Archive pour le Tag 'inverser'

APPEL de TRUMP POUR « INVERSER » LE RÉSULTAT DE L’ÉLECTION

APPEL de TRUMP POUR « INVERSER » LE RÉSULTAT DE L’ÉLECTION

A  peine avait-il accepté que commence le processus de transition que TRUMP  se contredisait encore en déclarant de manière irresponsable. « Nous devons inverser cette élection », a-t-il déclaré. Les démocrates « ont triché ». « Ça a été un scrutin frauduleux », a-t-il ajouté.

« C’est une élection que nous avons gagnée facilement. Nous l’avons largement emporté », a déclaré le président sortant. « Cette élection a été truquée. » Une déclaration faite en direction des militants de la Pennsylvanie dont Trump conteste les résultats.

Les résultats de cet État-clé ont pourtant été certifiés officiellement mardi en faveur de Joe Biden. Aucune fraude massive n’a été démontrée lors de la présidentielle du 3 novembre. Le démocrate a remporté plus de 80 millions de voix contre près de 74 millions pour Donald Trump.

Paradoxalement (surtout pressé par certains amis républicains, il a toutefois consenti à donner lundi soir son feu vert à l’ouverture du processus de transition vers une présidence Biden. Tout en continuant à crier à la fraude, mais de plus en plus seul dans le camp républicain.

Inverser la courbe de destruction des écosystèmes

Inverser la courbe de destruction des écosystèmes »

A l’occasion du « jour du dépassement de la Terre » le 22 août, les élus, parmi lesquels Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon, et Michèle Rubirola, maire de Marseille, plaident dans une tribune au « Monde » pour « une relance économique au service de la planète ».

Tribune.

 

Aujourd’hui, nous avons épuisé la Terre. Mais cette année, l’échéance du « jour du dépassement de la Terre », samedi 22 août, a été retardée de trois semaines. Peut-on s’en réjouir ? Doit-on s’en contenter ? Ces trois semaines sauvées résultent de la pandémie qui a paralysé nos économies, nos productions, nos déplacements. Pas de quoi se réjouir, donc. Mais cette crise nous force à la lucidité collective mettant au jour nos insuffisances, nos dépendances dans un espace livré à la mondialisation.

Pour peu que l’on questionne alors nos modes de vie s’entrouvre la possibilité d’un monde d’après. Nous pouvons encore inverser la courbe de la destruction de nos écosystèmes. Nous devons pour cela imaginer un changement durable de nos modes de vie, de production et de consommation qui ne soit pas uniquement contraint par l’urgence. Qui ne soit pas subi mais choisi. Qui résulte de nos choix politiques, de nos options économiques.

Récemment élus, nous mesurons notre responsabilité vis-à-vis des habitantes et des habitants de nos territoires. Mais bien au-delà. Car nous sommes déterminés à initier un mouvement local qui a vocation à s’étendre. Sur nos territoires nous conduirons les objectifs de la COP21, et plus encore. Nos engagements politiques sont clairs depuis le début. Nous sommes résolus à enrayer le dérèglement climatique et ses conséquences sociales et économiques.

Le risque systémique d’une panne de l’informatique dans les banques

 

Les chercheurs en informatique Charles Cuvelliez et Jean-Jacques Quisquater rendent compte, dans une tribune au « Monde », d’un rapport alarmant de la Banque centrale européenne sur la sécurité informatique des banques qu’elle supervise.

 

Tribune. 

 

Depuis deux ans, la Banque centrale européenne (BCE) demande aux 114 institutions financières « systémiques » (essentiellement des banques) qu’elle supervise une auto-évaluation annuelle de leurs risques informatiques (voir leur liste).

Il ne s’agit pas uniquement du risque « cyber » (les cyberattaques venant de l’extérieur), mais aussi de tous les risques de défaillance informatique (pannes, bugs…). Et c’est essentiel, car une institution financière systémique dont l’informatique cesse de fonctionner met en péril toutes les autres, qui lui sont interconnectées.

Le rapport 2019, qui porte sur les données 2018, a été publié en juin : mieux vaut tard que jamais, mais il est vrai qu’anonymiser autant de données sensibles mettant à nu les failles des banques n’est pas aisé (« Annual Report on the Outcome of the SREP IT Risk Questionnaire Feedback to the Industry », European Central Bank, juin 2020)…

Le rapport souligne une corrélation révélatrice. Lorsque son conseil d’administration inclut au moins trois administrateurs dotés d’une expertise en informatique, la banque consacre une part plus élevée de son budget informatique à l’innovation et au suivi des « risques liés aux technologies de l’information »… et subit moins de cyberattaques réussies et de pannes informatiques « critiques » que la moyenne. Or, ce seuil de trois administrateurs n’est atteint que dans 34 % d’entre elles !

Près d’un tiers des banques font état d’une cyberattaque réussie en 2018. Celles qui en subissent le plus sont celles qui font état de budgets informatiques en dessous de la moyenne

En 2018, l’informatique représentait en moyenne 21 % des dépenses annuelles des banques supervisées par la BCE, soit un chiffre stable par rapport à 2017. Les dix institutions qui y consacrent le plus de moyens dépensent en informatique 41 % de leur budget annuel – pour une grande part en dépenses de sous-traitance, qui ne rime donc pas toujours avec diminution des coûts. Les dix banques qui y consacrent le moins d’argent ne dépensent que 7 % : l’écart est donc colossal. Quant à la part consacrée à l’innovation, elle varie de 2 % à 5 %, mais quelques institutions vont jusqu’à 10 %.

Assez logiquement, plus la taille et la complexité de l’informatique maison sont importantes, plus ces banques subissent de pertes dues aux interruptions de leurs systèmes critiques et de cyberattaques réussies.

 

 

Inverser la courbe de destruction des écosystèmes

Inverser la courbe de destruction des écosystèmes 

A l’occasion du « jour du dépassement de la Terre » le 22 août, les élus, parmi lesquels Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon, et Michèle Rubirola, maire de Marseille, plaident dans une tribune au « Monde » pour « une relance économique au service de la planète ». Une tribune intéressante mais qui manque singulièrement de fond sur les modalités de la transition et de concret.

« Aujourd’hui, nous avons épuisé la Terre. Mais cette année, l’échéance du « jour du dépassement de la Terre », samedi 22 août, a été retardée de trois semaines. Peut-on s’en réjouir ? Doit-on s’en contenter ? Ces trois semaines sauvées résultent de la pandémie qui a paralysé nos économies, nos productions, nos déplacements. Pas de quoi se réjouir, donc. Mais cette crise nous force à la lucidité collective mettant au jour nos insuffisances, nos dépendances dans un espace livré à la mondialisation.

Pour peu que l’on questionne alors nos modes de vie s’entrouvre la possibilité d’un monde d’après. Nous pouvons encore inverser la courbe de la destruction de nos écosystèmes. Nous devons pour cela imaginer un changement durable de nos modes de vie, de production et de consommation qui ne soit pas uniquement contraint par l’urgence. Qui ne soit pas subi mais choisi. Qui résulte de nos choix politiques, de nos options économiques.

Récemment élus, nous mesurons notre responsabilité vis-à-vis des habitantes et des habitants de nos territoires. Mais bien au-delà. Car nous sommes déterminés à initier un mouvement local qui a vocation à s’étendre. Sur nos territoires nous conduirons les objectifs de la COP21, et plus encore. Nos engagements politiques sont clairs depuis le début. Nous sommes résolus à enrayer le dérèglement climatique et ses conséquences sociales et économiques. Nos choix budgétaires de l’automne traduiront cette transition économique et écologique.

Par l’écologie, nous offrons une autre voie, celle de la résilience, celle d’une relance économique au service de la planète. La voie qui nous offre un avenir. Les crises à répétition que nous vivons imposent que nous fassions des choix clairs et intelligents, bien loin du « en même temps ». Et pour commencer, il y a urgence à engager la relocalisation de nos économies, l’ancrage de nos vies dans nos territoires.

Les solutions sont d’abord locales, ce sont celles du quotidien, celles que nous partageons toutes et tous dans nos rues, nos écoles, nos commerces. Par la commande publique, nous devons, lorsque cela est possible, privilégier la production locale. Nos villes ont un cruel besoin de sortir des logiques de compétitivité, de concurrence, de globalisation. Nos générations et celles à venir ont besoin d’un changement de paradigme. Nous le réussirons ensemble, sans laisser personne au bord du chemin. »

Une croissance incapable d’inverser la courbe du chômage

Une croissance incapable d’inverser la courbe du chômage

Les nouveaux chiffres de décembre concernant le chômage montrent  clairement l’incapacité totale de la croissance actuelle de la France à inverser la courbe du chômage. Sur l’ensemble de l’année 2015, 50 000 emplois seulement ont été créés alors qu’on a compté un solde 150 000 demandeurs d’emploi supplémentaire (avec notamment 800 000 jeunes nouveaux demandeurs d’emplois chaque année). Conclusion : le chômage augmente d’environ 100 000 chômeurs sur l’année. On constate certes une petite reprise économique en France mais elle est bien incapable de fournir les emplois suffisants aux nouveaux chômeurs comme aux anciens. Le chômage en France retrouve donc son record de 1994. D’une certaine façon la France s’est installée dans le chômage de masse depuis une trentaine d’années et même depuis la crise des années 70. Au cours des 30 dernières années on a toujours tourné autour d’un chômage proche de 10 % surtout si on tient compte des chômeurs non comptabilisés comme tels parce qu’ils bénéficient  d’une aide sociale spécifique. C’est à partir du premier choc pétrolier de 1973 que la France a commencé à s’engager dans un chômage structurel c’est-à-dire un chômage qui ne peut être éliminé par une croissance conjoncturelle. Fondamentalement ce qui est en cause c’est le manque de compétitivité de l’économie à partir des années 70 ; la productivité à reculé sous le double effet  de la hausse de la fiscalité et de l’inadaptation du marché du travail.  «On comprend cette hausse en observant la hausse des cotisations sociales des entreprises, du milieu des années 1970 au milieu des années 1980, et depuis 2008; la hausse continuelle du niveau de salaire minimum; la dégradation de la qualité du système éducatif; et l’absence de flexibilité du marché du travail et de réaction des salaires réels à la situation économique», résume le directeur de la recherche et des études de Natixis. Par ailleurs, depuis les années 1990, le chômage structurel augmente en même temps que les employeurs ne parviennent pas à pourvoir les postes vacants, parce que les chômeurs ne possèdent pas les qualifications requises pour les nouveaux emplois créés. De ce point de vue les mesures d’urgence (dont certaines cependant nécessaire décidée par François Hollande s’inscrivent dans une problématique de court terme. Pour le long terme il faudra surtout s’attacher aux conditions de l’employabilité des chômeurs, c’est-à-dire favoriser absolument le retour tour à l’emploi car l’évolution de la population active crée la richesse nationale. Le chômage de masse lui ne peut produire qu’une croissance indigente et un endettement abyssal.

Un américain à Paris pour inverser la courbe de la fiscalité !!!

 

Un américain à Paris pour inverser la courbe de la fiscalité !!!

 

 

On apprend par le Figaro que l’ancien conseiller de Reagan vient rencontrer les plus hautes autorités françaises afin de les éclairer sur les moyens d’inverser la courbe de la fiscalité. Il n’est pourtant pas besoin d’être un grand expert pour comprendre que l’impôt tue l’impôt (formule employée il y a longtemps par Michel Rocard pourtant créateur de la fameuse c’est CSG). À l’évidence le taux exceptionnel de prélèvements obligatoires, qui représente aujourd’hui 47 % du PIB plombe à la fois la compétitivité et la consommation. Un record presque mondial. Dans un tel contexte des pans entiers de l’économie soumis à la concurrence internationale ne peuvent évidemment résister. Du coup les productions étrangères plus compétitives s’imposent sur le marché français. Pour boucher les trous financiers les pouvoirs publics n’ont trouvé d’autres solutions depuis plus de 30 ans que d’augmenter encore cette fiscalité qui tue la croissance et l’emploi. Mécaniquement les dépenses sociales s’envolent et on tente vainement de les rééquilibrer par de nouveaux prélèvements qui affectent encore un peu plus la compétitivité. Bref un cercle vicieux infernal. l’Américain Arthur Laffer, ancien conseillait de Reagan, explique ainsi de façon imagée que lorsqu’on augmente les taux de taxation, les rentrées fiscales progressent dans un premier temps, mais passé un certain niveau, la collecte des impôts ne cesse de se raréfier. Un constat que partage évidemment nombre d’experts en France ou de citoyens ordinaires et l’on s’étonne que des responsables des plus hautes institutions et besoins de cet éclairage extérieur pour comprendre une évidence. Laffer, qui a conseillé le président Reagan dans les années 1980, était mercredi à Paris, où il a rencontré Valérie Rabaud, la rapporteure du budget à l’Assemblée nationale, et Albéric de Montgolfier, son homologue du Sénat. Il a discuté avec eux de la meilleure façon «d’inverser la courbe», non pas tant celle du chômage, mais des rentrées fiscales. Interrogé lors d’un débat organisé par la revue Politique internationale et la French American Foundation, Laffer admet avec un large sourire que la France est sans doute aujourd’hui «l’une des meilleures illustrations» de sa courbe: les taxes sont très lourdes, les rentrées de l’impôt sur le revenu s’essoufflent, la croissance économique est faible et le chômage élevé.




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