concerne l’emploi, « les effectifs ont cessé de diminuer pour la première fois depuis mi-2012″ à en croire cette enquête, mais avec des disparités: les plus petites entreprises continuent à réduire leurs effectifs, alors que les PME plus importantes, surtout celles qui exportent, créent des emplois.

Bourses : record d’investissements américains en Europe

Bourses : record d’investissements américains en Europe

 

L’argent investi par les fonds américains dans les actions européennes a atteint un niveau record l’an dernier, avec 16,3 milliards de dollars (11,9 milliards d’euros) de flux nets, soit près du triple du précédent record de 2006, à 5,8 milliards de dollars, montrent les données compilées par Lipper. Les flux d’investissements en provenance des Etats-Unis vers l’Europe se sont accélérés au dernier trimestre 2013 pour atteindre 7,6 milliards de dollars sur cette seule période, attirés par une amélioration de la situation économique en Europe et une politique monétaire encore plus accommodante de la part de la Banque centrale européenne (BCE). Ce contexte plus favorable aux actifs risqués a permis aux actions européennes d’enregistrer l’an dernier leur plus forte progression annuelle depuis 2009 avec un gain de 16,1% pour l’indice FTSEurofirst 300. Au cours des sept derniers jours de l’année 2013, les actions européennes ont enregistré leur 27ème semaine consécutive de collecte nette positive en provenance des Etats-Unis, leur période la plus faste depuis que Lipper a commencé de compiler ces données en 1992. Durant cette dernière semaine de l’année, les 98 fonds américains investis en actions européennes surveillés par la filiale de Thomson Reuters ont injecté quelques 438 millions de dollars (en données nettes) vers les valeurs du Vieux Continent, chiffre le plus élevé depuis fin novembre.

Investissements chinois à l’étranger : + 28,3%

Investissements chinois à l’étranger : + 28,3%

Les investissements chinois à l’étranger explose ; En cause un système économique idéal qui maintient une grande partie de la population dans la pauvreté (environ 300 euros mensuels en moyenne mais  100 à 150  euros pour le bas de l’échelle), des grands groupes capitalistes dirigés par d’anciens apparatchiks du parti qui engrangent les profits, une banque centrale qui accumulent les devises ( notamment en dollars) et une chape de plomb sur la démocratie qui empêche toute revendication salariale et même toute expression. Bref le terrain rêvé pour le capitalisme, mieux qu’en Europe ou qu’aux Etats-Unis. Ou quand la régulation économique ignore la régulation sociale et même les droits les plus fondamentaux.  Les investissements sur la période de janvier à novembre inclus ont connu une hausse de 28,3% sur un an, dépassant les 77,2 milliards de dollars investis à l’étranger sur l’ensemble de l’an dernier, a précisé le ministère chinois du Commerce.  Parmi les destinations où les investissements chinois ont connu de spectaculaires progressions au cours de ces onze mois figurent la Russie — où ils ont été quasiment multiplié par huit sur un an –, et les Etats-Unis, où ils ont bondi de quelque 230%.  Aucun chiffre n’a cependant été donné sur l’ampleur de ces investissements.  La forte progression vers la Russie s’explique par « des projets assez importants », a commenté Shen Danyang, porte-parole du ministère, lors d’un point presse, sans livrer de détails.  Le géant russe du pétrole Rosneft, qui avait signé en juin avec le groupe chinois CNPC un méga-contrat pétrolier portant sur 365 millions de tonnes sur 25 ans, a annoncé en octobre la création d’une coentreprise avec CNPC pour extraire des hydrocarbures en Sibérie Orientale.  CNPC a par ailleurs conclu en juin un accord avec le deuxième producteur russe de gaz, le groupe privé Novatek, pour participer au projet d’usine de liquéfaction de gaz Yamal LNG dans l’Arctique.   »La Chine en ce moment est désireuse d’investir à l’étranger », et le ministère va « s’efforcer autant que possible » d’assouplir ses contrôles « pour accroître encore les investissements réalisés à l’étranger par des entreprises ou des particuliers » chinois, a souligné M. Shen.  Parmi les opérations majeures réalisées cette année, figure le rachat du plus grand fabricant américain de hot dogs, Smithfield Foods, par le chinois Shuanghui, pour 7,1 milliards de dollars.  Mais selon un responsable chinois, Pékin se montre prudent dans la manière dont il annonce et commente les plus gros investissements à l’étranger, redoutant « une sur-interprétation ».  Les médias « font souvent le lien entre ces opérations et le gouvernement, mais les entreprises ne font pas que nous écouter, elles prennent leurs propres décisions », a-t-il indiqué à l’AFP.  Les investissements chinois vers Hong Kong ont quant à eux reculé de 0,6% sur la période janvier-novembre, et ceux vers le Japon ont fondu de 13,3%,  Par ailleurs, sur les onze premiers mois de l’année, les investissements directs étrangers (IDE) en Chine, à l’exclusion de ceux dans les secteurs financiers, ont grimpé de 5,48% sur un an, à 105,5 milliards de dollars, a également annoncé le ministère chinois mercredi.  Sur cette période, les investissements des pays membres de l’UE ont grimpé de 17,36% sur un an, à 6,8 milliards de dollars, tandis que les investissements américains augmentaient de 8,6% à 3,2 milliards.  La majorité des investissement provient d’un groupe de dix pays ou territoires d’Asie comprenant notamment Hong Kong, Taïwan, la Thaïlande, le Japon et Singapour — dont les IDE ont progressé de 7,45% à 91,4 milliards de dollars.  Pour le seul mois de novembre, les IDE ont progressé de 2,35% par rapport au même mois de 2012, à 8,48 milliards de dollars, marquant une accélération par rapport à novembre, mois durant lequel ils avaient enregistré une hausse de seulement 1,24% sur un an.  La zone franche de Shanghai, lancée en fanfare fin septembre avec la promesse de mesures de libéralisation financière et commerciale dans ce territoire, a attiré jusqu’à présent 58 firmes étrangères, avec des capitaux enregistrés totalisant 610 millions de dollars fin novembre, a également précisé Shen Danyang.

 

Investissements : en panne en 2014

Investissements : en panne en 2014

Quelque 80% des PME ou entreprises de taille intermédiaire (ETI) françaises n’envisagent pas d’augmenter leurs investissements en 2014, surtout par manque de visibilité sur leurs carnets de commande, selon une étude publiée mardi. Le baromètre annuel de l’assureur crédit Euler Hermes fait pourtant apparaître que les entreprises sortent de la crise avec de bons fondamentaux, s’agissant notamment de leur structure financière, ayant mené les ajustements nécessaires pour s’adapter à la faiblesse de la demande. Leur frilosité fait que 2014 pourrait être une troisième année consécutive sans investissement en France, ce qui rendrait impossible le redémarrage des créations d’emplois espéré par le gouvernement. « Cette prudence extrême sur les investissements semble être le chaînon manquant d’une vraie reprise en France en 2014″, estime Ludovic Subran, responsable des études économiques d’Euler Hermes. L’assureur crédit table sur une croissance de 0,6% du PIB français en 2014 et n’a pas exclu qu’elle accélère à 0,8% si l’investissement venait à redémarrer. Mais parmi les 800 PME et ETI du panel de l’assureur crédit, seule une sur cinq envisage actuellement une hausse de ses investissements l’an prochain, contre une sur quatre en 2013. Pour les seules ETI, la proportion est d’une sur six en 2014 contre une sur trois en 2013. Elles invoquent un manque de débouchés et de visibilité pour justifier cette prudence : 80% des entreprises citent l’anticipation de l’activité future comme facteur déterminant de leurs décisions d’investissement, loin devant les conditions de financement (10%) ou les aides publiques (10%). Et près d’une sur deux déclare actuellement une visibilité de moins de six mois sur son carnet de commandes. Pour une sur trois, cette visibilité est même inférieure à trois mois. Au-delà de la décision d’investissement, c’est la qualité de celui-ci qui devrait continuer de se dégrader en 2014.

 

Baisse investissements: le vrai danger pour la croissance

Baisse investissements: le vrai danger pour la croissance

Situation  sans précédent : on a perdu presque 25% en 2008 et 2009, et on se maintient depuis 2010 à 10 à 15% en dessous du niveau de 2008. Il y a plusieurs explications. D’abord, le niveau des carnets de commandes, au plus bas depuis l’été 2009. La situation financière des entreprises françaises, ensuite, qui n’a jamais été aussi dégradée depuis la fin des années 1970. Les incertitudes sur la politique économique et fiscale, enfin, qui incitent à laisser les projets dans les tiroirs.   Résultat : notre potentiel de croissance est sérieusement amputé : avant la crise de 2008, il était évalué entre 1,5% et 2%. Aujourd’hui, nombre d’experts l’estiment plutôt entre 0,5% et 1%. Cela change beaucoup de choses ! D’abord, cela signifie que le taux de chômage structurel est plus élevé que prévu : sans doute pas loin de 8% de la population active. Surtout, cela bouleverse l’approche des nouvelles règles de stabilité budgétaire européenne. Ce qui compte maintenant, ce ne sont plus les déficits totaux, mais les déficits structurels. Or ceux-ci dépendent étroitement de la croissance potentielle : plus elle est élevée, plus la part du déficit structurel dans le déficit est faible, et inversement ! Problème : Bercy surestime bien trop notre croissance potentielle (1,7% environ), et sous-estime donc la part structurelle des déficits publics, ce qui fait tiquer à Bruxelles.

 

INSEE-Investissements : en baisse de 4% , la crise va s’aggraver !

INSEE-Investissements : en  baisse de 4% , la crise va s’aggraver !

Contrairement à ce qu’affirme Hollande le pire n’est pas derrière mais devant, témoin les investissements en baisse de 4% d’après l’INSEE. En clair, une réduction des capacités de production. C’est une mauvaise nouvelle pour l’économie française qui vient de basculer dans la récession, depuis hier. Ce jeudi 16 mai, une enquête de l’Insee réalisée en avril montre que les chefs d’entreprises vont limiter leurs dépenses d’investissements. Alors que les industriels, lors du précédent sondage de janvier, tablaient encore sur un maintien du niveau des investissements dans l’économie française, ils estiment désormais que les montants vont reculer de 4% en valeur, cette année, par rapport en 2012. Le secteur automobile, en crise en Europe, verrait, par exemple, ses dépenses d’investissement chuter de 20%.  Clairement les perspectives économiques de la France s’assombrissent. L’investissement des entreprises est une des composantes du PIB, et donc de la richesse produite par la France. En 2012, année où la croissance sur l’ensemble de l’année a été nulle, la hausse a été estimée à +7%, selon l’enquête d’avril. Avec un chiffre en baisse, l’hypothèse d’une croissance positive pour 2013 s’éloigne donc un peu plus. D’autant plus que la consommation des ménages est désormais atone, après un recul historique du pouvoir d’achat en 2012 de 0,9%.

Contrairement à ce qu’affirme Hollande le pire n’est pas derrière mais devant, témoin les investissements en baisse de 4% d’après l’INSEE. En clair, une réduction des capacités de production. C’est une mauvaise nouvelle pour l’économie française qui vient de basculer dans la récession, depuis hier. Ce jeudi 16 mai, une enquête de l’Insee réalisée en avril montre que les chefs d’entreprises vont limiter leurs dépenses d’investissements. Alors que les industriels, lors du précédent sondage de janvier, tablaient encore sur un maintien du niveau des investissements dans l’économie française, ils estiment désormais que les montants vont reculer de 4% en valeur, cette année, par rapport en 2012. Le secteur automobile, en crise en Europe, verrait, par exemple, ses dépenses d’investissement chuter de 20%.  Clairement les perspectives économiques de la France s’assombrissent. L’investissement des entreprises est une des composantes du PIB, et donc de la richesse produite par la France. En 2012, année où la croissance sur l’ensemble de l’année a été nulle, la hausse a été estimée à +7%, selon l’enquête d’avril. Avec un chiffre en baisse, l’hypothèse d’une croissance positive pour 2013 s’éloigne donc un peu plus. D’autant plus que la consommation des ménages est désormais atone, après un recul historique du pouvoir d’achat en 2012 de 0,9%.

Investissements Europe, Etats-Unis, japon : effondrement

Investissements Europe, Etats-Unis, japon  : effondrement

 

Au sein de ces trois régions, aucun autre indicateur économique n’a connu une telle baisse. Or l’investissement est le nerf de la guerre de la croissance, selon une étude publiée par McKinsey Global Institute (MGI). L’investissement privé en Europe a ainsi chuté de 15% comparé à 2007. En Irlande, c’est un effondrement, avec un recul de 64%, rapporte MGI, qui fait également état d’une baisse de 27% en Espagne. « La chute de l’investissement en Europe ne pèse pas uniquement sur la croissance actuelle du PIB, elle menace également les capacités économiques du continent dans le futur », souligne MGI dans son rapport sur la pénurie des investissements en Europe. Selon les calculs de MGI, les investissements dans l’Union européenne – hors dépenses publiques – ont chuté de 350 milliards d’euros entre 2007 et 2011, ce qui représente vingt fois la baisse de la consommation domestique et quatre fois le déclin du PIB. La frilosité des investisseurs peut s’expliquer par la menace que fait peser le « mur budgétaire » sur la croissance future des Etats-Unis, l’incertitude quant à l’avenir de la zone euro ou encore la baisse inexorable de la population japonaise. Dans le même temps, cette prudence peut paraître étonnante quand on garde à l’esprit que les entreprises disposent de quantité très importantes de liquidités et que leurs profits sont en forte croissance aussi bien aux Etats-Unis, en Europe qu’au Japon.

 

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