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Recul des investissements chinois : tant mieux !

Recul des  investissements  chinois : tant mieux !

La chute des investissements chinois en Europe, plus de 80 % sur une année, peut effectivement constituer une mauvaise nouvelle à court et moyen terme. Par contre à plus long terme, on ne peut que s’en réjouir car le cœur de cible des Chinois est d’investir dans des sociétés pour en récupérer les capacités technologiques. Et l’Europe de ce point de vue a fait preuve d’une très grande naïveté avant de commencer à réagir comme en Allemagne. On a même autorisé en France des investissements chinois dans les infrastructures stratégiques ou dans les éoliennes subventionnées par l’État. On notera surtout la différence entre la possibilité pour les Chinois de devenir majoritaire dans les sociétés européennes alors  que les Européens ne peuvent monter jusque-là que des coentreprises en Chine où ils sont minoritaires. (Une situation qui pourrait changer car la Chine a compris que ce verrou constituait  un obstacle à la venue de capitaux étrangers). (

Le recul a été particulièrement marqué en Allemagne, qui a cédé à la Grande-Bretagne sa place de destination favorite des investisseurs du géant asiatique, avec 17 rachats ou prises de participation entre janvier et juin de cette année, contre 11 en Allemagne et 7 en Italie et en France. En volume, les investissements chinois en Allemagne sont passés de 10,1 à 0,5 milliard de dollars sur la même période, toujours selon EY qui relève toutefois que le niveau des transactions est resté stable par rapport au deuxième semestre 2018.

Outre-Rhin, l’appétit chinois pour l’acquisition de technologies européennes a aussi soulevé des résistances, comme en Allemagne après le rachat en 2016 du fabricant de robots Kuka par le groupe chinois Midea, qui a amené Berlin à se doter l’année suivante d’un droit de veto sur les acquisitions d’entreprises étrangères.
    

 

Investissements étrangers : la Chine ouvre ses portes, pourquoi ?

Investissements étrangers : la Chine ouvre ses portes

 

Il faut que la Chine soit vraiment en mauvaise posture économique pour envisager la pénétration de capitaux étrangers presque sans limite. Aujourd’hui les capitaux étrangers ne peuvent s’investir que dans des co entreprises et en restant minoritaires avec au plus 49 % des actions. Dans le même temps évidemment la Chine ne se prive pas d’investir à peu près partout et sans condition. Le problème nouveau c’est l’écroulement de la croissance en raison du tassement économique mondial d’une part, aussi des actions punitives réciproques entre les États-Unis et la Chine. On ne peut faire on ne peut guère faire confiance aux chiffres officiels de la Chine qui ont tous des caractères très politiques. On peut cependant supposer qu’à erreur constante cela donne une indication des tendances. Or ces tendances sont très mauvaises. Preuve du net refroidissement économique, l’activité manufacturière en Chine s’est nettement contractée en juin, selon un indice indépendant publié lundi, au moment où les tensions commerciales entre Pékin et Washington s’exacerbaient sur fond de nouvelles surtaxes douanières réciproques. L’indice des directeurs d’achat (PMI) pour le secteur manufacturier, calculé par le cabinet IHS Markit pour le groupe de médias Caixin, s’est établi à 49,4 en juin, contre 50,2 le mois précédent. Il s’agit de son plus bas niveau depuis quatre mois. Un chiffre supérieur à 50 témoigne d’une expansion de l’activité et, en deçà, d’une contraction.

Ce résultat est inférieur aux attentes d’un panel d’analystes interrogés par l’agence financière Bloomberg, qui misaient en moyenne sur un indice de 50,1. En pleine guerre commerciale entre Pékin et Washington, «le mois de juin a été difficile» pour les entreprises chinoises, marqué «par une baisse des ventes, des commandes à l’exportation et de la production», a noté Caixin. Il s’agit d’une «nette contraction» du secteur manufacturier, a commenté Zhong Zhengsheng, analyste de CEBM, un cabinet affilié à Caixin. Et de manière fort logique les prix sont aussi à plat, comme la croissance. En effet la croissance semble à plat en Chine comme l’indique notamment l’évolution des prix, eux aussi complètement atone sur un an en Juin. Autant dire qu’on peut s’interroger sur une possible récession dans les mois à venir. Selon les données communiquées par le Bureau national de la statistique (BNS), l’indice des prix à la production (PPI) est resté neutre en juin sur un an, alors que les économistes interrogés par Reuters anticipaient une progression de 0,3% après +0,6% en mai. Il n’avait pas été aussi bas depuis la contraction enregistrée en août 2016.Le ralentissement des prix à la production, considérés par analystes et investisseurs comme un baromètre de la demande industrielle, pourrait alimenter les inquiétudes d’une déflation et inciter Pékin à prendre des mesures de soutien à l’économie supplémentaires.

 

L’environnement : baisse des investissements

L’environnement : baisse des investissements

Cette baisse constatée par l’INSEE concerne les entreprises pour 2017, une baisse de 2 % qui succède à celle des 13 % en 2016. Il est clair que la politique environnementale ne peut résulter de la seule volonté de l’État. Certes l’État assume une responsabilité. Il vient d’ailleurs d’être aussi critiqué par le nouveau Haut conseil de l’environnement pour le décalage entre ses discours et ses actions concrètes. Mais cette responsabilité doit aussi conjointement être assurée par les entreprises et les consommateurs. Pour l’instant la problématique environnementale relève encore souvent du slogan pour les entreprises et ne ce traduit pas assez en modification substantielle du processus de production et de localisation. D’une certaine façon, c’est même le contraire qui se passe avec la multiplication de flux parasites du fait de l’atomisation du processus de production dans des zones géographiques de plus en plus éloignées. «En 2017, 38% des établissements industriels employant 20 salariés ou plus ont réalisé des investissements ou des études pour protéger l’environnement», selon l’Institut national des statistiques qui précise que ces entreprises y ont consacré au total 1,4 milliard d’euros. Les deux tiers de ces dépenses sont concentrées dans quatre secteurs, l’énergie, la chimie, les industries agroalimentaires et la métallurgie, tandis que 40% des montants investis visent à protéger l’air ou le climat.

En 2017, si les investissements, qui constituent 79% du total, soit 1,1 milliard d’euros, ont diminué de 3%, les montants alloués aux études ont en revanche progressé de 4%.

Les dépenses antipollution croissent avec la taille des entreprises: 84% des entreprises de 500 salariés ou plus en font mais seulement 27% des établissements de 20 à 49 salariés. La moitié des dépenses est consacrée au traitement de la pollution, tandis que 37% concernent sa prévention, le reste étant consacré au tri et à la valorisation des déchets ou encore à la mesure et au contrôle des nuisances occasionnées, précise encore l’Insee.

Pékin : légère ouverture aux investissements étrangers

Pékin : légère ouverture aux  investissements étrangers

 

De toute évidence, l’économie chinoise ne se porte pas bien ; en tout cas, elle subit un brutal  ralentissement dont certains aspects sont liés à la guerre commerciale que se livrent la Chine et les États-Unis mais d’autres à des facteurs structurels (comme le surendettement). La réduction des échanges internationaux de la Chine n’est pas compensée par une reprise de la consommation intérieure. Certes le solde est largement stable à la Chine notamment concernant les imports et s américains mais le volume a tendance à se tasser dangereusement. Sans parler des menaces de blocage de certaines technologies chinoises comme celle concernant toi Huawei (technologie 5G des mobiles et autres communications). Nombre de pays reprochent  aussi le manque de réciprocité de la Chine en matière de liberté commerciale. En effet si la Chine peut librement investir dans la plupart des pays développés et dans la plupart des secteurs ( y compris les équipements publics ou l’agriculture) il en va autrement pour investir en Chine où certains secteurs sont interdits et où de toute façon il n’est pas possible de prendre une participation majoritaire dans une société. Les investisseurs étrangers se plaignent de longue date d’un traitement inéquitable sur le marché chinois. La Chine dispose d’une « liste négative » qui définit les industries interdites et réglementées pour les investissements étrangers. Au 30 juillet, cette liste passera à 40 secteurs réglementés contre 48 actuellement, ont précisé le ministère du Commerce et la NDRC. Cette annonce intervient au lendemain d’une rencontre, en marge du G20, entre le président chinois Xi Jinping et son homologue américain Donald Trump, dans un contexte d’affrontement économique entre les deux pays.Le 20 juin, le Premier ministre chinois Li Keqiang avait promis une ouverture accrue du marché chinois. « Nous allons assouplir l’accès à un plus grand nombre de domaines afin de créer un environnement commercial internationalisé, axé sur le marché et fondé sur le droit », avait-il annoncé à des représentants de multinationales reçus au Palais du peuple, le siège du parlement chinois à Pékin. Impasse certes vers l’ouverture mais un pas modeste sans parler évidemment du tabou des libertés démocratiques et des droits de l’homme.

 

 

Investissements TPE : plongeon

Investissements TPE : plongeon

D’après  l’Ordre des experts-comptables,  plus la taille de l’entreprise est petite, plus la baisse des investissements est importante. L’indice s’affiche en recul lors des cinq derniers trimestres et révèle ainsi une situation qui s’installe dans le temps. «Cette baisse de l’investissement est inquiétante car elle va induire des répercussions sur l’activité l’année suivante», déplore Charles René Tandé, réélu au début du mois président du Conseil supérieur de l’ordre des experts-comptables.

Si les montants investis ont été réduits dans les TPE PME de Bretagne (-0,4%), des Pays de la Loire (-0,8%), des Hauts-de-France (1,9%) et du Centre-Val de Loire (-2,4%), le résultat reste supérieur à la moyenne nationale. Mais c’est en Provence-Alpes-Côtes d’Azur (-7,2%), dans le Grand Est (-6%), et en Occitanie (-5%) que les baisses sont les plus importantes. Les secteurs de l’hébergement restauration (-8,8%) et les autres activités de services sont les plus touchés par ce repli, devant le commerce (-3,5%) qui connaît sa troisième année de baisse des investissements.

Parlement européen : enfin un contrôle des investissements étrangers

Parlement européen : enfin un contrôle des investissements étrangers

 

 

C’était le paradoxe, les pays de l’UE étaient fortement contraints pour certains investissements à l’étranger ( en Chine par exemple) par contre les capitaux étrangers pouvaient investir librement en Europe y compris sur des aspects stratégiques ; Le futur “règlement établissant un cadre pour le filtrage des investissements directs étrangers dans l’Union européenne” a été présenté en septembre 2017 par la Commission européenne en réponse à une demande conjointe de la France, l’Allemagne et l’Italie. La commission du Commerce international du Parlement européen a approuvé lundi le projet de règlement sur le contrôle des investissements étrangers touchant à des secteurs stratégiques de l’Union européenne. Ce règlement également droit de regard à la Commission européenne lorsque les entreprises concernées ont bénéficié d’un certain niveau de fonds européens. Les investissements étrangers devront être évalués selon des critères relatifs à la sécurité et à l’ordre public. Le Parlement a établi une liste non exhaustive des activités susceptibles d’être concernées, dont les infrastructures de transport, de fourniture d’énergie ou de stockage de données, les réseaux de communication, les matières premières, les technologies de pointe, les industries automobiles, aérospatiales ou de la Défense, les terres agricoles ou encore les médias.

Macron et l’Afrique : des discours mais peu d’investissements

Macron et l’Afrique : des discours mais peu d’investissements

C’est ce que constate dans le JDD Stephen Smith, professeur d’études africaines à l’université Duke (Caroline du Nord) ; Des investissements français plus faibles que ceux du Maroc, une aide en dessous  des objectifs et une influence grandissante d’autres pays en particulier de la Chine.

 

« L’Afrique, selon Emmanuel Macron, est le continent de la jeunesse mondiale. D’ores et déjà, un tiers des jeunes de la planète vit en Afrique. En 2050, quand la population africaine aura presque doublé en passant de 1,3 à 2,5 milliards, ce sera la moitié. D’où la vision d’un président de la République élu à 39 ans : « Le basculement du monde se jouera largement en Afrique où se télescopent tous les défis contemporains, le terrorisme, le changement climatique, la démographie. » Les mots-clés dans cette phrase, prononcée en novembre à Abidjan, ne sont pas forcément ceux qui font peur. Le premier d’entre eux est le défi, à la fois problème et opportunité. Les jeunes Africains – c’est presque un pléonasme quand deux tiers de la population ont moins de 30 ans – seront des bâtisseurs ou des casseurs. La question est : dans quelle proportion? Combien vont construire l’avenir chez eux, combien partiront chercher leur « part de chance » ailleurs, le plus souvent en Europe ? Au-delà de l’enjeu migratoire se pose aussi la question du développement de la partie la plus pauvre du monde, de sa capacité institutionnelle et de sa stabilité. Si le défi est relevé et si l’actuelle classe moyenne (150 à 200 millions de consommateurs) quadruple dans les trente ans à venir, il n’y aura pas que la Chine, le Brésil ou la Turquie pour se ruer vers l’Afrique. Si la France veut compter et ne pas être « ce pays postcolonial hésitant entre un magistère politique affaibli et une repentance malsaine », comme il l’a déclaré en août dans son discours devant les ambassadeurs, elle devra revenir dans la course. Or, en 2015-2016, ses investissements directs en Afrique étaient moins importants que ceux du Maroc.

Macron insiste sur la démographie, dénominateur commun de ses prises de position. En 2050, l’Afrique représentera un quart des musulmans du monde et quatre chrétiens sur dix. Dans un monde polarisé, elle sera une terre de tolérance ou bien d’affrontement. Sur une planète en péril, elle sera également en première ligne. Autour du lac Tchad ou le long de la conurbation côtière ouest-africaine en voie de regrouper 50 millions d’habitants, de Lagos à Abidjan, elle donnera sens au terme, pour l’instant vague, de « réfugié écologique ».

Voulant regarder l’Afrique « en face », Emmanuel Macron dit, au G20 d’Hambourg, en juillet ce qui devrait être banal : « Quand des pays ont encore sept à huit enfants par femme, vous pouvez décider de dépenser des milliards d’euros, vous ne stabiliserez rien. » On peut alors se demander pourquoi la France court toujours après l’objectif des 0,7% du PIB (fixé par l’ONU en… 1970) à consacrer à l’aide publique au développement. Le Royaume-Uni et l’Allemagne, eux, ont touché au but – respectivement en 2013 et en 2016. A la fin de son quinquennat, Macron veut avoir atteint 0,55%. Ce n’est pas une grande ambition, et à peine un grain de sable pour enrayer la croissance démographique en éduquant « les jeunes filles, tout particulièrement au Sahel ». Le deuxième mot clé est « contemporain ». Pour lui, l’Afrique fait pleinement partie du monde, sans restriction mentale ni circonstances atténuantes. C’est un tournant qui, s’il s’inscrit dans les faits, mettra hors jeu tous les « messieurs Afrique », les exégètes attitrés de « l’Afrique ambiguë » autant que « certains réseaux de connivence franco-­africains », comme il l’a déclaré en avril 2017 à Jeune Afrique. En attendant, il explique pourquoi Emmanuel Macron accepte de rendre « à l’Afrique » – pas forcément « en Afrique » – ses œuvres d’art emportées et, à rebours du partage du continent issu de la conférence de Berlin, à la fin du XIXe siècle, il enjambe la balkanisation linguistique. L’Afrique non francophone, du Ghana à l’Ethiopie en passant par le Liberia, l’Angola et l’Afrique du Sud, doit permettre d’arrondir la fin du « pré carré », la zone d’influence traditionnelle de la France. «

Par Stephen Smith, professeur d’études africaines à l’université Duke (Caroline du Nord), auteur de La Ruée vers l’Europe – La jeune Afrique en route pour le Vieux Continent, Grasset, 2018.

 

Investissements étrangers : forte hausse

Investissements étrangers : forte hausse

 

Près de 1.300 décisions d’investissements étrangers ont été prises en France en 2017, représentant plus de 33.000 emplois. Un record selon l’agence Business France. Si les États de l’Union européenne restent prédominants, les États-Unis sont redevenus le premier pays investisseur malgré le protectionnisme revendiqué du président Trump. L’attractivité de la France s’est sérieusement renforcée en 2017. Selon le dernier rapport de Business France publié ce mardi 3 avril, le nombre d’investissements étrangers a progressé de 16% l’an dernier pour atteindre un niveau inédit en 10 ans. Une bonne nouvelle pour l’économie française qui illustre la confiance renouvelée des investisseurs étrangers et une conjoncture mondiale très favorable. S’il est réducteur d’attribuer l’ensemble de ces prises de décision à l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir, l’économie tricolore a pu profiter de l’effet Brexit, de l’instabilité politique en Allemagne à la suite des élections législatives de l’automne dernier, et de la montée des populismes en Italie pour améliorer son attractivité à l’échelle européenne. L’année dernière, l’agence publique en charge de la promotion de l’attractivité de la France auprès des investisseurs étrangers a enregistré 1.298 décisions d’investissement contre 1.117 en 2016, ce qui fait une moyenne de 25 décisions en moyenne par semaine. Ces décisions d’investissement ont permis la création ou le maintien de 33.489 emplois. Les emplois crées ont connu une hausse de 6% pour atteindre 26.399 emplois et les emplois maintenus, une hausse de 34% pour atteindre 7.090 emplois.

Gros investissements dans la voiture électrique

Gros investissements dans la voiture électrique

 

11 milliards de dollars d’ici 2022, pour Ford. Alors qu’il planifiait jusqu’ici 4,5 milliards jusqu’en 2020.tous les autres grands constructeurs s’y mettent GM, les asiatiques, les européennes, Renault.  Tous les grands constructeurs mondiaux rivalisent actuellement de plans ambitieux dans l’électrique, sous la pression des normes environnementales de plus en plus restrictives, notamment en Europe et en Asie. Le numéro un américain General Motors (GM) avait annoncé en octobre une offensive dans l’électrique, avec le lancement d’une vingtaine de véhicules tout électriques d’ici 2023, dont deux nouveaux modèles d’ici 2019. Ford a par ailleurs dévoilé dimanche des véhicules plus traditionnels: une nouvelle version de sa légendaire sportive Mustang, la Bullit, le retour sur le marché nord-américain de son pick-up Ranger et une version sportive de son SUV (4X4 urbain) Edge. Renault-Nissan qui a déjà a vendu plus de 400.000 voitures électriques dans le monde  prévoit de nouveaux investissements pour conforter sa position sur ce marché, a déclaré son PDG, Carlos Ghosn, « Nous allons augmenter les investissements, nous allons voir arriver beaucoup de nouvelles voitures, de meilleures batteries, de meilleures performances, des prix plus bas », a-t-il dit. Bien que le coût d’achat diminue, la voiture électrique est encore trop chère pour remplacer les véhicules classiques.  La voiture électrique est encore handicapée par son autonomie mais surtout par son prix puisqu’il faut compter 20 000 à 40 000 € dans les modèles bas de gamme. Renault a donc décidé de changer sa stratégie et de concevoir un véhicule au coût beaucoup plus abordable qui pourrait être de l’ordre de 10 000 € lorsqu’il sera commercialisé en France. Pour l’instant le constructeur envisage de mettre au point et de commercialiser un modèle bas de gamme à 8000 dollars en Chine.   Après avoir réussi le pari de la voiture « pas cher » avec Dacia, la marque au losange se tourne vers un projet de voiture électrique low-cost. Ce véhicule prévu, dans un premier temps, pour le marché chinois à seulement 8.000 dollars, serait donc trois à quatre fois moins cher qu’une Zoé.

 

Incidents SNCF : les résultats d’une politique d’investissements

Incidents SNCF : les résultats d’une politique d’investissements

 

Après Montparnasse, Saint-Lazare est affecté par de grosses pannes. Ces pannes sont spectaculaires car elles concernent  la région parisienne sur des parties de réseaux les plus fréquentées. Mais  d’autres enfants d’autres installations sont aussi affectés régulièrement par des dysfonctionnements. La plupart des responsables et experts considèrent que la cause fondamentale vient du fait qu’on a privilégié les investissements de TGV au détriment de l’entretien général du reste du réseau. La vérité est sans doute encore plus complexe à savoir que le gouvernement qui décide des investissements a fait le choix de les faire financer par une entreprise qui n’en avait pas le premier sou. L’objectif était de dissimuler ces investissements) et la dette qui suivait. Du coup,  la SNCF a emprunté tous les investissements comme le fonctionnement et l’argent payé en intérêts ne va pas aux opérations d’entretien qui serait nécessaire. De ce point de vue de grandes réformes sont sans doute nécessaires pour que l’État se réapproprie totalement la décision des infrastructures et leur financement comme pour la plupart des modes de transport. Deuxièmement que l’Etat  règle la question de la dette qui n’est qu’une accumulation de l’hypocrisie de l’État depuis au moins 50 ans. Enfin qu’il mette en place une concurrence une fois l’environnement assaini afin d’imposer une compétitivité qui rende le train plus les accessibles. « C’est la marque d’un réseau ferroviaire à bout de souffle, usé. (…) Il y a un immense effort d’investissement à faire sur les infrastructures existantes. C’est vrai que l’on a longtemps investi sur les lignes TGV, les lignes nouvelles… Mais aujourd’hui, c’est le réseau existant qui est très en retard », explique sur notre antenne Fabienne Keller, sénatrice LR du Bas-Rhin et vice-présidente de la Commission des Finances. Même constat du côté de Gilles Savary, ancien parlementaire et spécialiste des transports. Selon lui, les pannes successives sont une « question d’argent et de foi d’investissement ». « Il y a 5.000 kilomètres de lignes qui ont été ralentis au cours de ces dernières années parce qu’on savait qu’elles devenaient dangereuses. (…) On a une conscience très claire du fait que l’on a abandonné ce réseau sous la pression des élus locaux, d’Alstom, pour faire en sorte que l’on fasse un réseau TGV qui est extrêmement coûteux et qui a mobilisé l’essentiel des capacités d’investissement de l’État, et au-delà puisqu’on a endetté le système ferroviaire », assure-t-il.

 

Investissements : les Chinois font leur marché en France

Investissements : les Chinois font leur marché en France

Il est clair que les échanges de biens sont particulièrement déséquilibrés entre la France et la Chine. La Chine qui exporte chaque année environ 46 milliards et la France une quinzaine. Un résultat qui tient compte des écarts de compétitivité mais aussi du soutien artificiel de l’État chinois à des entreprises en surcapacités de production. (Ce qui a justifié notamment l’augmentation considérable des droits de douane de la part des États-Unis sur l’acier et l’aluminium). Les importations concerne  avant tout des produits électroniques. D’abord, tout ce qui touche les téléphones portables. Nous en achetons pour plus de 5.5 milliards, suivi de très près de l’informatique. Beaucoup plus loin derrière on trouve les vêtements avec quand même de gros volumes. Côté français, la meilleure vente française c’est notre aéronautique, des avions Airbus l’an dernier. C’est le tiers de nos exportations vers la Chine. Viennent ensuite les céréales et les médicaments. Des exportations qui restent très en dessous de nos importations. Notre déficit commercial continue de se creuser »,   La Chine ne se contente pas de ce déséquilibre commercial à son profit, elle prend aussi des bardes plus importantes dans les investissements français, des investissements dans les entreprises mais aussi des investissements dans les terres agricoles. Certes La Chine ne pèse que 2% de l’investissement total étranger en France mais chaque année, des fleurons de l’économie nationale passent sous le contrôle partiel ou total des investisseurs du pays communiste. Ainsi par exemple  Dongfeng est devenu le premier actionnaire du groupe PSA à la faveur de la crise traversée par le groupe en 2014. De même, la compagnie aérienne China Eastern Airlines vient d’acquérir 10% d’Air France-KLM. En juin dernier, le fonds Fortune Fountain Capital (FFC) s’est emparé de Baccarat, une entreprise lorraine âgée de 250 ans. Dans la mode, les marques Sandro, Maje ou Sonia Rykiel sont également passées sous pavillon chinois. le groupe Jinjiang, leader de l’hôtellerie sur son marché, a franchi le seuil des 15% du capital d’Accor. En 2014, Il a déjà racheté la Louvre Hotels Group, qui possède des établissements de luxe et des chaînes grand public, comme Campanile ou Golden Tulip. Il vient également d’annoncer la prise de contrôle majoritaire du réseau français Hôtels & Préférence qui fédère 140 établissements de luxe dans le monde. le Club Med. Fosun est devenu l’actionnaire unique du champion des clubs de vacances. Les infrastructures sont aussi dans le viseur. De futures têtes de pont pour les entreprises et les marchandises en provenance d’Asie. Sur le modèle du Pirée, en Grèce, 14 hectares d’entrepôts du port du Havre sont passés sous contrôle chinois. Comme les 600 hectares de l’ancienne base américaine de Châteauroux, qui entourent un aéroport dédié notamment aux formations des pilotes d’Air France et à l’entretien des avions de ligne comme l’A380. Mais l’acte le plus fort reste le choix surprise, en 2016, d’un financier de Hongkong pour prendre le contrôle de l’aéroport de Blagnac au moment de sa privatisation. Enfin, plus récemment, les Chinois se sont pris de passion pour l’agroalimentaire et notamment les produits laitiers. Fosun (encore!) et Sanyuan ont acquis les laiteries Saint-Hubert. Biostime s’est associée à la coopérative d’Isigny pour financer la création d’une usine de lait infantile…

 

Investissements chinois sous surveillance

Investissements chinois sous surveillance

En quatre ans, Pékin a multiplié par huit ses acquisitions et dépensé 35 milliards d’euros en Europe l’an dernier. En France, ces investissements sont étroitement surveillés. et depuis peu dans les bureaux de la Commission de Bruxelles. Après le port du Pirée en Grèce, le constructeur automobile suédois Volvo, les pneus Pirelli en Italie, le Club Med en France ou la pépite allemande de la robotique Kuka, sur quels actifs stratégiques et marques emblématiques les entreprises et milliardaires de la deuxième économie mondiale vont-ils jeter leur dévolu? En quatre ans, Pékin a multiplié par huit ses acquisitions et dépensé 35 milliards d’euros en Europe l’an dernier. En France, ces investissements sont étroitement surveillés. La doctrine libre-échangiste ne fait plus vraiment la loi à Bercy. Les décrets Villepin en 2005, dégainé pour protéger Danone de Pepsi, et surtout Montebourg en 2014, après le psychodrame du rachat d’Alstom par GE, l’ont, il est vrai, écornée. Paris peut désormais bloquer les opérations qui touchent à la défense, la sécurité, l’énergie, l’eau, les transports ou la santé. De quoi mettre sous cloche les deux tiers des sociétés du CAC 40. Qualifié par certains d’ »ectoplasme » tant il est flou, cet outil de filtrage est piloté par le Multicom 3, un service de la direction du Trésor. Dans une aile du bâtiment Colbert, une dizaine de hauts fonctionnaires gèrent les dossiers extracommunautaires soumis à autorisation préalable. Et la Chine est devenue le nouveau chiffon rouge des contrôleurs.

L’UE veut réglementer les investissements étrangers

L’UE veut réglementer les investissements étrangers

 

La Commission européenne veut  un « cadre » européen sur le contrôle des investissements étrangers dans l’Union européenne afin de protéger les secteurs stratégiques, qui répond notamment aux inquiétudes sur les acquisitions chinoises. « Nous proposons aujourd’hui un nouveau cadre de l’UE sur l’examen des investissements, +investment screening+ en franglais. Si une entreprise publique étrangère veut acquérir un port européen stratégique, une partie de notre infrastructure énergétique (…) ou une de nos sociétés dans le domaine des technologies de défense, cela ne peut se faire que dans la transparence a travers un examen approfondi et un débat », a plaidé M. Juncker lors de son discours-programme annuel sur l’état de l’UE à Strasbourg. Face à la progression des investissements étrangers notamment chinois en Europe Bruxelles envisage de rendre plus difficiles les acquisitions notamment sur des secteurs stratégiques. Les investissements chinois ont quasiment doublé en Europe (+ 90 %) en 2016 pour atteindre le montant record de 45,8 milliards de dollars, par rapport aux 24,1 milliards de dollars de 2015.   L’Allemagne et le Royaume-Uni ont représenté, à eux deux, près de la moitié (46 %) des investissements chinois en Europe en 2016. En Allemagne, les investissements chinois ont été multipliés par dix passants de 1,3 milliard de dollars en 2015 à 12,1 milliards en 2016 : cette hausse s’explique en particulier par les investissements chinois réalisés dans le pays en matière d’équipements industriels à hauteur de 5,9 milliards de dollars. De son côté, le Royaume-Uni a connu une importante hausse (130 %) pour atteindre 9,2 milliards de dollars : la plupart des opérations ayant été annoncées avant le vote du Brexit, il est encore trop tôt pour tirer des conclusions sur l’impact de ce dernier sur les investissements chinois dans le pays. La Finlande (7,6 milliards de dollars) vient compléter ce trio de tête, suivie par la Suisse (4,8 milliards de dollars) et l’Irlande (2,9 milliards de dollars). La Suisse aurait même pu se classer en première position en Europe si l’opération entre ChemChina et Syngenta s’était conclue en 2016.  Le secteur technologique a été le plus ciblé par les investisseurs chinois en Europe en 2016 avec 13,7 milliards de dollars : c’est un montant record pour le secteur en Europe. Les transports et les infrastructures se situent en seconde position avec 12,2 milliards de dollars suivis, loin derrière, par les équipements industriels (6,2 milliards de dollars). La Commission européenne fera donc à l’automne des propositions au sujet des investissements étrangers en Europe, alors que l’inquiétude grandit au sujet des acquisitions chinoises, a annoncé samedi la commissaire européenne à la Concurrence Margrethe Vestager. « Ces derniers mois, nous avons entendu des inquiétudes au sujet d’investisseurs étrangers -des sociétés souvent détenues par des Etats- prenant le contrôle d’entreprises européennes détenant des technologies clés », a affirmé Mme Vestager lors du forum The European House – Ambrosetti, sorte de mini-Davos à l’italienne qui se tient jusqu’à dimanche à Cernobbio, sur le lac de Côme. L’Italie, la France et l’Allemagne ont demandé récemment à Bruxelles de définir une ligne commune au sujet des investissements venant de pays extérieurs à l’UE. Le 22 août, deux quotidiens italiens, Il Sole 24 Ore et La Stampa révélaient que ces trois pays avaient envoyé une lettre à la Commission le 28 juillet lui demandant de renforcer les règles autorisant les pays de l’Union européenne (UE) à bloquer l’achat d’entreprises européennes par des sociétés étrangères. Celle lettre faisait suite à un autre courrier adressé en février dans lequel Paris, Berlin et Rome voulaient que l’UE limite les investissements étrangers dans les entreprises détenant des technologies de pointe en les soumettant notamment à des règles de réciprocité. Ce document de 10 pages stipulait que les prérogatives européennes seraient renforcées pour toute entreprise ciblée considérée comme stratégique et dans le cas d’OPA financées par des fonds ou organismes publics. « Nous devons exiger la réciprocité dans les relations commerciales et dans l’accès au marché public. La concurrence doit être loyale et équitable », a martelé Bruno Le Maire. Le gouvernement allemand a adopté de son côté le 12 juillet un décret renforçant les règles sur les investissements étrangers dans ses entreprises jugées stratégiques. Les pays visés ne sont pas cités mais la Chine en fait clairement partie.

Bruxelles veut bloquer les investissements chinois

Bruxelles veut bloquer les  investissements chinois

Face à la progression des investissements étrangers notamment chinois en Europe Bruxelles envisage de rendre plus difficiles les acquisitions notamment sur des secteurs stratégiques. Les investissements chinois ont quasiment doublé en Europe (+ 90 %) en 2016 pour atteindre le montant record de 45,8 milliards de dollars, par rapport aux 24,1 milliards de dollars de 2015.   L’Allemagne et le Royaume-Uni ont représenté, à eux deux, près de la moitié (46 %) des investissements chinois en Europe en 2016. En Allemagne, les investissements chinois ont été multipliés par dix passants de 1,3 milliard de dollars en 2015 à 12,1 milliards en 2016 : cette hausse s’explique en particulier par les investissements chinois réalisés dans le pays en matière d’équipements industriels à hauteur de 5,9 milliards de dollars. De son côté, le Royaume-Uni a connu une importante hausse (130 %) pour atteindre 9,2 milliards de dollars : la plupart des opérations ayant été annoncées avant le vote du Brexit, il est encore trop tôt pour tirer des conclusions sur l’impact de ce dernier sur les investissements chinois dans le pays. La Finlande (7,6 milliards de dollars) vient compléter ce trio de tête, suivie par la Suisse (4,8 milliards de dollars) et l’Irlande (2,9 milliards de dollars). La Suisse aurait même pu se classer en première position en Europe si l’opération entre ChemChina et Syngenta s’était conclue en 2016.  Le secteur technologique a été le plus ciblé par les investisseurs chinois en Europe en 2016 avec 13,7 milliards de dollars : c’est un montant record pour le secteur en Europe. Les transports et les infrastructures se situent en seconde position avec 12,2 milliards de dollars suivis, loin derrière, par les équipements industriels (6,2 milliards de dollars). La Commission européenne fera donc à l’automne des propositions au sujet des investissements étrangers en Europe, alors que l’inquiétude grandit au sujet des acquisitions chinoises, a annoncé samedi la commissaire européenne à la Concurrence Margrethe Vestager. « Ces derniers mois, nous avons entendu des inquiétudes au sujet d’investisseurs étrangers -des sociétés souvent détenues par des Etats- prenant le contrôle d’entreprises européennes détenant des technologies clés », a affirmé Mme Vestager lors du forum The European House – Ambrosetti, sorte de mini-Davos à l’italienne qui se tient jusqu’à dimanche à Cernobbio, sur le lac de Côme. L’Italie, la France et l’Allemagne ont demandé récemment à Bruxelles de définir une ligne commune au sujet des investissements venant de pays extérieurs à l’UE. Le 22 août, deux quotidiens italiens, Il Sole 24 Ore et La Stampa révélaient que ces trois pays avaient envoyé une lettre à la Commission le 28 juillet lui demandant de renforcer les règles autorisant les pays de l’Union européenne (UE) à bloquer l’achat d’entreprises européennes par des sociétés étrangères. Celle lettre faisait suite à un autre courrier adressé en février dans lequel Paris, Berlin et Rome voulaient que l’UE limite les investissements étrangers dans les entreprises détenant des technologies de pointe en les soumettant notamment à des règles de réciprocité. Ce document de 10 pages stipulait que les prérogatives européennes seraient renforcées pour toute entreprise ciblée considérée comme stratégique et dans le cas d’OPA financées par des fonds ou organismes publics. « Nous devons exiger la réciprocité dans les relations commerciales et dans l’accès au marché public. La concurrence doit être loyale et équitable », a martelé Bruno Le Maire. Le gouvernement allemand a adopté de son côté le 12 juillet un décret renforçant les règles sur les investissements étrangers dans ses entreprises jugées stratégiques. Les pays visés ne sont pas cités mais la Chine en fait clairement partie.

Bloquer les investissements

Bloquer les investissements 

 

C’est l’objectif de Paris, Rome et Berlin qui demandent  à l’union européenne de prendre des mesures à l’encontre des innombrables investissements chinois. Pour faire face un énorme problème d’endettement notamment des entreprises, la banque centrale chinoise a déversé d’énormes quantités de liquidités  mais dont une partie est détournée non pas pour assurer le développement des investissements en Chine et soutenir croissance, emploi mais pour prendre des participations dans de nombreux secteurs stratégiques en Europe. Ce déversement de liquidités  constitue par ailleurs une énorme bulle financière d’après le fond monétaire international. Le gouvernement chinois lui-même a critiqué l’attitude de certains grands groupes chinois davantage attirés par les investissements à l’étranger que par les investissements locaux. Paris, et Berlin voient d’un mauvais œil la vague d’OPA chinoise en Europe. La France, l’Allemagne et l’Italie ont demandé à la Commission européenne (CE) de renforcer les règles autorisant les pays de l’Union européenne (UE) à bloquer l’achat d’entreprises européennes par des sociétés étrangères, rapportent mardi les quotidiens italiens Il Sole 24 Ore et La Stampa. Les deux quotidiens citant une lettre envoyée à la Commission le 28 juillet et qui fait suite à un autre courrier adressé en février dans lequel Paris, Berlin et Rome voulaient que l’UE limite les investissements étrangers dans les entreprises détenant des technologies de pointe en les soumettant notamment à des règles de réciprocité. Le document de 10 pages dévoilé par la presse italienne stipule que les prérogatives européennes seraient renforcées pour toute entreprise ciblée considérée comme stratégique et dans le cas d’OPA financées par des fonds ou organismes publics. « Ce n’est pas une forme de protectionnisme; il s’agit plutôt de se donner la possibilité de surveiller des opérations qui sont incompatibles avec le droit européen », déclare le ministre de l’Industrie italien Carlo Calenda, cité par La Stampa.

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