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Investissements : en très légère augmentation en 2015 ?

Investissements :  en très légère augmentation en 2015 ?

 

D’après le baromètre  Euler Hermes il pourraiat y avoir une  très légère augmentation de investissements en 2015.  « Après un deuxième trimestre 2014 inquiétant pour l’investissement des entreprises (+0%), celui-ci augmenterait de +1% cette année, pour accélérer à +2,6% en 2016 », commente Ludovic Subran, chef économiste de l’assureur-crédit. En 2015, si 8 entreprises sur 10 continueront d’investir, les entreprises de taille intermédiaire (ETI) seront encore plus audacieuses : 93% d’entre elles vont investir, contre 75% pour les PME. Mais, la bonne nouvelle de l’étude, c’est la hausse de ces intentions d’investissement. Seulement 20% des entreprises envisageaient d’investir davantage en 2013 lors du précédent baromètre, elles sont à ce jour 31% à assurer qu’elles augmenteront leurs efforts par rapport à 2014. Cette année, une entreprise sur deux cherche un investissement productif, c’est-à-dire l’augmentation de ses capacités de production, le lancement d’une nouvelle activité, et les dépenses de recherche et développement. Une évolution puisque, en 2013,  les entreprises privilégiaient ainsi « un investissement plutôt défensif, tourné à 60% vers le renouvellement et la modernisation de leurs outils de production ». Ce sont les secteurs de l’automobile, avec 65% d’investissement offensif, et des services, 67%, qui se montrent les plus audacieux. En revanche, l’attentisme et la prudence dominent sur la question de l’export : ainsi 90% des entreprises n’augmenteront pas leurs investissements à l’export cette année. Si les entreprises restent sur la réserve, c’est aussi parce qu’elles sont inquiètes des difficultés qu’elles rencontrent, notamment en matière de concurrence. Parmi les principaux points noirs, elles sont 33% à citer la question de la concurrence accrue. Dans le secteur des services, 44% des entreprises citent ce problème comme la difficulté numéro un. 33% des patrons évoquent  l’absence de débouchés, ce chiffre grimpe à 39% dans le BTP qui considère qu’il s’agit de la principale préoccupation du secteur. Enfin, 23% des entreprises évoquent le niveau de marge. En 2015, 46% des sondés voient dans la pression sur les prix comme le risque principal sur leurs marges. Une inquiétude qui s’est accentuée depuis 2013 : les entreprises sont deux fois plus nombreuses à s’en inquiéter. Le manque d’activité se place quant à lui en deuxième position avec 23% des sondés. L’autre information de l’étude à retenir, c’est la dégradation de la visibilité des entreprises : 76% d’entre elles déclarent avoir moins de 6 mois de visibilité sur leur carnet de commandes, alors qu’elles étaient 58% lors du dernier baromètre en 2013.

Investissements industriels : hausse de 7% en 2015 ?

Investissements industriels : hausse de 7% en 2015 ?

 

Le redémarrage pourrait se produire durant le second semestre 2015 selon l’enquête trimestrielle de l’Insee publiée mercredi.  Les industriels français ont revu en forte hausse leurs prévisions d’investissements pour 2015 après une progression qu’ils estiment toujours à 2% sur l’ensemble de 2014, selon l’enquête trimestrielle de l’Insee. Ils attendent désormais une hausse de 7% de leur poste investissements cette année, contre 3% dans leurs précédentes prévisions de janvier. Selon l’Insee, la révision à la hausse des prévisions pour 2015 concerne l’ensemble des secteurs, à l’exception notable des biens d’équipements où ils devraient reculer de 1% (au lieu de +1% attendu lors de la précédente enquête). La plus forte progression est anticipée dans la fabrication des moyens de transport (+14% contre +5% en janvier), dont l’automobile (+15% au lieu de +10%). Les hausses attendues dans les autres secteurs sont de +5% (au lieu de +1%) dans les industries agroalimentaires et de +7% (contre +4%) dans les « autres industries ». Toujours selon l’Insee, les industriels interrogés sont quasiment aussi nombreux à faire état d’une hausse ou d’une baisse de leurs investissements au premier semestre 2015. Mais ils sont plus nombreux à anticiper une augmentation qu’une diminution le second semestre, le solde d’opinions (+10) étant supérieur à son niveau moyen (+5). La destination des investissements ne se modifierait que légèrement en 2015 par rapport à 2014. La part destinée au renouvellement ou à la modernisation des équipements serait au-dessus de sa moyenne de longue période, alors qu’à l’inverse, celle des investissements consacrés à l’introduction de nouveaux produits ou à l’extension de la capacité productive resterait en deçà, souligne encore l’Insee. En 2015, la part prévue des équipements déclassés pour des raisons d’usure et de vieillissement dépasserait ce que les industriels anticipaient pour 2014 (56% contre 51%). Elle se situe nettement au-dessus de sa moyenne (49%). Celle des déclassements suscités par l’abandon de capacités sur produits anciens resterait par contre inférieure (9%) à sa moyenne (12%). 

 

Les marges des entreprises d’abord ensuite les investissements (Geoffroy Roux de Bézieux)

Les marges des entreprises d’abord ensuite les investissements (Geoffroy Roux de Bézieux)

 

Geoffroy Roux de Bézieux,  vice-président du Medef, dans uen interview à la Tribune pense que le gouvernement na’ pas totalement compris la logique du retour à la compétitivité de l’ économie française.

La Tribune- Quel avis portez-vous sur le plan en faveur de l’investissement annoncé le 8 avril par Manuel Valls et en particulier sur la mesure de « suramortissement » ?

Geoffroy Roux de Bézieux. C’est une mesure utile, c’est indéniable. Mais elle ne répond pas au problème immédiat des entreprises françaises, celui de la compétitivité. Rappelez-vous le fameux théorème d’Helmut Schmidt « les profits d’aujourd’hui feront les investissements de demain et les emplois d’après-demain ». Or, nous n’en sommes qu’à la phase un. La priorité actuelle des entreprises est d’améliorer leurs marges. Le pacte de responsabilité va aider à cela mais, pour l’instant, sur les 41 milliards d’euros annoncés en faveur des entreprises seuls les 6 milliards d’euros accordés en 2014 au titre du crédit impôt pour la compétitivité et l’emploi sont réellement effectifs.

Et quelles sont vos autres réserves ?

Nous ne sommes pas très à l’aise avec les mesures « spot ». Or, la mesure de suramortissement ne concerne que les investissements réalisés entre avril 2015 et avril 2016. Nous préférons les mesures pérennes. Il convient aussi de modérer son importance réelle. En prenant pour hypothèse que toutes les entreprises sont soumises à un impôt sur les sociétés de 33%, le bonus fiscal n’est que de 2,6% par an sur cinq ans.
Enfin, nous aurions préféré des mesures plus larges. Car si vous regardez bien le dispositif, certains investissements ne sont pas concernés. Par exemple, ce qui est quand même dommage, les dépenses consacrées à la transition numérique en sont exclues.
Un dernier point nous interpelle. Nous espérons que les 2,5 milliards d’euros pour le financement de la mesure ne seront pas prélevés sur les 41 milliards consacrés au Pacte de responsabilité.

Concrètement alors, vous auriez souhaité quoi ?

Je vous le répète, nous n’étions pas demandeurs. Le niveau des investissements actuels est équivalent à celui de 2007, avant la crise financière. C’est le taux de marge qui est nettement inférieur. Nous aurions été favorables à une mesure plus large et plus pérenne. Nous sommes contre les changements incessants qui créent une insécurité fiscale.
Le Président du Medef, Pierre Gattaz, estime, à la différence de Manuel Valls, que le  « compte y est » s’agissant des contreparties en emplois au pacte de responsabilité…

Et il a raison. Je vous renvoie au théorème de Schmidt. Nous n’en sommes qu’à la phase « un » et pas encore à la phase « 3 » mais ça va venir. D’ailleurs, je constate que le ministre des Finances Michel Sapin s’attend à une inversion de la courbe du chômage en 2016.

Vous aussi vous estimez qu’il y a un frémissement actuellement sur la croissance ?

Oui et nous nous en réjouissons. Ce redémarrage est dû à des facteurs exogènes comme la baisse de l’euro et du coût du pétrole, ceci booste l’activité des entreprises qui exportent. Et la baisse des prix de l’essence favorise le pouvoir d’achat et donc la consommation. Ceci dit, cette reprise est très différenciée selon les secteurs. Par exemple, les travaux publics continuent de beaucoup souffrir en raison des baisses des dotations aux collectivités locales qui freinent leurs dépenses d’investissement.

Les débats s’accentuent au sein même du gouvernement autour du besoin de flexibilité du marché du travail et de réforme du contrat de travail. Estimez-vous avoir gagné la bataille des idées et des esprits ?

Bien entendu, je souhaite que ça bouge sur ce terrain. Mais ce que je regrette le plus c’est que certains, et notamment des syndicats, refusent absolument d’ouvrir le débat sur le contrat de travail à durée indéterminée, alors que nous avons 10% de chômage et que 80% des embauches se font sous contrat à durée déterminée. Le sujet du contrat de travail ne doit pas être tabou. Nous avons avancé nos idées pour sécuriser le CDI, en proposant des motifs prédéterminés de rupture. Parlons-en.

 

Plan investissement de Valls : de l’affichage

Plan investissement de Valls : de l’affichage

 

Evidemment les grands médias reprennent intégralement et souvent sans commentaire la déclaration de Valls sur son plan concernant les investissement :  2,5 milliards. En réalité il s’agit d’un plan sur 5 ans donc de 500 millions par an. On est très loin des 10 milliards qui seraient nécessaires pour une croissance supplémentaire de 1%.. En outre Valls hypothèque l’avenir car la gauche partira en 2017, conclusion c’est un plan de deux ans et non un plan de 5 ans. Pas tellement un plan économique mais politique pour faire plaisir à la gauche de la gauche, aux frondeurs et à Aubry. Bref pour faire « gôche ».   Manuel Valls a donc annoncé mercredi une aide exceptionnelle de 2,5 milliards d’euros pour pousser les entreprises à investir sans attendre, confirmant une intention exprimée dès le soir de la défaite de la majorité aux élections départementales. Les investissements industriels réalisés entre le 15 avril 2015 et le 15 avril 2016 pourront ainsi être amortis à hauteur de 140% de leur montant au lieu de leur prix réel. « C’est une forte amélioration de la rentabilité de tous les investissements concernés », a dit le Premier ministre, citant une économie d’impôt de plus de 13% du montant de l’investissement au taux normal de l’impôt sur les sociétés. Le coût estimé à 2,5 milliards d’euros est un total sur cinq ans, a-t-on précisé dans l’entourage du Premier ministre, dont moins de 500 millions cette année. Il est pris en compte dans la nouvelle trajectoire des finances publiques qui sera présentée dans les prochaines heures. « Il ne s’agit en aucun cas de financer des mesures nouvelles avec du déficit en plus », a précisé le ministre des Finances, Michel Sapin, lors de la même conférence de presse. Du côté patronal, le Medef a salué des « initiatives positives », tout en estimant que la meilleure façon de favoriser l’investissement était de rétablir les marges des entreprises. Pour la CGPME, cette « vraie bonne mesure » aura un impact « réel et tangible » sur leur capacité d’investissement. Même les détracteurs de la politique gouvernementale dans la majorité ont trouvé des vertus aux mesures annoncées par Manuel Valls, tout en les jugeant insuffisantes. Plusieurs clignotants sont repassés au vert en France mais l’investissement des entreprises, susceptible d’enrichir la reprise en emplois, reste atone. L’Insee prévoit qu’il stagnera au premier trimestre et augmentera de seulement 0,1% au second. Manuel Valls avait annoncé le 29 mars, au soir du second tour des départementales perdues par la gauche, qu’il avait « entendu le message » des électeurs et qu’il allait y répondre par des mesures en faveur de l’investissement et de l’emploi.

 

Plan de soutien aux investissements de Valls : trop tard, trop peu

Plan de soutien aux investissements de Valls : trop tard, trop peu

 

Valls annonce aujourd’hui son plan d’investissement mais c’est trop tard et trop peu. Trop tard car il faut un temps pour entrainer la croissance, trop peu parce que 500 millions c’est presque un gadget au regard des besoins de l’ordre de 10 milliards. La baisse de investissements est en effet catastrophique en zone euro ( et en France particulièrement), des investissements dont le montant est encore inférieure à de 20% a ce qu’il était avant la crise. Et ça continue de diminuer en France. En cause le manque de confiance, la baisse des investissements publics, le manque de lisibilité de la situation internationale qui joue au yo-yo et n’est pas réellement encore t sortie de la crise. Or l’ investissement est capital pour moderniser l’appareil de production et soutenir la croissance. Pour l’INSEE, : une prolongation de la faiblesse de l’investissement pourrait traduire « des difficultés structurelles empêchant les entreprises françaises de bénéficier pleinement de [l']environnement favorable : la croissance en serait bridée et risquerait alors à nouveau de décevoir ». C’est bien parce qu’il craint ce scénario que Manuel Valls veut inciter les PME à investir rapidement grâce à une carotte fiscale, via un mécanisme d’amortissement accéléré. « C’est une mesure de trésorerie, décrypte Denis Ferrand. Dans un premier temps, l’entreprise paiera moins d’impôt sur les sociétés, mais cela n’augmentera pas la rentabilité de l’investissement sur l’ensemble de la durée de vie de l’utilisation de l’appareil de production. » En clair, le gouvernement veut à tout prix afficher des résultats rapides, pour sauver, si elle peut encore l’être, l’élection de 2017.  Nombreux sont les économistes qui s’inquiètent d’un déficit chronique d’investissement des entreprises françaises.

 

Emploi, investissements, impôts : les prochaines réformes de Valls…avant l’été

Emploi, investissements,  impôts : les prochaines réformes de Valls…avant l’été

 

Nouvelle série de reformes envisagées par le gouvernement qui concerneront l’emploi, les investissements et les impôts. Pour les impôts les mesures en fait ont déjà été décidées pour les contribuables modestes. La vraie  reforme concerne les conditions d’embauche et surtout de licenciement dans les PME. .Pour les investissements on voit mal les mesures significatives compte tenu de l’étroitesse des marges de manœuvre surtout pour les investissements publics.  Le locataire de Matignon a rappelé les nouveaux textes qui seront votés «avant l’été». «Mon gouvernement redoublera d’énergie, avec comme priorité l’emploi, l’emploi, l’emploi», a promis le premier ministre dimanche soir. À Matignon, on envisage des mesures en faveur de l’investissement, d’une meilleure distribution des crédits non dépensés du CICE ou encore pour faciliter l’emploi dans les PME.  Le gouvernement a déjà indiqué qu’il planche sur la création d’un nouveau contrat de travail dans les PME. «J’ai demandé au gouvernement d’ouvrir un chantier pour encourager les embauches dans les petites entreprises, afin de leur donner plus de facilité et plus de souplesse», avait indiqué François Hollande au Parisien.  «Il faut que les patrons ne se sentent pas pieds et poings liés», confie un ministre aux Echos. L’idée de ce contrat pourrait être de permettre à l’employeur de licencier simplement le salarié embauché si les résultats économiques ne sont pas au rendez-vous, rapporte le journal économique.  Ce dispositif demandé par le patronat viendrait ainsi compléter l’assouplissement des plans de sauvegarde de l’emploi et la réforme des prud’hommes inscrits dans la loi Macron. Il viserait spécifiquement à faciliter l’embauche

Investissements : fin du french bashing, « tout va très bien madame la marquise !

 

Investissements : fin du french bashing, «  tout va très bien madame la marquise !

La France est à peine manichéenne, un poil seulement. Il  ya encore quelques mois c’était la déprime générale. Désormais la mode est au retour de l’ optimisme. Les investissements étrangers sosnt meilleurs, le chômage diminuent ( pas vraiment en fait), les français retrouvent du pouvoir d’achat, l’euro diminue, , les taux baissent comme le prix du pétrole. Bref les indicateurs sont presque au vert ? c’est en tout cas le discours du gouvernement, des grands  acteurs économiques et autres lobbys qui veulent repeindre en rose le gris du moral des ménages et des entreprises. Dernier exemple en date , le titre de nombre de grands médias sur la hausse des investissements étrangers en France ( dont il faut se réjouir mais sans exagérer). « La France a fait l’objet de toutes les convoitises en 2014. Les investissements étrangers créateurs d’emplois en France sont repartis à la hausse l’année passée. Ils ont connu un sursaut de 8%, après trois années de stabilisation, a annoncé dimanche Business France, l’agence chargée de promouvoir les investissements internationaux et l’exportation. En tout, 1.014 décisions d’investissement l’an dernier sont liées à la création de plus de 20.300 emplois et le maintien de plus de 9.500, faisant de 2014 la 2e meilleure année en 10 ans. La hausse de 8% est à périmètre constant, le mode de calcul ayant changé. Business France comptabilise cet année les décisions d’emplois dès le 1e emploi, au lieu de les prendre en compte à partir de 10 emplois. Selon les critères en vigueur jusqu’en 2013, le nombre de projets est passé de 685 en 2013 à 740 l’an dernier. » source BFM TV.  « Il faut rester prudent avec les chiffres, mais je constate que le ‘French bashing‘ a perdu du terrain depuis le milieu de l’année dernière. Et cela se constatera sans doute davantage en 2015. Je voyage toute l’année et je le vois: le regard sur la France n’est plus le même », a commenté dans Les Echos le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius. En fait grâce au petit bricolage méthodologqiue ,on déduit que les investissements de 2014 ont crée 20 000 emplois et en ont sauvé 10 000. Mais c’est l’agence officielle du gouvernement ( piloté par Fabius et Macron) qui le dit. Curieux quand même car globalement le chômage a augmenté surtout dans l’ industrie, la production industrielle ne repart en 2015, pas plus que la création globale d’emplois. Mais l’essentiel c’est d’y croire, exit le french bashing «  tout va très bien madame la marquise »

plan d’investissements en Allemagne : 3 milliards, 8 milliards ou 75 milliards ?

Investissements en Allemagne : 3 milliards, 8 milliards  ou 75 milliards ?

 

Il est clair que le fameux plan d’investissement allemand  est une illusion uniquement pour répondre à la demande française de relance européenne. En fait un plan de 10 milliards et sur trois ans, soit environ 3 milliards par an. Une goutte d’eau considèrent certains experts allemands qui vont jusqu’à chiffrer à 75 milliards par an effort que peut fournir l’Allemagne pour soutenir la croissance qui en a bien besoin en Europe mais en Allemagne aussi.  Le gouvernement français n’est, en effet, plus le seul à le dire: de plus en plus d’Allemands considèrent que leur pays n’investit pas assez. C’est même l’un des économistes les plus réputés, le responsable de l’un des quatre instituts de conjoncture allemands, qui a levé le tabou. Pour lui, Berlin devrait investir 75 milliards d’euros supplémentaires par an plutôt que de se raccrocher à tout prix à l’équilibre budgétaire, « un objectif de prestige ».  Depuis, beaucoup d’autres institutions se sont engouffrées dans la brèche. L’investissement doit être un combat prioritaire, affirme ainsi la plus grosse organisation syndicale du pays. Même discours enfin du côté de la fédération allemande du bâtiment qui exhorte, elle aussi, le gouvernement à relancer la croissance par l’investissement. En clair, la polémique est en train d’enfler au sein même de l’Allemagne. Une polémique sur laquelle le gouvernement français compte bien s’appuyer pour faire bouger les lignes.  La semaine dernière, le rapport très commenté de deux économistes, le Français Jean Pisany-Ferry et l’Allemand Henrik Enderlein enjoignait déjà l’Allemagne à éviter le « contentement excessif », et de cesser de « procrastiner » face à de « sérieux défis de long terme ». « L’Allemagne ne prépare pas du tout son avenir« , déclarait même Jean Pisany-Ferry sur BFM Business. Pour y remédier, le rapport préconise que la première puissance économique européenne investisse 24 milliards d’euros supplémentaires dans les trois ans qui viennent.  Le 6 novembre dernier, Wolfgang Schaüble, le ministre des Finances allemand, avait pourtant annoncé une rallonge de 10 milliards d’euros d’investissements publics jusqu’en 2018, espérant ainsi favoriser un effet de levier permettant quelque 50 milliards d’investissements privés. Paris, de son côté, ne l’entend pas de cette oreille, et plaide pour un vrai geste de son principal partenaire.

 

Investissements : un accord franco-allemand au rabais

Investissements : un accord franco-allemand au rabais

 

Il fallait s’y attendre cet accord est loin des 50 milliards d’investissements que voulait Sapin tant en France qu’en Allemagne. Et comme prévu pour de raisons diplomatiques on ne veut pas afficher le différend entre les deux pays. Du coup, les décisions sont remises à plus tard avec une ambition nettement moins importante. Ce ne sera pas la première déclaration  franco-allemande qui ne débouche sur pas grand chose. L’Allemagne et la France sont donc sur la voie d’un accord pour stimuler les investissements au niveau européen, ont quand même  annoncé lundi les ministres des Finances des deux pays. Un document commun sera présenté d’ici décembre, a déclaré le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, lors d’une conférence de presse à Berlin avec Michel Sapin, le ministre français de l’Economie Manuel Macron et son homologue allemand Sigmar Gabriel. Un conseil franco-allemand est prévu le 1er décembre prochain. « Nous allons travailler d’arrache-pied à la préparation des rencontres qui auront lieu au cours des semaines et des mois qui viennent », a précisé Wolfgang Schäuble. « Il y a un certain nombre de points qu’il convient de régler, il y a un certain nombre de défis, de difficultés, mais également d’opportunités pour toute l’Europe », a-t-il ajouté. Michel Sapin a précisé que Paris et Berlin comptaient proposer des pistes communes sur l’investissement à leurs partenaires européens, dans un esprit de coopération et de concorde, mais a démenti tout « pacte » franco-allemand pour que la France puisse échapper à d’éventuelles sanctions européennes en raison de son dérapage budgétaire. « Nous souhaitons que cet investissement soit plus puissant au niveau européen », a-t-il dit. « Nous devons agir ensemble non pas pour que l’un dise à l’autre ce qu’il a à faire (…) mais pour que chacun puisse décrire les préoccupations de chaque pays et les modalités de mise en œuvre du soutien à l’investissement », a-t-il expliqué. Emmanuel Macron a estimé que la faiblesse de la croissance en France nécessitait une action concertée très forte.

 

Zone euro : la panne des investissements bloque la croissance

Zone euro : la panne des investissements bloque la croissance

 

La croissance est bien sur handicapée aujourd’hui  par la faiblesse de la consommation et elle n’est pas compensée par les exportations puisque la demande mondiale se tasse. Le plus inquiétant pour l’avenir c’est la panne des investissements provoquée par le manque de visibilité sur l’avenir voire la défiance, même les stocks sont aussi en panne  car les carnets de commandes ne sont pas dynamiques.  Cette  baisse de l’investissement et une réduction des stocks ont abouti à une stagnation du Produit intérieur brut (PIB) de la zone euro au deuxième trimestre, par rapport au trimestre précédent, en dépit d’une croissance de la consommation des ménages et d’une contribution positive du commerce extérieur. Eurostat a ainsi confirmé vendredi son estimation d’un PIB inchangé sur la période avril-juin, par rapport à janvier-mars. Par rapport à la période comparable de 2013, le PIB a crû de 0,7%. Les stocks ont retranché 0,2 point au PIB, alors que la consommation des ménages en a ajouté autant. L’investissement a retranché 0,1 point, compensant une contribution positive identique des échanges commerciaux. L’investissement faiblit depuis le dernier trimestre 2013 et beaucoup de responsables européens pensent que c’est en lui que réside le secret d’une remontée de la croissance car les taux d’intérêt sont déjà à des plus bas record et beaucoup de pays doivent encore consolider leurs finances publiques. Le ministre des Finances polonais a réclamé jeudi la création d’un Fonds européen pour l’investissement capable de financer 700 milliards d’euros de projets pour redonner des couleurs à l’économie européenne. L’Allemagne, première économie de la zone euro, soulignait toutefois lundi que trop de pays de l’Union européenne pensaient que l’investissement public pourrait résoudre le problème de la croissance, faisant valoir qu’il fallait également mobiliser l’investissement privé.

 

Investissements industriels : en baisse en 2014

Investissements industriels : en baisse en 2014

C’est la pire nouvelle économique : la baisse des prévisions des investissements. En clair c’est une hypothèque posée sur la croissance et l’emploi des années à venir. Sans développement et innovation de capacités de production, il n’y a guère à espérer que la croissance reprenne,  tout au plus on aura quelque chose comme 1% en 2015 et un tout petit peu plus en 2016. Or sur le terrain de l’emploi, il faut au moins une croissance de 1.5% pour stopper   l’hémorragie  du chômage. Du coup les rentrées fiscales ne seront pas non plus à la hauteur et les prévisions de déficit (3% du PIB prévus en 2015) complètement obsolètes. Les industriels français ont en effet  revu à la baisse leurs prévisions d’investissement pour l’année en cours, qu’ils voient désormais à peu près stables par rapport à 2013, affirme aujourd’hui l’Institut national de la statistique et des études économiques. Interrogés en juillet, les chefs d’entreprises ont revu de trois points à la baisse leur prévision pour 2014 par rapport à ce qu’ils envisageaient en avril, selon un communiqué publié par l’Insee.  Leurs investissements devraient ainsi progresser cette année d’un maigre 1% par rapport à 2013, année marquée par un recul conséquent de 5% (chiffre révisé en hausse) de leurs dépenses destinées à préparer l’avenir. Cette révision à la baisse est une mauvaise nouvelle pour le gouvernement qui espérait que les mesures du pacte de responsabilité allaient provoquer un déclic chez les industriels. En dépit d’une nette révision à la baisse, l’investissement devrait être dynamique cette année dans les industries agricoles et alimentaires (+6%). Il devrait également être robuste dans la fabrication d’équipements électriques et électroniques (+8%).

 

Chine: chute des investissements étrangers

Chine: chute des investissements étrangers

 

Signe que la crise mondiale n’est pas totalement terminée les investissements étrangers chutent lourdement en Chine. En cause l’atonie de la demande et le manque de visibilité pour l’avenir dans notamment dans les pays développés. Les investissements étrangers en Chine ont chuté de 16,95% sur un an en juillet. Les investissements directs étrangers (IDE) dans le pays, à l’exclusion du secteur financier, ont représenté en juillet 7,81 milliards de dollars, a indiqué le ministère chinois du Commerce.  Un niveau qui représente une baisse importante par rapport à juillet 2013, mais aussi par rapport au mois précédent. Les IDE avaient enregistré en juin un timide rebond de 0,2% sur un an, à 14,42 milliards de dollars. Sur l’ensemble des sept premiers mois de l’année, les investissements étrangers sont en recul de 0,35% par rapport à la période comparable de 2013, à 71,14 milliards de dollars. « C’est tout simplement normal de voir un peu de volatilité d’un mois sur l’autre, alors que le pays intensifie ses efforts pour rééquilibrer sa croissance. Cela ne reflète pas une tendance générale », a commenté Shen Danyang, porte-parole du ministère du Commerce. Surtout, « il ne faut y voir aucun lien avec les enquêtes anti-monopoles lancées contre certaines entreprises à capitaux étrangers », a insisté le responsable, mettant en garde contre des « spéculations sans fondement ». Après s’en être pris l’an dernier à des grands groupes étrangers du secteur pharmaceutique et de l’agroalimentaire, les régulateurs chinois ont annoncé ces deux derniers mois avoir lancé des enquêtes sur les pratiques commerciales de firmes informatiques et de constructeurs automobiles. « Tous les acteurs de marché doivent mener leurs opérations en respectant la loi (…) et doivent être soumis à des sanctions appropriées quand ils la transgressent », a martelé Shen Danyang. Sur les sept premiers mois de l’année, les investissements nippons ont plongé de 45,4%, à 2,83 milliards de dollars, alors que s’avivent les tensions géopolitiques entre Pékin et Tokyo. Les investissements américains ont reculé de 17,4% (à 1,81 milliard) et ceux en provenance de l’Union européenne (UE) de 17,5% (à 3,83 milliards). Après le rebond des investissements enregistré en 2013 (+5,3%), le moral des investisseurs avait été émoussé au premier semestre par l’assombrissement de la conjoncture dans la deuxième économie mondiale, qui connaissait un net ralentissement de l’activité. A contrario, les investissements chinois à l’étranger, hors secteur financier, ont bondi de 84,9% sur un an en juillet, à 9,21 milliards de dollars. Sur l’ensemble des sept premiers mois de l’année, ils sont en progression de 4% par rapport à 2013, à 52,55 milliards de dollars. Sur cette période, les investissements chinois vers les Etats-Unis ont grimpé de 12,8% (à 2,82 milliards de dollars), tandis que ceux dans l’UE ont pratiquement été multipliés par quatre sur un an (aucun montant n’a été fourni).

 

Etats-Unis : gros investissements en Afrique

Etats-Unis : gros investissements en Afrique

Changement de stratégie, plus d’aide eu développement- en tout ca beaucoup moins- (dont une grande partie est détournée) mais des investissements dans les secteurs productifs. Le président tanzanien Jakaya Kikwete a souhaité l’établissement d’une relation fondée sur l’investissement et le commerce et non plus sur l’aide au développement. Il s’est félicité de voir Barack Obama et les hauts responsables américains « prendre l’Afrique au sérieux ».  Une centaine de sociétés américaines ont participé à ce « business forum » d’une journée à Washington, parmi lesquelles le pétrolier Chevron, les banques Citigroup et Morgan Stanley ou encore Ford, Lockheed Martin et Marriott International.  Beaucoup sont déjà implantées en Afrique, dont la main d’oeuvre devrait être plus importante que celle de la Chine ou de l’Inde d’ici 2040 et où émerge rapidement une classe moyenne susceptible d’acheter des biens de consommation.  Coca-Cola a déclaré qu’il investirait 5 milliards de dollars dans de nouvelles usines et de nouveaux équipements, ainsi que dans des programmes d’accès à l’eau potable, au cours des six prochaines années. Le directeur général d’IBM a promis plus de 2 milliards de dollars d’investissements dans la région au cours des sept prochaines années.  Aliko Dangote, président du groupe nigérian éponyme, présent dans le ciment, la farine ou le sucre, a toutefois relevé que rien ne fonctionnait sans réseau électrique adapté. Il a signé un accord pour investir 5 milliards de dollars dans des projets énergétiques avec le fonds d’investissement Blackstone.  La Banque mondiale s’est engagée à hauteur de la même somme pour contribuer à la production d’électricité. L’institution de Washington estime qu’un Africain sur trois n’a pas accès à l’électricité en dépit d’une croissance rapide du continent, prévue au-dessus de 5% en 2015 et 2016.

 

Investissements : en panne dans les PME

Investissements : en panne dans les PME

Selon une enquête de BPIfrance rendue publique mardi 29 juillet, 44% des PME disent avoir « déjà investi » ou être prêtes à le faire cette année, soit une proportion stable par rapport à mai 2013, mais en recul de trois points par rapport à mai 2012, selon BPIfrance. Pour l’ensemble de l’année, 31% des entreprises prévoient une baisse des investissements, contre 22% qui anticipent au contraire une progression.  Ce baromètre de BPIfrance signale par ailleurs que 32% des dirigeants de PME prévoient une augmentation de leur chiffre d’affaires cette année, de 0,3% en moyenne après des baisses en 2013 et 2012, tandis que 28% anticipent un nouveau recul. BPIfrance, qui parle d’une « accélération modeste », signale qu’elle est cantonnée aux secteurs « en amont du système productif »: services aux entreprises, transports et industrie. Pour ce qui concerne l’emploi, « les effectifs ont cessé de diminuer pour la première fois depuis mi-2012″ à en croire cette enquête, mais avec des disparités: les plus petites entreprises continuent à réduire leurs effectifs, alors que les PME plus importantes, surtout celles qui exportent, créent des emplois.

Bourses : record d’investissements américains en Europe

Bourses : record d’investissements américains en Europe

 

L’argent investi par les fonds américains dans les actions européennes a atteint un niveau record l’an dernier, avec 16,3 milliards de dollars (11,9 milliards d’euros) de flux nets, soit près du triple du précédent record de 2006, à 5,8 milliards de dollars, montrent les données compilées par Lipper. Les flux d’investissements en provenance des Etats-Unis vers l’Europe se sont accélérés au dernier trimestre 2013 pour atteindre 7,6 milliards de dollars sur cette seule période, attirés par une amélioration de la situation économique en Europe et une politique monétaire encore plus accommodante de la part de la Banque centrale européenne (BCE). Ce contexte plus favorable aux actifs risqués a permis aux actions européennes d’enregistrer l’an dernier leur plus forte progression annuelle depuis 2009 avec un gain de 16,1% pour l’indice FTSEurofirst 300. Au cours des sept derniers jours de l’année 2013, les actions européennes ont enregistré leur 27ème semaine consécutive de collecte nette positive en provenance des Etats-Unis, leur période la plus faste depuis que Lipper a commencé de compiler ces données en 1992. Durant cette dernière semaine de l’année, les 98 fonds américains investis en actions européennes surveillés par la filiale de Thomson Reuters ont injecté quelques 438 millions de dollars (en données nettes) vers les valeurs du Vieux Continent, chiffre le plus élevé depuis fin novembre.

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